Commentaires sur ses livres

Au départ, ma lecture partait plutôt mal. La fantasy, ce n'est pas ma tasse de thé, et c'est encore pire quand cela parle de Fées, faes, feys, nymphes, appelez-les comme vous voulez.
Ajoutez à ça, une histoire de princesses...
Bref, la totale !
Avant même de le commencer, il me sortait déjà par les yeux.
J'étais certaine de le reposer avec un air de dégoût au bout d'une dizaine de pages.
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Sauf que... Ce n'est pas du tout ce que j'ai fait...
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Les pages ont défilé, et sans m'en apercevoir, d'une traite, j'en avais déjà dévoré la moitié. Le lendemain, il était déjà terminé !
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Le monde des Royaumes invisibles se dévoilera à vous au fur et à mesure, en même temps qu'à la jeune Ivalie. Un monde cruel et sanguinaire, dans lequel vont s'affronter de potentielles futures reines. Ici, la manipulation est reine. Du début, à la fin ! Qui croire ? À qui faire confiance ? Comment gérer la culpabilité, quand on est conscient de l'injustice d'un tel monde ?
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Je ne vous en dit pas plus ! Sachez seulement qu'ici, les romances inutiles et mièvres n'ont pas leur place !
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En conclusion, un gros coup de coeur auquel je ne m'attendais pas, et que je vous recommande donc chaudement !

Hello mes petits fromages d’amour, vous allez bien ? Aujourd’hui, je viens vous parler de La Princesse sans visage, que j’ai lu en LC avec ma pote @mariondhaenens. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’on est d’accord que c’était moyen.

Tout au long de la lecture, je me suis vaguement demandé si c’était la faute au YA ou juste le livre ? Est-ce que je suis trop habituée à la littérature adulte pour ne plus apprécier le YA ? Pourquoi, j’ai encore lu récemment des titres YA qui ne m’ont posé aucune problème…

Bon, l’écriture est pas dégueu et (dieu merci) le livre se lit trèèès vite. Mais y’a un vrai décalage (volontaire) entre le langage parlé de l’héroïne et le reste du livre… Moi j’ai pas trop kiffé qu’on me lâche des « diantre » et des « cuistre » dans la même phrase alors que celle qui précède n’avait rien d’un langage élevé.

Un autre point positif avant que je pète mon câble : l’univers à l’air super ! Genre original et tout. Dommage qu’on effleure à peine le potentiel…

Y’a AUCUNE profondeur. C’est sûrement ce qui m’a le + soulé. Que ce soit pour l’histoire, pour les émotions des persos ou pour l’univers. Genre, la protagoniste est en deuil à un moment, bah à aucun moment elle y pense, et moi à aucun moment je l’ai ressenti.

Le livre est ultra manichéen, sans aucune nuance ou demi-teinte. À croire que la protagoniste est la seule personne « gentille » du livre, et qu’ABSOLUMENT tous les habitants de son monde son des c**nards profonds. C’est quand même cliché et vachement invraisemblable.

L’héroïne est passive à mort. Un gaze rare (insipide, inodore, incolore). Elle sert à rien, elle ne fait rien alors qu’elle doit passer des épreuves pour lesquelles elle n’est pas qualifiée. D’ailleurs, je vous le donne en mille : un mec vient à chaque fois la sauver. Parfois c’est pas un mec, j’avoue. Mais c’est que l’un des nombreux clichés…

Bref, je vais m’arrêter ici mais sachez que je ne suis même pas assez curieuse que pour tenter de lire le 2. Ce livre, je crois que même pour du YA, il est pas assez développé (sérieux, il lui manque 200 pages de développement !) Ah, et n’oublions pas que le seul moment où il se passe des trop IMPORTANT, c’est éclaté au sol en 4 pages…

Sur ce, c’est ciao,
Votre humble et dévouée petite souris

Après un long moment dans ma PAL, je l'ai enfin lu. Et c'est un premier tome que j'ai beaucoup apprécié !

Ivalie est une Belle à mourir : quiconque voit son visage se voit envahi d'une folie destructrice qui fini par tuer. Elle porte un masque depuis son enfance et vit recluse dans son manoir, seule. Mais voilà qu'on vient la chercher : elle est la fille du Roi Gris et cela lui permet de prétendre au trône de feu son père. Elle ne sera pas la seule à être propulsée dans la course au pouvoir, et tous les coups sont permis - ou presque.


Je ne savais pas à quoi m'attendre avec cette lecture. Comme nombre de livres hypés par les réseaux j'avais peur d'être déçue. Mais ici ça n'a pas été le cas. J'avais dû laisser de côté cette lecture mais en la reprenant je l'ai dévorée en un rien de temps (3 siestes de bébé, environ).

J'aime beaucoup la plume, elle est fluide, jolie, plutôt entraînante. Et j'ai apprécié l'écriture à la troisième personne. Je sais que ça freine certains lecteurs, mais moi j'adore.

Ivalie est un personnage qui m'a beaucoup plu et touchée, j'ai apprécié la suivre, la voir évoluer, suivre ses raisonnements. Elle a une douceur et une innocence que j'ai trouvé attendrissantes sans me faire lever les yeux au ciel.

La course au trône c'est un sujet maintes fois exploités, mais, comme déjà dit, je pars du principe qu'en littérature absolument tout à été fait alors je m'attarde plutôt sur ce qui entoure tout ça. Et ici j'ai aimé l'originalité des "épreuves" que les candidates doivent passer pour se départager.

On a quelques rebondissements et révélations en cours de lecture, sans en avoir à tous les chapitres. Ça ne m'a dérangée, parce que j'ai toujours eu cette envie de continuer à lire grâce à la plume et à l'atmosphère posé.

L'univers est intéressant, plutôt bien posé et bien bâti, même si j'ai l'impression qu'on n'en voit pas tant que ça dans ce premier opus.

Le bémol pour moi ça a été le début où j'ai eu un peu de mal avec tous les termes spécifiques.
Heureusement il y a un lexique à la fin du livres pour nous aider à retenir les noms des créatures et leurs attributs. Bien évidemment je ne l'ai vu qu'à la fin héhé...

La fin m'a emballée. Alors que l'histoire était plutôt constante, avec un rebondissement ici et une révélation là, la fin nous offre un bon plot-twist et surtout la cadence s'accélère pour finir sur les chapeaux de roues.
Avec ça, j'ai clairement envie de lire la suite !

En bref :
- un bon univers, que j'aimerais voir encore plus exploité
- un personnage principal attachant
- une lecture rapide et entraînante
- une fin avec un effet "wow"
- un peu difficulté à s'y retrouver au début avec tous les termes spécifiques à l'univers

Un premier tome assez intéressant.
Je dois dire que je ne lis pas souvent des livres avec des fées/feys ou tout autre noms que les auteurs donnent à ces créatures. Certains noms ne m'étaient pas inconnus - les ayant lus dans d'autres romans avec cette espèce - mais d'autres l'étaient (heureusement).
J'ai bien aimé ce premier tome. Certaines choses m'ont un peu perturbée au début notamment le style d'écriture et la façon dont c'est écrit, je m'explique ils arrivent souvent que l'on passe du "je" au "elle" ou en utilisant le prénom de l'héroïne. C'était assez étrange au début mais je me suis vite habituée après quelques chapitres.
Le roman possède quand même des aspects assez originales ce qui fait que j'attends la suite (qui sortira au printemps 2023).
Aussi, je veux parler de cette couverture tout simplement divine ! Les ttres, le masque ainsi que les feuilles (même au dos du livre !) ont de la texture et c'est si agréable de toucher toutes ces textures !
Malgré tout, je pense que le caractère d'Ivy peut agacer plus d'un lecteur, dans ce roman on a pas vraiment une héroïne badass à souhait. Elle se laisse très souvent porté par les choses.
Oh j'ai oublié de le dire mais il y a un bestiaire à la fin du tome donc si jamais vous êtes perdues avec les différentes espèces présentes dans le roman pas de panique ! Le bestiaire est là pour vous venir en aide.

Petit coup de coeur pour ce premier tome d'une série axée sur la mythologie nordique.
🏔️Le mode de vie scandinave et leurs dieux m'intéressent beaucoup et j'ai pu en apprendre davantage grâce à ce roman. Gros plus : le glossaire et le récapitulatif des dieux, de leurs pouvoirs et de leurs runes à la fin du roman.
🔥Mais parlons de l'histoire, très prenante. Nous allons suivre 3 ados, même si à cette époque ils sont déjà considérés comme des adultes, dans un village assez isolé, alors que les vikings, et leurs dieux, n'existent plus. Mais ont-ils vraiment disparu ?
🌒Quête initiatique, pouvoirs fantastiques, aventures, drames, amour et amitié vont joncher le parcours de nos trois héros. C'est plus particulièrement sur Tyr que ce 1er tome va s'arrêter et le suivre dans ses aventures.
🛡️Même s'il est conseillé à partir de 15 ans, nous sommes dans un univers de dark fantasy et il y a des scènes parfois très dures.
🏔️La mythologie nordique y est vraiment très présente et, que vous soyez féru de ces mythes ou pas, vous serez forcément pris dans ce récit qui sait habilement reprendre les pouvoirs des dieux pour créer de nouvelles intrigues.
🔥Ce monde est hyper captivant, la plume est claire et fluide, il y a des rebondissements auxquels je ne m'attendais pas et quel plaisir de replonger dans le Ragnarok et les légendes scandinaves. Ce roman se dévore avec plaisir.
⚔️La fin nous laisse avec beaucoup d'interrogations sur un autre personnage que nous suivrons dans le secondaire tome. Alors, vivement sa sortie !

Une superbe lecture ! Remplie d'actions !
Une immersion dans la mythologie nordique !
Des personnages attachants mais aussi certains qui vont vous rendre fou.
Une histoire dont je suis impatiente de lire la suite !

https://lessortilegesdesmots.blogspot.com/2023/03/peine-ombre-de-ariel-holzl.html

J'adore cet auteur. Forcément, j'achète tous ses livres. Concernant celui-ci, en lisant le résumé, j'ai senti que j'allais lire quelque chose de différents. Et j'ai eu raison. En pensant à ce livre, je pense à une scène en particulier dans une prairie. Elle m'a marqué parce qu'on y lit tout ce dont est capable Ariel Holzl. Cette scène est si lumineuse et si glauque à la fois qu'on ne capte pas totalement ce qu'on est en train de lire. On ressent surtout l'esthétique. Quand on le compare à Tim Burton, je confirme juste pour les passages comme ça.

Si vous connaissez les récits de l'auteur, celui-ci est différent. On sent une forme de maturité, une ambiance plus subtile. Le public visé est plus âgé. Contrairement à ses précédents romans, l'humour est moins présent. On est dans quelque chose de plus sérieux. L'héroïne, Livianne, est solitaire et pas très bien vue à cause de son don mais c'est cette même raison qui l'amène à devoir se rendre dans les villages alentours pour venir en aide aux habitants.

C'est à ce moment-là que les choses se gâtent. Normalement, les éclipses ont lieu tous les trente ans...sauf cette fois-ci. Elle a dix ans d'avance et dure trois fois plus longtemps. Cet évènement poussera notre héroïne a sortir de ses habitudes et de sa solitude et rejoindre ses anciens camarades de Peine-Ombre. On sent vraiment qu'elle le fait par obligation.

On rencontre notamment, le miroitier. C'est le genre de personnage qui marque. On ne sait pas le situer de toutes les manières possibles et imaginables. Je ne sais pas d'où vient la créativité de l'auteur mais on est toujours surpris. Je pense que c'est le roman qui provoque le plus de retournement de situations. J'adore ça. Les autres personnages sont tous différents. On a la bad girl, l'intellectuel ou le sarcastique. Ça donne l'occasion de vivre des situations comiques digne de retrouvailles pas toujours simple.

L'intrigue de base (mettre fin au carnage provoqué par l'éclipse) va nous amener à d'autres intrigues. Je n'en dirai pas plus de peur de vous gâcher la surprise. Je n'ai rien vu venir. Avec la plume de l'auteur, on se laisse toujours porter sans forcément savoir où l'auteur va nous emmener. C'est génial.

En bref, de tous les romans de Ariel Holzl que j'ai lu actuellement, c'est probablement le plus adulte et le plus surprenant. Il est différent des autres. J'ai adoré et je relirai probablement ce livre.

Très déçue par ce deuxième tome. J'avais adoré le premier tome et j'avais hâte de savoir la suite mais wow, beaucoup trop de longueurs. J'ai décroché dès le début. Il y a de l'action vers le milieu du livre mais personnellement j'ai trouvé que ça partait un peu dans tous les sens. Le dénouement m'a plu et il y a des révélations à la fin auxquels je ne m'y attendais pas. Bref, ce deuxième tome n'était pas à la hauteur de mes attentes. 😔

J'avais découvert en août 2022 le premier tome de la duologie des Royaumes Immobiles, et je l'avais pour ainsi dire dévoré. C'est donc avec beaucoup d'assurance et de grandes attentes que j'ai entamé le tome 2, et mon enthousiasme fut rapidement refroidi.
En effet, tout au long du roman, j'ai eu l'impression que Ariel Holzl nous servait pas mal de facilités scénaristiques, comme par exemple des personnages qui apparaissent soudainement au bon moment, une découverte de dernière minute bien venue, etc...Je suis bien consciente qu'il faut amener des clefs pour parvenir au dénouement de son histoire, mais j'ai trouvé celles-ci très mal amenées, ce qui n'a pas rendu le roman très palpitant.
A cela s'ajoute une description parfois floue, qui m'a perdue à de nombreuses reprises, notamment lors de la description de L'Arbre Songe, des Tréfonds et du Palais d'Elfhame. J'ai eu l'impression que l'auteur souhaitait donner beaucoup de descriptions pour que le lecteur puisse se représenter l'univers au mieux (et c'est tout à son honneur), mais pour moi, les détails ont fini par s'emmêler et ont compliqué ma représentation imaginaire.
J'ai également eu du mal avec les différentes intrigues (exils, geas, trahisons), même si j'ai apprécié que l'auteur apporte plus de complexité à son univers à première vue assez simple -des feys qui se disputent le pouvoir. Cependant, j'ai été assez déçue de la rapidité avec laquelle l'intrigue principale se clos, au point que j'ai eu l'impression de passer à côté tant elle m'a parue bâclée. Je n'ai malheureusement pas accroché au personnage du Roi Gris, qui m'a paru un peu trop capillotracté : ses manigances, son objectif et son rôle de méchant auraient sûrement gagné en profondeur si l'on avait eu plus de détails sur la fameuse guerre du Fer Froid à laquelle les personnages font beaucoup de références. J'ai encore eu l'impression d'être passée à côté des motivations du Roi Gris pour en apprécier son statut de méchant.
En parlant de personnages, j'avoue avoir eu beaucoup de mal à apprécier Ivalie, avec qui j'avais pourtant bien accroché dans le tome précédent. Celle-ci s’embarrasse de beaucoup de culpabilité qu'elle parvient à plutôt bien oublier quand il faut -elle conseille même à Odd de ne pas y penser, alors qu'on nous sert depuis le début du tome une jeune fille pleine de sensibilité, d'empathie mais surtout de culpabilité face à toutes les morts qu'elle a croisé sur son passage. Je n'ai pas non plus suivi Ivalie sur son changement d'avis : elle qui était au cœur de machinations dans le premier tome, forcée de concourir pour le trône d'Evergrey, fuit dans l'Ailleurs et ne revenant dans les Royaumes Immobiles que par culpabilité, se prend finalement bien trop facilement à mon goût à la royauté. Je l'ai trouvé peu crédible, sans évoquer le caractère naïf que l'auteur a souhaité lui conserver (issu du premier tome), qui rentre en opposition avec sa vivacité d'esprit quand il s'agit de flairer les tromperies (tromperies qui ne participent pas à lui donner l'air d'avoir un esprit affuté : elle démasque un personnage parce qu'il parle trop ou qu'il n'a pas de tatouages...). En lien avec cela, j'ai été lassée par les trahisons à répétition des protagonistes (même si cela permet de distiller le doute au lecteur) et n'ai pas été vraiment surprise lorsque les personnages ont révélé leur véritable identité (beaucoup trop sans informations pour que le lecteur puisse suivre). Niveau romance, j'ai été refroidie : la relation Ivy/Odd a perdu son intérêt à mes yeux, passée au second plan pour revenir d'un coup sur le devant de la scène. L'amour de Tybalt a été la goutte de trop : il tombe comme un cheveu sur la soupe et ne m'a pas émue pour un sou.
Le roman reste tout de même entraînant et se lit bien, on voit qu'Ariel Holzl a cherché à apporter plus de profondeur et de complexité à son univers, allant parfois même trop loin : la longueur du livre ne permet pas à tous ces éléments d'être suffisamment approfondis, chose qui aurait pu éventuellement être corrigée avec un troisième tome. J'ai vraiment été emballée par l'univers macabre et l'ambiance malfaisante du récit ; l'auteur n'a pas peur des mots et maîtrise bien ses descriptions malsaines, la sensation de malaise m'a vraiment été transmise : c'est un univers fantaisiste qui se démarque et propose son originalité.
Pour conclure, c'est une lecture dont j'attendais bien plus, j'en ressors donc déçue, surtout au vu de la taille du roman qui semblait me promettre une histoire plus poussée et approfondie mais qui ne l'a que peu été, notamment lié à l'apparition de nombreux personnages. Le roman reste cependant un bon passe-temps, car il propose un rythme de lecture entraînant et une ambiance oppressante qui se démarque par son originalité, sans toutefois parvenir à égaler le premier tome.

J’ai adoré ce livre!
Il était fluide à lire, la fantaisie était présente dans tout les sens! Un monde imaginaire peuplé de créatures étranges et originales.

Les personnages sont singuliers et nous donnes envie de les suivre à travers le récit.
Quant à l’histoire, l’intrigue principale est bien menée et les plotwists sont bien trouvés et réservent leurs lots de surprise.
Le concept « d’épreuves » n’est pas nouveau dans la trope « accession au trône » mais cet histoire a son originalité et se démarque très bien !
Je trouve même que l’ambiance (monde, espèces etc…) ressemble au Prince Cruel (que j’ai adoré!).

J’ai hâte de voir la suite dans le tome 2.

N'ouvrez pas ce livre si vous souhaitez lire une gentille histoire de fées ou l'un de ces romans bourrés de smut qui font tant rage en ce moment. Non, rien de tout ça ici, si ce n'est des clichés de la fantasy pris et retournés pour finir empalés sur une pique. L'élue, destinée au trône ? Oui, mais tout le monde va vouloir la tuer. Le royaume divisé selon les quatre saisons ? Ok, classique. Mais les papillons et les parfums floraux ne décrivent absolument pas la reine du printemps, pas plus que la plage pour la reine de l'été ou le ski pour celle de l'hiver. Ici, nous entrons dans un monde cruel et sans pitié, où les fées se différencient véritablement des humains par leur manière de penser complètement déconnectée de nos soucis éphémères. Malgré tout, la société où Ivy évolue reste archaïque, avec un système de rang social injuste – ce dont notre héroïne se rend compte, par chance.
À la lecture, j'ai vraiment eu l'impression d'effleurer à peine cet univers : tout se passe vite, très vite. Si cela m'a complètement emporté dans la course au trône, je regrette néanmoins de n'avoir pas eu plus de détails, plus de fond. Et j'aurais volontiers passé cette espèce de mini-romance cringe pour me concentrer sur le cringe (volontaire, cette fois) de tout le reste. Car oui, vous allez grincer des dents, oui, l'auteur cherche à provoquer dégoût et effarement face à ses royaumes immobiles… mais croyez-moi, vous allez en redemander.

La princesse sans visage est une aventure qui me tentait beaucoup. La couverture est splendide et fascinante, à l’instar de l’histoire.

Dans un monde où les feys sont cruels et sournois, hauts en couleur et splendides, Ivy semble bien trop naïve et gentille pour y survivre. Et pourtant, son bon cœur lui permet de survivre avec brio aux épreuves farfelues proposées par les Reines pour monter sur le trône de la Cour d’automne vacant depuis si longtemps que le monde menace de s’écrouler.

Excepté Ivy, j’ai eu l’impression qu’aucun personnage n’étaient francs et constants, qu’ils étaient tous changeants, en fonction de leurs intérêts et de leurs alliances, dans la plus pure tradition feys.

La plume est fluide et légère, les descriptions de ce monde fabuleux, presque oniriques, sont géniales.
Avec le pouvoir accordé aux Rêveurs, j’ai trouvé à La princesse sans visage un petit air de L’histoire sans fin des plus agréables.
Mon seul regret, c’est de ne pas avoir vu la malédiction d’Ivy davantage mise en avant. Mais je suppose, au regard du final de ce tome 1, qu’on en saura vite plus.

C'est ce tome que j'attendais avec le plus d'impatience et c'est celui qui m'aura un poil, je dis bien un poil, moins plu.
Peut être que j'attendais trop une super révélation sur Mr nyx qui, enfin de compte, gardera son mystère.
Dolorine, de par sa pureté et sa naïveté enfantine m'aura tiré plus d'un sourire et les phrases à double sens dont est friand l'auteur auront fait le succès de sa série, sans parler de grisaille , ville sans pareil.
La fin laisse peut être une porte ouverte pour un retour dans se monde plein d'originalité, en tout cas je continuerai à suivre Ariel Hotz avec plaisir.

J'ai adoré tout simplement.
L'auteur a une écriture excellente et nous embarque totalement dans une ville que l'on a si peu envie de traverser même par inadvertance , le meurtre y est quotidien et plutôt un acte ordinaire, on y meurt donc régulièrement.
Trois soeurs y vivent avec des tempéraments bien différents.
Merry est la monte en l'air qui a tendance à rater ses missions, tristabelle est la princesse égoïste et dolorine la petite fille qui converse avec des fantômes, les caractères sont bien travaillés , les persos attachantes avec un humour corosif voir naïf selon les passages.
Je les ai imaginé de façon bande dessinée époque victorienne .
Bref , vous aurez compris je ne vais pas résister longtemps pour acheter la suite.

Mais quel plaisir d'avoir découvert la plume d'Ariel Holzl avec ce roman!
L’auteur pause parfaitement l’ambiance dès le début. On est sur une ville de Londres revisitée en mode magie et steampunk au 19ème siècle.
Je vous ai déjà dit que j’étais fan de magie et de steampunk? 🤭

J’ai trouvé le récit très fluide, l’auteur a réussi à bien capter mon attention et je n’ai pas décroché une seule fois.
On est ici sur deux points de vue à la 3ème personne.
L’utilisation d’un langage, qu’on pourrait qualifier de soutenu, faisant écho à l’époque de l’histoire a été fortement agréable!

L’intrigue est très interessante du côté politique et un peu historique aussi. Et l’action est présente donc on ne s’ennuie pas!
La romance est présente mais ce qui ne m’a pas déplu c’est que le reste n’a pas été laissé de côté.

Au niveau des personnages j’ai beaucoup apprécié Sheva, qui était la plus développé. Elle a beaucoup de fierté mais j’aime bien son caractère, elle est loin d’être hypocrite par rapport aux autres.
J’ai malheureusement trouvé que notre deuxième protagoniste, Luke, avait un peu moins de personnalité. J’ai un peu eu l’impression que ses seuls traits de caractère étaient d’être un coureur de jupon et d’être ultra relou avec Sheva.
Mais j’avoue c’est le seul point négatif que j’ai trouvé.
D’ailleurs, Luke et Sheva me font un peu penser à Anthony et Kate des Bridgerton. Donc si vous avez apprécié ce couple vous allez aimer ce roman. De plus, Ariel Holzl a publié sur son Instagram un top 10 des séries qui l’ont inspirées pour ce roman.

En bref j’ai énormément aimé! L’histoire s’imbrique bien et l’intrigue est intéressante. Et la plume… juste magnifique, elle m’a donné envie de lire d’autres livres de cet auteur!

Mᴀ ɴᴏᴛᴇ: 4.5/5⭐️