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Un style splendide, des descriptions magnifiques qui n'alourdissent pas le texte mais rendent merveilleusement l'atmosphère de l'histoire, inquiétante et envoutante...
Et les poèmes bien que traduit restent d'une grande beauté.
Le suspense est mené d'une main de maitre, on est suspendu aux pages, jusqu’à la fin, dénouement empli de révélations.
Bien que l'ambiance semble presque surnaturelle par moments, nous restons pourtant ancré dans une forme de réalité, aussi réelle que possible dans une œuvre de fiction
Adeline, l'héroïne ne peut que nous touche par sa naïveté et son innocence.
Le petit bémol de l'œuvre tient peut-être au fait que les personnages sont un peu stéréotypés
Les Mystères de la forêt
Un livre que je ne regrette pas d'avoir lu, qui m'a fait ressentir pleins de choses différentes. On vit réellement le récit.
Les mystères d'Udolphe
Les mystères d'Udolphe
Les Mystères de la forêt
Je vous conseille de lire ce roman uniquement si vous aimez les descriptions, sinon cela risque de vous gâcher l'histoire...
Les mystères d'Udolphe
Les mystères d'Udolphe
Les Mystères de la forêt
Les mystères d'Udolphe
J'ai pas accroché, je n'ai limite pas vraiment compris le sens de ce livre...
Les Mystères de la forêt
L'Italien ou le confessionnal des pénitents noirs
A Sicilian Romance
Les Évadés des ténèbres
Romans terrifiants
Je vais commencer par un point négatif : j'ai trouvé la durée d'exposition extrêmement (excessivement même) longue. Le récit passe son temps sur le caractère des personnages et sur des descriptions de paysages mais sans le talent de Jane Austen (pour le premier aspect) ni celui de Charlotte Brontë (pour le deuxième aspect), et tout est sans cesse rabâché. J'ai tellement attendu un peu d'action que lorsqu'elle est arrivée, portée par des événements dramatiques pour l'héroïne, je n'ai même pas eu de sympathie pour cette dernière, j'étais juste contente que ça commence enfin. Tenez, à la page 100 on se trouve toujours dans les contemplations. En parlant de ces dernières, elles servent trop souvent de prétexte pour que les personnages soient en extase en évoquant Dieu à tout bout de champ...
L'intrigue est un bon point du roman : elle est captivante et contient beaucoup d'éléments mystérieux à expliquer. Ils s'expliquent d'ailleurs tous par la suite, leur explication consiste en beaucoup de coïncidences et d'improbabilités mais ça fait partie du jeu quand on lit ce genre de littérature donc le contrat est rempli. Aucun élément n'est surnaturel.
Le côté gothique est un peu cliché, il utilise des éléments classiques comme l'enterrement à minuit, le château en ruine, les chauve-souris... Mais l'ensemble forme un tableau très convaincant et instaure une bonne ambiance propice à ce genre littéraire.
Le gros défaut du livre est pour moi la surabondance de bons sentiments. C'en est à un tel point que j'en étais écœurée, vraiment, et je trouve que loin de faire sympathiser avec les personnages, ça ne fait que rendre ces derniers irréels mais surtout insupportables de pureté. L'adjectif de "doux" est utilisé absolument à toutes les sauces et pour tout décrire : traits comme expressions, voix comme émotions et même plus encore... En plus de ça c'est le genre de trait de caractère qui ne m'attire assez peu dans un personnage à la base, et ici l'héroïne est douce jusqu'à la faiblesse. Sans compter qu'assez de larmes sont versées dans ce roman (tous personnages confondus) pour remplir une piscine olympique. Et attention, les héros "versent" des larmes, ils ne se laissent pas aller à renifler, crier ou gémir, ou à se retrouver avec les yeux bouffis ! Non non, ils s'en sortent toujours très dignement.
Personnellement le traitement des personnages est tellement "gnangnan" que ça déteint sur le livre dans son entier.
Les paysans (et les pauvres de manière générale) sont énormément enjolivés. Ils ont la bonté et la noblesse d'âmes simples et pieuses qu'on retrouve souvent dans leur description par des auteurs qui ne connaissent pas grand-chose à leur vie. Ce ne sont que des images champêtres idéales, loin de la réalité (et loin de Maupassant). Il y a de joyeuses danses près de la Garonne après leur journée de travail, des danses pour les vendanges, ils jouent tous de la musique... Bref on croirait plus à de la propagande qu'à une véritable représentation de la vie à la campagne à l'époque.
En ce qui concerne Émilie, c'est une vraie Mary-Sue : elle a toutes les perfections physiques, toutes les qualités morales pour l'époque, elle est dénuée de défaut. Sainte Émilie plaide pour tous : sa tante qui l'a pourtant maltraitée et humiliée (d'ailleurs le personnage est épouvantable mais d'une façon parfaitement crédible), pour le comte qui a tenté de l'enlever (après de multiples refus de l'épouser de la part d'Émilie), elle réconcilie deux brigands entre eux... Elle pousse la vertu et les principes jusqu'à l'absurde : elle fait taire sa servante Annette par bienséance (discrétion) alors qu'elle détient des informations qui pourraient se révéler importantes dans sa situation critique, et se refuse à tirer les vers du nez à une petite paysanne qui pourrait la renseigner sur le sort qu'on lui réserve.
D'ailleurs c'est simple, tous les personnages masculins craquent pour elle d'une façon ou d'une autre : le paysan Voisin l'aime comme sa fille au bout de deux jours de fréquentation, l'abbesse du couvent la présente rapidement aux autres comme une personne très estimée et elle séduit tous les hommes sans rien faire, même des brigands endurcis par le vice (qui ont dû connaître quantité de femmes) qui l'acceptent en paiement d'une dette. Ils sont comme des mouches autour d'un pot de miel (et j'utilise la version gentille de l'expression). En bref, j'ai largement préféré le personnage de Blanche, beaucoup plus attachante.
Annette est vraiment sympathique, même si elle sert surtout à faire les questions et les réponses, elle est utile au récit pour montrer un personnage vraiment effrayé sans pour autant "diminuer" la dignité d'Émilie en la faisant croire à des superstitions. Le personnage est attendrissant, et son couple avec Ludovico est adorable, plus que le couple principal même. La pauvre est abandonnée sans un regard par Émilie lors du siège, j'étais un peu choquée du manque d'empathie de ce personnage supposé parfait : elle défend les plus indéfendables mais n'est pas plus émue que ça par le sort de sa suivante qui a tout fait pour l'aider.
Montoni est un véritable méchant de roman gothique, mais il n'est pas ridicule ; il est même crédible dans ses projets et son absence totale de remords ou d'empathie quant aux moyens qu'il met en œuvre pour parvenir à ses fins.
En revanche le personnage de Dupont est proprement insupportable. Il est extrêmement pénible de pitié et en même temps d'opportunisme. Oui il aime Émilie, oui c'est triste qu'elle ne réponde pas à son amour mais je n'en pouvais plus de le voir se traîner comme une âme en peine en espérant émouvoir Émilie. L'attitude du comte est plus qu'agaçante à son propos : Émilie doit oublier instantanément Valancourt pour tomber dans les bras de Dupont, mais celui-ci ne doit pas renoncer à son amour pour elle alors qu'il n'y a aucun absolument aucun espoir de ce côté (la principale intéressée est plus que claire à ce sujet). J'étais dans une colère face à ça, Émilie n'a pas vocation à se sacrifier pour le plaisir de monsieur ! Elle ne va pas se mettre à l'aimer par reconnaissance, elle n'est pas bénévole du cœur non plus ! Heureusement que tout ça ne dure au final pas trop longtemps.
Je comprends la volonté de Jane Austen de pasticher le genre, il y avait en effet de quoi faire, entre les pâmoisons innombrables (qui m'ont tantôt fait rire, tantôt fait lever les yeux au ciel), les passages secrets absolument omniprésents (à se demander comment les fondations du château n'étaient pas sapées ---> je plaisante) et les bandits (italiens !) qui grouillaient littéralement.
J'ai lu quelque part une chose dans laquelle je me retrouve totalement (et je ne suis pas la seule) : je n'ai absolument pas adhéré au siècle de l'histoire. Il n'y avait rien à faire, je n'avais en tête que des costumes et que l'environnement du 19ème siècle. Je ne sais pas à quoi c'est dû, mais c'était tellement ancré dans mon imaginaire que j'ai cessé de lutter au bout d'un moment.
Pour conclure, je pense que c'est un genre littéraire qui a beaucoup vieilli, c'est trop cousu de fils blancs et naïf (malgré les événements terribles qui se déroulent) pour des lecteurs de notre siècle je trouve. Bien sûr il est certainement possible d'apprécier ce genre de littérature même de nos jours, mais ce sera plus à titre de curiosité (AMHA). En tout cas je n'ai pas du tout été touchée par le style du récit ; c'est dommage car l'intrigue est captivante, mais je ne peux vraiment pas passer outre.
Les mystères d'Udolphe
Même si le genre a sur lui l'image d'une héroïne qui s'évanouit au moindre prétexte, qui a être vraiment lourd, je trouve que dans celui-ci, les évanouissements sont quand même justifier : Emilie n'a vraiment pas de chance et voit en à peine un an toutes les horreurs de l'humanité alors qu'elle entre tout juste dans l'âge adulte et qu'elle est encore en deuil de ses parents.
On ne peut pas nier non plus le fait que certains passages sont très lents, il se peut que le récit se répète etc, néanmoins il possède un charme et nous plonge littéralement dans l'horreur que peut ressentir une jeune femme seule au milieu de personnes cruelles. J'ai hâte de lire la parodie de Jane Austen !
Les mystères d'Udolphe