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Toutes les séries de André Maurois

39 livres
5 lecteurs

Au sommaire de ce numéro:

_ Echos de l'Histoire: Cléopâtre

_ Un 350e anniversaire: La Rochefoucauld amoureux de Mme de Longueville

_ Les dernières heures de Dien Bien Phu

_ Comment Louis XIV administrait la France

_ Les villages lacustres

_ Un beau ratage des "services spéciaux" en 1945

_ Les guerres de Vendée

_ Une célèbre actrice anglaise: Margaret Woffington

_ Les dangereuses "Vacances romaines" d'un espion

_ Au coeur du problème des Noirs: le Mississippi

_ Madame Clovis Hugues a tué Morin!

_ Les joyeux réveillons du Premier Empire

4 livres
1 lecteurs

Au sommaire de ce numéro:

_ Talleyrand ou le diable boiteux; d'Edouard Herriot

_ L'affaire Boisé-Lucas; de G. Lenôtre

_ La véritable histoire des trois mousquetaires; de Bernard Boringe

_ Le roman de la duchesse d'Abrantès; de Henri Malo

_ Quand l'auto entrait dans l'histoire; de Pierre Rousseau

_ Le mystère de la Grande-Duchesse Anastasia; de Félix Dassel

_ Une maîtresse femme: L'impératrice de Chine Tseu-Hi; de Suzanne Blatin

_ Carnet d'un captif: Au château d'Itter; d'André François-Poncet

_ La langue de tous les jours; de Jean Fayard

_ Un centenaire. L'orpheline du Temple: Madame Royale; d'André Castelot

_ Tiepolo; d'Henri de Régnier

Tous les livres de André Maurois

Depuis le néolithique jusqu'à nos jours, la destinée de l'Angleterre apparaît comme la plus singulière de toute l'histoire occidentale. Partie prenante de l'aventure européenne dans laquelle elle a joué un rôle majeur et parfois hégémonique, la Grande-Bretagne n'en a pas moins constamment cultivé son identité insulaire, ses traditions propres et sa fierté. Il fallait toute l'érudition et la finesse du biographe de Byron, de Shelley, de Disraeli, d'Edouard VII et aussi de l'auteur des Silences du colonel Bramble pour rendre intelligible aux Français le passé d'un peuple qui les a toujours fascinés, irrités, déroutés.

Nomade en Amérique et chrétien à Jérusalem, ministre à Berlin et ambassadeur à Rome et à Londres sous la Restauration, Chateaubriand fut partout en exil sans jamais se perdre de vue. " Il avait lui-même divisé sa vie en trois parties : le voyageur et le soldat, l'homme de lettres, l'homme d'action " écrit André Maurois. Il fut aussi un grand amoureux, et on lira ici de belles pages sur Pauline de Beaumont et Juliette Récamier. Quant à l'écrivain, il est immense, par ses vues et sa " hardiesse dans le choix des mots et le ramassé des images ". Maurois voit en lui l'annonciateur de Proust. On ne peut pas marcher sur les traces du géant de Combourg sans un détour prolongé par cette biographie essentielle.

Lélia, ou la Vie de George Sand

Elle inspira Chopin et Musset ; Delacroix avait chez elle un atelier ; Balzac venait demander à " la camarade George Sand " le sujet d'un de ses plus beaux livres : Béatrix ; Flaubert l'appelait : " Ma chère maître " et pleura quand il apprit sa mort ; Dostoïevski voyait en elle un écrivain " presque unique par la vigueur de son esprit et de son talent ", c'est pourquoi j'ai souhaité étudier une femme qui a été, pendant une longue part de sa vie, une puissance spirituelle.

Elle a été " la voix de la femme en un temps où la femme se taisait ". Elle a parlé de la musique aussi bien que Stendhal, et bien mieux que Balzac ou Hugo. Elle a décrit la vie des paysans français avec une grandeur tantôt idyllique, tantôt épique. Elle a éprouvé et exprimé un amour sincère du peuple, car, disait-elle, " je ne suis pas de ces âmes patientes qui accueillent l'injustice avec un visage serein ".

Enfin, elle a été, dans ses meilleurs jours, le roman même, et le début de Consuelo demeure un des récits les mieux conduits de notre littérature. G. Sand fut une âme généreuse ; elle eut aussi une vie pleine d'égarements et de misères. J'espère amener le lecteur à partager mon admiration pour " cette grande femme " et à lui accorder, dans l'histoire des lettres, la place d'honneur qui de droit lui appartient.

« Au temps où le roi Louis-Philippe régnait sur les Français, M. Bertrand d’Ouville, rentier et archéologue abbevillois, revenant un matin d’Amiens en diligence, se trouva seul dans la voiture avec un jeune homme grave et barbu, dont le chapeau en tronc de cône et le gilet à la Robespierre proclamaient assez naïvement les opinions républicaines. »

Publié en 1919, "Ni ange ni bête" est le premier roman d’André Maurois.

Inspiré de sa propre expérience en tant qu’agent de liaison auprès d’un état-major britannique lors de la Première Guerre Mondiale, Maurois y dépeint avec humour les mœurs étranges et flegmatiques, la nonchalance héroïque de ces rouquins en culottes courtes. Dans un style épuré qui fait mouche, ce roman court nous balade dans les Flandres aux côtés de militaires rustiques et tout à fait charmants. Accueilli parmi eux, assis sur une caisse de munitions, on écoute les élucubrations du Major Parker, les démonstrations scientifiques fumeuses du Docteur O’Grady, et… les silences du Colonel Bramble. Et, malgré le décor sommaire et le danger permanent, on se prend à imaginer ces personnages cornéliens deviser près d’une vieille cheminée, droit dans leur fauteuil club, un brandy à la main après une rude journée de chasse à courre. Entre deux bombardements, le Colonel Bramble cesse de protéger son précieux gramophone pour rappeler malicieusement que « la vie du soldat est une vie très dure, parfois mêlée de réels dangers ».

Pourquoi les enfants n'auraient-ils pas le droit de faire tout ce qu'ils veulent ? Michelle en rêve. La vie est parfois si ennuyeuse dans le monde des adultes. Or, une nuit, voilà Michelle entraînée dans un extraordinaire voyage au pays des 36 000 volontés. Faire tout ce qu'on désire, voler dans les airs ou avaler un énorme goûter, n'est-ce pas merveilleux ? Hélas ! Pas toujours.

"Pourquoi Hugo ? Parce qu'il est le plus grand, des poètes français, et parce que la connaissance de sa vie est nécessaire pour comprendre ce génie tourmenté. Comment cet homme prudent, économe, fut en même temps généreux; comment cet adolescent chaste, ce père dé famille modèle devint un vieillard faunesque ; comment ce légitimiste se transforma en bonapartiste, puis en grand-père de la République ; comment ce pacifiste chanta, mieux que personne, les drapeaux de Wagram; comment ce bourgeois, aux yeux des bourgeois, passa pour un rebelle, voilà ce que tout biographe de Victor Hugo doit expliquer.

Philippe Marcenat, fils de grands bourgeois limousins conventionnels et rigides, s'éprend passionnément de la ravissante Odile Malet et l'épouse malgré l'hostilité de ses parents. Son mariage sera un échec.

Remarié à Isabelle de Cheverny, qui est le contraire absolu d'Odile, et bien que l'aimant profondément, c'est lui maintenant qui fait subir à Isabelle les tourments qu'il a éprouvés jadis.

Histoire d'un double échec conjugal, Climats, roman d'une finesse psychologique exceptionnelle, écrit dans une langue admirable, est l'ouvrage le plus célèbre et le plus représentatif du talent de romancier d'André Maurois.

Description de l'éditeur

Disraëli fut un jeune homme insolent, dont la famille, originaire d'Italie, abandonnera le judaïsme par amour des traditions anglaises. Au collège il fut le premier de sa classe, tout en étant champion de boxe. Il écrivit, et ses romans eurent du succès. Quand il voyage, c'est en disciple de Byron et de Brummell. Mais c'était avant tout le plus grand homme politique de tous les temps. Sa vie correspond à l'époque la plus brillante de l'Empire britannique.

Quatrième de couverture

Au début du siècle, près de Rouen, une grande bourgeoise, Madame Herpain trompe son mari avec un autre notable, le docteur Guérin. La bonne société normande condamne la "mauvaise mère". De ses trois jeunes enfants, c'est Denise très liée à son père, qui souffre le plus cet adultère. En grandissant, cette ravissante, orgueilleuse, exaltée, grandira en se forgeant plus qu'une morale, une mystique, l'indignité de sa mère en décidant de ne jamais lui ressembler.

Denise voudra donc aimer, servir un seul homme, mais s'apercevra que son mari banquier déçoit ses exigences, que l'ombre de sa mère la poursuit, et qu'elle finit, sous la double loi du péché et du plaisir, par l'imiter en prenant un amant, puis dix. Elle cherchera dans la réconciliation avec sa génitrice qui a refait sa vie les leçons d'un amour, les secrets d'un bonheur qui l'ont toujours fuie.

''Ceci est une vie de Balzac. Une vie, non un essai critique.. ..Les biographies, remarquables comme celles d'André Billy et de Stefan Zweig, ont été écrites avant la grande floraison de l'érudition balzacinne. J'ai tenté de faire le point.'' Maurois

L' "Inconnue" à laquelle s'adresse André Maurois symbolise, à vrai dire, toutes les femmes qui s'interrogent sur la vie. L'écrivain répond aux questions qu'elle peut se poser sur l'amour, ses joies et ses complications, sur la vie conjugale et ses problèmes, sur la coquetterie, sur l'art de plaire, sur le perfectionnement moral et intellectuel. Il lui indique comment vivre en société, comment travailler, comment lire. Il n'oublie pas aussi la question des détentes nécessaires, les vacances, les plaisirs de l'esprit et du corps, l'utilisation des loisirs. Ces leçons ne sont jamais pédantes ou pesantes. Chemin faisant, André Maurois trace un véritable art de vivre, d'une extrême richesse, à la fois efficace et charmant. Il le fait dans des lettres ravissantes où mille nuances épousent sans cesse la diversité des questions et des cœurs. Le psychologue est toujours souriant ; c'est un guide sûr, solide, mais aimable et indulgent.

Du ministère Combes à 1949, les événements et le progrès ont fait évoluer les moeurs... Claire, la jeune fille de province, « virginale comme un lys », sentimentale et romantique, s'est leurrée de poétiques illusions, l'amour des hommes la rebute et la déçoit... Parviendra-t-elle à la «Terre promise» de l'Amour partagé, au simple bonheur humain, qui nécessite d'accepter l'homme qu'on aime tel qu'il est et de renoncer à son propre égoïsme ?

Ma volonté n'est pas une force distincte de moi. Elle est moi-même agissant.

Je ne crois pas ce que je sais et je sais, en cette matière, que je ne sais rien.

Je crois en l'existence d'une réalité unique, qui peut être considérée sous l'aspect de la pensée et sous l'aspect de la matière.

Pour le marin qui cherche à échapper au naufrage, il me paraît moins décourageant de penser que la tempête est un jeu de forces aveugles contre lesquelles il lui faut lutter, avec sa science et son courage, que d'imaginer Neptune irrité par quelque offense et de chercher en vain les moyens d'apaiser le dieu.

Plus savants, plus puissants, les hommes sont aujourd'hui plus malheureux que jamais.

Un monde ou pas de monde, voilà notre dilemme. Ou nous travaillerons conjointement, ou nous serons atomisés séparément.

Aucune vertu n'est naturelle. Toutes supposent la volonté de l'homme qui entreprend de se faire lui-même.

Qui veut changer trouvera toujours une bonne raison pour changer.

L'art est un effort pour créer, à côté du monde réel, un monde plus humain.

Je crois que l'homme ne peut vivre sans poésie. Tous les hommes n'aiment pas les mêmes formes d'art parce que leurs passions et leurs angoisses furent différentes, mais tous ont besoin qu'un artiste ramène pour eux le monde à l'échelle humaine.

Je crois que de beaux tableaux, de beaux drames, de beaux romans sont aussi nécessaires à l'humanité que des lois sages et de religieuses cérémonies. Je crois qu'un artiste, en créant un monde neuf, sauve à la fois lui-même et les autres.

Mais la mort ne peut être imaginée, puisqu'elle est l'absence d'images. Elle ne peut être pensée, puisqu'elle est absence de pensée. Il faut donc vivre comme si nous étions éternels. Ce qui, pour chacun de nous, mais pour lui seul, est vrai.

Le Perfectionniste est l'homme qui a, non pas une solution pour chaque problème, mais un problème pour chaque solution.

Une oeuvre d'art n'expose pas une vérité préétablie ; elle incarne une vérité vécue.

ANDRE MAUROIS 1885 - 1967

André Maurois a signé beaucoup de biographies d'écrivains, mais celle qu'il consacra à George Byron est sans doute la plus hantée tant le poète romantique anglais, avec son génie et son pied-bot, était plein d'amertume, fier, infernal. Pour les romantiques, écrit Maurois, la vie est une œuvre. " L'inverse est également vrai : Byron a fait de son œuvre un miroir, un tableau, nu drapeau, un tombeau. Mort à 36 ans à Missolonghi pour la liberté de la Grèce, le poète de Childe Harold a aussi laissé des lettres et des journaux d'une terrible liberté de mœurs et d'esprit. En affrontant sa vérité, Maurois atteint aux mystères de l'âme romantique. Son art du récit, précis et fiévreux, tire le héros des flammes pour le plonger dans un bain de lumière.

Joli couple », a dit Madame de la Guichardie en regardant Colette Romilly et André de Saviniac courir bras dessus bras dessous vers les tennis. Et le petit cercle sur qui elle règne dans ce coin de Périgord a compris qu'elle songe à les marier.

Nulle union ne serait mieux assortie. Alors pourquoi les parents de Colette accueillent-ils avec désarroi le projet de leur amie? lis finissent par s'en ouvrir à elle.

Leur secret risque de peser sur l’avenir de Colette. C'est celui d'une bataille perdue contre les préjugés des Romilly, puissants industriels de Pont-de-l'Eure.

Comment réagiront Colette et André?

Première surprise : les jeunes « savent » déjà. Le silence de ses aînés a seulement retenu Colette de leur en parler. En se taisant sur les sujets brûlants, en gardant pour soi ce qui pouvait ébranler leur paix, ils ont obéi les uns et les autres à l'instinct de conservation, l'instinct du bonheur.

C'est aussi avec un dosage de paroles et de silences que Madame de la Guichardie manœuvre les Saviniac. Stratégie nécessaire dans ces milieux de province si bien décrits ici où, sous la surface du rigorisme, bout le courant des préjugés, des haines et des passions.

L'éditeur n'ayant fourni aucune description, je vais la rédiger moi-même :

Ce livre est un recueil de plusieurs récits tournant tous autour d'hypothèses concernant le corps ou la pensée. Dedans figurent :

-Le peseur d'Âmes

Ce récit raconte comment un scientifique cynique travaillant à la morgue d'un hôpital découvre l'existence d'une âme matérielle, qui se détacherait du corps à l'instant même de la mort, et mène d'étranges expériences pour peser cette âme.

-La machine à lire les pensées

Ce deuxième récit décrit le voyage d'un professeur à la faculté française jusqu'en Amérique, où il rencontre un homme ayant inventé le psychographe, machine diabolique pour lire les pensées. Ce psychographe causera beaucoup d'incidents plus ou moins graves.

-Voyage au pays des Articoles

Cette courte nouvelle raconte en période de guerre l'étrange voyage d'un ouvrier sur une île où vivent de singuliers personnages : les Articoles, servis par les Béos suivant un horaire très régulier...

-Le Pays des trente-six mille volontés

Une histoire de fées, de volontés et de souhaits... (je n'en dis pas plus je risquerais de spoiler horriblement le récit)

-Patapoufs et Filifiers

Je crois que le titre en dit assez pour que je ne prenne pas le risque de dévoiler toute l'intrigue par ailleurs assez amusante... :)

Inaugurant le monument érigé à Périgueux à la mémoire d'André Maurois, Maurice Druon a dit : « Il est rare de trouver joints chez un artiste les dons de l'imagination et les curiosités de l'érudition, la rapidité de conception et le patient souci de la forme, l'abondance et la profondeur, l'aisance et l'exigence. » Les Mémoires d'André Maurois, dont les dernières lignes furent écrites quelques jours avant sa mort, constituent un autre monument : dans leur sincérité absolue, ils nous livrent l'ultime confession d'un des témoins les plus lucides de son temps. L'auteur de Climats évoque les étapes successives de sa vie. D'abord à Rouen, étudiant ébloui par son maître Alain, puis à Elbeuf, homme d'action à la tête de l'usine familiale. Il épouse ensuite la sylphide de ses rêves et, bientôt, voit le destin la lui arracher. Puis il rencontre, après la guerre de 14, celle qui sera sa seconde femme et la compagne attentive de sa carrière. C'est le temps des œuvres romanesques. Au terme de la guerre de 39, dont il nous livre un témoignage saisissant, viennent enfin les années laborieuses où paraissent les grandes biographies qui couronnent son œuvre. André Maurois écrivait en 1961 : « Plus que jamais je travaille. Pourquoi ? Pour le plaisir, et aussi avec le secret espoir d'écrire, au soir de la vie, le livre profond et tendre auquel je rêvais confusément, petit garçon ardent et secret, devant la bibliothèque de ma mère. » Avec ses Mémoires, c'est le livre qu'il nous a donné.

Voltaire est une suite de tableaux écrits " allegretto ", bien dans le ton de l'auteur de Zadig, ce modèle de l'esprit français. En vingt-deux courts chapitres, André Maurois raconte l'enfance du philosophe, ses succès et ses succès et ses persévérances, sa liaison orageuse avec Madame du Châtelet et ses liens avec Frédéric II de Prusse. Au passage, il commente Candide et s'arrête sur des œuvres moins connues. Il évoque, entre autres moments glorieux, la vie de l'écrivain à Ferney et l'affaire Calas. Cette petite merveille de synthèse et l'érudition situe Voltaire en son temps et en son éternité, face au pouvoir et à la postérité.

Ivan Tourguéniev (1818-1883) fut l'enfant noble d'une Russie impitoyable, où le servage s'exerçait sur les hommes et la pensée. Il aima précocement les femmes. En la personne d'une chanteuse d'opéra, l'amour lui fit connaître la France (sa seconde patrie) et Flaubert, qui devint son ami. Ses romans jettent une lumière froide sur une Russie à bout de souffle, celle des tsars et du nihilisme, mais son pessimisme brûle de passion, de grandeur. Dans cet essai biographique, André Maurois mesure l'auteur de Premier amour à Balzac, Dostoïevski, Zola ou Proust. Il frappe et charme par sa fluidité de ton, sa précision d'analyse, sa richesse de sentiments. Cette superbe lecture constitue une introduction essentielle au plus français des grands romanciers russes.

Guillaume Fontanes est un écrivain très célèbre. II a soixante ans. Au cours d'une tournée de conférences en Amérique du Sud, il rencontre Dolorès Garcia. Elle est belle, libre, comédienne et elle n'a que trente ans. Elle s'offre à Guillaume. II retrouve sa jeunesse. II découvre ou croit découvrir l'amour.

Puis il rentre en France où l'attend sa femme, la trop parfaite et trop jalouse Pauline.. Quel amour est donc le vrai ? Celui de ce brûlant été de la Saint Martin? Ou le fidèle et pur attachement de Pauline ? C'est Dolorès elle-même qui aidera finalement Guillaume et sa femme à voir clair.

Source : J'ai Lu

En 1919, dans une petite ville normande... Bernard Quesnay, héritier d'une dynastie de filateurs, remis en face de ses responsabilités de chef d'entreprise après plu-sieurs années de guerre...

Ses devoirs d'industriel provincial sauront-ils le retenir loin de la capitale dont il a apprécié le brillant et les plaisirs ?

Source : Le Livre de Poche

Faisant moi aussi une recherche sur George Sand, ce livre m’a été offert. C’est comme un coffret précieux, où l’on trouve tant d’éléments retraçant la vie des Dumas, mais aussi par conséquent celle de leurs contemporains. Par des extraits de correspondances, par des anecdotes, il y a là matière à se faire une idée de leur vie, mais aussi de ce qu’était ce siècle qui nous a donné tant de grands auteurs qui ont perpétué notre réputation de pays des Lumières.

De descendance aristocratique, le poète anglais Percy Bysshe Shelley (1792-1822) préféra les libertés du coeur au pouvoir de l'argent. Renvoyé d'Oxford pour apologie de l'athéisme, il mena une vie de paria. L'auteur de Prométhée délivré attirait les drames et les orages. Sa première femme se suicida. La maladie lui prit ses deux enfants. Il n'avait pas trente ans quand il périt en mer au large des cotes italiennes. Son corps fut brûlé sous les yeux de son ami George Byron, l'autre grand romantique anglais. Adoptant la forme du roman, mais toujours fidèle à la psychologie et aux faits, cette biographie a des allures d'éducation sentimentale.

En 1930, André Maurois, très marqué par la Première Guerre mondiale à laquelle il a participé, écrit Patapoufs et Filifers, un plaidoyer pacifiste à destination des enfants. Il confie le travail d’illustration à Jean Bruller, devenu Vercors après la Seconde Guerre mondiale, de son nom de résistant.

Deux frères inséparables bien que très différents, Edmond Double, dit Patapouf, gros et lent, et Thierry Double, dit Fil-de-Fer, maigre et vif, se perdent au cours d’une promenade qui les conduit dans un monde souterrain : le premier embarque alors pour le monde des Patafoufs, tandis que le second atterrit chez les Filifers. Ces deux mondes que tout oppose se font la guerre, et c’est l’affection des deux garçons qui aura raison des querelles absurdes.

Le docteur H.-B. James, médecin dans un hôpital de Londres, fait depuis de longs mois d'étranges et macabres expériences qui inquiètent ses amis. Pourquoi se fait-il remettre les cadavres des malades morts à l'hôpital? Pourquoi les place-t-il, la nuit, sur une mystérieuse balance? Que recueille-t-il dans ces ballons de verre où brille une mystérieuse lumière? Des âmes peuvent-elles être liées à cette matière inconnue? Science? Fantaisie? Symbole? C'est le secret de l'auteur devenu, dans ce livre si différent de tous les siens, disciple d'Edgar Poe et d'Hoffmann.

« Chacun de nous déteste tous les autres, c'est entendu. Mais s'il les déteste comme individus, il ne peut se défendre d'un goût dépravé pour la sottise quand elle est l’œuvre du troupeau tout entier. » André Maurois

Précédé d'un discours non prononcé en l'église Saint-Louis des Invalides devant le tombeau du maréchal Lyautey.

Réédition d'un ouvrage écrit en 1931, du vivant du maréchal, à la gloire du bâtisseur de notre empire colonial qui était, à cette époque, la grande fierté du peuple français.

Jeune officier de cavalerie, Lyautey est envoyé au Tonkin et c'est ce séjour en Indochine qui va orienter son activité et fixer son destin. En de vivants chapitres, remplis d'anecdotes, de faits inédits, de détails pittoresques et saisissants, André Maurois le montre à Madagascar, en Algérie, au Maroc enfin où il va donner la mesure de ses exceptionnelles qualités‎.

Magnifique livre sur la vie de Victor Hugo,:son oeuvre et la vie à cette époque

Anna n'est pas qu'une femme, qu'un splendide spécimen du sexe féminin, c'est une femme dotée d'un sens moral entier, tout d'un bloc, prédominant : tout ce qui fait partie de sa personne est important, a une intensité dramatique, et cela s'applique aussi bien à son amour. Elle n'est pas, comme Emma Bovary, une rêveuse de province, une femme désenchantée qui court en rasant des murs croulants vers les lits d'amants interchangeables. Anna donne à Vronski toute sa vie. Elle part vivre avec lui d'abord en Italie, puis dans les terres de la Russie centrale, bien que cette liaison 'notoire' la stigmatise, aux yeux du monde immoral dans lequel elle évolue, comme une femme immorale. Anna scandalise la société hypocrite moins par sa liaison amoureuse que par son mépris affiché des conventions sociales.

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