Alissa Wenz
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Note moyenne : 9.2/10Nombre d'évaluations : 5
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Définition aimer :
1.
Éprouver de l’affection, de l’amitié, de la sympathie pour (qqn).
2.
Éprouver de l’amour, de la passion pour (qqn).
Quand on lit la définition de « aimer » dans le dictionnaire, ce verbe promet monts et merveilles, délices et passions. En aucun cas il est fait mention de la perversité de ce verbe, de ce qu’il induit, de ce qu’il réserve. Alissa Wenz aborde avec une infinie sagesse et un tact hors norme, la facette de l’amour destructeur, toxique.
Elle l’aime au premier regard, violemment, intensément. Une réciprocité digne des plus belles histoires de princesses. Un amour fort, puissant, prenant, ultime. Deux âmes, deux corps qui se rencontrent dans la multitude d’étincelles, celles qui créent le big-bang des émotions et des sentiments. Une valse conduite sur le même tempo. Un rythme charmant, passionnel où chaque geste, chaque mot sont une magie envoûtante. Un pas après l’autre, l’émerveillement constant. Lui photographe, elle chanteuse. Un monde d’artistes pour un monde d’artiste où les nuits s’étiolent aux rêves fous des amoureux. Et puis un jour un mot malvenu, un regard assassin, des cris, des mots plus forts attaquant l’âme, l’engrenage est en marche.
Elle se plie à ses volontés, à son humeur, à sa manière de vivre, à son rythme l’éloignant au final de tout son entourage. Les questions sans réponses fleurissent, l’impression d’être la seule responsable, les larmes qui deviennent des rivières, le sommeil qui fuit, l’obligation d’être absolument là, partout, de se plier à ses exigences pour éviter ses crises. Elle n’existe plus qu’au travers de ses états, de cette démesure, anéantissant le peu d’elle, le peu d’elle.
La maladie, comme excuse, la maladie qui empire mais n’excuse plus rien. Les corps qui s’aiment au cœur de cette violence abyssal, les âmes souffrantes, déchirées qui ne vivent plus.
Ce elle, ce il, c’est nous, c’est vous. C’est l’amour passionnel, destructeur. Celui qui devrait se vivre dans l’explosion de couleurs, s’engouffre dans le noir absolu. Un roman percutant, douloureux, mais si beau dans ces mots qui dissent tout et rien. Ces mots qui sonnent, qui martèlent les âmes comme un S.O.S qui sèment le chaos désespérant. Alissa Wenz signe un premier roman terriblement éprouvant. Une finesse perfide et sublime qui rend hommage à ses femmes qui on dit STOP et encourage celles à se poser des questions, à ouvrir les yeux et enfin à franchir le pas, le premier pas. Un roman incroyable qui fait mal et qui émerveille. Alissa Wenz rentre dans la cour des grands avec un premier roman cinglant.
Vous l’aurez compris, je ne peux que vous recommandez ce roman Je pourrai vous en parler pendant des heures, mais je vais me contenter de ces quelques mots. Ouvrez-le, vous serez conquis !
Afficher en entierUn livre absolument sublime, sur l'amour, la violence, les troubles psychiatriques, la reprise en main de sa vie... Je recommande vraiment ce roman, si bien écrit et qui résonne si fort en vous... Une merveille !
Afficher en entierInspiré de faits réels, L’HOMME SANS FIL reste un récit romancé qui a le mérite de voguer entre l’irréalité et la réalité, subterfuge saisissant et impitoyable.
Vous avez tous entendu cette affaire en 2010, même si en France elle n’a pas eu un retentissement exemplaire, aux États-Unis c’est la goutte qui a fait déborder le vase. Bradley Manning a vendu ou fourni des documents sécurisés à Wikileaks. Adrian Lamo est celui qui l’a dénoncé.
Ce récit narre la vie de cet homme hors-norme. Un homme vagabondant d’est en ouest, nord, sud. Les lieux insalubres sont son toit. Son sac à dos, sa vie. Son ordinateur l’ouverture sur un monde numérique. Son talent, hacker les grandes entreprises, mettre en lumière les failles et gracieusement les réparer. Adrian Lamo est un génie d’une honnêteté désarmante. Il améliore ce monde, il pointe du doigt les défaillances. Adrian est un homme complexe, insaisissable. Sa vision du monde est sans contexte atypique. Il le construit à sa manière, jouant avec l’illégalité. Le seul unique et faux pas le mène en enfer.
Alissa Wenz a le talent extraordinaire de narrer des histoires qui le sont tout autant. Captivée dans ma bulle, je lis avec une certaine frénésie, inquiétude et envie cette histoire qui n’en est une que parce qu’elle à été écrite. Se souvenir que ce n’est pas réel, qu’à moitié. Se plonger dans un univers unique, impénétrable, anonyme. Se dire que cet homme, malgré tout, est un homme bon qui a joué avec son erreur et s’est perdu dans les limbes d’un monde qui ne voulait plus de lui. Imaginer l’enfer, l’appréhender, le vivre et le chérir car il est le seul endroit où la vie semble paisible. Perception d’un monde où la trahison ne ressemble plus qu’à une certaine déchéance. Tomber sans jamais pouvoir se relever, juste cette envie de devenir enfin une personne, une seule personne et ne plus avoir à porter cette fichu casquette.
Un fil décousu, sensible, ténu. Un fil sans un homme, perdu, oublié, isolé. Un fil relié à l’ignominie. Un fil qui se casse dans cette chambre crasseuse, déshumanisée.
Portrait saisissant d’un homme simple et dont le bonheur ne tenait qu’au son des touches de son ordinateur. Un homme aux mille questions, aux mille angoisses mais dont le cœur débordait de générosité.
Immense coup de coup de cœur pour le nouveau roman d’Alissa Wenz que je t’invite vivement à découvrir !
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