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Toutes les séries de Alphonse Daudet

48 livres
237 lecteurs

LE TOUR DU MONDE EN 80 JOURS

Jules Verne

1828 - 1905

Faire le tour du globe en 1 920 heures, ou 15 200 minutes, c'est le pari fou que le gentleman anglais Phileas Fogg relève en 1872 contre les membres du Reform Club de Londres. Il entraîne Passepartout, son valet, dans une course effrénée. Il est poursuivi, de steamboat en railroad, par les polices anglaises qui voient en lui le cambrioleur qui vient de dévaliser la banque d'Angleterre ! Une grande aventure où l'on croise une belle Indienne à sauver du bûcher, où les ponts s'effondrent, les navires flambent...et où un gentleman dépense et se dépense pour atteindre son but à l'heure exacte !

100 livres
99 lecteurs

Magazine mensuel édité par Bayard Presse combinant romanillustré et bédés.

Tous les livres de Alphonse Daudet

Nouvelle Description

Résumé :

Recueil de poèmes publiés en 1958 et dédiés à Mme Alphonse Daudet.

En exergue du recueil la citation suivante :

Tu as pour te rendre amusée

Ma jeunesse en papier ici

Clément Marot, à sa dame.

Des textes symboliques, alternant, rêveries et fantasmes.

Rêveries :

Elle rêve, la jeune femme !

L’œil alangui, les bras pendants,

Elle rêve, elle entend son âme,

Son âme qui chante au dedans.

Fantasmes, comme cette évocation de la dernière amoureuse (la mort) :

Puis, comme l’amante à l’amant,

Elle mit amoureusement

Sa bouche sur ma bouche !

Très loin du style truculent de Daudet, dans ses contes. Production intimiste et pudique, destinée sans doute à ne pas être publiée.

Nouvelle Description

Résumé :

Quand Le Figaro, alors journal parisien et littéraire, publie dans ses colonnes, en décembre 1859, Le Roman du Chaperon-Rouge, Alphonse Daudet n’a pas 20 ans, mais déjà s’affirme-t-il comme un esprit vif, et fin.

Si l’auteur a pris soin de préciser sous le titre qu’il s’agit de scènes et fantaisies, c’est parce que Le Roman du Chapeau-Rouge, n’est pas un roman, mais plutôt un conte fantaisiste, écrit sous la forme d’une pièce de théâtre, en un acte.

Fantaisiste, car Alphonse Daudet se permet de nous présenter un Chaperon-Rouge bien différent de celui de Charles Perrault – elle nous apparaît comme un sacré bout de femme ! –, en lui faisant croiser le chemin de personnages empruntés à d’autres univers (Polonius d’Hamlet, le jeune Picou, les amoureux, etc.).

Tout en respectant la trame de Perrault, Alphonse Daudet livre une pièce de théâtre pleine de vitalité, et qui a gardé son authentique fraîcheur juvénile.

" Chapatin, le tueur de lions " est passé totalement inaperçu dans l'œuvre de Daudet ; ses bibliographes l'ont même ignoré.

Et pourtant ! Cette nouvelle publiée dans "le Figaro" en 1863, présente un certain intérêt puisqu'elle fut le prélude, une fois étoffée, à un roman bien plus célèbre celui-là : "Les Aventures prodigieuses de Tartarin de Tarascon". L'on y retrouve en effet la ville de Tarascon, l'Afrique du Nord, les lions et bien évidemment notre héros, rebaptisé Tartarin - peut-être pour l'accord sonore avec Tarascon - la copie conforme de Chapatin aussi bien par ses traits de caractère que par son physique.

Après les aventures de ce chasseur de lion peu chanceux, découvrons une autre nouvelle peu connue elle aussi, toujours sur les terres nord-africaines : "La Mule du Kadi".

Ce drame en cinq actes et sept tableaux d'Alphonse Daudet a été représenté pour la première fois, à Paris, sur le théâtre de l'Ambigu-comique, le 29 janvier 1872. La scène se passe en 1816 à Toulon, monsieur Roure est fabricant d'ornements d'église ...

(Editions Lacour-Ollé)

Nouvelle Description

Résumé :

(6 hommes, 5 femmes) En Camargue, on s'apprête à fêter le mariage de Frédéri avec une belle fille d'Arles dont il est fou amoureux mais qu'il connaît à peine.?L'arrivée inopinée d'un gardien de chevaux interrompt net la liesse générale.

Cette Arlésienne est sa maîtresse depuis deux ans et ses parents la lui avaient promise. Le mariage est aussitôt annulé. Sous les yeux impuissants de sa mère, Rose Mamaï, et malgré l'amour que lui porte la petite Vivette, Frédéri ne parvient pas à oublier l'infidèle... Ce mélodrame provençal, aux personnages truculents et aux situations très fortes, est une des rares pièces de théâtre écrites par le père de " Tartarin de Tarascon ".

Enthousiasmé par sa vigueur dramatique, Georges Bizet en a composé la musique de scène dont la notoriété internationale a injustement éclipsé la beauté de la pièce originale. À (re)décrouvrir donc !

L’artiste doit-il se marier ? A cette question simple, posée dans le prologue, Alphonse Daudet répond par la négative et le prouve en douze nouvelles peu connues, d’abord parues en revue en 1873.

Poètes, hommes de théâtre, musiciens, sculpteurs, peintres, obscurs ou célèbres, riches ou fauchés sont appelés à témoigner. Les comportements du monde artistique de la fin du siècle sont passés au crible dans une écriture incisive et drôle qui place résolument Daudet du côté de Zola et de Maupassant. La charge est féroce, le constat sans réplique.

‎Sur fond de Commune, ce journal d'Alphonse DAUDET (1840-1897) relate, l'envers de la guerre avec l'exil et l'impression de plusieurs mois de solitude. Petites usures à la reliure, insolation du dos. ‎

Sidonie Chèbe et Risler l'aîné viennent de se marier. Pourquoi m'a-t-elle épousé, moi qui ne suis ni beau ni très futé (mais riche et bien placé dans la société) se demande le marié. L'air de triomphe de Sidonie quand elle prend possession de sa nouvelle demeure laisse préjuger de l'avenir. En effet, Sidonie, issue d'une famille pauvre, a toujours envié les riches, et en particulier la famille Fromont, qui possède une usine. À une époque, elle a réussi à se rapprocher de cette famille, en devenant amie avec Claire. Puis elle est tombée amoureuse de l'héritier de la famille, Georges Fromont. Mais celui-ci a fini par épouser Claire, sous la pression de famille. Avec Risler l'aîné, Sidonie essaye de se rapprocher de cette bonne société qui la fascine tant. Mais vivre près de cette bonne société, ne veut pas dire en faire partie, Sidonie l'apprendra vite à ses dépens...

Nouvelle Description

Résumé :

Un garçonnet de sept à huit ans, poussé trop vite, un peu ridicule dans le costume à l'anglaise dont il est affublé, mais séduisant par sa grâce et son air de douceur, voilà Jack. Pourquoi le supérieur du collège de Vaugirard murmure-t-il avec tant de compassion « Pauvre enfant... » quand Mme Ida de Barancy, furieuse, sort avec son fils dont il n'a pas voulu comme élève ? Pourquoi Mme Moronval a-t-elle la même réaction quand il devient pensionnaire au Gymnase Moronval ? Jack y pensera souvent par la suite. Au Gymnase, sa mère, tête folle, rencontre le professeur de littérature dont elle s'éprend - et c'est pour Jack la fin d'un monde. La jalousie de ce Raté et la sottise de ses amis lance le petit garçon intelligent et tendre dans une cruelle odyssée qui a inspiré à Daudet ce « livre de pitié, de colère et d'ironie » - chef-d’œuvre d'observation et de compréhension humaine comme Alphonse Daudet sait si bien les réussir.

Le docteur Jenkins fournit en perles de jouvence le duc de Mora, haut dignitaire du second Empire. Il lui présente Jansoulet, dit le Nabab. De basse extraction, cet aventurier a réalisé sa colossale fortune en Tunisie. De nombreux solliciteurs gravitent autour du Nabab, ce qui indigne son secrétaire, l'honnête Paul de Géry... Le Nabab décrit la vie parisienne sous le second empire : affaires, politique et mœurs...

Feédérique dormait depuis le matin. Un sommeil de fièvre et de fatigue où le rêve était fait de toutes ses détresses de reine exilée et déchue, un sommeil que le fracas, les angoisses d’un siège de deux mois secouaient encore, traversé de visions ...

Un méridional à l'imagination vive, débordante, brillante à l'occasion, un méridional aux exagérations verbales, aux toquades inattendues, aux sautes d'humeur intempestives, au don de persuasion prodigieux, bref, un "hâbleur" mi-bourgeois, mi-aristocrate décide de "monter à Paris" pour prendre d'assaut le pouvoir. Le pire, c'est que cet homme de promesse grandioses et persuasif, avec une parfaite sincérité candide, finit par parvenir à ses fins, en entraînant à sa suite une foule d'abusés (tous du midi ; tous de petite condition) auxquels il avait promis "monts et merveilles"...

Nouvelle Description

Ce roman est une violente charge, sous forme romancée, contre le «fanatisme» d’un certain protestantisme de type revivaliste. Il comporte aussi une critique sévère contre les effets jugés délétères du Réveil évangélique sur les femmes, prises selon Daudet d’une «folie prédicante et propagante». On y trouve à la fois justesse d’observation (rigorisme de l’orthopraxie, dérive insulaire) et fantasmes grossièrement malveillants (usage de drogues pour fanatiser les adeptes, allusions à la mainmise de la banque protestante Autheman et de la banque juive, etc.)

" Quel drôle de pays, pas moins, que cette Suisse..." s'écria Tartarin. Bompard se mit à rire. " Ah ! vaï, la Suisse... D'abord, il n'y en pas, de Suisse ! La Suisse, à l'heure qu'il est, vé ! monsieur Tartarin, n'est plus qu'un vaste Kursaal, ouvert de juin en septembre, un casino panoramique, où l'on vient se distraire des quatre parties du monde et qu'exploite une Compagnie richissime à centaines de millions de milliasses, qui a son siège à Genève et à Londres. Il en fallait, de l'argent, figurez-vous bien, pour affermer, peigner et pomponner tout ce territoire, lacs, forêts, montagnes et cascades, entretenir un peuple d'employés, de comparses, et sur les plus hautes cimes installer des hôtels mirobolants, avec gaz, télégraphes, téléphones ! ... "

Voici enfin un Alphonse Daudet, sous son visage le moins connu : celui d'un romancier au ton bien plus acide et ironique que du temps de nos années de lycée.

Ce roman dans lequel il décrit les coulisses de l'Académie Française à travers le professeur Leonar Astier-Réhu, auvergnat solide et têtu, est le couronner de la longue polémique qui a toujours mis aux pris les tenants de la liberté en Art et les représentants de l'esprit réactionnaire de l'Académie. Le professeur Astier-Réhu consacrera toute sa vie l'érudition dans le seul but de faire partie de la vénérable " Coupole de temple ".

Une satire toujours contemporaine... parce qu'immortelle.

This is an EXACT reproduction of a book published before 1923. This IS NOT an OCR'd book with strange characters, introduced typographical errors, and jumbled words. This book may have occasional imperfections such as missing or blurred pages, poor pictures, errant marks, etc. that were either part of the original artifact, or were introduced by the scanning process. We believe this work is culturally important, and despite the imperfections, have elected to bring it back into print as part of our continuing commitment to the preservation of printed works worldwide. We appreciate your understanding of the imperfections in the preservation process, and hope you enjoy this valuable book

Alphonse Daudet évoque, sur un ton parfois passionné, la genèse de deux de ses oeuvres (Numa Roumestan, Les Rois en exil), ses rencontres avec les écrivains (Edmond de Goncourt), les hommes politiques (Gambetta) et les acteurs et actrices (Déjazet) marquants de son époque, le siège de Paris pendant la guerre de 1870 et la Commune.

Revenu dans sa bonne ville de Tarascon, l'illustre Tartarin rêve de partir pour de nouvelles aventures. Un certain aventurier belge, le duc de Mons, lui propose la place de gouverneur d'une île accueillante de Polynésie dont il prétend posséder les titres de propriété. Une souscription est lancée parmi les habitants. Pour quelques francs, les Tarasconnais peuvent se porter acquéreurs de belles terres riches et giboyeuses. L'enthousiasme est immense. Tout le monde veut partir coloniser cette fameuse île. On affrète trois bateaux. La rafataille (le peuple) part sur les deux premiers avec armes et bagages alors que Tartarin et les notables suivent sur le dernier. Mais à l'issue d'un long voyage quelle n'est pas leur déception ! Rien ne correspond avec le tableau idyllique présenté par Tartarin...

Ce dernier tome des aventures de l'illustre chasseur de lions méridional est tout aussi intéressant que les autres. C'est picaresque, parfois on frise le drame, mais toujours la faconde et l'humour de Daudet sont là pour garder les choses dans la légèreté. Tartarin est une sorte de Sancho Pança affublé de l'esprit de Don Quichotte. Aussi imbu de sa grandeur que naïf et inconscient, il représente à lui tout seul une allégorie de l'honnête homme du Midi, ici, en l'occurrence trompé par un escroc venu du Nord. Le lecteur s'amusera des situations décrites avec une certaine légèreté coquine et trouvera de nombreux sujets de réflexion dans cette sorte de conte philosophique comme on n'en écrit plus beaucoup. Humain, très humain. Une pure réussite. Un texte toujours d'actualité.

Et maintenant, dans l'angoisse de l'attente, il se demandait si bien réellement elles viendraient, si, au dernier moment, la mère rusée et fourbe, ou cette impénétrable Mademoiselle, n'inventeraient pas quelque prétexte pour les retenir. Non qu'il doutât de la tendresse de ses enfants. Mais il les sentait si jeunes, -- Rose seize ans à peine, Nina pas encore douze, -- si faibles toutes deux pour résister à une hostile influence ; d'autant que sorties du couvent depuis le divorce, elles restaient livrées à la mère et à la gouvernante.

Son avocat le lui avait bien dit : « La partie n'est pas égale, mon pauvre Régis ; vous n'aurez que deux jours par mois, vous, pour vous faire aimer. » N'importe, avec ses deux jours bien employés, le père se sentait assez fort pour garder le cour de ses chéries ; mais il les lui fallait, ces deux jours, strictement, sans tricheries, sans mauvais prétextes.

Je n'ai jamais aimé qu'une femme dans ma vie, nous disait un jour le peintre D.... J'ai passé avec elle cinq ans de parfait bonheur, de joies tranquilles et fécondes. Je peux dire que je lui dois ma célébrité d'aujourd'hui, tellement à ses côtés le travail m'était facile, l'inspiration naturelle. Dès que je l'eus rencontrée, il me sembla qu'elle était mienne depuis toujours. Sa beauté, son caractère répondaient à tous mes rêves. Cette femme ne m'a jamais quitté; elle est morte chez moi, dans mes bras, en m'aimant.... Eh bien, quand je pense à elle, c'est avec colère. Si je cherche à me la représenter telle que je l'ai vue pendant cinq ans, dans tout le rayonnement de l'amour, avec sa grande taille pliante, sa pâleur dorée, ses traits de juive d'Orient, réguliers et fins dans la bouffissure légère du visage, son parler lent, velouté comme son regard, si je cherche à donner un corps à cette vision délicieuse, c'est pour mieux lui dire: «Je te hais!...»

Nombreuses illustrations, en noir et blanc, en front-de-chapitre, culs-de-lampe et en hors-texte.

Nouvelle Description

Résumé :

Le mot religion retrouve dans La Petite Paroisse son sens étymologique : créer du lien. Daudet tente de remédier aux maux du monde moderne et à la crise du couple en prônant une morale du pardon et de la pitié ; il prêche une religion sans transcendance, un moderne évangile qui peut devenir l’objet de son indulgente dérision. Le message du roman reste ambigu ; ça n’est pas la religion mais un fantasme de meurtre qui réconcilie finalement le couple déchiré de La Petite Paroisse.

L'enterrement d'une étoile ou La Fédor

Ce petit livre raconte l'épopée de du Bréau (Alphonse Daudet) à Wissous où doivent avoir lieu les obsèques de La Fédor (Marie Rieu) son amour de jeunesse au temps de la bohème parisienne. Un voyage en train, en carriole, et à pied, à travers l'Essonne de 1868... Avec le sens du récit propre à Alphonse Daudet et quelques réflexions bien senties sur la jeunesse et le devoir des maris.

Source : www.bons-livres.fr/

Présentation de l'éditeur (viviane-hamy) :

Avec Le Trésor d’Arlatan, écrit en 1897, l’année même de sa mort, on est loin de l’excès de sensibilité que l’on a parfois reproché à Daudet. Si l’histoire débute comme un roman de murs – Henri Danjou quitte Paris et se réfugie en Camargue pour se guérir d’un chagrin d’amour qui le désespère –, très vite le récit tourne au fantastique, et la Provence qu’il dépeint n’a plus rien de commun avec celle de Tartarin ou des Lettres de mon moulin.

« Il y a Zia, une toute jeune fille – quinze ans à peine – naïve et claire comme le jour qui traîne un malheur obscur. Depuis trois ans le curé refuse de la laisser accéder à la communion solennelle. Pourquoi ? Le thème du Horla de Maupassant est ici repris et dépassé. Car c’est un cas de possession qui est ici décrit. »

Michel Tournier

Roman

Parution en feuilleton dans L'Illustration à partir du 27 novembre 1897

La publication s’achèvera après la mort de Daudet le 16 décembre 1897

Alphonse Daudet contracta la syphilis très jeune, à l'âge de dix-huit ou vingt ans. Cette maladie, à l'époque incurable, touchait toutes les couches sociales et notamment les jeunes bourgeois amateurs de liaisons amoureuses variées : Baudelaire, Flaubert, Maupassant, Jules de Goncourt, tous ont été frappés. Dans ce texte bref resté longtemps secret - il ne fut publié qu'en 1930, alors que Daudet était mort en 1897 - l'auteur du Petit Chose et des Lettres de mon moulin nous entraîne dans l'implacable parcours du malade au fur et à mesure de l'aggravation des symptômes. La douleur, doulou en provençal, est atroce ; surviennent parfois quelques moments de rémission ; puis la torture reprend. Composé de notations brèves et percutantes, ce " journal intime " rédigé de 1885 à 1895 est un témoignage pudique et bouleversant sur la douleur vécue au quotidien. Julien Barnes a été fasciné par ce texte, qu'il a traduit et fait découvrir aux Anglais.

Nouvelle Description

Résumé :

Ce recueil groupe les plus belles pages de l'admirable conteur. On aura plaisir à retrouver ici non seulement des nouvelles qui sont autant de petits chefs-d'oeuvre : La Chèvre de Monsieur Seguin, Le Sous-Préfet aux Champs, La Dernière Classe, Les Emotions d'un Perdreau rouge, mais encore des extraits des plus célèbres romans de Daudet et plusieurs chapitres où se, trouve évoquée la plaisante figure de Tartarin de Tarascon…

'Le Petit Chose', sous-titré 'Histoire d'un enfant' est sans doute le plus émouvant roman de Daudet (1840-1897), et le plus sincère : il raconte sa jeunesse, et ses souffrances. Les conteur des 'Lettres de mon Moulin' y révèle un talent chaleureux et sensible. Ce pion de 1 ans, sans cesse humilié parce que pauvre, c'est lui. Ce jeune homme famélique qui vient chercher à Paris gloire, fortune, et amour, c'est toujours lui...

Il fallut à Daudet plusieurs années avant d'imposer au public ce chef-d’œuvre où se mêlent habilement émotion et pittoresque, fine observation et poésie. Mais depuis plus d'un siècle d'existence, son succès ne s'est jamais démenti. 'Le Petit Chose' est devenu l'un des classiques les plus populaires de la littérature française.

(éditions Classiques Français, 1994)

La Mule du pape est une des nouvelles du recueil des Lettres de mon moulin, écrit par Alphonse Daudet et Paul Arène.

Cette nouvelle raconte l'histoire de la rancune que conserve la mule du vieux pape Boniface à l'encontre de Tistet Védène qui lui avait fait beaucoup de misère sept ans auparavant.

Le jeune Tistet Védène, fils du sculpteur d’or, entre dans la maîtrise du pape. Il est notamment chargé de s’occuper de la mule de ce dernier mais il la maltraite. L’animal lui en veut et rumine sa vengeance. Tistet est ensuite envoyé auprès de la reine Jeanne à Naples en tant que diplomate. La mule doit donc remettre à plus tard son châtiment. Après sept ans, Tistet revient pour être moutardier du pape. Lors de la cérémonie, la mule trouve enfin le moment pour exercer sa vengeance en décochant à son ancien bourreau un coup de sabot mortel.

« Il était une fois un homme qui avait une cervelle d’or. » Enfant, il ignorait la composition de son étrange cerveau ; il apprit la vérité de la bouche de ses parents à dix-huit ans seulement. Il décida alors de quitter la maison familiale et s’employa à dilapider son or. Se rendant compte des ravages que provoquent ses dépenses sur son corps, il devint avare et misanthrope. Mais un jour, l’homme tomba amoureux et ce fut là son malheur. Durant deux ans, il satisfit tous les caprices de sa femme jusqu’à perdre l’ensemble de ses richesses. Son épouse mourut sans raison, et l’homme utilisa ce qui lui restait d’or pour payer son enterrement, ce qui l'ennuyait fortement.

Héros de la petite ville de Tarascon, Tartarin ne rêve que d'aventure et de chasse au lion. Mais que l'Afrique est loin pour qui n'a jamais quitté sa maison ! L'intrépide chasseur s'embarque enfin : parviendra-t-il à débusquer un fauve du désert ? Personnage burlesque mais si attachant, Tartarin est le type même du Méridional hâbleur qui se dupe lui-même autant qu'il dupe les autres. Où se rejoignent cocasserie et vérité, mais "une vérité d'outre-Loire qui enfle, exagère, ne ment jamais, et tarasconne tout le temps". Sans jamais se départir d'une réelle tendresse pour son personnage, Daudet a déployé dans Tartarin de Tarascon toutes les ressources de sa verve et de son ironie, créant ainsi l'un des plus grands types comiques de la littérature française.

Le narrateur rend visite à Eyguières aux grands-parents d’un ami prénommé Maurice et fait la connaissance de deux vieillards très touchants.

Lors de la nuit de Noël, le sacristain Garrigou, représentant le diable, va faire commettre au révérend dom Balaguère un péché de gourmandise. En effet, chargé de célébrer trois messes consécutives, le saint homme ne pense qu’au réveillon qui l’attend après son office. Si la première messe se passe presque sans encombre, les deux autres se succèdent à un rythme de plus en plus effréné. La clochette de Garrigou tinte pour l’inciter à se dépêcher. Pris d’une folie de gourmandise, le prêtre escamote la dernière messe à tel point qu’il en devient inaudible. Après l’office, impatient de festoyer, dom Balaguère s’empiffre et boit tant et si bien qu’il meurt d’une attaque au cours de la nuit. Pour ce crime dont il n’a pas pu se repentir de son vivant, il sera condamné à redire au même endroit trois cents messes.

Dans son village de Tarascon, tout le monde s’extasie devant Tartarin. C’est lui le meilleur tireur à la carabine, c’est lui le plus érudit... Mais jamais Tartarin n’a quitté sa maison, malgré de nombreuses occasions qu’il a annulées pour de bêtes questions de confort : il est si bien chez lui qu’il a du mal à envisager de partir vers l’inconnu.

Un jour, un cirque s’installe sur la place du village. Dans la ménagerie se trouve un lion de l’Atlas. N’en ayant jamais vu, Tartarin va aller observer la bête et se mettre en tête d’aller dans l’Atlas à la chasse au lion. Il le raconte à qui veut bien l’entendre, mais les villageois ne le connaissent que trop : il ne bougera pas de chez lui !

Cette réputation commençant à lui peser, Tartarin va prendre sur lui et partir. Pour de bon, cette fois ! Il prendra le train pour Marseille puis le bateau pour Alger avant de s’enfoncer - en se forçant un peu, la vie en ville peut être si douce - dans le désert du Sahara, prêt à en découdre avec les lions qui oseront croiser son chemin...

Nouvelle Description

Résumé :

Un enfant abandonné est adopté par le patron d'une péniche qui l'initie au métier de marinier. Quelques années plus tard, il est réclamé par son véritable père qui l'envoie dans un collège. L'enfant ne s'habitue pas à sa nouvelle vie et, après une grave maladie, retournera au sein de sa famille adoptive.

En 1870, dans Paris assiégé par les Prussiens, le peuple insurgé dresse des barricades. Pourtant, tandis qu'un enfant irréfléchi devient espion, M. Bonnicar, bourgeois gourmand, veut à tout prix ses petits pâtés du dimanche...

Mais la petite pendule de Bougival lavera l'honneur national : elle portera, grâce à la fantaisie de ses aiguilles, le désordre au sein d'une respectable famille bavaroise.

Nouvelle Description

Noël ! mot magique qui attendrit les cœurs les plus durs. Chaque année, dans le monde entier, depuis près de 2000 ans, le 25 décembre est une fête de l'amour et une trêve à la violence.

Autour de ce thème de Noël, nous avons sélectionné 15 récits, pris pour certains dans l'oeuvre de grands écrivains tels que Charles Dickens, Alphone Daudet, G. Lenotre...

Légendes, aventures vécues, événements historiques dans lesquels les passions s'apaisent, les isolés se sentent enfin aimés... Tout cela, comme le rappelle Jules Supervielle, en souvenir de ce pauvre petit enfant réchauffé dans sa crèche par un âne et un bœuf.

" Le vrai est que, pendant des années, dans un minuscule cahier vert, plein de notes serrées et d'inextricables ratures, j'ai résumé mon pays de naissance, climat, mœurs, tempérament, l'accent, les gestes, frénésies et ébullitions de notre soleil, et cet ingénu besoin de mentir qui vient d'un excès d'imagination, d'un délire expansif, bavard et bienveillant. Ces observations, je les ai prises partout, sur moi d'abord, qui me sert toujours à moi-même d'unité de mesure, sur les miens, dans ma famille et les souvenirs de ma petite enfance conservés par une étrange mémoire. Tout noté sur le cahier vert, depuis ces chansons de pays, ces proverbes et locutions où l'instinct d'un peuple se confesse, jusqu'aux cris des vendeurs d'eau fraîche, des marchands de berlingots et d'azeroles, de nos fêtes foraines, jusqu'aux geignements de nos maladies..."

Entre Nord et Midi, entre autobiographie, parodie et étude des mœurs, de l'enfance à la mort, le Daudet que l'on découvre ici est bien différent de l'image brouillée qu'on en avait: plus ambigu, plus troublant, plus attachant, plus proche de nous. Il est l'écrivain de la Provence, certes mais aussi "le premier romancier français qui ait donné une place au malaise non définissable" et celui dont la prose était pour Mallarmé "la plus proche qui fût du frisson".

Les phares fascinent. Surtout ceux qui se dressent à la pointe de Bretagne, jaillis du creux des vagues, comme bâtis sur la houle. Les phares... mais surtout les hommes qui les ont conçus et ceux qui y ont vécu en ermites : les gardiens du feu.

Dès leur construction à la fin du XIXe siècle, les premiers phares en mer ont suscité une littérature extrêmement variée, inspirant des écrivains aux sensibilités aussi différentes que celles d'Alphonse Daudet et de Rachilde, d'Anatole Le Braz et de Jules Verne.

A cette première vague littéraire succédèrent, aux XXe siècle, non seulement des romans, mais aussi des récits, des témoignages, des reportages... C'est la somme de ces écrits si divers qui se trouve réunie dans ce volume.

Parus en 1873, les Contes du lundi évoquent dans la première partie (La fantaisie et l'histoire) cette période de défaite et de bouleversements que fut la guerre de 187o avec ses prolongements : le pays envahi, la perte de l'Alsace, le siège de Paris, la Commune. Fierté blessée, grandeur ou malice animent des textes devenus classiques comme Le porte-drapeau, La dernière classe, L'enfant espion. L'humour domine dans les Caprices et souvenirs de la seconde partie - presque noir dans Un teneur de livres, plus rose dans. La soupe au fromage, vibrant de chaleur quand Dom Balaguère escamote ses trois messes basses. Simplicité, finesse, émotion, poésie, vérité du trait sont les qualités maîtresses de ce recueil qui, avec les Lettres de mon moulin, font d'Alphonse Daudet un des plus célèbres écrivains du XIXe siècle.

II n'a pas eu une enfance bien heureuse, ce pauvre Daniel Eyssette, si petit, si effacé qu'on le surnommait a le Petit Chose ». Collégien, surveillant, auteur débutant, il a connu bien des humiliations, bien des échecs. Pourtant, c'est avec le sourire qu'il les raconte, un sourire triste et attendri, ruais jamais découragé. Dans ce roman, Daudet a mis beaucoup de souvenirs de sa jeunesse : c'est pourquoi sa peinture des gens et des choses est si touchante.

Alphonse Daudet n'a pas seulement chanté la Provence perdue de son enfance. Dans Sapho, c'est un Paris bien incarné qu'il met en scène, celui de la bohème artistique de son temps, se consumant dans l'ivresse de la fête et des conquêtes d'un soir. Jean, jeune provençal fraîchement monté à Paris, s'éprend d'une très belle femme - modèle - connue sous le nom de Sapho. Sera-ce une de ces liaisons sans lendemain ? Sapho n'est plus jeune et pressent qu'elle vit son dernier amour, mais, pour Jean, c'est le premier. Décalage du temps, désaccord des âmes... Trente ans avant le Chéri de Colette, Daudet a l'intuition magistrale de "ce genre d'amours auxquels le sentiment maternel ajoute une dimension délicieuse et dangereuse".

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La nuit est douce, Caressante, De celles qui laissent sur la peau des frissons incertains... Au milieu des riches tentures, des buissons de roses, des bruissements d'étoffe, des rires, des soupirs et des mille lumières. la fête étincelle. Derrière les lianes fleuries, Jean Gaussin contemple les danseurs. Blond, le visage hâlé par son soleil méridional... Perdu parmi la foule bariolée des Peintres et des sculpteur parisiens... La musique, les parfums, les bras nus l'effraient d'abord puis l'enivrent. Brusquement, elle est à ses côtés. Sapho ! Belle, mystérieuse, sensuelle. Quand elle l'entraîne, il la suit. L'amour fera le reste... L'amour, un poison si précieux et si doux que, distillé avec adresse, il pénètre et corrompt jusqu'au tréfonds de l'âme...

Nouvelle de Alphonse Daudet, tirée des Lettres de mon Moulin. Narrateur : Alain Couchot. Durée : 25 minutes 20.

En audiobook gratuit sur : http://www.audiolivres.info/lelixir-du-reverend-pere-gaucher-alphonse-daudet

Nouvelle Description

Résumé :

Voyant son église désertée, le père Martin, curé de Cucugnan, monte en chaire et raconte à ses paroissiens une bien étrange histoire : il s’est d’abord rendu aux portes du Paradis et n’y a rencontré aucune âme du village. Il fait le même constat devant les portes du Purgatoire. C’est finalement en Enfer qu’il a découvert les Cucugnanais. Après ce sermon effrayant, le père Martin retrouve ses ouailles.

CONTENTS

Enoch Soames / Max Beerbohm --

The devil in a nunnery / Francis Oscar Mann --

The litanies of Satan / Charles Pierre Baudelaire --

The devil and the broker / Bret Harte --

The devil's age / Franchun Beltzarri --

Thus I refute Beelzy / John Collier --

The generous gambler / Charles Pierre Baudelaire --

The legend of Mont St.-Michel / Guy de Maupassant --

The three wishes / W. Carleton --

The Devil and the innkeeper / Robert Louis Stevenson --

Wandering Willie's tale / Sir Walter Scott --

St. John's eve / Nikolái Vasilévich Gógol --

Canto XXXIV from the Divine Comedy / Dante Alighieri --

Of the devil and his works / Martin Luther --

A day in Nuremberg / B.E. König --

Ghost story / Selma Lagerlöf --

How Fryer Bacon saved a gentleman that had given himselfe to the devill / edited by William J. Thomas --

The devil and the lady / Alfred, Lord Tennyson --

The devil and the old man / John Masefield --

The devil, George, and Rosie / John Collier --

Paradise lost / John Milton --

Revolt of the angels / Anatole France --

Faust / Johann Wolfgang von Goethe --

The tragical history of Doctor Faustus / Christopher Marlowe --

Asmodeus: or, the devil on two sticks / Alain René le Sage --

Bottle party / John Collier --

The three low masses / Alphonse Daudet --

The demon pope / Richard Garnett --

The Screwtape letters / C.S. Lewis --

The devil and Tom Walker / Washington Irving --

The devil in manuscript / Nathaniel Hawthorne --

Balaam Foster's fiddle / Chapman J. Milling --

Satan and Sam Shay / Robert Arthur --

The devil and Daniel Webster / Stephen Vincent Benét

Ce livre, choisi pour l'opération "Livre de l'été " par Canopé, propose une sélection de seize Lettres de mon moulin d’Alphonse Daudet. Une biographie de l’auteur et des « Jeux de lecture » complètent l’ouvrage et favorisent une lecture active. Ce recueil est également distribué en version Braille à tous les élèves concernés.

Le Nord de la France, noyé dans les brumes, ignorait le Sud. Alphonse Daudet le lui fit découvrir par ses Lettres de mon moulin. La Provence, celle de la mer et celle de la montagne, est apparue soudain avec ses troupeaux, ses belles Arlésiennes et ses parfums. Un siècle plus tard, maître Cornille et son secret, la mule du pape qui retient son coup de pied, le curé de Cucugnan, le sous-préfet aux champs, tous ses personnages vivent encore avec la même intensité. Tristes ou gais, mélancoliques ou satiriques, ces petits textes sont des chefs-d'oeuvre de malice, de poésie et d'émotion.

Ce livre est un recueil de 5 contes, qui comprend :

_L'arbre de Noël des pauvres petits de Fedor Dostoiveski,

_La fête des toits d’Alphonse Daudet,

_Le sapin de Hans Christian Andersen,

_Les trois messes basses d'Alphonse Daudet,

_Conte de Noël de Guy de Maupassant.

Ah, qu’elle est jolie, la petite chèvre de M. Seguin ! Attachée au plus bel endroit du pré, elle est là, toute jeune, docile et patiente… M. Seguin est ravi. Mais un jour, sa chèvre s’ennuie. Elle se dit, en regardant la montagne, qu’il serait bien agréable de gambader là-haut sans une corde au cou, et elle commence à rêver d’aventures.

Nouvelle Description

Résumé :

Tous les moulins du pays ont arrêté de tourner depuis l'installation de la minoterie industrielle.

Tous, sauf celui de Maître Cornille. Mais quel est donc son secret ?

M. le sous-préfet doit prononcer un discours lors du concours régional de Combe-aux-Fées. L’inspiration lui manque. En chemin, il s’arrête dans un petit bois afin d’y rédiger son intervention. Le fonctionnaire est en réalité un poète. La nature environnante l’incite à composer des vers plutôt qu’à écrire son fameux discours.

Héros de la petite ville de Tarascon, Tartarin ne rêve que d'aventure et de chasse au lion. Mais que l'Afrique est loin pour qui n'a jamais quitté sa maison ! L'intrépide chasseur s'embarque enfin : parviendra-t-il à débusquer un fauve du désert ? Personnage burlesque mais si attachant, Tartarin est le type même du Méridional hâbleur qui se dupe lui-même autant qu'il dupe les autres. Où se rejoignent cocasserie et vérité, mais "une vérité d'outre-Loire qui enfle, exagère, ne ment jamais, et tarasconne tout le temps".

Sans jamais se départir d'une réelle tendresse pour son personnage, Daudet a déployé dans Tartarin de Tarascon toutes les ressources de sa verve et de son ironie, créant ainsi l'un des plus grands types comiques de la littérature française.

* * *

Dans la petite ville de Tarascon, tout le monde connaît Tartarin. Collectionneur d’armes et de baobabs, il invite avec bonheur dans sa petite maison tarasconnaise tous ses voisins à venir admirer son univers africain. Mais ceux-ci commencent à le presser : un chasseur de son envergure se doit d’aller en Afrique, au royaume des terribles lions ! Il finit par ne plus pouvoir s’échapper, et le voilà, à grand regret, en route pour l’Algérie…

Nouvelle Description

Rouget est un perdreau qui appartient à une compagnie (c'est comme cela qu'on nomme une bande de perdreaux ou perdrix) et fait son apprentissage dans la nature avec un vieux coq sage et expérimenté. Heureusement pour lui, car c'est le jour d'ouverture de la chasse et il faudra bien toute la ruse du vieux coq pour échapper aux chasseurs.L'histoire est très courte, l'album contient beaucoup de belles illustrations.

Ah ! qu'elle était jolie la petite chèvre de M. Seguin !

Dans cet ouvrage, Emmanuel Fornage redonne vie à la plus connue des Lettres de mon moulin. À travers des découpes tout en finesse et des tableaux colorés aux allures champêtres, le lecteur plonge avec délice dans l'univers de la Provence, et suit les aventures de cette brave chèvre en quête de liberté.

Un ouvrage magnifique qui invite à (re)découvrir ce conte traditionnel.

Wood'stown (+Biographie et Bibliographie) (Matte Cover Finish):L'emplacement était superbe pour bâtir une ville. Il n'y avait qu'à déblayer les bords du fleuve, en abattant une partie de la forêt, de l'immense forêt vierge enracinée là depuis la naissance du monde. Alors abritée tout autour par des collines boisées, la ville descendrait jusqu'aux quais d'un port magnifique, établi dans l'embouchure de la Rivière-Rouge, à quatre milles seulement de la mer.Dès que le gouvernement de Washington eut accordé la concession, charpentiers et bûcherons se mirent à l'œuvre ; mais vous n'avez jamais vu une forêt pareille. Cramponnée au sol de toutes ses lianes, de toutes ses racines, quand on l'abattait par un bout elle repoussait d'un autre, se rajeunissait de ses blessures ; et chaque coup de hache faisait sortir des bourgeons verts. Les rues, les places de la ville à peine tracées étaient envahies par la végétation. Les murailles grandissaient moins vite que les arbres et, sitôt élevées, croulaient sous l'effort des racines toujours vivantes.

Naïf et vaniteux. Tartarin clame à qui veut l'entendre qu'il est le plus grand des chasseurs. Les habitants de la bonne ville de Tarascon le pressent de partir pour l'Afrique affronter les lions. Tartarin s'exécute... C'est le début des (més)aventures burlesques qui vont entrainer l'anti-héros provençal de l'Algérie à la Polynésie, en passant par les Alpes.

Préface inédite de Frédérick d'Onaglia

En marche, soit ! et, puisqu'elle m'oublie, moi, je me souviendrai. Oui, ce beau pain blanc de l'amour, qu'elle refuse, moi, je veux m'en nourrir éternellement. Gardez donc votre bonheur, âmes infortunées, âmes du paradis. Il serait incomplet pour moi, et je n'en voudrais jamais, au prix dont il se paye; j'aime mieux mille fois cet enfer où l'amant se souvient, que votre paradis où la maitresse oublie.

Acte premier: une salle à manger du rez-de-chaussée, très gaie, très claire; meuble de chêne blanc. Au fond, porte entr'ouverte donnant sur la cuisine, où l'on voit reluire, par éclairs, le ventre rouge des poêlons et les fers-blancs frais étamés. Au-dessus de la porte du fond, une grosse médaille d'argent dans de grands lauriers dédorés. A gauche, au premier plan, une croisée; au deuxième plan, dans le pan coupé, porte d'entrée sur une rue de village ...

A Lucien Daudet

MON PETIT LUCIEN,

Chaque année, vers l'automne, je fais un pèlerinage à mon Alsace. Depuis douze ans, déjà, je sais quelles mélancolies m'y attendent, et, cependant, toutes les fois, à mesure que j'approche du pays, je me sens gagné par une illusion que prolonge la magie des souvenirs. J'entends les bons rires alsaciens du temps où l'on riait encore là-bas ; je vois les fraîches et gaies figures des enfants d'avant la guerre, alors que les mères ne pleuraient pas. J'entends aussi des airs de bravoure à la française qui sonnent comme l'appel d'un clairon lointain ; je vois trois couleurs éclatantes qui flottent au soleil avec des fiertés de drapeau.

Puis, brusquement, l'illusion se dissipe : l'étranger n'est pas parti ! Qui donc nous délivrera de ces gens-là ?

Mon petit-neveu, cette année, m'entendant répéter, les larmes aux yeux, cette éternelle phrase :

—Qui donc nous délivrera de ces gens-là ?

—Les cigognes et les ramoneurs, mon oncle ! m'a dit l'enfant.

Et de cette réponse naïve est née cette histoire naïve, mon petit Lucien. Votre père a bien voulu mettre les points et virgules à ma prose de peintre, y ajouter le coloris de son style : remerciez-le bien pour moi.

L'avenir semblera, peut-être, moins sombre aux enfants de l'Alsace, quand ils liront ce conte, illuminé par un nom glorieux.

Voici rassemblés dans ce volume dix contes de Noël, sous la plume d'auteurs connus et moins connus, que chacun aura plaisir à découvrir dans une forme illustrée. Un livre des familles à s'offrir pour retrouver, en cette période de l'année, le caractère intemporel de ces textes, soutenus par une iconographie du XIXe, réhaussée d'une mise en page originale.

Ce recueil rassemble les contes suivants :

- L'arbre de Noël de Charles Dickens

- Conte de Noël de Guy de Maupassant

- La petite fille aux allumettes de Hans Christian Andersen

- Le louis d'or de François Coppée

- Le Noël du petit joueur de violon de Camille Lemonnier

- Les trois messes basses d'Alphonse Daudet

- Un conte de Noël de Maxime du Camp

- Nuit de Noël de Guy de Maupassant

- Le sapin de Hans Christian Andersen

- Un chant de Noël de Charles Dickens

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