Commentaires sur ses livres

Mercure est le premier roman d'Amélie Nothomb que je lis. Je suis tombée dessus par hasard en librairie d'occasion, mais je ne savais pas du tout à quoi m'attendre.
Le livre se lit très bien, l'écriture est très fluide et passe beaucoup par les dialogues. J'ai dévoré le livre : il est court et se lit très bien.
L'histoire par contre est assez étrange. La relation entre les différents personnages est bizarre, un peu malsaine et perturbante. C'est ce côté sombre et pervers (même si fascinant) de l'histoire qui m'empêche de lui accorder une meilleure note car ce n'est pas une atmosphère que j'apprécie particulièrement.
Cela reste tout de même une très bonne lecture qui me restera en mémoire.

Le pitch est simple et reprend tous les éléments du conte de Charles Perrault à la sauce contemporaine.
En plein cœur des beaux quartiers de Paris, un ermite excentrique cherche une colocataire pour partager son immense appartement sans avoir à payer un loyer.
Les conditions sont simples : toutes les pièces sont accessibles, sauf une, la mystérieuse chambre noire.
Le hic? Les précédentes locataires ont toutes disparu sans laisser de trace.
Cela n'en décourage pas moi Saturnine qui tente quand même sa chance.

N'ayant pas lu le roman d'Amélie Nothomb, impossible de dire si la BD lui est fidèle, mais concernant cette dernière j'ai passé un chouette moment de lecture.
J'ai aimé la manière dont les conversations menaient à des représentations très vaporeuses, entremêlant la réalité et le rêve rendant très floue la séparation entre les deux.

J'ai adoré les couleurs utilisées et cet onirisme très présent, mais concernant l'intrigue en elle-même, si elle a un petit côté thriller, impossible de me laisser complètement prendre au jeu connaissant le conte originel depuis toujours, la surprise n'était pas au rendez-vous.

Au-delà de ça, j'ai eu du mal à comprendre la psychée de Saturnine et la relation qui se met en place avec Don Elemirio.
On se rend bien compte qu'elle se laisse prendre à un jeu de séduction et de curiosité, à cause de la fascination que semble créer Don Elemirio, mais je ne me suis pas sentie impliquée dans ce qui se tisse entre eux, même si j'ai ressenti une pointe d'appréhension à certains moments.

En Bref, je pense que cette adaptation capte bien l’essence du roman qui m'a tout l'air d'offrir une vision moderne et féministe du conte, vascillant entre rêve et réalité, la manipulation psychologique et le mystère du tueur en série créant un étrange ballet.

surprenant et totalement décalé

J'ai bien apprécié cette lecture qui sort de l'ordinaire...et qui fait réfléchir sur le voyeurisme. Je ne connais pas très bien cet auteur et je vais me décider à lire d'autres titres;;;

Le titre avant tout est assez curieux, pour le moins original mais toujours bien choisi au final (après lecture du livre). Je ne savais pas à quoi m’attendre et je n’ai pas du tout été déçue. Comme tous ses écrits, ce récit est personnel, intime même. J’ai trouvé qu’il apportait un éclairage sur certains de ses romans, de façon complémentaire, sur sa recherche d’identité entre différentes cultures.

La plume est dans la continuité de ce qu’elle a l’habitude de nous proposer, entre descriptions sensorielles et prose métaphorique. Pour cette raison, mais également pour apprécier pleinement le contenu, c’est un récit que je recommande fortement aux lecteurs qui ont déjà découvert Amélie Nothomb à travers d’autres œuvres.

Je n'ai pas vraiment apprécié.

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Ça se lit, mais la fin m'a déçue. Le passage sur la mort et parler aux morts, je n'ai pas aimé du tout avoir ça dans le livre. J'ai trouvé la fin sans intérêt. Rien d'exceptionnel.

J'aime lire chaque année un roman de cet auteur. Pour moi, cela ne "matche" pas toujours. Celui-ci est un bon Nothomb comme j'aime.
Elle rend hommage à son père, son enfance, sa carrière d'ambassadeur au Congo.

L'auteur se met à la place de Jésus-Christ pour la pasion
Discours parfois un peu étrange

Il s'agit de ma première entrée dans l'univers littéraire d'Amélie Nothomb. Ce court roman m'a laissé une très bonne impression.

Son style est plutôt simple, très fluide, riche en images. Une lecture très agréable qui m'a donné envie de découvrir ses autres oeuvres.

Amélie Nothomb a l'art et la manière de nous raconter des histoires, qui peuvent paraître quelconque à première vue, mais qui sous sa plume, deviennent délectables. J'ai savouré chaque ligne de ce livre, comme bien souvent avec les romans d'Amelie Nothomb. Pour le moment, je ne suis jamais déçue avec cette auteure!

Premier livre de l'autrice pour ma part. C'est percutant et porteur de message sur l'acceptation de soi. L'autrice nous livre aussi un peu de son quotidien dans ses réponses aux multiples lettres qu'elle reçoit. Je tenterai bien un autre livre de l'autrice, son écriture me plait.

Un conte sympathique mais pas passionnant. Je n'ai pas accroché aux personnages.

Je découvre l'écriture d'Amélie Nothomb avec ce conte revisité de Barbe Bleue, qui est une idée assez judicieuse. J'ai mis du temps à apprécier sa façon d'écrire parce qu'elle ne correspond à ce que j'ai l'habitude de lire. De cette quantité de dialogues sort un amas de propos intellectuel / religieux qui, soit ne me parlait pas, soit me donnait un sentiment d'irréel. Au-delà de cette critique, l'histoire est bien ficelée, même si on sait pertinemment comment cela va se terminer. Je continuerai à lire cette autrice, mais je ne pense pas qu'elle figurera parmi mes auteurs favoris.

Encore une réussite pour moi, l'autrice touche un sujet plus difficile et moins burlesque que mes précédents d'elle.

Les premières pages sont très dures à lire. Mon cœur de maman se serre à cette lecture. Ça va pas être simple, mais je pense que ce genre de livre est utile.
L'instinct maternel n'est pas inné, c'est parfois difficile de s'attacher à ce petit être qui arrive et qui est totalement dépendant de nous. Ici elle nous dépeint une maman exécrable, jalouse de tout qui ne vie que pour sentir qu'on l'envie. Alors quand arrive une grossesse imprévue, qui se solde par un bébé à tomber par terre, tellement parfaitE qu'elle suscite l'admiration de tous s'en est trop pour Marie qui se refuse à lui prêter la moindre attention. C'est dur. C'est violent par ses paroles, par son comportement et son ignorance.
L'amour tellement innocent d'une filette pour sa maman, tellement naturel est touchant, on ne peut que s'attacher à cette petite en manque et en recherche d'amour maternel. Heureusement les autres adultes qui l'entourent ne sont pas tous déviants. Elle reste malgré tout très équilibrée, elle s'en sort et ... pauvre bichette elle va retomber sur pire mais ça je vous laisse découvrir.

Je ne sais pas vraiment dans quel but l'autrice a écrit ce roman, si c'est par dénonciation, si cest un sujet qui l'a touché? Je sais juste qu'elle n'a pas d'enfant (et n'en voulait pas) et nous raconte cela pourtant merveilleusement bien. Elle ne se sentait pas à la hauteur de ses parents et redoutait que ses angoisses étouffe un enfant de son propre aveux. Et c'est courageux. Encore à notre époque on se sent obligée d'être maman, tout le monde demande aux trentenaires : alors c'est pour quand? Même l'état s'y met en ce moment avec leur politique démographique ahah ! Il faut accepter qu'une femme ne soit pas une poule pondeuse. Et SURTOUT qu'une femme ne soit pas une mauvaise personne car elle n'en veut pas. L'exemple de cette maman "qui subie" cette maternité, et qui est mauvaise de 3 manières différentes pour ses enfants, en est une preuve?

Bref, comme je le disais je ne sais pas quelles étaient les intentions de l'autrice à ce sujet, et je ne fais que soulever des points de mon propre point de vue. C'était une très bonne lecture, la plume et fluide, et ça se lit très vite en une soirée.

Riquet à la houppe, conte de Perrault à la sauce Nothomb. On suit avec délectation les aventures de deux enfants aux noms forcément improbables: un petit garçon surdoué mais horriblement moche, Déodat, et une fille incroyablement belle mais terriblement stupide, Trémière. Il est question d'amour, d'humour, de beauté et beaucoup d'oiseaux (et un peu de champagne aussi forcément!). Une fois de plus, on se laisse prendre au jeu et on regrette juste que le moment soit trop court (1h30). Un peu déçu par l'extrême fin où Amélie Nothomb nous livre sa réflexion sur l'amour; pas forcément indispensable. Assurément, un bon moment de distraction dont on aurait tort de se priver.