Alison Weir

J'ai adoré me plonger dans ce roman historique sur la jeunesse d'Elizabeth Ière. De son enfance où elle apprend que sa mère la reine Anne Boleyn a été décapitée oar son père le roi, Henri 8 d'Angleterre à son adolescence où elle subit les attouchements de Thomas Seymour, à son emprisonnement par sa soeur la reine Marie la sanglante jusqu'à son ascension au trône d'Angleterre.

Alison Weir a une plume remarquable et est très bien documenté sur la vie d'Elizabeth et d'autre personnages historique. Tout comme Elizabeth, le lecteur passe de surprise en surprise, la jeune future reine garde la tête froide malgrés tout les malheurs qui s'abattent sur elle durant ses jeunes années.

Cette lecture fut très intéressante. Alison Weir commence cette série en nous racontant l'histoire de Katherine d'Aragon à travers ses yeux, du moment où elle arrive en Angleterre jusqu'à sa mort.

Je dirais que ce livre se lit un peu comme un documentaire, entrecroisé avec des dialogues (heureusement qu'ils sont là, d'ailleurs !)

J'ai adoré la dynamique entre Katherine et Henry VIII, je vivais pour leurs échanges. C'est vraiment le gros point fort pour moi.

Par contre, ce roman est trèèèèèès long. Sur le papier, il ne fait "que" 600 pages, mais c'est écrit tellement petit que j'ai mis autant de temps pour le lire qu'un roman de 1000 pages. À la fin, je l'avoue, j'en avais un petit peu marre. Je pense que l'histoire aurait facilement pu être raccourcie un chouilla, et j'aurais plus savourer ma lecture.

J'ai beaucoup aimé cette biographie romancée des jeunes années d'Elizabeth 1ere. Elle est bien écrite, bien documentée.

Cette biographie romancée de la jeunesse d'Elizabeth Ière m'a énormément déçue. Le style est gnangnan, bourré de répétitions, les personnages sont très binaires et leur portrait psychologique est totalement bâclé. Les dialogues sont trop abondants, trop surfaits et bourrés de maniérisme creux et pompeux à la fois. Les faits historiques se retrouvent réduits au rang de commérages de bas étage.

Ce livre est donc peu instructif mais pire encore, ne crée pas d'émotions, se contentant à peine de chatouiller un peu le cerveau limbique. Dommage, la dynastie des Tudor et la Reine Vierge méritaient un traitement plus honorable..

J'ai apprécié cette lecture qui sort de mes thèmes habituels. Il faut dire que le sujet se prête à la fiction, vu comment la vie d'Elizabeth Tudor a été apparemment remplie ! Entre romances, scandales, intrigues, complots et tyrannie, on ne s'ennuie pas à la cour anglaise et si la doctrine religieuse était un peu trop présente à mon goût, elle était évidemment indispensable à l'histoire puisqu'au cœur des enjeux des divers règnes.

J'étais un peu mitigée au début car l'autrice nous présente une lady Elizabeth âgée de 2 ans et qui a déjà la vivacité d'esprit d'un enfant de 6 ans. Question crédibilité, ça se pose là (bien que l'autrice s'en justifie dans une note à la fin du livre). Toutefois, j'ai aimé cette enfant intelligente qui gagne l'affection de son entourage alors même que les caprices de son père la plongent dans le désarroi et la disgrâce. Son point de vue très enfantin sur des sujets adultes donnent un côté décalé au récit et m'a beaucoup fait rire.

Cette impression s'est confirmée par la suite ; j'ai trouvé lady Elizabeth très attachante malgré ses défauts qui, somme toute, ne font que la rendre plus humaine et confèrent de la substance au personnage. Elle est notamment très vaniteuse, joue parfois une comédie très douteuse et son comportement vis-à-vis de l'amiral m'a dépitée... Quoique sur cette question c'est celui de Kat qui m'a le plus effarée. Certes elle est une gouvernante bienveillante, maternelle et attachante également, mais sur ce coup j'avais envie de la secouer pour son égoïsme et son inconscience.

Lady Marie, à l'inverse, pouvait être un personnage sympathique au tout début mais je l'ai immédiatement détestée et la suite m'a donné raison. La rivalité entre les deux sœurs, qui est centrale dans toute la seconde moitié du livre, était à la fois frustrante et passionnante. Frustrante dans son injustice et dans l'image déplorable de la femme que véhicule Marie (au contraire d'Elizabeth, féministe avant l'heure). Mais passionnante à l'échelle de l'intrigue puisque j'ai dévoré toute cette partie, jusqu'à une fin qui m'a beaucoup émue car l'autrice a su me mettre dans la peau du peuple, à attendre impatiemment ce moment de délivrance.

Les reines maudites tome 1 Catherine d'Aragon par Alison Weir

Publié le 14 juin 2023

896 pages

J'ai lu ce livre au format papier

Dieu avait enfin exaucé ses prières.

Ce magnifique jeune homme voulait faire d’elle son épouse et la mère de ses héritiers. Ceux qui l’avaient méprisée, humiliée, devraient désormais s’incliner devant elle. Elle essaya de ne pas se réjouir à cette idée, mais elle n’était pas une sainte. Ses années de misère étaient définitivement révolues, elle serait bientôt la femme du roi le plus riche qui ait jamais régné en Angleterre.

Catherine d’Aragon n’a que seize ans lorsqu’elle quitte à tout jamais son Espagne natale. Promise au prince Arthur, son destin est tout tracé : elle sera reine d’Angleterre.

Lorsque la mort réclame prématurément son nouvel époux, cette belle destinée vole en éclats. Délaissée, trahie par ceux qui étaient censés la protéger, Catherine ne doit sa survie qu’à sa foi et sa détermination. Sa témérité est récompensée lorsqu’elle monte enfin sur le trône en épousant le beau Henri VIII, le jeune frère d’Arthur. Mais au fil des années, leur bonheur se délite peu à peu.

Quand leur union, et la nation tout entière, sont menacées, Catherine décide qu’elle ne se laissera pas remplacer sans livrer bataille.

L’autrice et historienne de renom, Alison Weir, livre ici le premier volume d’une série de six romans fascinants sur les épouses de Henri VIII, les reines maudites. Une réelle immersion aux côtés de Catherine d’Aragon, dépeignant son extraordinaire force de caractère et son intelligence.

Mon avis

J'ai adoré, que ce livre est bien consu.

L'autrice a une plume hyper addictive et j'ai été hypée dès les premières pages.

Même si l'autrice a pris quelques libertés avec l'histoire on ne s'en aperçoit pas

Ayant fait quelques recherches sur quelques personnages, l'autrice colle parfaitement à la mentalité de l'époque.

Catherine d'Aragon est une femme formidable. Malgré l'époque elle n'hésite pas à se rebeller quand sa conscience et sa foi sont en danger.

Ce tome est le premier d'une saga en 6 tomes, un pour chaque épouse d'Henri VIII.

Rendez vous sous peu pour découvrir la deuxième reine maudite Anne Boleyn

Anne Boleyn a su capter l’attention du roi Henri VIII par son esprit et son élégance. Le roi va tout faire pour “posséder” Anne qui veut garder sa vertu intacte pour son futur époux. Elle va être à l’origine d’une réforme religieuse et va s’offrir au roi pour le pouvoir.

Je n’ai pas accroché au style d’Alison Weir que j’ai trouvé lourd et ennuyeux, pourtant le sujet ne pouvait que me parler puisque j’adore l’époque Tudor, Henri VIII et ses épouses. Au-delà de cet aspect négatif je tiens à souligner que l’auteure est historienne et les faits sont très bien retranscrits. Elle explique également à la fin du livre certaines libertés prises pour le roman ou certains évènements en y citant ses sources (j’ai presque plus apprécié la postface que le roman). Cependant, le livre peut intéresser tout novice qui souhaite découvrir Anne Boleyn, sa vie et veut comprendre cette femme qui a eu une ascension calculée suivie d'une chute brutale.

Les reines maudites tome 2 Anne Boleyn par Alison Weir

Publié le 6 septembre 2023

768 pages

J'ai lu ce livre au format papier

Seuls comptaient pour Anne le pouvoir, la future dynastie qu’elle allait engendrer et la réforme religieuse.

L’union charnelle n’avait été qu’un moyen de parvenir à ses fins et maintenant tout cela se trouvait à sa portée. Elle s’était offerte à Henri ; ils avaient peut-être même conçu le fils qui comblerait toutes leurs attentes. Auquel cas, son triomphe fleurissait déjà en elle.

Au printemps 1527, Anne Boleyn rentre de France et se fait remarquer à la cour du roi Henri VIII par son esprit et son charme. Fougueux, il est prêt à tout pour posséder celle qui incarne à ses yeux la perfection et va jusqu’à répudier la reine, Catherine d’Aragon.

Après avoir perdu l’homme qu’elle aimait, Anne n’apprécie guère les avances de Henri, à qui elle ne pourra jamais offrir son cœur. Mais portée par son ambition, elle cède au roi, tout en refusant avec ruse le statut de simple maîtresse. Elle se lance alors dans un jeu dangereux pour monter sur le trône, sans se douter qu’elle court à sa perte...

Autrice et historienne de renom, Alison Weir, livre ici le deuxième volume d’une série de six romans fascinants sur les épouses de Henri VIII, les reines maudites.

Une véritable plongée en eaux sombres aux côtés d’Anne Boleyn, l’épouse la plus célèbre du roi Henri VIII. Celle qui lui inspira une folle passion et fit basculer le destin de l’Angleterre.

Mon avis

J'ai passé un très bon moment de lecture.

Je dois avouer que je ne connaissais pas grand chose sur l'héroïne à part qu'elle avait été décapitée.

Ceci dit, Anne Boleyn ne m'a pas paru une personne très sympathique.

Elle est fausse, ambitieuse, très peu aimable, calculatrice.

Bref.

J'ai adoré la plume de l'autrice. Je l'avais découverte dans le tome précédent. Elle est fluide, rapide, précise et surtout très bien documentée.

J'attend avec impatience la sortie du tome 3.

Je ne peut que conseiller la lecture de cette saga et de ce tome en particulier.

Lecture passionnante, Catherine est une femme avec une force incroyable et un courage indéniable. Je recommande à 100 pour 100 cette pépite, malgré quelque petite longueur.

C’est un abandon pour moi malheureusement… Je donnais une dernière chance à cette autrice, mais sa plume pleine de lourdeur et ennuyeuse ne m’a pas convaincu… Alors que l’histoire de Anne Boleyn est tout sauf insipide…