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Antoine Boulant

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Biographie

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0 Citations 4 Commentaires sur ses livres

Dernier livre
de Antoine Boulant

Sortie France/Français : 2018-10-18

Les derniers commentaires sur ses livres

Saint-Just - L'Archange de la Révolution

Extrêmement déçue par cette biographie, présentée comme un portrait renouvelé d'une figure de la Révolution française.

Compte-rendu de la lecture de la biographie de Saint-Just par Antoine Boulant

Sorti en janvier 2020 aux Editions Passés/Composés : une nouvelle maison d'Edition très intéressante.

Biographie présentée en 5 parties :

1/ Une jeunesse picarde

Premières années.

Le temps des études.

Premières luttes politiques.

Vers le pouvoir.

2/ le benjamin de la Convention

"Tout roi est un rebelle"

Combattre la Gironde

Au sommet du pouvoir

L'homme Saint-Just.

3/ Saint-Just aux Armées

"L'ennemi sera vaincu"

Les conditions de la victoire

Le devoir de punir

Une économie de guerre

Poursuivre les suspects

4/ "Le bonheur est une idée neuve"

La cité nouvelle

"Les malheureux sont les puissances de la terre"

5/ La Révolution ou la mort

Détruire les factions

"La Révolution est glacée"

Thermidor

Le mythe Saint-Just.

C'et une biographie uniquement à charge.

Elle reprend certains passages au mot près de la biographie de Vinot.

Développant sa jeunesse en insistant sur sa fugue en 1786 et en inventant certains faits : ("Sa fréquentation du milieu des prostituées est également fort probable")!

Insistant sur sa volonté de se faire un nom et de se faire élire

Le livre présente surtout un SAINT-JUST atypique avec des contradictions : alors que selon moi c'est seulement un homme du XVIIIe siècle.

VOICI QUELQUES EXTRAITS :

- D'abord partisan de la monarchie constitutionnelle puis vote de la mort du roi ("il devient en quelques mois l'apôtre d'une République intransigeante").

- Indulgent à l'égard des Girondins, qui ont été "plus trompés que coupables" ; il est sans états d'âme lorsqu'il s'agit d'inventer les charges les plus invraisemblables contre eux…

- Présenté comme le théoricien de la Terreur (ce nom figure en majuscules à chaque page, en négation des travaux de J.C. Martin…

- Il ressort du personnage une impression de profond isolement et d'inaptitude à s'attacher à ses semblables ( c'est nier son amitié notamment avec Philippe Lebas (dont l'épouse échangera sa robe de mariée contre son portrait !)

Basée sur les mémoires de certains conventionnels comme Barère et Levasseur qui n'appréciaient pas Saint-Just, elle comporte de graves erreurs comme celle prétendant que Saint-Just aurait demandé un vote public sur la mort du roi (alors qu'il s'agit de Marat)...

Les seuls points positifs :

- l'étude de ses missions en Alsace et dans l'armée du Nord

- celle de ses Institutions

- la filmographie

Pour résumer : ce livre reprend la biographie (mot à mot pour certains paragraphes) de la biographie de Bernard Vinot. publiée en 1985...Sans apporter aucune nouvelle recherche.

Un dossier à charge uniquement présentant Saint-Just comme un personnage ayant les contradictions les plus singulières :

- d'abord partisan de la monarchie constitutionnelle, il devient l'apôtre d'une République intransigeante…

- adversaire de la peine de mort, il finit par devenir le théoricien le plus implacable d'un régime de Terreur…

Alors que le personnage et tous les conventionnels de l'époque ont eu le même parcours et sont beaucoup plus complexes.

Les "contradictions" (!?) de tous les hommes de ces temps : qui ne sont pas des contradictions mais l'évolution des idées au fil du temps, en réaction aux mensonges, trahisons entravant l'installation de la République.

Vraiment dommage.

Je vous incite à relire la biographie de Bernard Vinot, ce que je fais.

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Commentaire ajouté par Talou61 2021-08-31T17:01:20+02:00
La journée révolutionnaire

Un essai intéressant sur le processus des révoltes populaires durant la Révolution française de 1789 à 1795.

L'auteur a délaissé une étude chronologique des évènements au profit d'une démarche comparative, en sélectionnant huit journées révolutionnaires parisiennes :

- la prise de la Bastille (14 juillet 1789)

- l'invasion du château de Versailles (6 octobre 1789)

- l'invasion (20 juin 1792) puis la prise du château des Tuileries (10 août 1792)

- l'encerclement (2 juin 1793) puis l'invasion de la Convention Nationale (5 septembre 1793 - 1er avril et 20 mai 1795)

Un plan détaillé

1- Aux origines de la journée révolutionnaire :

2- La foule révolutionnaire

3- Meneurs et instigateurs

4- Naissance de l'émeute

5- Le peuple en marche

6- L'assaut

7- Lendemain d'émeute

De la prise de la Bastille, 14 juillet 1789, en passant par l'invasion du château de Versailles en octobre 1789 à la dernière révolte en mai 1795, l'auteur étudie les différentes émeutes :

La journée révolutionnaire, associée à l'émeute, à l'insurrection est l'évènement au cours duquel le peuple prend les armes pour exercer directement sa souveraineté, pouvoir reconnu par la déclaration des droits de l'homme et des Constitutions.

Elle est définie en 1793 par Dominique-Joseph Garat comme "le mouvement par lequel tout un peuple, ou une partie d'un peuple, s'élève contre des pouvoirs établis qui ont violé leurs engagements et franchi leurs limites, pour en obtenir des réparations et de meilleures garanties, pour les détruire et les changer".

Bien que différente de l'émeute frumentaire, la journée révolutionnaire peut débuter par la misère et la faim comme en octobre 1789 et en mai 1795 ; il ne faut pas oublier que le pain absorbait plus de la moitié du salaire d'un artisan et qui devait encore acheter des fruits, légumes, œufs, vêtements...

La journée révolutionnaire revêt une dimension politique, elle révèle l'hostilité au pouvoir en place : le régime monarchique n'est pas contesté durant les premières années mais le mécontentement du peuple face à l'opposition des mesures prises par la Constituante ou l'Assemblée du roi donne naissance à des mouvements anti-royauté. Le roi démit, c'est contre l'Assemblée que le peuple se soulève.

La peur de l'invasion des contre-révolutionnaires à l'intérieur du pays ou à Coblentz, les menaces de ces derniers, les présences de bataillons étrangers, la situation de guerre sont autant de facteurs créant l'émeute.

Le feu aux poudres est mis par une décision ou un évènement : le renvoi de Necker (juillet 1789), le banquet du régiment des Flandres (octobre 1789), le renvoi des ministres girondins (20 juin 1792), le manifeste de Brunswick en juillet 1792...

La foule révolutionnaire est constituée de la petite et moyenne bourgeoisie parisienne des ateliers et des boutiques pour la plupart, issues des Faubourgs pauvres de Paris, le faubourg Saint-Antoine et Saint-Marcel, soutenues dans certains cas par les gardes nationaux.

L'auteur recherche les meneurs et instigateurs dans certains députés, des élus de la municipalité de Paris, les journalistes (Marat, Hébert...), les sections,

A l'occasion de cette étude, on apprend plus sur les Faubourgs, la garde nationale, les sections, les participants et les meneurs de la journée révolutionnaire.

Ecrit dans un style clair, cet essai historique est très abordable, mais par la présentation choisie par l'auteur on n'évite pas des répétitions.

De plus, j'ai regretté les sources citées par l'auteur qui partent d'un parti prit comme les mémoires de Madame de Tourzel et ignorent les mémoires de Rosalie Jullien par exemple, qui décrit plusieurs journées.

Enfin, certaines affirmations énoncées par l'auteur (sans référence) m'a laissée perplexe : les journées d'octobre 1789 préparées par le Club de Valois (La Fayette, Sieyès), Robespierre convaincu par la nécessité d'une insurrection...

Finalement, depuis 1789, les émeutes n'ont pas changé : contre un pouvoir qui a usurpé sa souveraineté, et qui réclame plus de justice fiscale et sociale !

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Le Tribunal révolutionnaire : Punir les ennemis du peuple

Défendre la République

Cet essai historique sur le Tribunal Révolutionnaire est assez intéressant.

Plan de l'ouvrage :

- Naissance du Tribunal : justice politique

- Le Tribunal en son palais : le palais de Justice, le personnel

- Le Tribunal au quotidien : de l'arrestation au jugement

- Justice révolutionnaire et pouvoir politique

- Détruire le royalisme

- "La Révolution dévore ses enfants"

- Au temps de la Grande-Terreur

- La Terreur en procès

Ce livre présente les conditions de création du Tribunal Révolutionnaire (mars 1793), son fonctionnement, quelques procès, son personnel (du Président, au jurés, en passant par les commis), ses liens avec les comités de l'Assemblée (Comité de Salut public et Comité de Sûreté générale) et sa dissolution en 1795.

Il constitue une synthèse des travaux antérieurs effectués sur cet organisme par Emile Campardon, Henri Wallon, James Logan, Godfrey et Gérard Walter ; ainsi que d'ouvrages et d'études sur le système de terreur de Jean-Clément Martin, Olivier Blanc et Patrice Gueniffey.

Malgré ce que l'auteur affirme dans l'introduction, un parti pris idéologique est sous-jacent dans cet ouvrage, qui parle de Terreur, de Grande Terreur (ce mot a été inventé après la mort de Robespierre en août 1794), même si certaines réflexions le nuancent.

Institué le 10 mars 1793, après une proposition de Danton d'envoyer des commissaires dans les sections pour activer l'application de la conscription, car les parisiens étaient inquiets de partir aux frontières en laissant leurs famille seules, et exigeaient la création d'un tribunal d'exception.

Selon l'auteur, c'est Jean-Baptiste Carrier qui fait voter le principe de la création d'un nouveau Tribunal (sans références)

Il y eut avant ce dernier des tribunaux d'exception comme celui du Châtelet qui devait les crimes de lèse-Nation (créé après le 14/07/1789), ou la Haute Cour nationale à Orléans, ou enfin la Cour Martiale créée après la prise des Tuileries le 10 août 1792.

C'est toujours dans un contexte difficile, durant lequel des patriotes ont été tués, que s'établissent ces Juridictions d'exception, comme le rappelle l'auteur qui nous cite l'ouvrage de Vanessa Codaccioni pour qui la justice d'exception a une place centrale dans l'histoire pénale française. Il précise que cette Juridiction agit temporairement "dans un contexte de forte conflictualité politique et sociale, souvent marqué par la guerre, initiée et soutenue par pouvoir exécutif concentrant l'essentiel des pouvoirs au nome d'une défense considérée comme légitime" et le compare aux cours prévôtales de 1815 ou les cours martiales de Vichy !

Je ne souscris pas à cette comparaison, en 1793, il n'y avait pas de pouvoir exécutif, car seule l'Assemblée (la Convention) décidait. Les différents Comités n'étaient qu'une émanation de cette assemblée, composée de députés.

La description des bâtiments du Palais de Justice, situé sur l'île de la Cité, sont pertinents et assortis d'un plan (j'ai ainsi eut la preuve que j'avais prêté serment dans la sale du Tribunal révolutionnaire !)

J'ai apprécié, en juriste, le chapitre sur le fonctionnement de cette entité : entre la procédure (mandat d'arrêt, arrestation, travaux administratifs d'envoi des documents…), les délibérations, les jugements…

Ces derniers ne reprennent pas que les plus connus mais aussi de personnes anonymes, même si j'ai trouvé celui de Marie-Antoinette beaucoup trop long.

Le portrait d'Olympe de Gouges est idéalisé comme d'habitude (je m'en suis expliquée lors d'une précédente chronique)a ainsi que celui de Manon Roland.

Tant qu'au décryptage de la Loi du 22 prairial an II, dite Loi de "Grande Terreur" ! Elle n'a jamais été appelée comme cela pendant la Révolution. Les mesures exceptionnelles qu'elle prévoyait ne constituent pas une nouveauté (l'absence de défenseur existait sous l'Ancien Régime, voir la biographie de Robespierre par Hervé Leuwers) ; même si ce n'est pas une excuse, mais cette loi complétait les décrets de Ventôse qui prévoyait de redistribuer les biens des prévenus envers les nécessiteux.

Au final, la Convention thermidorienne rapporta le décret du 22 prairial, le 1er août 1794, modifia l'organisation du Tribunal révolutionnaire puis le supprima le 31 mai 1795, après avoir jugé Carrier et Fouquier-Tinville.

Il précise comme l'a écrit Bronislaw Baczko dans son essai, que la Convention thermidorienne était contrainte de démanteler progressivement les institutions répressives qu'elle avait elle-même mises en place, sans pour autant donner le sentiment qu'elle remettait en cause les nécessités du salut public et l'ensemble du dispositif juridique issu de la Révolution : un défi d'équilibriste !

L'auteur rappelle justement cette curiosité morbide d'une partie du peuple (le spectacle de la mort étant inscrit dans son quotidien depuis des siècles) et n'affabule pas sur les "tricoteuses". Il faut nous replacer au XVIIIe siècle où les exécutions et les supplices étaient publics (d'ailleurs, lorsque les parisiens virent pour la première fois une exécution par la guillotine, ils huèrent et demandèrent des morts plus spectaculaires !).

Il ajouté également que l'accélération des exécutions et les complots des prisons (à cause de quoi Lucile Desmoulins fut jugée et exécutée) sont des mises en scène du Comité de Sûreté général pour discréditer Robespierre, qui était absent du Comité de Salut public à ce moment-là.

il précise que ce sont les circonstances qui jouèrent un rôle déterminant (guerre intérieure et extérieur, complots, assassinats de députés (Le Peletier Saint-Fargeau, Marat) et les tentatives contre Collot-Herbois et Robespierre)).

Le tribunal n'était pas seulement une instance politique, car il connaissait des infractions contre-révolutionnaires, comme l'impression de faux assignats, vols, meurtres..

il eut à juger 5 215 personnes : la sentence de mort fut appliquée à 53,5 % des inculpés.

Une bonne synthèse sur le Tribunal révolutionnaire, malgré des défauts de références sur certains passages qui m'ont dérangée : Carrier qui fait voter le décret de création du Tribunal, Marguerite Roger de Chalabre étant une amie de Maximilien Robespierre…

La Justice est révolutionnaire avant d'être justice (Frédéric Bluche)

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Éditions Perrin : 2 livres

Passés Composés : 2 livres

Editions Tallandier : 1 livre

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