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C'est donc un recueil assez hétéroclite, à la fois théorique et littéraire, dont l'intérêt se répercute en particulier dans les nouvelles inédites présentées (La route de Jérusalem, Chronos, etc.). Plusieurs textes intéressants et qui m'ont marqué à la lecture, quand d'autres me semblèrent moins pertinents. Un recueil d'anniversaires, qui vise avant tous à mettre en avant la particularité et les forces de la collection, tout en présentant un choix de textes séduisant pour les amateurs et les passionnés de Folio SF.
L'o10ssée
(Ce livre ne passe absolument pas le test de Béchedel)
Les Falsificateurs
Ada
Après avoir quitté l’Académie et intégré les Opérations spéciales du CFR dans Les Falsificateurs, ce sont désormais de nouvelles missions qui attendent Sliv dans Les Éclaireurs. Dépêché au Timor oriental pour aider sa rivale de toujours Lena Thorsen, il démontre une fois de plus toute son ingéniosité, mais lorsque les attentats du 11 septembre surviennent, la question de la finalité du CFR revient le hanter de façon lancinante…
Le premier tome de cette saga avait été une très agréable découverte, et c’est avec le même plaisir que j’ai dévoré cette suite, quoique des changements notables soient à relever. Là où Les Falsificateurs nous conduisaient aux quatre coins du monde et multipliaient les sujets, cette fois, à l’exception du Timor oriental, tout le livre ou presque se focalise sur les attentats et Al Qaïda… dont la création est à imputer au CFR !
Le ton est posé avec cette révélation. Le Consortium de Falsification du Réel œuvre-t-il pour le bien ? Ou a-t-il des objectifs moins louables ? Ce qui était un simple mystère dans le premier tome revêt une toute autre dimension, à présent qu’une guerre susceptible de provoquer des milliers, voire des dizaines de milliers de morts, menace d’éclater entre l’Orient et l’Occident.
Je dois avouer que je ne m’attendais pas à obtenir autant de réponses dans Les Éclaireurs, notamment à propos du Comex. Je pensais que l’auteur garderait le secret jusqu’à la fin de la saga, et ces révélations entraînent un changement d’atmosphère non négligeable. Ne rien savoir de concret à propos du CFR le nimbait d’une aura fascinante et intrigante, qu’il perd à mesure qu’il se dévoile, pour finalement ne plus apparaître que comme un « simple » organisme parmi tant d’autres, avec ses qualités et ses défauts.
Pour ce qui est des personnages, je suis partagée. J’ai trouvé que Lena s’humanisait trop vite dans les premiers chapitres (alors qu’on l’a suivie sur plus d’une décennie sans que son caractère ne varie d’un iota), et son évolution finale me laisse… perplexe. Je ne saurais dire si c’est plutôt en bien ou en mal. Peut-être en mal, ou en tout cas avec un soupçon de déception.
En ce qui concerne les autres, ils n’ont pas vraiment droit à un égal traitement, bien que le cercle d’intervenants soit beaucoup plus restreint que dans Les Falsificateurs. Si certains ont un réel développement (Sliv, Youssef, Djibo, Gunnar…), quelques-uns font surtout office de soutien, mais n’ont guère d’impact (Maga, Harvey, Yakoub, les différents membres du Comex…). Quant à la nouvelle venue, Nina, je la trouve tout simplement détestable, en plus de se croire tout permis. À la place de Sliv, je l’aurais sortie illico de chez moi avec un coup de pied aux fesses au lieu de l’encourager à s’incruster comme elle le fait.
L’humour est quant à lui toujours au rendez-vous. Même dans les moments les plus graves, on peut compter sur Sliv pour glisser une remarque plus ou moins subtile qui nous arrachera un sourire. J’aime sa désinvolture et son cynisme qui contrastent avec le sérieux, voire la dureté des sujets abordés.
J’apprécie aussi la façon dont ce livre invite à s’interroger, à ne pas croire aveuglément ce que l’on qualifierait de nos jours de « fake news », et à être sceptique en permanence. Les Éclaireurs montrent d’une façon presque effrayante comment il peut être facile de manipuler l’opinion publique.
Une chose est sûre, en tout cas, après avoir lu ce roman (ce à quoi je vous invite vivement), vous ne verrez plus jamais les attentats du 11 septembre, les États-Unis, la guerre et bon nombre d’autres sujets de la même manière.
Les Éclaireurs
Ada
Les falsificateurs constituent le premier tome d’une trilogie dans laquelle Sliv, un jeune Islandais doté de beaucoup d’imagination, est recruté par un mystérieux organisme, le CFR (Consortium de Falsification du Réel). En son sein, il va apprendre à tordre et à manipuler la réalité, mais à quelle fin ? C’est justement la grande question que tout le monde semble se poser…
Je n’avais pas d’attentes particulière pour ce roman, et je dois dire qu’il m’a agréablement surprise, dans tous les sens du terme. L’intrigue m’a happée dès le premier chapitre, et elle ne m’a pas lâchée jusqu’à la dernière page. Tout comme Sliv, j’avais envie d’en apprendre davantage à propos du CFR, qui inspire à la fois la fascination et la méfiance, la crainte et l’admiration, le doute et la convoitise…
Cette dualité est le point fort du livre, et elle va jusqu’à rejaillir sur le caractère du personnage principal, que j’ai trouvé plutôt attachant. On partage ses interrogations, son désespoir, son ambition, ses soupçons et son exaltation (même si on a parfois envie de lui dire de se calmer un peu).
Les autres protagonistes ne sont pas en reste non plus. Ils ont tous le droit à leur développement, et à l’instar de Sliv, je suis curieuse d’en apprendre davantage au sujet de Gunnar. Quant à Lena… Je ne peux pas dire que je la déteste. Détestable, elle l’est pourtant, mais elle a ce petit quelque chose qui fait qu’en même temps, on l’admire. Elle est un peu comme ces blessures sur lesquelles on ne peut pas s’empêcher d’appuyer tout en sachant pertinemment que ça va faire mal.
L’intrigue est très riche en thèmes et en éléments abordés, mais attention à ne pas perdre le nord. L’histoire débute en Islande, où les noms et les patronymes ne sont pas les plus faciles à retenir (et encore moins à prononcer), se poursuit à Córdoba (Argentine), continue en Sibérie (ne me demandez pas non plus d’orthographier la ville de mémoire), avec des passages éclairs en Patagonie, à Honolulu… Bref, l’auteur ne manque jamais une occasion de nous dépayser et de nous transporter aux quatre coins du monde.
Je me suis tout de même un peu ennuyée lors des passages qui tendaient à s’appesantir sur des questions politiques et économiques, qui ne sont pas les sujets qui me passionnent le plus. À titre personnel, je leur ai de beaucoup préféré l’anecdote sur Laïka et celle sur les Vikings (entre autres). L’avantage de ce livre, c’est qu’il y en a pour tous les goûts.
Le seul reproche que je pourrais lui faire, c’est que j’ai parfois eu l’impression qu’il se déroulait au ralenti. Pendant un long moment, je me suis demandé quand l’intrigue allait enfin se lancer, car je ne voyais aucun fil conducteur se dessiner, et j’avais peur de finir par me lasser des scénarios élaborés ou supervisés par Sliv. Le désir d’en savoir plus et de comprendre l’a toutefois emporté sur les longueurs occasionnelles qui ponctuent le récit.
Je recommande cette lecture, qui colle de surcroît avec l’actualité et tout ce qui tourne autour des « fake news » (malgré le fait que ce roman ait plus d’une décennie), et qui est très difficile à lâcher tant on a envie de connaître le fin mot de l’histoire. J’ai hâte de me plonger dans le prochain tome !
Les Falsificateurs
Les Producteurs
Les Éclaireurs
Ada
J'ai de suite adhéré à l'ambiance du livre. Ce polar tendance SF sur les nouvelles technologies est rythmé et bien pensé. J'ai beaucoup aimé de ne pas avoir un incipit aussi long qu’inintéressant, comme trop souvent dans les thrillers ; on rentre tout de suite dans le dur, remisant les descriptions pour plus tard, et c'est très agréable. Situer l'action au beau milieu de la Silicon Valley est hyper pertinent. Clairement, dans le Poitou-Charentes ça n'aurait eu aucune crédibilité, à moins de partir dans un récit futuriste. Mais c'est bien l'encrage dans le présent qui rend ce livre si percutant, et qui nous fait réfléchir à plein de choses. Et en prime, on a même un peu d'humour assez bienvenu.
Seul regret, d'une certaine façon, on aurait aimé qu'un américain ait eu cette idée en premier et soit l'auteur du livre... Plutôt qu'un auteur français, qui créer des personnages plus-caricaturaux-tu-meurs et qui oscille bien trop souvent entre j’étale ma culture sur la société américaine et je critique un poil gratuitement ce que je ne comprends pas de cette société. Ce n'est pas forcément inintéressant, mais ça crée des digressions dans le récit qui n'ont pas vraiment lieu d'être.
J'ai également de suite apprécié l'approche du thème. Je l'avoue, je suis bonne cliente en matière de SF, donc ça n'a pas du tout été bloquant pour moi. Mais il est vrai qu'à la lecture du résumé éditeur, je me suis un peu dit "encore un livre sur les IA qui sera calqué sur Blade Runner (voire Frankenstein) et n'apportera rien de neuf au sujet". Et quelle erreur ! Car d'une part, je l'ai déjà dit, mais le fait de ne PAS faire un récit futuriste change beaucoup de choses. D'autre part, quelle excellente idée de parler pour une fois d'IA uniquement en terme de programme informatique, sans parler de cyborg ou androïd à l'apparence humaine. Ce n'est pas la toute première fois que cela est fait, mais ça reste tout de même relativement novateur et percutant. On se concentre finalement sur le vrai sujet, les capacités "intellectuelles" des IA et leur possible conscience, et non leur apparence humaine (avec ce qui va avec, type performances physiques incroyables, incapacité à sentir la douleur, et capacité se fondre incognito parmi les humains). Il est aussi malin de traiter d'une IA littéraire, plutôt qu'une IA économiste par exemple, car on est tous des lecteurs, donc ça nous parlera forcément. Le décryptage du genre "roman à l'eau de rose" est d'ailleurs assez savoureux.
Pour ces deux raisons, je me suis avalée les 150-200 premières pages du livre en un clin d’œil. On sentait bien quelques passages un peu inutiles sur la vie de couple du personnage principal ou sur les règles du baseball, mais jusqu'ici rien de bien grave.
Sauf que s'opère à un moment donné un tournant dans l'intrigue, en soit pas mauvais
Mais par un petit miracle, que je ne m'explique toujours pas, on arrive à se sortir de cette mouise et à remettre le livre dans la même dynamique qu'au début.
Dans le dernier tiers du livre, on reprend avec le même plaisir notre enquête, en quelque sorte là où on l'avait laissé
Je crois que je peux compter sur les doigts d'une main les livres qui, comme celui-ci, ont réussi à me raccrocher à l'histoire après m'avoir complètement perdue. C'est déjà une très belle performance. Et si je ne le trouve pas parfait, cela suffit tout de même à avoir une appréciation globale assez bonne. Dans l'ensemble, ce livre m'a séduit par sa pertinence et sa relative originalité dans le traitement de son thème ; il me laissera un très bon souvenir.
Ada
Scherbius (et moi)
Les Producteurs
Ed; Gallimard;
Bonjour les fous de lectures....
ATTENTION... voici une BELLE DECOUVERTE !!!!!!!!!
Un très bon " page turner " pour votre été
Walker a tout pour être heureux comme on dit ... chef d'entreprise hors paire, mari et père comblé.
Et pourtant Walker étouffe et rêve d'autre chose. Il a l'impression que le temps lui échappe. Il veut du temps!
Petit à petit, ses rêves de liberté se concrétisent dans son esprit et un beau jour il disparaît...
Walker a tout planifié avec minutie mais .. peut-on s'effacer aussi facilement? ....
Un jeu du " chat et de la souris " débute.
Ne sommes nous pas tous, un peu au fond de nous même, des "Walker"?
Ne rêvons nous pas tous de liberté? de maîtriser le temps ?
Aurions-nous le couage de Walker ?
Voici un livre entraînant, on avance à du 100 à l'heure avec Walker mais aussi avec ceux restés de l'autre côtéde sa vie.
Antoine Bello se révèle être un excellent conteur.
J'ai passé un très bon moment de lecture et vous le conseille vivement si vous avez envie de vous envoler ....
L'homme qui s'envola
Pourtant, j'étais très enthousiasmée : une intelligence artificielle programmée pour écrire des romans d'amour qui se fait la belle, c'est quand même original ! J'ai d'ailleurs beaucoup apprécié tous les passages développant la personnalité d'Ada, toutes la problématique concernant les IA, de même que toutes les analyses du marché de la romance (que j'ai trouvé pointues et passionnantes, moi qui m'intéresse peu à ce genre littéraire)
Mais tout le reste, l'enrobage... J'ai trouvé tellement creux et peu vivant le développement des autres personnages, Franck, sa famille et sa patronne en tête. J'ai failli abandonner le roman plusieurs fois, morte d'ennui devant ce qui me paraissait comme une succession de clichés et de digressions sans intérêt sur le sport, ne reprenant goût à la lecture que lorsqu'Ada revenait sur scène. Sans compter l'illogisme total : « Tiens, on a volé une haute technologie très lucrative. Et si on mettait sur le coup l'espèce de dinosaure qui vient de découvrir l'existence de Google images ? ». Bien vu les gars, ça me paraît totalement productif comme raisonnement...
Arrivée à la fin du roman, j'ai fini par me demander si ce côté un peu fade et prémâché n'était pas voulu pour
Ada
L'homme qui s'envola