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Quel roman surprenant. J’ai été étonnée de tant l’apprécier d’autant plus qu’il ne s’y passe pas vraiment grand chose, et c’est là que réside le talent de conteur l’auteur.
En effet, pendant une bonne partie du roman, nous suivons l’attente du narrateur et les différentes étapes visant à aménager au mieux le logement pour sa femme. Leur histoire se dévoile par petites touches au travers des diverses introspections du narrateur.
Toute cette langueur installée au fil des pages est nécessaire afin d’amener un dénouement totalement inattendu et surprenant. L’auteur a su maîtriser la tension narrative et je n’ai absolument pas imaginé comment terminerait ce récit.
La plume de l’auteur est d’une grande élégance. Avec un sens du détail et beaucoup de digressions qui sont très intéressantes, l’ennui ne se ressent pas, même s’il ne se passe pas beaucoup de choses dans ce récit. Le roman est narré à la première personne sous le point de vue du narrateur, ce qui donne un récit tout en introspection.
Un roman original et surprenant à découvrir.
Tes pas dans l'escalier
Pour moi une expérience forte ,presque inoubliable ou Muñoz Molina sur un rythme lent de sonate, propose des images qui dénoncent la destruction du monde livre un chant poétique à l'écologie non sectaire à amour de la vie, tout en nous donnant des indices sur la façon dont il est devenu lui même écrivain par rapprochement avec Poe, Pessoa, De Quincey, Whitman, Dickens, Lorca...
tout cela donne certes un livre clivant, difficile, que vous pourrez détester ou adorer.
J'essaye quand même de raconter les grands traits de cette narration:
C'est un livre qui ouvre de nombreuses portes, et qui nous mènera à une multitude d'auteurs que, probablement, nous n'avons pas encore lus. L'auteur nous raconte l'histoire d'un narrateur qui suit un marcheur anonyme à travers la ville, qui prend des notes, mémorise toutes sortes de stimuli audiovisuels (j'achète de l'or et de l'argent, par exemple, des matériaux de démolition purs) et fouine les gros titres des journaux des gens à côté de lui dans le métro. On ne connaît pas le nom du narrateur ou du marcheur, mais on sait ce que ressentent Thomas de Quincey, Charles Baudelaire, Fernando Pessoa, Edgar Allan Poe, James Joyce, Walter Benjamin, Herman Melville, Federico García Lorca ou Walt Whitman. Tous ces écrivains, justement, sont des descripteurs et ils nous pont parlé, dans de nombreux cas, de villes qu'ils ne connaissaient pas ou qu'ils affrontaient pour la première fois, et c'est là que réside une grande partie du secret de ce livre, car souvent le la nous ne savons plus très bien de quelle ville il nous parle, car ce qu'il veut, c'est que nous comprenions comment nous ne connaissons pas nos propres villes et comment nous sommes des étrangers dans notre propre monde. Nous portons un téléphone portable qui nous fait baisser la tête qui nous isole du monde qui nous entoure et nous ne lisons pas dans la rue ce que la ville nous propose comme écritures : Nous ne lisons pas les publicités sur les murs qui cachent des vies entières. En marchant isolément, nous avons perdu la merveilleuse habitude d'écouter des conversations au coup par coup et d'imaginer d'où vient cette phrase et où elle va. Si nous analysons seulement la moitié d'une conversation téléphonique - celle de l'interlocuteur qui est à côté de nous - nous pouvons imaginer quelle était la question ou quelle aurait été la réponse. Les écrivains ne tirent-ils pas souvent de ces ficelles et ces bribes de conversations entendues pour construire leur propre monde? créer son propre monde à partir de celui de quelqu'un d'autre à peine entraperçu fait partie du génie de l' écrivain. c'est tout le contraire. Il sait que nous ne jouissons pas tous de son plaisir quotidien, et plutôt il nous dit qu'il est heureux comme ça, et que nous l'aimons aussi. Il est heureux ainsi, malgré une légère rechute d'une vieille dépression. Il a réalisé, dans la vraie vie, un cahier avec des coupures de presse et des publicités, des dessins et des photographies et peut être vu partiellement entre le texte. Et il semble qu'il ait passé un merveilleux moment avec cette expérience. Muñoz Molina mainie le langage avec tant d talent et d' habilité, que l'on peu lire ce livre de façon relativement fluide et facile malgré son étrange format.
S'il pouvait passer pour un vieux bougon ressassant que le "monde c'était mieux avant", et que "maintenant il va trop vite", ce n'est finalement pas l'impression qu'il nous laisse; au contraire. Il est un peu dépressif certes, mais il aime ça et nous dit que nous aussi on pourrait s'exercer à ce curieux exercice et en fin de compte aimer ça
Un promeneur solitaire dans la foule
Malgré cette pesante lenteur, j'ai apprécié le style d'écriture et les sujets qu'aborde cet auteur dont je vais essayer de lire un autre roman en espérant un rythme plus soutenu.
Dans la grande nuit des temps
Dans la grande nuit des temps
Describe el ambiente engañoso al final del régimen franquista. Es presentado como los recuerdos del autor cuando en 1974, de estudiante de 20 años llegó en Madrid para estudiar periodismo. Describe sus relaciones con dos personas. La primera era su paisano Ramonazo, maoista que se le unió en Madrid, la segunda era el abogado Ataúlfo, secretario General de la federación Anarquista Ibérica.
Me parece que hable con frecuenccia de su verjiga y de los pocos bocadillos que comía
Come he dicho antés pensaba que no leería otro libro de este escritor hasta un comentario encontrado en el WEB. Este aconsejaba que no empezara con este título del escritor. Razón: no es su mejor obra. Sea qué sea, es posible que cambie de opinión
Le Sceau du secret
Dans cette ambiance noire et jazzy, c'est une histoire d'amour qui nous est contée. Un amour impossible. Un amour poursuivi d’année en année, de bar en bar, de ville en ville. Jusqu’à Lisbonne, ultime rêve, ultime espoir, la ville ou nous sera donne une sorte de dénouement. Ou tout sera –définitivement? – rate. Un dernier accord de jazz désabusé. Mais Lisbonne est peu décrite. d’ailleurs dans son dernier roman Molina raconte entre autres la genèse de ce roman. Et effectivement à l'époque il n'était jamais allé à Lisbonne. Il y a aussi Madrid et ses rafales de vent qui s'engouffrent dans les portails des vieux hôtels de la Gran Via, et surtout San Sebastian. Pas le San Sebastian d’été bourre de touristes se dorant au soleil. le San Sebastian d'hiver, dans la bruine, au ciel de plomb surplombant bas une mer vert fonce qui s'acharne contre l’île de sa baie, avec pour seule défense les tenailles de fer que le sculpteur Chillida planta dans ses rochers. Une ville esseulée ou les taxis roulent vite dans des rues vides de piétons. Ou des autochtones transis se retrouvent dans des bars mal éclaires pour écouter un pianiste et se chauffer au bourbon, ou a la bière ou aux deux. Un San Sebastian parfait pour l’atmosphère ou veut nous plonger Munoz Molina.
Il faut dire que l'auteur n'a surement pas choisi San Sebastian par hasard. Les amateurs de musique se rappellent que ça a été la première ville a créer un festival de jazz en Espagne (en 1966! Franco dormait?), suivie de Vitoria, autre ville basque. Les basques aiment le jazz, et Munoz Molina aussi, bien qu'il ne soit pas basque. San Sebastian est le berceau du jazz espagnol,
Je reviens au livre. Une histoire d'amour désespéré, une histoire d'amour sans avenir et avec un passe brumeux. Dans une atmosphère oppressante de vieux film noir, racontée en un rythme jazzy casse, nourri des élancements douloureux d'un saxo.
Munoz Molina n'a pas l'habitude d’écrire des thrillers, des romans noirs, mais la il montre qu'il aurait pu s'y consacrer brillamment. Tous ceux qui aiment les romans obscurs et humides, ancres dans les poursuites, les tirs dans la nuit, les larges verres de whisky et les cigarettes entamées jonchant le sol, seront happes par ce livre. Une grande réussite du genre. Et pourquoi seulement du genre? Une grande réussite de Munoz Molina. Il y en aura beaucoup d'autres.
L'Hiver à Lisbonne
Dans la grande nuit des temps