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Comme souvent avec cette autrice, il faut garder un dictionnaire ou internet près de soi pendant sa lecture, puisque celle-ci nous fait rencontrer des mots incongrus (ou tout du moins peu courants) au moins une fois par chapitre.
Dès la première ligne, nous voilà déjà plongé dans le bain ; pas le temps de poser du contexte, on entre directement dans l’action. Une fois la connaissance de notre personnage principal rapidement faite, l’autrice nous pose après cinq pages l’élément déclencheur de toute l’intrigue de ce petit livre et ce en une simple et courte phrase, lourde de conséquences pour notre comte.
On a un peu de mal à s’attacher à notre héros et à sa famille, individus superficiels pour lesquels rien n’a plus d’importance que le « paraître », et qui se frottent à des « problèmes de riches ». Mais si l’on peine à se sentir concerné par leur situation, on ne reste pour autant pas de marbre face aux tourments que vit Henri Neville et on avale les pages avec l'envie de découvrir l'étendue de l'impact de la prédiction dans son quotidien, tout en déplorant l’importance qu'il lui accorde.
Mme Nothomb pointe évidemment ici du doigt les dangers de l’influence que peuvent avoir les paroles de n’importe qui, pour peu qu’elles trouvent un écho sur au moins un sujet en nous. Elle évoque également la détresse que l’on peut trouver chez un certain nombre de jeunes, conséquence de divers facteurs – notamment ici la pression sociale et familiale –, et qui est bien trop souvent amenuisée et facilement qualifiée de « crise d’adolescence qui doit passer » sans chercher plus loin (c’est en tout cas ce que j’ai ressenti à cette lecture).
Le dénouement est très rapide, tout s’effectue dans les deux dernières pages ; c’est aussi ce qui fait le charme du style si particulier d’Amélie Nothomb.
Le Crime du comte Neville
De ce livre, je retiens surtout les scènes du personnage principal et de la femme fatale buvant des verres et des verres d'un champagne délectable!
Un roman pétillant, donc, et sucré.
Le Fait du prince
Stupeur et tremblements
L'humanité en prend un coup et on ne peux que garder cet avertissement en tête.
Si ce monde parait totalement impossible et illogique, il fait réfléchir...
Acide sulfurique
Premier sang
Je me suis toutefois lancée dans cette lecture qu’on m’a prêtée, et en ai rapidement fait le tour. Du haut de ses 192 pages, il s’agit en réalité d’une sorte de conte moderne sur la relation fusionnelle entre deux sœurs délaissées par leurs parents.
Rapide, concis, c’est une lecture flash qui ne restera clairement pas dans ma mémoire (un peu à l’image de « Frappe-toi le cœur » lu en 2017). Et comme à l’époque, je reste dubitative sur le traitement des réflexions d’enfants de 3 à 6 ans, davantage calquées sur un raisonnement d’adultes.
Si vous avez envie d’un livre rapide à dévorer en deux heures n’hésitez pas, mais nous vous conseillons de vous tourner vers un autre de ses (multiples) romans si vous souhaitez vraiment découvrir l’univers de cette autrice.
Le Livre des sœurs
Un bon moment de lecture !
Le Livre des sœurs
J'ai abandonné très vite la lecture.
Heureusement que c'était un emprunt à la bibliothèque !
Psychopompe
Le Livre des sœurs
Acide sulfurique
Mercure
Je l'ai trouvé puissant dans sa capacité à remettre en question l'impensable, dans sa détermination à questionner ma vision même de l'amour et de la morale. Les personnages sont profonds et crédibles, on choisira l'empathie ou la raillerie à leur égard, mais ils ne nous laisseront pas dans l'indifférence.
La scène finale est le seul bémol pour moi, mais je concède à ne pas m'y attarder tant les rebondissements lui précédant ont mis mes croyances et mes envies de lectrice à rude épreuve.
Ce roman reste selon moi une prouesse, dont le dialogue continu m'a fait plonger dans cette histoire comme si j'y étais.
Hygiène de l'assassin
Les Combustibles
Note : 7/10.
Psychopompe
Le Fait du prince