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Toutes les séries de André Breton

4 livres
6 lecteurs

Ce volume contient les oeuvres suivantes : Mont de piété - [Alentours I] - [Inédits I] - Les Champs magnétiques - S'il vous plaît - Vous m'oublierez - Clair de terre - Les Pas perdus - Manifeste du surréalisme - Poisson soluble - [Alentours II] - [Inédits II] - Nadja - Ralentir travaux - Second manifeste du surréalisme - L'Immaculée Conception - [Alentours III] - [Inédits III]. Avec la collaboration de Philippe Bernier, Étienne-Alain Hubert et José Pierre.

Tous les livres de André Breton

D'André Breton, le public a surtout retenu les slogans, les théories définitives et les outrances provocatrices. On en oublierait presque le poète. Et Clair de terre, justement, nous rappelle combien cette poésie demeure vivante et indispensable. Avec l'écriture automatique, les collages, les récits de rêves et autres principes d'écriture révolutionnaires, on ressent aujourd'hui encore quel choc, quel vent de tempête a pu déchaîner ce langage nouveau (ou presque.. .). Une liberté sans complexes, sans barrières, investit chaque ligne, vers ou prose : comme un volcan travaillé de constantes éruptions, le verbe de Breton s'épanche en fusées, roues de feu, d'étoiles, panaches efflorescents. Et, au travers de cette invention permanente, éclate une joie de créer où le sang de la poésie indissolublement se mêle à l'encre fluide des songes.

J'ai pris, du premier au dernier jour, Nadja pour un génie libre, quelque chose comme un de ces esprits de l'air que certaines pratiques de magie permettent momentanément de s'attacher , mais qu'il ne saurait être question de se soumettre... J'ai vu ses yeux de fougère s'ouvrir le matin sur un monde où les battements d'ailes de l'espoir immense se distinguent à peine des autres bruits qui sont ceux de la terreur et, sur ce monde, je n'avais vu encore que des yeux se fermer.

Je pense que, de toutes les publications surréalistes, Le Surréalisme au service de la révolution, dont les six numéros s'échelonnent de 1930 à 1933, est de loin la plus riche, au sens où nous pouvions l'entendre, la mieux équilibrée, la mieux construite et aussi la plus vivante (d'une vie exaltante et dangereuse). C'est là que le surréalisme a donné toute sa mesure de flamme : durant un temps, les uns et les autres n'ont vu que cette flamme et n'ont pas eu peur de s'y consumer. ANDRÉ BRETON, Entretiens

Dans ce livre André Breton cherche à démontrer que le monde réel et le monde du rêve ne font qu'un. Il examine les différentes théories qui ont proposé une interprétation du rêve, pour s'arrêter longuement à celle de Freud. Mais pour Breton l'unité du rêve et du réel passe par une profonde transformation sociale. Ce qu'il cherche cependant au-delà de la révolution est « la destination éternelle de l'homme ».

Un des textes fondamentaux du surréalisme. Un des ouvrages de Breton dans lequel s'offre le plus ouvertement la gamme entière de ses charmes. le hasard et le désir, la vie et le rêve, le monde et l'homme entretiennent ici une mystérieuse correspondance de tous les instants.

'Poisson soluble', on l'a oublié, était préfacé, à l'origine, par le 'Manifeste du surréalisme' ; Breton proposait à la fois l'exigence esthétique subversive et l'une de ses possibles réalisations. Témoignage du premier élan du surréalisme, Poisson soluble était déjà situé par Breton dans une perspective historique : ' Les caractères communs à tous les textes de ce genre [... ] ne s'opposent pas à une certaine évolution de la prose surréaliste dans le temps. ' Gracq souligne bien l'originalité de ce que le Pape du surréalisme venait ainsi de réaliser : ' Le poème redevient soluble dans la poésie, son orient fragile et changeant nous parle sans cesse d'une eau mère, d'un plasma poétique dont la pulsation l'irrigue et auquel continue de l'unir une vivante consanguinité. Le diamant mallarméen cède la place à la perle des mers. '

" L'humour noir est borné par trop de choses, telles que la bêtise, l'ironie sceptique, la plaisanterie sans gravité... (l'énumération serait longue), mais il est par excellence l'ennemi mortel de la sentimentalité à l'air perpétuellement aux abois - la sentimentalité toujours sur fond bleu - et d'une certaine fantaisie à court terme, qui se donne trop souvent pour la poésie, persiste bien vainement à vouloir soumettre l'esprit à ses artifices caducs, et n'en a sans doute plus pour longtemps à dresser sur le soleil, parmi les autres graines de pavot, sa tête de grue couronnée."

André Breton, 1939.

" La vie, comme la liberté, ce n'est que frappée, que partiellement ravie qu'elle s'instruit d'elle-même, qu'elle s'élève à la conscience totale de ses moyens et de ses ressources, qu'elle rayonne aussi de tout son éclat à d'autres yeux. Son triomphe est, à chaque instant, bouleversant et candide comme les fleurs qui, l'hiver passé, s'éveillent sous les décombres." A. B.

Arcane 17 est l'un des récits phares d'André Breton. Un hymne à l'Amour, à la Poésie, à la Vie, qui en appelle à la révolution dans les têtes.

"Je crois à la résolution future de ces deux états, en apparence si contradictoires, que sont le rêve et la réalité, en une sorte de réalité absolue, de "surréalisme", si l'on peut ainsi dire. C'est à sa conquête que je vais, certain de n'y pas parvenir mais trop insoucieux de ma mort pour ne pas supputer un peu les joies d'une telle possession."

Des projets et des promesses du premier "Manifeste du surréalisme" (1924) aux prises de position, politiques et polémiques, affirmées dans le "Second manifeste du surréalisme" (1930), se dessine ici une théorie de l'expérience esthétique qui a bouleversé tous les domaines de la création au XXe siècle.

Publié en 1957 à tirage limité (réservé à un cercle de bibliophiles), L'Art magique représentait aux yeux d'André Breton la somme de toute une vie : rien de moins qu'une histoire universelle de l'art, des origines préhistoriques jusqu'à nos jours - mais une histoire de l'art revisitée de fond en comble par le regard et la pensée surréalistes. Projet grandiose que cette chevauchée à travers les paysages de la Beauté, servi par la passion têtue d'un homme qui lui consacra, tout au long de son existence, ses recherches et le meilleur de ses intuitions. Projet exaltant surtout : car l'un des premiers écrivains de son siècle nous montre ici que l'art des hommes, loin de relever d'un quelconque luxe esthétique, possède en lui le pouvoir véritablement magique de " changer la vie ". Ainsi se dessine peu à peu sous nos yeux une autre histoire du Beau dont les hérauts ont nom Bosch, Breughel, Uccello, Piero di Cosimo, Dürer, Grünewald, Altdorfer, Holbein, Arcimboldo, Caron, Monsu Desiderio, Blake, Füssli, Goya, Friedrich, Böcklin, Gauguin, Gustave Moreau, Henri Rousseau, De Chirico..

Beau défilé assurément, convoqué par un regard exigeant, affamé de merveilles ; mais prétexte surtout à explorer quelques-uns des thèmes les plus urgents offerts à la réflexion de notre époque : à quoi contribuent ici, rameutés par l'auteur, toute une pléiade d'écrivains qui s'expriment en annexe du livre proprement dit, dans le cadre d'une de ces " enquêtes " qui ont jalonné le chemi du mouvement surréaliste et à la faveur desquelles les voix les plus diverses viennent apporter leur contribution à la réflexion d'un homme qui toujours refusa la solitude. Parmi elles : Martin Heidegger, Benjamin Péret, Julien Gracq, Georges Bataille, Maurice Blanchot, Roger Caillois, Jean Paulhan, André Malraux, Pierre Klossowski, André Pieyre de Mandiargues, Alain Jouffroy, Michel Butor, René Magritte, Octavio Paz, Claude Lévi-Strauss..

La méthode analogique, tenue en honneur dans l'Antiquité et au Moyen Âge, depuis lors grossièrement supplantée par la méthode "logique" qui nous a conduits à l'impasse qu'on sait, le premier devoir des poètes, des artistes est de la rétablir dans toutes ses prérogatives, à charge de l'arracher aux arrière-pensées spiritualistes qui, s'étant toujours comportées vis-à-vis d'elle en parasites, vicient ou paralysent son fonctionnement.

La légende raconte que c’est afin de « tuer le temps » que Breton et Eluard se lancèrent dans l’écriture de ce recueil intitulé, avec un sens consommé de la provocation, L’Immaculée Conception. « La connaissance parfaite que nous avions l’un de l’autre nous a facilité le travail, diront-ils plus tard. Mais elle nous incita surtout à l’organiser de telle façon qu’il s’en dégageât une philosophie poétique ». Dans ce recueil en prose, on trouve réunies les deux tendances qu’incarnent Breton et Eluard au sein même du mouvement surréaliste : le premier, ardent défenseur de l’écriture automatique la plus baroque et la plus révolutionnaire, le second, plus incliné à une certaine transparence poétique, une évidence qui « désarme » le lecteur. Ici, leur volonté commune est affichée : à travers une parole radicalement nouvelle, il s’agit de livrer enfin le sens du monde et de l’existence, de partir en quête de l’extra-ordinaire. Le recueil se compose de quatre sections distinctes : « L’Homme », « Les Possessions », « Les Méditations » et « Le Jugement originel ». La première trace en quelques pages l’épopée humaine, de la conception à la mort, et dessine en creux ce désir mystérieux, animal et sacré, qui sous-tend toute existence. La deuxième offre des variations autour des cinq délires recensés par la psychiatrie, la note qui figure en amorce annonce qu’il s’agit bien là de démontrer qu’il n’est pas de frontière entre le langage des prétendus fous et celui des poètes, la société fixant à elle seule les limites de sa tolérance. La troisième, « Les Méditations », s’attarde un instant sur le quotidien dans ce qu’il connaît de plus étonnant, de plus merveilleux aussi : la surprise, l’incompréhensible, l’amour... A noter : trois pages mémorables en guise de khama-sutra littéraire. Enfin, renouant avec la forme proverbiale chère aux deux auteurs, « Le Jugement originel » délivre certaines vérités éternelles comme autant de mots d’ordre et incite à bannir toute tiédeur, dans la vie comme dans l’art.

Source : Editions Seghers

«Lorsque, au printemps de 1919, André Breton et Philippe Soupault conçoivent et expérimentent la méthode d'écriture d'où naîtront non seulement Les Champs magnétiques mais deux pièces de théâtre : Vous m'oublierez et S'il vous plaît, sans compter nombre de textes automatiques, l'un a vingt-trois et l'autre vingt-deux ans. Au même âge, Rimbaud venait de rompre avec la poésie ; Isidore Ducasse s'arrachait aux Chants de Maldoror et affrontait cette Préface à un livre futur par quoi se donnent les Poésies.

En 1918, Breton et Aragon, encore mobilisés, se portaient régulièrement volontaires, à l'hôpital où ils étaient affectés, pour assurer la garde de nuit et là, des heures durant, se lisaient à voix haute les psaumes démoniaques du Comte de Lautréamont. L'année suivante, Breton recopie, à la Bibliothèque nationale, l'exemplaire unique des Poésies, qui sont publiées en avril, dans le n° 2 de Littérature, revue qu'il vient de fonder avec Aragon et Soupault.

On serait tenté de penser que, dans l'esprit des "scripteurs", Les Champs magnétiques sont précisément ce "livre futur" annoncé, au seuil de la mort, par le jeune Ducasse. En un sens, en effet, ils répondent à l'injonction de l'initiateur : "La poésie doit être faite par tous. Non par un." Par-delà les Poésies, les Champs se mesurent aux Chants.

L'outrance rhétorique perverse et savante de Maldoror, la sécheresse pseudo-conformiste de Ducasse retournant Pascal et Vauvenargues comme on dépouille un lapin, instituent, dans leur apparente opposition, une zone d'extrême turbulence d'où peut jaillir, sans entraves ni scrupules, la voix automatique.»

Philippe Audouin.

Nouvelle édition revue et corrigée.

«Dieu merci, notre époque est moins avilie qu'on veut le dire : Picabia, Duchamp, Picasso nous restent. Je vous serre les mains, Louis Aragon, Paul Éluard, Philippe Soupault, mes chers amis de toujours. Vous souvenez-vous de Guillaume Apollinaire et de Pierre Reverdy ? [...] Il ne sera pas dit que le dadaïsme aura servi à autre chose qu'à nous maintenir dans cet état de disponibilité parfaite où nous sommes et dont maintenant nous allons nous éloigner avec lucidité vers ce qui nous réclame.».

Ce volume comprend quelques-uns des écrits les plus célèbres et les plus importants d'André Breton, et particulièrement " L'Introduction au discours sur le peu de réalité", l'essai sur la littérature prolétarienne et le texte sur le message automatique.

Grand couturier, collectionneur inlassable, sachant s’ouvrir aux plus audacieux jaillissements du contemporain, Jacques Doucet (1853-1929) a eu l’intuition pionnière qu’il importait de recueillir «toutes les traces de l’aventure créatrice des écrivains modernes, pourvu qu’ils répondent à des critères de qualité», selon l’expression de François Chapon dans son ouvrage de référence. En juin 1915, conseillé par André Suarès, il commence à constituer une bibliothèque de livres et de manuscrits modernes – la future Bibliothèque littéraire Jacques Doucet. En 1920, son flair lui fait engager un presque inconnu, André Breton, en tant que secrétaire-bibliothécaire.

Dans l’esprit du pacte d’échange inauguré par Doucet avec d’autres écrivains, les lettres – dont des passages glisseront dans «La Confession dédaigneuse» – sont des témoignages sans équivalent sur un cheminement intérieur. Les relations instaurées dans la confiance heureuse vont se lézarder et la «série de malentendus acceptables», selon une expression prémonitoire de Breton, s’achèvera au bout de cinq ans.

On ne compte pas les pages capitales sur la maturation du surréalisme. Voyez le projet d’enrichissement de la bibliothèque, à la rédaction duquel Aragon a été associé et où apparaissent les auteurs et les œuvres constellant le firmament du mouvement. Les plus vibrantes concernent les acquisitions de tableaux. Lisez la lettre du 12 décembre 1924 par laquelle Breton presse Jacques Doucet d'acheter le grand tableau de Picasso qui le hante : «Il s’agit pour moi d’une image sacrée.» C’est Les Demoiselles d’Avignon.

(Source : Gallimard)

Chroniques, conférences, polémiques, interventions diverses : La Clé des champs rassemble des textes écrits par André Breton entre 1936 et 1952. Il s'agit d'un document précieux qui, d'une part, précise et clarifie les grands thèmes du surréalisme - voir notamment la conférence prononcée en 1942 devant les étudiants de Yale, Situation du surréalisme entre les deux guerres -, et, de l'autre, révèle les talents et la pugnacité de Breton dans l'exercice de la polémique ou de la critique littéraire. D'un Hommage à Antonin Artaud, à l'étude subtile des commentaires que jean Ferry propose de l'oeuvre de Raymond Roussel, en passant par le refus radical des interprétations du Baudelaire de Sartre et du Lautréamont de Camus - dans L'Homme révolté - on voit se dessiner au 61 des interventions la figure d'un intellectuel exemplaire qui aura notablement influencé l'histoire littéraire de son temps.

Île des Antilles au parfum de paradis, la Martinique invite au rêve. L'étonnante forêt tropicale, le sable couleur de nacre, l'indigo du ciel et le chaloupé des démarches féminines : tout cela existe bel et bien.

Cette vision "exotique", souvent celle de l'étranger, n'est pas fausse. Il faut la compléter par le point de vue de l'autochtone, plus sensible aux douleurs secrètes qui, depuis un peu plus de trois siècles, agitent sa terre où se sont déroulés deux des plus grands crimes contre l'humanité de l'époque moderne : le génocide des Amérindiens et l'esclavage des Noirs arrachés à l'Afrique.

La Martinique a attiré des voyageurs illustres (Lafcadio Hearn, Paul Gauguin, Adèle Hugo, André Breton, Claude Lévi-Strauss...) et donné naissance à des écrivains mondialement célèbres : Aimé Césaire, Frantz Fanon, Edouard Glissant, Patrick Chamoiseau. Balade, sur leurs traces, dans un pays complexe et attachant.

Anthologie en lien avec le thème « Visions poétiques du monde » du nouveau programme de français en 3e. Présentation générale À l'écoute du monde et en quête d'une parole poétique nouvelle, les poètes des XXe et XXIe siècles expriment leurs combats, leurs révoltes mais aussi leurs espoirs face à une époque traversée par des crises et bouleversements de tous genres. Un recueil pour découvrir les différents enjeux de la poésie d'aujourd'hui. Les textes.

20 poèmes organisés autour de ces trois thèmes : 1. La célébration du monde 2. Le combat 3. Le jeu poétique . Les poètes : Apollinaire, A. Breton, R. Char, A. Césaire, R. Desnos, F. Ponge, J. Prévert, R. Queneau, L. S Senghor, J. Tardieu, B. Vian. Les compléments pédagogiques Sous la direction d'Hélène Potelet. L'ouvrage comprend : - des repères sur le contexte et les genres ; - un questionnaire pour chaque texte, avec des « petites leçons » sur les notions en jeu ; - des textes échos, pour construire une culture littéraire ; - un bilan de lecture permettant de faire la synthèse ; - un dossier « histoire des arts », avec des reproductions en couleur.

En 1928, paraissait sous la signature d'André Breton, théoricien incontesté du mouvement surréaliste, Le surréalisme et la peinture, ouvrage dont la portée ne fut pas moindre que celle du premier Manifeste de 1924. Augmenté de Genèse et perspective artistiques du surréalisme, l'ouvrage reparut dans une édition nouvelle à New York en 1945.

Cette édition, qui date de 1965, rassemble, à la suite des deux grands textes initiaux, l'intégralité des essais historiques et critiques consacrés par André Breton à l'expression plastique.

Cette somme systématique, constituée d'une cinquantaine d'articles, dont beaucoup comptent parmi ses plus fulgurants écrits, recouvre toute la chronologie des peintres et sculpteurs surréalistes et abonde en aperçus décisifs sur l'histoire de l'art contemporain.

Défense d’Aragon après son inculpation pour la publication de FRONT ROUGE, mais aussi critique du poème et de son utilisation à des fins judiciaires et politiques.

Dans Légitime défense, Breton se prononce en faveur du communiste mais contre les organes du PCF qui manifestaient une "hostilité sourde" envers leurs adhérents surréalistes. Ce manifeste fut plus tard retiré à la demande du parti, que Breton quitta quelques années plus tard. ‎

Conférence prononcée par André Breton le 1er juin 1934 à Bruxelles (maison des Huit Heures) et publiée hic et nunc chez René Henriquez.

Le problème primordial des rapports de l'art d'avant-garde et de la révolution prolétarienne. Il est au centre des articles, conférence, déclaration d'André Breton qui constituent le présent volume. Celui qui éclaire les prises de position politique de Breton, se son attaque du stalinisme et de son horreur de la bourgeoisie, à la nécessité de créer une situation nouvelle, totale, de l'humanité. Il montre combien andré Breton, loin d'être un rêveur, à une époque où menaçait le fascisme, fut, au contraire, un théoricien lucide et un homme d'action.

Ce petit recueil réunit un certain nombre de définitions et d’aphorismes, groupés sous quatre rubriques : « Notes sur la Poésie », « La Poésie », « Voix de la Poésie » et « Rhétorique ». L’ensemble défend une absolue volonté de liberté poétique, un refus des règles traditionnelles, un recours systématique aux ressources profondes et inconscientes de l’esprit, la nécessité de la simplicité.

Cahier composé de textes et d'illustrations relatifs au rêve.

Catalogue de l'Exposition Internationale du Surréalisme de janvier-février 1938, dont huit pages répertoriant les 229 pièces exposées.

Conférence donnée par André Breton aux étudiants français de l'université de Yale le 10 décembre 1942.

Recueil regroupant: Premier manifste, Second manifeste, Prolégomènes à un troisième manifeste du surréalisme ou non, Position politique du surréalisme, Poisson solubles, Lettres aux voyantes, Du surréalisme en ses œuvres vives.

Dans ces entretiens, André Breton raconte, étape par étape, l'histoire du mouvement surréaliste.

Il y a là un document de première main auquel il faudra se référer pour connaître et comprendre le surréalisme. Chemin faisant, Breton, parlant de tel ou tel de ceux qu'il a connus et s'aidant d'anecdotes significatives, procède à des mises au point qui ne laisseront pas de faire sensation.

Il y a là aussi le témoignage d'un homme resté fidèle dans la maturité aux aspirations de son adolescence.

« Flagrant délit » où André Breton dénonce l'imposture littéraire à propos du faux Rimbaud publié sous le titre : La chasse spirituelle.

Illustrations de Robert Lagarde.

Commentaire de Jean Gaulmier.

Grand spécialiste de Gobineau et des utopistes du XIXe, Jean Gaulmier donne au texte célèbre de Breton (ici publié intégralement) un très substanciel commentaire qui est à la fois un passionnant essai sur Fourier et l'histoire du fouriérisme.[l'éditeur]

Ces lettres d’André Breton adressées à Simone Kahn, qui deviendra sa première épouse, contiennent des informations inédites sur les débuts du surréalisme, communiquées presque au jour le jour, grâce aux confidences de l’auteur du Manifeste de 1924, de même qu’elles livrent un portrait intime de Breton. Portrait fidèle à celui, remarquable, que trace Simone Kahn, dans une lettre à sa cousine Denise, quelques jours après sa rencontre avec le jeune poète, en juin 1920, dans une allée du jardin du Luxembourg : «… personnalité de poète très spéciale, éprise de rare et d’impossible, juste ce qu’il faut de déséquilibre, soutenu par une intelligence précise même dans l’inconscient…»

Les lettres d’André à Simone permettent de découvrir, à leur tour, un être au charisme intense, loin de l'image caricaturale véhiculée par les ouvrages de critique littéraire. Comme en témoigne, parmi d’autres, cet extrait bouleversant de correspondance du 9 août 1927 : «N’étaient les crises de pessimisme que je traverse et qui me font me contrarier moi-même à toute force, je ne t’aurais jamais infligé la moindre peine. Ce que tu représentes pour moi, si ce mot peut avoir un sens, c’est tout ce qui m'attache à la vie, tu le sais. Hélas, parfois il m’arrive de subir avec violence l’appel de ce qui m’en détache. Tu ne voudrais pas être en même temps ce qui m’y attache et ce qui m’en détache.» Ce pessimisme, présent dans les poèmes – notamment avec «Le verbe être» – du recueil Le Revolver à cheveux blancs publié en 1932, ne manque d’ailleurs pas d’une certaine ironie libératrice, qui débouchera, en 1939, sur la notion nouvelle d’humour noir créée par André Breton.

La correspondance entre André Breton et Benjamin Péret - 1920-1959 - revêt une importance majeure pour la connaissance du surréalisme, non seulement parce qu'elle représente une source inédite de l'histoire du mouvement depuis son origine mais, surtout, parce qu'elle constitue un exemple rare, sinon unique, d'une collaboration étroite et d'une amitié de toute une vie entre deux poètes. Breton disait de Péret : "J'en parle de trop près comme d'une lumière qui jour après jour [...] m'a embelli la vie".

Tandis que Péret déclarait : "Je suis, à coup sûr, moins qualifié que quiconque pour parler d'André Breton parce que je ne pourrai jamais disposer du recul nécessaire pour apprécier une oeuvre et surtout une vie qui m'est si amicalement proche depuis près de quarante ans". Cette correspondance montre, loin des idées toutes faites, la véritable nature de cette relation reposant sur des affinités électives, des inclinations et des goûts sensiblement différents, mais en même temps complémentaires et indissociables.

Comme le souligne Claude Courtot : "Ce principe supérieur ne serait-ce pas le signe d'une personnalité unique - trop écrasante pour un seul homme - [...] et qu'ils s'efforceront de rassembler ?". On assiste à un dialogue mené sur un pied d'égalité n'excluant ni les désaccords ni les nuances et qui apporte un démenti aux caricatures faisant de Breton un chef autoritaire et dominateur et de Péret le fidèle exécutant dans l'ombre du maître.

Tout au long de ces presque quarante années d'échange se succèdent des moments sombres ou lumineux : toute une vie à la hauteur de l'idée de liberté, d'émancipation de l'esprit et de transformation sociale que le surréalisme s'était fixée dès sa naissance.

«Voici la correspondance échangée entre les trois principaux meneurs de Dada à Paris. Nous sommes au cœur de l’organisation de la révolution. Par chance, chacun ayant la manie de la conservation, nous avons eu accès à quasiment toutes leurs lettres. Ils utilisent peu le téléphone, et ne se voient qu’au moment du coup d’éclat.

Quelles sont leurs motivations? Comment s’impliquent-ils? Comment voient-ils leur coup d’État? Quelle stratégie envisagent-ils?

Paradoxalement, on ne lira pas le journal à plusieurs voix d’artistes révolutionnaires, mais plutôt un échange étrangement sentimental, ponctué par des accusations, des séparations suivies, à plus ou moins long terme, de rabibochages.

Ces lettres sont rien moins que dadaïstes. Chacun use d’une langue très policée, selon les conventions de l’époque. Comment feront-ils donc pour tuer l’art? Par le spectacle, par l’action publique.

Aussi discrètement que possible, l’annotation brosse le panorama sur lequel se détachent ces échanges, évoquant les deux saisons Dada à Paris, le Procès Barrès, la préparation du Congrès de Paris, mise en échec par Tzara, la soirée de L’Œil cacodylate offerte par Picabia, sa revue insolente, 391 ; les vacances prises en commun au Tyrol, la rencontre ratée de Freud par Breton à Vienne, puis, plus tard, la mise en accusation de Dalí, les défis que la société leur lance.

Car, au fond de tous ces débats, c’est toujours de création qu’il s’agit, d’un nouveau langage poétique et pictural. Faudra-t-il s’allier à un parti politique pour faire émerger l’homme nouveau? La psychanalyse ou, plus précisément, l’automatisme verbal, offre-t-il une solution d’avenir? À moins que ce ne soit le spiritisme, l’hypnose?

C’est le temps où se préparait le surréalisme, dont le nom n’est jamais prononcé, qui se profile à travers Les Champs magnétiques et tant de réflexions esthétiques.

"Dada ne fut qu’une bombe, me disait Max Ernst, vous n’allez pas vous amuser à en recueillir les éclats!" Eh bien si, justement, car, aussi éphémère fût-il, il donna du grain à moudre à plusieurs générations, jusqu’à ce jour. Et la braise ne s’est toujours pas éteinte.»

Henri Béhar.

Arrachés, recopiés à la main ou à la machine, derniers poèmes symbolistes et premiers poèmes dada d'André Breton, tous constituant Mont de piété.

Pièce surréaliste en trois tableaux et un prologue.

C'est sur des gouaches de Joan Miró datant de 1941, et en en reprenant les titres, que Breton donne en 1958 une suite de poèmes intitulée Constellations.

« Il y aura toujours une pelle au vent dans les sables du rêve. » Reprenant quelques phrases marquantes, de celles dont il disait déjà en 1924 qu'elles « frappaient à la fenêtre », Breton donne en 1960 une sorte d'anthologie de ces maximes étranges qui apparaissent au cours d'un rêve ou au réveil.

Adieu ne plaise. Relançant, réactivant selon une très ancienne habitude une expression figée, Breton salue ici la mémoire de Francis Picabia, dans ces quelques mots prononcés lors de son enterrement à Pantin, le 4 décembre 1953. C'est d'un hommage qu'il s'agit, d'un hommage vrai à celui que le poète a toujours tenu comme l'inventeur par excellence, avec Duchamp et Picasso. C'est pourquoi la formule un peu convenue de « pionnier de l'esprit moderne » est retravaillée, dans une nouvelle confession de l'influence que put avoir Picabia sur Breton et le surréalisme.

Poème calligraphié par André Breton et illustré par Slavko Kopac.

Allocution prononcée le 30 avril 1948 à la première réunion publique de Front humain par André Breton et ornée d'un frontispice de Toyen.

Au printemps 1941, André Breton et le peintre André Masson, quittant la France de vichy pour les Etats-Unis, font une escale forcée à la Martinique. Ils découvrent les préjugés raciaux, l'oppression des masse et la triste bureaucratie coloniale, mais en même temps le paradis tropical et quelques-uns des plus beaux lieux du monde. En dialoguant, le peintre et l'écrivain s’efforcent de rendre l'ambivalence de leurs sentiments : émerveillement et horreur.

L'ouvrage se termine par une étude qu'André Breton écrivit à New York sur l'homme qui incarne l'espoir de la masse martiniquaise : le grand poète Aimé Césaire.

Edition bilingue français-anglais des poèmes d'André Breton illustrée par Arshile Gorky et Marcel Duchamp.

L'Air de l'eau est une grande célébration de la femme qui est entrée dans la vie de Breton le 29 mai 1934, Jacqueline Lamba (l'inspiratrice de L'Amour fou), dessinatrice et peintre de vingt-quatre ans, que les conditions matérielles ont amenée à faire dans un music-hall un numéro de natation. C'est pourquoi elle est d'emblée pour Breton l'ondine, celle qui a l'air de danser sous l'eau, de même que la femme apparue dans le poème de 1923, Tournesol, que le poète juge prémonitoire de la rencontre de 1934, avait "l'air de nager". La façon dont le titre privilégie les deux éléments, l'air et l'eau, est là pour rappeler que l'ondine se meut dans ces deux espaces. Tout au long du recueil, on le verra, ils ne cessent de communiquer et même de se confondre dans l'irisation ou le mouvement.

L'Air de l'eau apparaît comme un grand poème où réflexion et automatisme s'unissent dans la glorification amoureuse, où le je, tout entier absorbé par son regard sur l'autre, la femme aimée, la retrouve partout à travers temps et espace, liée aux éléments, présente dans la légende, offerte enfin de toute sa splendeur à la fête amoureuse, sans qu'il cesse pourtant de s'interroger sur le miracle vertigineux de la rencontre et sur le moyen de la recréer indéfiniment, par-delà l'éclat poétique de l'instant, dans le quotidien de la vie vécue, afin d'assurer à la transmutation de l'existence qui est son oeuvre une totale pérennité.

Recueil de poèmes d'André Breton paru en juin 1932 aux Cahiers libres avec un frontispice de Salvador Dalí.

Poème anonyme publié le 10 juin 1931, avec une coupure de presse.

Au Lavoir noir occupe une place à part dans la production de Breton. Il fut publié en plaquette et illustré par Marcel Duchamp.

Ce petit recueil de trente brefs poèmes, précédés de trois non moins brèves préfaces par chacun des auteurs, est le fruit d'une expression poétique collective, née des retrouvailles de Breton, Char et Éluard à Avignon au printemps de 1930.

Ce texte formera le cinquième chapitre de L'Amour fou, publié par Breton l'année suivante avec un frontispice de Max Ernst.

Poème d'André Breton écrit à Marseille en 1940 et dédié à sa femme Jacqueline.

Poème d'André Breton écrit en 1940, dédié à Pierre Mabille et illustré d'une eau-forte de Kurt Seligman.

Poème d'André Breton.

Poème de jeunesse dédié à Marie Laurencin.

Malraux accepte un rendez vous avec Paulhan et ajoute "je m'occupe de Frédéric". Dans le second courrier, Malraux transmets à Paulhan une réponse officielle "qui vous montre pourquoi ça a trainé. Les choses sont donc entre les mains de l'administration de Christian Fouchet. Je vais lui en parler. Quand aux notes transmises, pas de problème. Je regrette le petit chat [...]".

Christian Fouchet (1911-1974),était alors ministre de l'Intérieur du gouvernement Pompidou.

Que ce soit dans sa correspondance ou dans ses essais, l'imbrication de la vie et de l'œuvre d'André Breton est étroite, nous sommes toujours dans sa maison de verre. «Le merveilleux quotidien» du poète ne cesse de s'y constituer, comme le montrent ces très belles lettres à sa fille : le surréalisme, la préparation d'une nouvelle revue ou d'une exposition, les dessins de la main de l'auteur, l'affaire de la grotte de Cabrerets, les réactions indignées à la nouvelle de l'alunissage de la sonde soviétique en septembre 1959... Pour la première fois, grâce à l'autorisation d'Aube Breton, qui a souhaité rendre publique cette correspondance (tout en respectant la clause particulière du testament de son père), nous avons accès à des pans méconnus de la vie de Breton, qui ne pourront que combler ses lecteurs inconditionnels et éveiller la curiosité des autres.

Cette correspondance inédite, échelonnée sur vingt-huit années, regroupe soixante et une lettres, trente-trois cartes postales et deux télégrammes adressés par André Breton à sa fille unique, Aube.

D'André Breton, le public a surtout retenu les slogans, les théories définitives et les outrances provocatrices. On en oublierait presque le poète. Et Clair de terre, justement, nous rappelle combien cette poésie demeure vivante et indispensable. Avec l'écriture automatique, les collages, les récits de rêves et autres principes d'écriture révolutionnaires, on ressent aujourd'hui encore quel choc, quel vent de tempête a pu déchaîner ce langage nouveau (ou presque...). Une liberté sans complexes, sans barrières, investit chaque ligne, vers ou prose : comme un volcan travaillé de constantes éruptions, le verbe de Breton s'épanche en fusées, roues de feu, d'étoiles, panaches efflorescents. Et, au travers de cette invention permanente, éclate une joie de créer où le sang de la poésie indissolublement se mêle à l'encre fluide des songes. --Scarbo

"[L']écrivain ne se propose rien tant que de secouer la léthargie de milieux intellectuels très étendus, de les placer devant leur responsabilité particulière, de leur enjoindre, au nom de ce qui les qualifie dans leur rôle propre, de se départir de cette tolérance stupéfiée chez les uns, méprisante chez les autres mais trop souvent opportuniste et poltronne, pour enrayer une bonne fois les méfaits de la pire intolérance, agissant au service du mensonge et de la haine. "Allocution au Meeting du 20 avril 1949 A. B.Ces quelques lignes peuvent s'entendre à propos de l'ensemble des textes proposés dans ce Carnet, dont la vigueur et la fermeté sauront à plus d'un égard éveiller nos consciences.

Dans ces entretiens, André Breton raconte, étape par étape, l'histoire du mouvement surréaliste.

Il y a là un document de première main auquel il faudra se référer pour connaître et comprendre le surréalisme. Chemin faisant, Breton, parlant de tel ou tel de ceux qu'il a connus et s'aidant d'anecdotes significatives, procède à des mises au point qui ne laisseront pas de faire sensation.

Il y a là aussi le témoignage d'un homme resté fidèle dans la maturité aux aspirations de son adolescence.

Cette correspondance inédite fait revivre vingt ans de l’histoire de Dada et du surréalisme au fil des échanges entre deux acteurs majeurs. Des noms d’écrivains – Tzara, Aragon, Crevel, Char, Péret et d’autres – traversent ces pages, ainsi que ceux de peintres, Max Ernst et surtout Dalí. On y voit l’histoire des revues s’enrichir de nouveaux épisodes.

L’auteur de Capitale de la douleur et de L’amour la poésie a donné à la poésie surréaliste son plus pur éclat, sa participation aux côtés de Breton à la vie palpitante du mouvement se révèle primordiale. Les enthousiasmes alternent avec les aveux de détresse absolue dans le dialogue de deux êtres réunis par une amitié sans réserve.

Relation dont l’un et l’autre mesureront rétrospectivement le caractère exceptionnel. «J’ai cru, comme en aucun autre, à ton amitié, à ta compréhension profonde de ce que nous voulions», écrit Breton à Eluard en mars 1936. À partir de cette année, les engagements révolutionnaires dictés au départ par la même et intransigeante passion les conduisent peu à peu vers des choix opposés. Rejoignant une aspiration de jeunesse vers la fraternité humaine, Eluard va en chercher l’incarnation du côté du Parti communiste auquel il adhérera pendant la guerre alors que les yeux de Breton se seront définitivement dessillés lors du premier Procès de Moscou. Sous nos yeux, la correspondance se fait la chronique d’une rupture.

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