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Deuxième enfant d’une famille qui en compta quatre, il est issu d’une famille originaire du village de la montagne du Liban du nom de Ain-Abou. Il épouse Andrée, une institutrice pour enfants sourds, avec laquelle il a trois enfants : Ruchdi, Tarek et Ziad.
Ses parents étaient originaires d’un village du Mont-Liban du nom de Ain-Abou. Ils s’étaient mariés au Caire en 1945, où Odette, sa mère, était née d’un père chrétien maronite, émigré en Egypte, et d’une mère née en Turquie. Le père d’Amin, Ruchdi, était de la communauté catholique grecque Melkite. Un de ses ancêtres était un prêtre dont le fils s’est converti pour devenir un pasteur presbytérien.
Le fils du pasteur (le père de Maalouf) était un « rationaliste, anticlérical, probablement un franc-maçon, qui a refusé de baptiser ses enfants », tandis que la branche protestante de la famille a envoyé ses enfants aux écoles britanniques ou américaines. La mère de Maalouf était une catholique dévouée qui a insisté pour l’envoyer à l’école française des jésuites. Il a étudié la sociologie à l’université française de Beyrouth. Rédacteur au quotidien en arabe An Nahar, il couvre notamment la prise de Saïgon. Voyant les atrocités de la Guerre du Liban, il s’exile à Paris en 1976 où il devient rédacteur en chef de Jeune Afrique. Il se consacre désormais entièrement à l’écriture.
Les romans de Amin Maalouf sont marqués par ses expériences de la guerre civile et de l’immigration. Ils sont caractérisés (entre autres) par des voyageurs ambulants entre les terres, les langues et les religions. Dans son livre Les Identités meurtrières, il s’indigne des comportements humains lorsque l’affirmation de soi va si souvent de pair avec la négation de l’autre. De philosophie humaniste, Amin Maalouf est convaincu que l’on peut rester fidèle aux valeurs dont on est l’héritier, sans pour autant se croire menacé par les valeurs dont d’autres sont porteurs.