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Le petit bourg de Tharcy renaît de son exode rural avec l’arrivée de néo-ruraux qui forment une communauté au hameau du Buisson.
Subsistent quelques commerces, la boulangerie mais surtout l’hôtel restaurant « Le Bal » tenu par Suzie, l’ancêtre du village et véritable « arbre de vie ».
Malgré son âge avancé, elle sert encore au bar où les conversations vont bon train et cuisine, le midi, pour une douzaine d’habitués soit un ragoût ou les œufs de ses poules à la fameuse sauce meurette.
Mais tout ce petit monde va bientôt être ébranlé, l’ancien presbytère vient d’être racheté par un ingénieur, Monsieur Peck, qui l’habite avec son invention un assistant de vie électronique connecté, très beau et véritable clone humain.
Les langues se délient et l’hostilité des anciens et des nouveaux fait la quasi-unanimité. Lorsque Tchap, le robot, et son inventeur s’aventurent au bar ils subissent les sarcasmes mais doivent aussi répondre à quelques questions voulues embarrassantes pour tester cette foutue machine.
Suzie, si attachante et sensible, perplexe lors des premières rencontres va se laisser attendrir par le robot et finit par se confier lors de veillées, racontant son histoire familiale et celle du village que l’appareil, après accord, corrèle aux données informatiques qu’il reçoit. De quoi faire naître de nouvelles craintes de divulgations d'anciens secrets.
Notre héroïne pourra compter sur l’appui de Marius, un globe-trotter atterri dans le village, qui s’imposera pour seconder Suzie dans sa gestion du commerce mais aussi de Clara, descendante d’Alfrédine la marraine de Suzie, qui vient d’acheter la maison mitoyenne pour rouvrir la salle de bal attenante, fermée depuis la libération à la suite de sombres événements.
L’auteure nous restitue très bien l’esprit des petits villages avec sa petite histoire, ses « qu’en dire-t-on », ses ragots et sait, également, pour suivre l’exemple de cette sympathique vieille dame, nous influencer à adopter un regard un peu moins méfiant sur ces nouvelles technologies.
Trop humain
Marguerite a beaucoup de difficulté à imposer ses passions, son souhait de travailler dans l ' imprimerie de son père et son grand-père, de choisir son mari.
Elle doit faire avec une mère peu aimante.
Ses combats, elle les mène avec courage et détermination.
Le Livre des heures
Le Livre des heures
On suit une jeune femme qui a pour ambiance de faire de l'enluminure comme son père et son grand-père mais qui est confrontée à la réalité de la société partriarcale médiévale et à sa mère.
Au fil de ses écrits dans un livre d'heures qui lui sert de journal, on en apprend sur elle, sa vie mais aussi la société médiévale de Paris et c'est vraiment génial.
La narration et assez ''seche'' ce qui est cohérent avec le support qu'utilise la narratrice - on n'utilise pas du parchemin comme le papier aujourd'hui - et ça n'empêche pas de s'instruire et de suivre l'histoire. Moi j'ai beaucoup aimé même si j'aurais aimé en savoir plus enxore par moment !!
Le Livre des heures
Le Livre des heures
La relieuse du Gué
La relieuse du Gué
Le portefeuille rouge
Le livre tourne autour de 2 femmes, toutes les deux relieuses mais avec des caractères à l’opposé : la hautaine et imbue de sa personne Astrid opposé à la timide mais passionnée Mathilde. Astrid qui est une relieuse-doreuse dont la réputation n’est plus à faire, va demander de l’aide à Mathilde. Toutes les deux, elles vont restaurer un folio de Shakespeare. Pour Astrid, c’est le côté financier et réputation qui la motive, tandis que Mathilde y voit le côté « découverte ». Mais Mathilde va tomber sur un livre , le « portefeuille rouge » et va y sentir que ce livre n’est pas comme les autres.
Comme vous l’avez compris, elles sont totalement différentes. Deux visions de leur métier. Et quel métier ? Grâce à Anne Delaflotte Mehdevi, j’ai découvert ce métier qui demande d’être passionné par les livres et les pages mais aussi de la délicatesse, de la douceur. J’ai réussi tout de suite à me plonger dans ce village, dans l’atelier de Mathilde, dans la maison de Michel. L’écriture est aussi douce que l’histoire. Mais attention douce ne veut pas dire ennuyeuse car il y a une intrigue.
Cette intrigue est ce fameux portefeuille rouge, qui recèle de nombreux secrets que Mathilde va chercher à percer. On part donc dans une enquête historique, généalogique. On prend aussi le tunnel et on se retrouve à Londres. Je vous le dis mais il y a aussi une intrigue amoureuse mais elle ne prend pas le dessus sur le portefeuille rouge.
Le côté humain est très présent dans ce livre et donne à Mathilde des nuits blanches.
C’était mon premier livre de cette auteure et je ne regrette pas. Après tous les événements de ces derniers jours, j’avais envie de me laisser porter par ses feuilles d’automne qui tombent des arbres…Waouh je deviens philosophe.
De plus, j’a beaucoup apprécié le format du livre et son papier. Moi aussi j’avais l’impression de découvrir un manuscrit. Quand j’ai eu fini ce livre, j’ai pris Hamlet dans ma bibliothèque et j’ai relu des passages. La boucle était bouclée.
Le portefeuille rouge
La relieuse du Gué
La relieuse du Gué
On découvre également l'amour inconditionnel que porte Mathilde à Cyrano au travers de nombreux extrais disséminer tout au travers du livre, de quoi satisfaire les plus poètes d'entre nous =)
La relieuse du Gué
On y trouve peu d'histoire, une semaine, un mois, une année qui passe à toute vitesse, sans évènements.
Juste un couple qui part en vrille, lui dans les nuages, elle qui rêve de s'envoler, clouée au sol par quatre oisillons qui dévore son temps comme son énergie.
Mais ça s'est terminé. Même face à l'incompréhension de ses proches, des reproches blessants de son père et de la froideur de ses amis, elle ne laissera personne lui dicter ce qu'elle doit faire.
Des tranches de vies éparses, qui frappent juste, de ce petit côté cinglant des relations familiales, au milieu d'un océan de non-dits qui éclatent.
Une douce ironie au beau milieu de tout ce silence.
Fugue
Fugue
La relieuse du Gué