Angela Barrett

Histoire un peu triste mais tellement vrai. Commen ne pas se mettre à la place d'Anne Franck ? On comprend mieux la vie des juifs en ce temps de guerre

sans surprise j'ai pleurer

Témoignage poignant de ce qui s'est passé pendant la seconde guerre mondiale

On vit avec qu'elle, on espère avec qu'elle.

Très bon livre pour expliquer et montrer la dureté de la vie pendant cette triste période de notre Histoire

Un très beau conte qui pourrait rappeler Grimm mais, qui se déroule à une époque plus proche que la nôtre.

C'est bien écrit, c'est prenant et, contrairement aux contes «classiques», les femmes ici ne font pas tapisserie (même si certains protagonistes le voudraient dans cette contrée). En effet, elles ont des passions diverses, sont intelligentes et ne pensent pas uniquement à se marier (voire pas du tout d'ailleurs). Vous l'aurez compris, ce récit suit la vague féministe du moment autour des femmes fortes. C'est certes attendu mais plutôt réussi.

Si ce conte est à destination des plus jeunes, sa longueur et sa construction le feront durer plus longtemps pour l'histoire du soir des bouts de choux et ravira les adultes qui ne seront pas insensibles à son écriture.

En conclusion, je recommande !

Quand on sait que tout à été écrit et vécu cela rends notre lecture d'autant plus poignante ...

Frida est l'aînée d'une fratrie de douze filles. Leur mère, reine audacieuse, a récemment perdu la vie dans un accident. Le roi, endeuillé et voulant "protéger" ses filles avant leur mariage, leur retire progressivement tout loisir, toute leçon... Malgré leur rébellion et l'entêtement de Frida à expliquer à son père qu'une femme peut gouverner, ce dernier décide finalement d'enfermer ses enfants dans une grande pièce, les privant ainsi de la seule chose qu'elles possédaient encore jusque-là : leur liberté.

Bientôt, elles découvrent une ouverture, dissimulée derrière un tableau représentant leur mère, qui mène à un univers merveilleux, le palais de l'arbre. Les princesses vont y passer leurs nuits, dansant, s'amusant.

Un jour, leur père réalise qu'elles usent leurs chaussures sans comprendre comment. Il promet donc sa couronne et l'une de ses filles en mariage à celui qui percera leur secret...

Les illustrations d'Angela Barrett situent le récit dans les années 30 (voiture, biplan, vêtements...), elles ont des teintes chaudes et se placent dans des vignettes ou des pleines pages encadrées de blanc. On remarque d'ailleurs dans ces peintures que la mère disparue et ses filles sont noires de peau, ce qui reste encore, malheureusement, assez rare en littérature jeunesse pour des personnages principaux.

Bien que ce conte ait une portée féministe, je n'ai pas été séduite par l'écriture, le récit comporte des longueurs et on peine à entrer dans le monde magique issu de l'imagination de Frida.

Ce conte moderne est toutefois servi par des personnages féminins forts, cultivés, aux passions diverses, telle que Frida (et son amour des avions), qui ruse pour prouver à son père qu'elle est digne de porter la couronne.

Une adaptation du célèbre conte des Grimm, Le bal des douze princesses que l'on trouve parfois sous le titre Les souliers usés au bal.

Anne Frank est vraiment inspirante. Elle dépeint la réalité qu’elle a vécu durant une sombre époque. Touchant, poignant, émouvant.

Douze princesses rebelles est une réécriture du bal des douze princesses de Grimm. Dans cette version, les soeurs sont métisses et, énorme avancée, elles ont chacune un caractère et des compétences propres et ça ça fait plaisir.

Il y a par exemple une fan de botanique, une de peinture, une de mécanique… Chacune des passions est intelligente. Suite à la mort de sa femme lors d’un accident de voiture, le père/roi a perdu la tête. Il ne veut plus perdre personne, enferme ses filles et surtout interdit tout loisir qui ne correspond pas à ceux acceptables pour les filles bonnes à marier pour éviter tout risque de danger. L’aspect sur-protecteur et oppressant de la folie du père est très bien retranscrit. C’est une version féministe qui prône l’épanouissement de soi. Et puis c’est osé, dans un conte, d’oser poser la question « pourquoi une fille ne pourrait pas régner ? » Avec cette interrogation, d’autres apparaissent. Comment faire pour régner malgré tout, comment ne pas être uniquement une personne à marier ?… C’est une très jolie histoire et un bel objet livre. J’ai passé un super moment, je recommande cette réécriture moderne.

Une très jolie histoire sur des princesses, des soeurs avant tout ! J'avais deviné la fin à la moitié du livre par contre. J'ai beaucoup aimé les personnages, que j'ai trouvé très riches, très complets, très forts aussi. L'histoire en elle meme est belle et nous parle de courage, de perte, de deuil et d'amour aussi.

Des mots simples et directs agrémentés de dessins travaillés aux couleurs à l'ancienne. du grand art. Un bel hommage à Anne Frank, ado juive, qui durant les deux ans où elle sera cachée dans l'annexe, écrira son journal.

Josephine Poole (au scénario) et Angela Barrett (aux dessins) ont pris l'initiative d'adapter le Journal d'Anne Frank dans un album jeunesse. Et le résultat est une franche réussite.

Cet album, c'est l'occasion de faire découvrir aux jeunes lecteurs un pan de l'Histoire, en version simplifiée de manière à le rendre très accessible. Et ce que j'ai trouvé très intéressant, c'est que Josephine Poole ne s'est pas uniquement arrêtée à seulement évoquer le Journal et le vécu d'Anne Frank dans l'Annexe. Elle explique avant tout les circonstances qui ont amené les Frank à devoir se cacher et vivre clandestinement pendant deux ans. Avant de parler de la vie dans l'Annexe, sont d'abord relatés la montée d'Adolf Hitler au pouvoir, la persécution et la haine des juifs responsables de tous les maux, l'exil des Frank au Pays-Bas, l'enfance d'Anne, les préparatifs de l'Annexe et le départ de la famille. Là seulement, l'on nous parle du "séjour" d'Anne dans l'Annexe : la rédaction de son Journal, les relations tendues dues à la promiscuité, son rapprochement d'avec Peter, etc... jusqu'à l'arrestation des huit clandestins le 4 août 1944. La dernière page évoque le retour d'Otto Frank à Amsterdam, seul survivant parmi les huit, et sa décision de publier le Journal de sa fille.

C'est donc bien plus qu'un témoignage, limite une biographie puisqu'on (re)découvre le destin tragique d'Anne Frank de sa naissance à sa mort. Le récit, accompagné d'illustrations extrêmement réalistes et détaillées, aux couleurs sobres s'apprêtant aux circonstances, est poignant, percutant, terrible.

J'ai emprunté cet album à la bibliothèque avant tout pour continuer l'exploration des différentes œuvres se référant à l'histoire d'Anne Frank, mais aussi dans l'espoir d'intéresser au moins l'un de mes deux fils. Au vu du format, j'avais d'abord pensé qu'il serait plus adapté à mon six ans, mais je me rends compte maintenant que c'est une erreur. Il y a beaucoup de texte et donc beaucoup à lire, et c'est ce qu'il faut pour que l'essentiel soit dit, mais j'ai bien peur que l'attention des plus jeunes ne soit pas maintenue jusqu'à la fin (à moins de leur lire en plusieurs fois ?). Ce livre est finalement mieux adapté à mon douze ans, quoique, à mon avis, on puisse le conseiller bien avant, vers huit ou neuf ans sans doute.

Quoiqu'il en soit, cet album n'en est pas moins une réussite. Très beau malgré les faits dramatiques.

Et petit plus en fin d'ouvrage : une chronologie mettant en parallèle le parcours des Frank aux événements historiques, de 1918 à 1980 (de l'armistice du 11 novembre à la mort d'Otto Frank).