Anatole France
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Note moyenne : 6.98/10Nombre d'évaluations : 44
9 Citations 23 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
Très contente d'avoir réussi à finir ce livre, moi qui ne suis pas du tout une experte en littérature ou en histoire, j'ai aimé cette lecture et j'ai pratiquement tout compris, même si mes connaissances sont quasi nulles sur la révolution française (d'où mon envie de lire ce livre). J'ai trouvé le style beau, travaillé mais tout de même agréable à lire. J'ai aimé le fait que l'histoire se concentre sur un personnage, pour donner une dimension plus personnelle de ces événements historiques. J'avais vraiment l'impression de vivre cette époque avec Evariste, d'en comprendre les enjeux et les passions en même temps que les personnages du roman. J'ai particulièrement aimé le personnage de Brotteaux. Ce livre est très bien mené et très bien pensé, je le conseillerais à tous ceux qui veulent en savoir plus sur ces événements tellement importants et il permet de réfléchir également aux événements qui se passent en ce moment dans notre société et notre République.
Afficher en entierVoici un roman sur le fanatisme et la Révolution, une période sombre et pleines de doutes.
Le récit nous place derrière les yeux du protagoniste Gamelin, "fils modèle et doux" selon les dires de sa mère. Au fur et à mesure que les pages défilent, nous assistons à sa transformation : gagnant peu à peu du pouvoir, il est d'abord consciencieux et miséricordieux. Puis, peu à peu, la situation délétère de la France lui provoque un sentiment d'urgence : les traîtres sont partout !
Sous le masque d'une justice impartiale, il devient alors lentement un monstre, jaloux et vindicatif.
À travers l'écriture (sublime) d'Anatole France, on se rappelle que l'ignorance et la peur sont les sœurs de la violence.
Afficher en entierCe roman pose la question de l'avenir de la démocratie et du respect de ses idéaux quand on accède au pouvoir - judiciaire en l'espèce - . Cette oeuvre est une démonstration que l'excès mène à l'absurde, qui peut être sanguinaire. Elle laisse songeur, autant qu'admiratif de la puissance du style et de ce qui est montré.
Un grand roman.
Afficher en entierAnatole France a un style simple mais très bien travaillé, j'ai beaucoup aimé chacune des 16 histoires, souvent originales, toujours diverses. Pour un premier de l'auteur, je lui donnerais volontiers une chance pour ses autres œuvres.
Afficher en entiermon premier livre d'Anatole France dont je ne connais absolument rien. Une écriture , poétique, désuète mais non viellotte. Une histoire pas forcément intéressante, avec des longueurs. Je suis pourtant étonnée que certains dialogues économiques et politiques puissent être tellement d'actualité, comme si rien n'avait évolué depuis cette époque là
Afficher en entierDes souvenirs d’enfance qui m’ont moins intéressé que ceux de Marcel Pagnol, l’écriture datée y est pour beaucoup. Je ne parle pas du style qui lui est bon, l’auteur y raconte des petites et grandes aventures de sa vie, peu de passage vide. Les tournures de phrases ne sont plus d’actualité et ce n’est pas ce que j’aime lire.
A bientôt cent ans de son prix Nobel de littérature, il serait quand même bon de le relire, peut-être pas cette autobiographie un brin fantastique avec ses « fées » et ses « monstres », simple divagation d’enfant, mais plutôt l’un de ses romans. Sans accrocher, je suis loin d’avoir détesté, j’ai passé un moment agréable avec ce livre léger, on est bien loin de Vipère au poing ou Le Sagouin, l’enfance d’Anatole fût plus joyeuse.
A lire à l’occasion.
Afficher en entierLes dieux ont soif est un très bon roman pour se rendre compte de ce qu’a pu être la révolution française à Paris pendant la période de la Terreur. Anatole France réussit brillamment à nous exposer la folie collective qui a émergé du patriotisme fanatique de la Révolution.
Nous suivons principalement Evariste Gamelin, un révolutionnaire au cœur pur, qui, sous la charge d’un rôle de juré populaire, finira par Spoiler(cliquez pour révéler)progressivement s’enfoncer inexorablement vers la monstruosité telle une tragédie grecque.
Ses aventures sont accompagnées de Maurice Brotteaux, ancien noble athée, et certainement celui qui symbolise le mieux la pensée de l’auteur, ainsi que le Père Longuemare, faisant preuve d’ignorance et d’optimisme parfois naïf face aux évènements mais doté d’une sincérité touchante.
Les dieux ont soif est un excellent roman sur son contenu, qui est très documenté et très fidèle historiquement. Cependant, même s’il est à la portée de tout le monde, il reste, à mon sens, difficile à lire et à apprécier si aucun repère historique clef n’est connu au préalable. Nous nous perdons vite entre les différents acteurs de la révolution évoqués, entre les différentes structures du pouvoir (convention et commune) et certains éléments peuvent nous échapper si le lecteur ne fait pas l’effort de se renseigner sur les nombreux artistes et œuvres évoqués, en particulier en ce qui concerne l’histoire d’Oreste de la mythologie grecque, qui est central à l’œuvre.
Afficher en entierJe viens de relire ce livre. Compulsé il y a plus de trente ans, la jeune fille que j'étais n'avait pas compris, je pense, l' enchaînement inéluctable des évènements.
J'y ai retrouvé un style remarquable qui devient de plus en plus rapide jusqu'à s'essouffler pour suivre les dernières actions.
Les descriptions des rues, du tribunal révolutionnaire et des pensées de chacun des habitants sont superbes.
Il faut bien sûr, resituer ce roman dans le contexte où il a été rédigé, en 1912, à la veille de la seconde guerre mondiale, où Anatole France redoutait ce conflit ; ce patriarche de la Gauche française y dénonce les excès de la Révolution . Il fut accueilli comme un paradoxe, mais je crois que la volonté d'Anatole France était de montrer jusqu'où pouvaient mener les idées extrêmes ; ce roman se lit comme une lucide préface à l'horrible XXe siècle, un avertissement contre l'ignorance et la peur qui engendrent la bêtise, la grande tueuse.
Je le relirai c'est sûr !
Afficher en entier"La Révolte des anges" ou la critique de l'Église et de l'armée françaises à travers les ambitions révolutionnaires d'un Lucifer las de la domination de Dieu sur les Hommes mais attaché à sa propre influence sur la pensée libérée. C'est avec ce concept original pour son époque et des personnages hauts en couleurs qu'Anatole France choisit d'aborder ces thèmes qui lui sont chers - et jamais sans disséminer des points d'ironie çà et là dans le texte, ce qui lui confère une forme de légèreté bien appréciable. Le résultat est efficace malgré une intrigue parfois un peu traînante et un style désuet qui peut déstabiliser les lecteurs modernes. Il serait néanmoins dommage de ne pas s'intéresser à cette œuvre qui mérite sincèrement que l'on lui donne sa chance si tant est que l'on est prêt à agiter son sabre contre certaines institutions bien établies.
Afficher en entierL’union qui unit Thérèse Martin-Bellème à son mari est davantage un mariage de convenance que d’amour. Ainsi, elle a déjà un amant Robert Le Ménil qu’elle finit par quitter avant de se rendre à Florence où elle va rencontrer Jacques Dechartre.
L’auteur dont la plume est poétique, nous livre ici un récit très juste sur la jalousie qu’engendre un amour fou et impossible et, sur les sentiments charnels et puissants.
Je n’ai porté aucun jugements sur les protagonistes puisque Thérèse m’a paru sincère dans ses relations avec ses amants et, Robert Le Ménil m’a fait un peu de peine, on ressent sa souffrance de ne plus être aimé par cette dernière. Quant à Jacques Dechartre, bien qu’il va finir malheureux, j’ai eu moins de peine pour lui. Ceci étant dit, je me suis souvent interrogée sur le ressenti du mari de Thérèse car, bien que l’on devine qu’il se doute des ses « aventures », à aucun moments, on nous laisse percevoir ce qu’il a sur le cœur. Est-ce parce qu’il prête plus d’importance à la politique qu’à elle ? je pense que cela doit être la raison.
Pour conclure, même si certains passages sur la politique m’ont un peu ennuyé, j’ai passé un très bon moment de lecture grâce à la plume de l’auteur qui est magnifique et si juste que j’ai été transportée dans cette histoire passionnante et pleine de charme.
Afficher en entierOn parle de Anatole France ici :
2018-05-07T22:27:14+02:00
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Dédicaces de Anatole France
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Editeurs
Calmann-Lévy : 16 livres
Gallimard : 10 livres
Hachette : 6 livres
LGF - Le Livre de Poche : 5 livres
Flammarion : 4 livres
Nabu Press : 3 livres
Rivages : 3 livres
BiblioBazaar : 1 livre
Biographie
Jacques Anatole François Thibault, de son vrai nom, écrivain français, dont le père était libraire. Il commence sa carrière par la poésie avant de s'orienter vers la prose. D'abord bibliothécaire au Sénat, il collabore à diverses revues puis rédige les chroniques littéraires du journal "Temps", de 1866 à 1893.
Anatole France acquiert la notoriété avec "Le crime de Sylvestre Bonnard" (1881). Au fil des ans, il s'intéresse de plus en plus aux problèmes politiques. Avec son ami Emile Zola, il signe la pétition des intellectuels en faveur d'Alfred Dreyfus. Dans "Histoire contemporaine", il décrit de manière très fine les problèmes de son temps tels qu'il les perçoit en animant le Salon de Mme de Caillavet, son égérie. "L'île des pingouins" (1908) est une vive critique des professionnels de la politique. Il publie également des romans historiques : "Les dieux ont soif" (1912), "Le petit Pierre" (1918).
Son œuvre littéraire est plus classique, moins progressiste que ses engagements politiques et humanistes. Mais son sens de la formule est aiguë ("On croit mourir pour la patrie et on meurt pour des industriels"). Son scepticisme et son ironie transparaissent à travers ses romans où il dépeint un monde que le fanatisme rend cruel. Anatole France participe au mouvement de la Libre Pensée, fait qui est souvent omis par ses biographes. Dans la "Révolte des Anges", il exprime ses idées sur la religion, sur Dieu, sur la vie.
Il est élu à l'Académie Française en 1896 et reçoit le Prix Nobel de littérature en 1921.
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