Alison Lurie

La Vérité sur Lorin Jones a reçu le Prix Femina étranger 1989.

Génialissime, fin, drôle!!! A lire absolument et encore plus si vous êtes ou voulez devenir écrivain! Une de mes meilleures lectures de 2011.

une écriture très moderne pour l'époque.

J'ai très peu aimé ce livre dont le personnage principale m 'a exaspéré dès le début. Trop nombriliste à mon goût. Dommage pour une comédie.

Dans "Il était une fois... et pour toujours", Alison Lurie analyse quelques grands classiques de la littérature jeunesse internationale : Babar, Pinocchio, Harry Potter, les Moomins,... Elle complète l'ouvrage avec des articles sur les illustrations en littérature jeunesse, la poésie enfantine, les contes de fée, la présence de la nature et des animaux dans les histoires pour enfants, etc.

C'était intéressant d'avoir le point de vue d'une spécialiste américaine, jusqu'à présent les livres traitant de littérature jeunesse que j'ai lus étaient à chaque fois écrits par des Européens. Je découvre des livres non traduits en français, comme "The Box of Delights" de John Masefield ou les nombreuses suites du "Magicien d'Oz". Il y a également plusieurs contes que je ne connaissais pas mais qui semblent être des références pour nos amis américains. Par contre, je n'étais pas toujours sur la même longueur d'onde que l'auteure, notamment quand elle mentionne des classiques ou des pratiques de lecture du Vieux Continent. Les articles ne font que quelques pages, on s'attarde juste le temps qu'il faut sur chaque sujet et le lecteur ne s'ennuie donc pas.

Ce court ouvrage n'en est pas moins intéressant, il change un peu la vision que l'on a de certains grands classiques. Je pense que je lirai plus tard "Ne le dites pas aux grands" de la même auteure.

Dans cet ouvrage, Alison Lurie explore les vastes contrées de la littérature jeunesse anglo-saxonne. Elle consacre certains chapitres à des personnages universels comme Winnie l'Ourson, Pierre Lapin et Peter Pan. Elle nous dévoile également quelques bribes de la vie de leurs auteurs.

Tout cela n'est peut-être qu'une question de motivation et d'humeur, mais j'étais beaucoup plus intéressée par la lecture de "Il était une fois... et pour toujours" de la même auteure. Dans "Ne le dites pas aux grands", il y a eu plus de passages lus sans grand enthousiasme. Ce sont surtout les moments où elle abordait la vie d'auteurs célèbres et le lien avec leurs livres qui ont suscité mon attention.

Peut-être est-il judicieux de respecter l'ordre de publication et de se lancer dans cet essai-ci avant d'aborder "Il était une fois... et pour toujours" !

Personne ne t'a demandé d'écrire un roman est une anthologie de textes sur le féminisme a travers la mode, et d'autres clés qui participent à une ségrégation des sexes. Ce sont des anecdotes très autobiographique et super intéressantes sur ce qu'Alison Lurie a pu vivre en tant qu'étudiante à Harvard, puis dans sa vie de mère au foyer des années 50 et qui tente une carrière d'écrivain en parallèle. Je le recommande chaudement !

Le récit d''ne biographe face à une artiste peintre disparue dans des circonstances complexes. Tout en paradoxes, le roman de vie de Lorin Jones se révèle plus inattendu que prévu. Où est la vérité? N'y a-t-il pas plusieurs vérités? Et chacun n'a-t-il pas sa propre notion de vérité ? Un roman perturbant qui nous invite à considérer les faits et les gens de façon non-binaire et à admettre la richesse d'une pléthore de points de vue, sans jamais se poser en juge universel.

Impossible de dire si j'ai aimé ou non. Emily Turner est une vraie Madame Bovary du XXème siècle, version bonne société de la Nouvelle-Angleterre. L'atmosphère est pesante, le récit long et assez monotone, mais ce qui secoue, c'est tout ce mépris de classe, de sexisme, de mensonges, de violences verbales et de coups dans le dos qui est décrit d'une manière extrêmement polie et réservée. Le contraste entre le fond et la forme est original et intrigant, le tout est perturbant voire malaisant, et je me suis sentie vraiment très oppressée tout au long de la lecture de ce roman singulier.

Présenté d'abord comme une souriante comédie de mœurs, ce roman ne tient pas cette promesse. Lent, lourd, monotone,le ton général est aussi très déprimant. Les personnages donnent une grosse impression de fatalisme nihiliste, et leurs interactions sont presque toutes plates et chagrines.Bref, en plus de m'être vraiment ennuyée tout au long du livre, j'en suis ressortie avec un cafard épouvantable.