Antonio Lobo Antunes

Je n'ai pas aimé ce livre... Cela vient-il de la traduction française ? Il y a selon moi un problème de rythme dans les récits : trop de saccades, trop de répétitions qui rendent la lecture malaisée. Il me semble même que certaines syntaxes sont inexactes, un comble... Je n'ai pas aimé non plus la multitude de personnages qui changent d'histoires en histoires. On perd le fil, on a du mal à entrer dans chaque univers. Je n'ai même pas fini le livre pour être honnête. Seule la chronique "Ne meurs pas maintenant, on nous regarde" m'a beaucoup ému.

Paru en 1983 au Portugal,soit 9 ans après la "Révolution des œillets", ce récit d'une nuit que passent ensembles un homme et une femme(que l'on n' entendra jamais)qui se sont rencontrés dans un bar et auquel s'ajoute l'évocation poignante de la guerre en Angola(on sent des réminiscences autobiographiques réelles ou fantasmées)illustre avec maestria l'aphorisme qui dit que l'humour est la politesse du désespoir.

Lorsqu'on attaque ce roman,on ne peut plus le lâcher.

L'auteur nous emporte aux quatre coins de sa vie avec ces très courts textes, il raconte son pays, la politique qui y règne mais aussi des sujets bien plus banals comme un combat de boxe.

Il est très rare que j'abandonne un livre en cours de lecture, mais là je n'y arrive pas... Je vais essayer un autre roman de l'auteur, écrit dans un style plus..."conventionnel"

Comment exprimer mon ressenti sur ce livre... Tellement compliqué. Il y a des choses qui m'ont vraiment parlées dans ma lecture et d'autres...

Déjà, il faut le savoir, Antonio Lobo Antunes a un style très particulier. Ne cherchez pas les points en fin de phrase. Il sont en fin de chapitre. Ce qui en fait une lecture compliquée où il faut vraiment être concentré pour comprendre tout. Et même comme ça, je n'ai pas tout compris, je dois l'avouer.

L'héroïne, Maria Clara est une femme assez étrange, qui visiblement s'enferme dans son monde. Il faut donc démêler le vraie du faux. Puis ajouter à ça le fait que par moment, elle décide de parler comme si elle était une autre personne, sa mère, sa sœur, son père... Et cela sans transition. Il faut donc noter le changement de "narrateur". De même que d'un coup nous sommes dans son passé, puis dans son présent...

Bref, c'était en soi une expérience de lecture assez intéressante, mais que je ne pense pas renouveler. Ce n'est pas du tout un style pour moi. J'ai besoin de me perdre dans ma lecture. Ce qui n'était pas du tout le cas... Il n'y a que les paysages portugais que je connais qui ont réussis à m'emporter dans l'ambiance, mais pas assez longtemps.

http://lectureentrecopines.blogspot.fr/2016/12/nentre-pas-si-vite-dans-cette-nuit-noire.html

Je n'ai pas été surprise par ce roman, il est sympathique mais sans plus, mon chapitre préféré est le "S" avec Sophia, je trouve ça génial avec les petites mémoires et l'idée de sa fille.

Un roman assez curieux, qui m'a parfois perdu avec ses comparaisons qui s'étirent en longueurs et ses phrases qui n'en finisse pas. J'ai réellement eu à plusieurs reprise l'impression de lire du Proust. Cependant le style est plus vif et écorché, en lien avec la thématique de la guerre. C'est pour cela que je l'ai préféré à du Proust et que j'ai pu le terminer.

L’écriture est vraiment particulière, j’ai compris pourquoi l’auteur était autant apprécié : il ne laisse pas indifférent et il y a un gros capital de chef-d’œuvre avec le temps.

Mais c’est quand même une lecture assez ardue, j’ai eu du mal à me repérer dans le temps, l’espace, les différents personnages. Je pense que je suis un peu passé à côté malheureusement pour moi.