Commentaires sur ses livres

Je m'étais promis de faire rapidement la critique de ce troisième volume de la série d'Andréas. J'ai tout de même pris le temps de lire le troisième album de Capricorne mais autant le dire tout de suite : ça n'a rien de génial. On peut même dire que c'est quelconque. Pas de quoi hurler au scandale ou inciter à l'autodafé de la série, non. Mais "Deliah" est un album décevant après le regain d'intérêt qu'avait suscité "Electricité".

Une atmosphere particuliere, un peu gothico-fantastique, des personnages eux-aussi particulier, bref, Anderas nous plonge dans un monde plutot etrange et baroque.
Un objet aux pouvoirs inouïs âprement convoité par une bande de malfrats et une organisation gouvernementale sans scrupules, une mystérieuse source d’énergie qui libère un monstre assoiffé d’électricité, une riche héritière dotée de pouvoirs paranormaux et menacée de kidnapping, un sous-marin plongeant au point d’origine de lumières étranges qui émanent des abysses..

Quelle belle idée de nous faire vivre la destruction de Terra Amata par différents points de vue qui s'entrecroisent. Celui de Marvin le Rouge est forcément assez secoué. Il fait preuve de sa goujaterie habituelle élevée à un telle degré que ça finit par le rendre sympathique. Le passage qui oppose la secte de la fin des temps et les filles de Mami est un brin longuet, mais l'univers des terres explosés révèle petit à petit tout son potentiel. Et puis il y a les olfs...

Une suite en droite ligne du premier tome .Du fantastique du mystère pour une énigme qui progresse d'album en album. Un dessin toujours difficile pour moi !

Dans un New York des années cinquante phantasmé l'auteur nous plonge dans une histoire fantastique très surréaliste. J'adhère moyennement au dessins que je trouve sombre et trop ciselé mais l'ensemble se laisse lire.

Une bd extra ou l'on en apprend plus sur nos artistes préférés, j'ai vraiment beaucoup apprécié, notamment la petite histoire sur Lovecraft

Un tome qui se situe au même moment que le 103, mais du point de vue de Marvin Rouge, durant l'éclatement de Terra Amata. Très bon.

Un très bon monster, qui fait partie de la trilogie es débuts de la période crépuscule. Ici, l'intrigue est centrée sur Marvin rouge, dont les intérêts principaux sont la nourriture, les filles et le combat. Il est dépassé par les enjeux de la planète, mais prêt à tout pour le roi poussière.
On retrouve les personnages que l'on connaît depuis longtemps, on apprend à découvrir les nouveaux. Toujours aussi drôle, avec des pistes de réflexion. Un très bon tome !

Cet album est l'apothéose finale de la série "Rork", la conclusion vers laquelle tendaient tous les éléments des albums précédents.

Descente est un tome clé à plus d'un titre dans la série et dans l’œuvre d'Andreas.

Pour le personnage de Rork, c'est une sorte de longue initiation, la parabole d'une introspection à la découverte de sa propre nature et c'est finalement à la fin de cet album qu'il retrouve toute sa mémoire et la raison de son existence sur Terre.

Cet album est une nouvelle étape vers l'apothéose finale de la série Rork.
Notre héros se retrouve cette fois dans le décor désertique du Mexique et d'un village pueblo construit à flanc de falaise, dans un panorama grandiose. Là, il participera à un évènement d'ordre astronomique impliquant une très mystérieuse lumière d'étoile aux pouvoirs incroyables.

Capricorne, voilà un titre d'album au nom évocateur puisqu'il met en effet en scène le fameux "Capricorne" dont Andreas créera par la suite la série individuelle.

A partir de ce tome, toute la série Rork a été réfléchie de bout en bout par Andreas. Chaque album comprendra désormais une unique histoire complète, et tous les éléments de ces histoires seront autant d'étapes et de pièces du puzzle menant à la fin en apothéose du dernier tome.

Suite des aventures du mystérieux (mais oh combien intéressant !) Rork.
J’avais vraiment goûté le tome 1, et je me demandais si la suite allait rester au même niveau.
Je ne suis pas déçu, bien au contraire !

Rork. La série phare d'Andreas.

Un graphisme hors du commun, au trait fin et vif qui donne vie à des histoires courtes au-dessus desquelles planent la mythologie Lovecraftienne. Andreas revendique dès la préface de cet album que sa série est reliée à l’œuvre de l'écrivain de Providence.