André Brink

J'ai fait ce voyage en Afrique du Sud aux côtés d'André Brink il y a plusieurs semaines déjà et pourtant les souvenirs de cette terre lointaine ne s'estompent pas. Ce récit initiatique, sur les pas des origines de Kristien m'a attirée, enivrée, possédée. J'ai l'impression d'avoir foulé cette terre, d'avoir observé son ciel, d'avoir connu ses peuples, sans jamais y être allée.

L'auteur a un vocabulaire expressif et descriptif. Aucun détail, aucune émotion, aucune musique, aucune rencontre nous échappent. La plongée dans l'histoire de cette famille à travers les récits d'Ouma m'a bouleversée et touchée au point d'avoir l'impression parfois d'en faire partie.

Ce qui est sûr, c'est que les questions de Kristien sur le sens de la vie, sur ses origines, sur les injustices qui dévastent son pays ne m'ont pas laissée indifférente. Ce qu'elle a vécu est un chemin d'humanité. Il s'adresse à chacun d'entre nous.

Pour savoir qui on est, où on va, il faut savoir d'où on vient.

Ce livre est un diamant comme il y en a tant dans ces contrées australes. N'hésitez plus. Plongez dans les pages de ce livre et volez avec les oiseaux colorés de ce coin de terre.

Ce #roman coup de ♥️ est pour moi l’une de mes œuvres de #litterature préférées publiée aux éditions @livredepoche.

Je l’ai découvert en classe de 1ère et je l’ai relu plusieurs fois tant il m’a marqué profondément.

Ce #livre date de 1979, #andrebrink va nous livrer de son écriture simple et percutante l#histoire de l’Afrique du Sud avec les prémices de la lutte contre lappartheid.

C’est l’histoire de Ben du Toit, Afrikaner d’origine qui va ouvrir les yeux incidemment sur son pays et surtout l’existence réelle de l’apartheid. C’est un homme simple qui n’avait jamais eu conscience de ce fait et va au cours de ses recherches dans sa quête de la vérité être confrontée à l’inhumanité d’une politique répressive, et de l’extrémisme racial.

Car oui le racisme est bel et bien présent sous sa forme la plus violente:assassinant camouflé en suicide, tortures,etc la mort étant le quotidien des noirs sud africains avec le soutien tacite du système judiciaire et politique.

L’histoire de Ben va nous être révélée grâce à son ami journaliste qui avait reçu de sa part un ensemble de papiers, documents, fragments de son journal, photos etc .. il avait senti sa mort arriver au vu de ses recherches mettant en lumière le pays dans lequel il vivait.

Le style narratif est assez bizarre mais on s’y habitue vite.Nous sommes dans une ambiance kafkaïenne qui nous glace le sang, avec ce héros qui n’en est pas un mais qui en devient par la force des choses. Son acharnement à découvrir la vérité va le mener au confins de la solitude et de la marginalisation.

Au fil des pages, l’auteur nous livre une vérité insoutenable dans laquelle on voit Ben se débattre dans les sables mouvants que sont le système et,persévérer malgré tout pour crier sa soif d’injustice.Il est ce petit grain de sable qui lutte jusqu’à la fin envers et contre tout.

Ce roman est engagé,dur et poignant à lire surtout quand on sait qu’il est basé sur des faits réels.

Il m’a bouleversé, remué en profondeur, écœuré et m’a donné une #philosophie certaine dans la perception des choses.

Pour info, il y a une #adaptationcinematograohie qui est sortie.

J'avais lu une première fois ce livre il y a 10 ans. Enfin lu est un bien grand mot puisque je n'avais à ce moment-là pas réussi à rentrer dans le livre. C'était un roman qu'on devait lire au collège et comment dire que c'est assez difficile à 12 ans de savoir ce qu'est l'apartheid. Cela fait que je n'avais pas du tout aimé ma lecture (en fait je ne l'avais pas fini).

Enfin bref toujours est-il que 10 ans plus tard j'ai pris plaisir à le lire plus qu'à le relire. Je comprends mieux ce qu'il s'est passé en Afrique du Sud dans les années 1970.

Ce livre est vraiment intéressant sur tout point de vue surtout niveau de la société et des violences policières voire violence d'état.

On trouve un lanceur d'alerte sur l'injustice, entre la communauté noire et la communauté blanche, dite privilégiée, qui se trouve dans son pays.

Ben, un professeur d'histoire, blanc et au premier à bord sans histoire, vient en aide à Gordon, le jardinier noir de l'école où Ben travaille. Les deux hommes se lient d'amitié.

Spoiler(cliquez pour révéler)Le fils de Gordon, Jonathan, va à une manifestation étudiante à Soweto et ne revient pas. Gordon va tout faire au péril de sa vie pour trouver et savoir ce qu'il s'est passé avec son fils. Pour cela il demande de l'aide à Ben qui connait du monde, tel que l'avocat Dan Levinson qui va essayer de leur apporter son aide. D'un autre côté Gordon aussi connaît du monde qui ont une sorte de laisser passer dans la communauté noire. Cependant ce qu'ils vont trouver ensemble ne va pas plaire à la police de sureté qui va dans un premier temps tout faire pour que Gordon se taise.

Ben reprend l'affaire car il veut savoir aussi le pourquoi du comment, à l'aide d'une jeune journaliste jusqu'au moment où il va tout perdre même sa propre vie.

C'est un roman avec une double narration qui peut déconcerter au début, car le narrateur principal, qui est journaliste, relate les fait que Ben lui a donné pour les publier et parfois ce journaliste tombe sur des notes écrites par Ben qui de ce fait devient narrateur.

L'auteur, André Brink était un écrivain engagé et cela se ressent dans son livre.

En bref j'ai apprécié ma lecture 10 ans après :-). Parfois relire des livres plus tard a du bon

C'est le premier roman d'André Brink que j'ai lu et j'ai bien aimé. C'est un très beau roman qui est assez dur. Ca a été une belle surprise.

J'étais si triste à la fin du roman.

Riche en émotions et en leçons, j'y ai recopié beaucoup de citations.

Un livre bouleversant que j'avais lu à 20 ans, lorsque l'on a commencé à parler de l'Apertheid, de Mandela (à l'époque, avec Amnesty International, nous écrivions tous les mois pour sa liberation...), les chansons de Johnny Clegg.

Un très beau livre très triste, brutal comme était cette époque en Afrique du Sud

Belle histoire sur le fond de l'Afrique du sud

Une autre façon d'aborder l'apartheid, plus indirecte, ou plus directe, aux racines. La religion est très liée aux considérations de la chair. Victoire finale de l'animisme des femmes noires. La sexualité est omniprésente et les missionnaires sont dévorés par leurs appétits. Importance aussi de l'anglais et l'afrikaans, au point que la traduction française comporte un lexique.

Nous changeons régulièrement de point de vue, pour un roman au final très technique, mais empreint de poésie. À noter ainsi l'originalité des histoires qui contraste avec Une saison blanche et sèche. Cupido est le poète, Anna est la romancière qui nettoie les sources.

Lecture marquante de mon adolescence, ignorant presque tout sur l'Apartheid en Afrique du sud.

Bouleversée, révoltée, écoeurée par l'abus de pouvoir des Afrikaners, qui ne reculeront devant rien (intimidation, torture, trahison, assassinat) pour étouffer l'affaire sur la mort du fils de Gordon, un jardinier noir, tombé lors d'une manifestation d'étudiants contre les lois raciales.

NB : j'avais apprécié le film (1989) tiré du roman, avec Donald Sutherland et Marlon Brando.

Malgré ma hâte de découvrir un auteur que je ne connaissais guère et dont j'estimais avoir à apprendre de par son appartenance à l'Afrique du Sud, je me suis rapidement retrouvée empêtrée dans un univers viriliste et décousu, un peu bordeline, et qui risque de ne pas me laisser un grand souvenir à moyen-terme.