Andreï Guelassimov
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Note moyenne : 6/10Nombre d'évaluations : 10
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Le récit mélange souvenirs d'enfance, souvenirs plus récents (le traumatisme de Kostia qui a eu le visage brûlé alors qu'il faisait son service en Tchétchénie) et événements du présent, ce qui donne de la dynamique à l'histoire. J'ai beaucoup aimé cet aspect introspectif, comme si on suivait les pensées du personnage principal, comme si on était dans sa tête.
Pourtant ... je ne sais pas ... Je trouve qu'il manquait quelque chose à ce roman. Pas mal donc, mais "sans plus".
Afficher en entierJe n'ai pas tout saisi de ce roman... Il est relativement complexe, je dirai même brouillon... Je ne m'attendais pas du tout à ça. Je le déconseillerai.
Afficher en entierUn livre très original, aussi bien dans la forme que dans le fond.
J'avais envie d'en apprendre plus sur les personnages, il m'en a manqué un peu.
Afficher en entierConstantin est un jeune homme, accro à la de vodka dans laquelle il trouve une façon d oublier sa condition physique. Alors qu il effectuait son service militaire en Tchétchénie, Constantin (alias Kostia, un diminutif russe affectif) et ses trois compatriotes de guerre sont victimes d une grenade alors qu ils se trouvaient dans un tank. Le visage à jamais mutilé par cette attaque ennemi perpétrée par les boeiviki ( terme désignant les rebelles indépendantistes), on va découvrir au fil des pages la vie de ce personnage, notamment de son enfance marquée par Alexandre Stepanovitch, directeur de son école de bâtiment qui va lui apprendre à voir ce qu il dessine, à percer les détails et à les analyser sous un angle différent et à donner de l importance au monde qui l entoure. Tout au long du récit on découvre sa scolarité, sa famille, ses doutes, son caractère calme voire introverti qui lui permet d accepter les choses, je dirai même presque de les subir.
A la recherche d un roman qui me transporte dans les abîmes de l âme slave, je dois malheureusement me rendre à l évidence : je n ai pas trouvé ce que je recherchais au travers de ce roman. L écriture est sobre, sans artifice et facile à lire. En revanche la construction du récit m a dérangée, on passe du présent au passé en un paragraphe, d une émotion à une autre, et je n ai pas pu poser les bases de mon imagination. Le récit écrit d une traite, sans paragraphe, ne m a pas permis de souffler. Je me suis sentie comme « obligée » de le lire d une traite.
La quatrième de couverture promet des personnages que l on retrouve « à travers les villes russes, leurs gares, leurs rues, leurs faunes » cependant je n ai pas eu la sensation de découvrir tout cela. Pas d âme russe, pas suffisamment de description, pas suffisamment de faits historiques à mon goût. Juste des citoyens qui noient leur chagrin, leur vie dans la vodka.
Par ailleurs, je trouve que le personnage principal manque de profondeur, qu il est là comme par défaut en quelque sorte. Le titre « La Soif » suppose que le héro réapprend à vivre, apprend à s accepter, ce devrait être un roman de l espoir malgré tout, il n a pas fonctionné sur moi et c est avec regret que je l ai refermé. Le dessin occupe une place importante dans la construction de Kostia, or je trouve que cette partie manque de clarté, de précisions. Certes certains passages m ont quelques peu touchée notamment l innocence des enfants qui, au détour d une partie de coloriage, ne voit plus Constantin comme « un monstre » mais comme une personne qui a tout simplement un visage différent. Le dessin apparaît dès lors comme un moyen de sortir du lot, de faire ressortir ses émotions. On saisit bien sûr la portée de l histoire, le message de l auteur, l évolution du personnage, sa vision qui change, sa capacité à tirer des leçons de ce qui l entoure. Mais à mes yeux, l écriture ne transpire pas suffisamment l âme slave, pas suffisamment la souffrance endurée par les soldats, les vétérans. J attendais plus, beaucoup plus de cet auteur russe dommage
Afficher en entierOn parle de Andreï Guelassimov ici :
2011-01-11T21:45:02+01:00
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Biographie
Andreï Guelassimov est né en 1965 à Irkoutsk. Après des études de lettres, il partà Moscou suivre au Gitis (l'Institut d'études théâtrales) les cours du prestigieux metteur en scène Anatoly Vassiliev. Spécialiste d'Oscar Wilde, il a enseigné à l'université la littérature anglo-américaine. Fox Mulder a une tête de cochon, son premier livre, a été publié en 2001. La Soif (Actes Sud, 2004), son second ouvrage, un récit sur la guerre de Tchétchénie publié en Russie en 2002, a confirmé sa place sur la scène littéraire russe. Il a été la révélation des Belles Etrangères russes en France à l'automne 2004, et son dernier roman vient d'être consacré par le Booker Prize des étudiants 2004.
source : Editions Actes Sud
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