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Livres - Bibliographie

Aristote


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Tous les livres de Aristote

Description de l'éditeur (Vrin) :

"Prenant la suite de "L’interprétation", les "Premiers analytiques" en complètent les analyses en formulant une fois pour toutes la théorie du raisonnement : celle-ci passe par l’étude détaillée du syllogisme formel, c’est-à-dire des conditions formelles auxquelles toute preuve est subordonnée. Il ne restera dès lors qu’à en appliquer les exigences à la science démonstrative."

Description de l'éditeur (Vrin) :

"Les "Seconds analytiques" est l’ouvrage qu’Aristote a consacré à la démonstration scientifique, en complément des "Premiers analytiques", qui exposent la théorie générale du syllogisme. Bien qu’appartenant à l’organon, c’est-à-dire à la logique d’Aristote, il s’agit donc du premier traité de philosophie des sciences jamais écrit. Quelques décennies avant les "Éléments" d’Euclide, Aristote y expose la première théorie d’une axiomatique ou d’une science hypothéticodéductive, complétée par la recherche de l’explication causale, l’examen du rôle de l’empirisme et de l’intellect, et cherche à donner une explication globale de la science, applicable aussi bien à la physique qu’aux mathématiques.

La traduction élégante et claire de Jean Tricot permet d’accéder à ce texte fondateur de l’épistémologie."

Description de l'éditeur (Vrin) :

"Premier traité de logique qu’Aristote ait écrit, les "Topiques" sont consacrés à l’argumentation dialectique, et ont été complétés par les traités sur le syllogisme ("Premiers analytiques") et l’argumentation scientifique ("Seconds analytiques"). Le titre de l’ouvrage désigne un réservoir de « lieux » (topoi) à partir desquels on peut argumenter. Bien que le mode d’argumentation exposé dans les "Topiques" ne soit pas proprement scientifique, mais probable, Aristote affirme qu’il constitue un « instrument » (organon) pour « la connaissance et la science au sens philosophique », remarque qui a donné son nom à l’ensemble de sa logique, l’organon.

La traduction de Jean Tricot est exemplaire de clarté et de simplicité, et permet d’accéder à ce texte fondateur, le premier ouvrage de logique jamais écrit."

Dans les "Réfutations sophistiques" (sixième et dernier des traités logiques rassemblés sous le titre d' "Organon"), Aristote analyse et classe les différents types de paralogismes que commettent les sophistes qui s'emploient à réfuter leurs interlocuteurs dans le cadre d'un échange dialectique.

Assez curieusement, l'érudition contemporaine, qui a pourtant multiplié les études sur la dialectique d'Aristote, s'est peu intéressée aux "Réfutations sophistiques", si bien que ce traité peut à bon droit être tenu pour le parent pauvre de la recherche aristotélicienne. Les plus récents commentaires des "Réfutations sophistiques" remontent en effet à la fin du XIXe siècle.

La présente étude, qui offre une longue introduction, une traduction inédite et un commentaire approfondi des "Réfutations sophistiques", vise à combler une importante lacune et à révéler l'intérêt d'une oeuvre qui a été injustement négligée.

" Le livre fondamental de la philosophie occidentale ", disait Heidegger à propos de la Physique d'Aristote. Peu d'ouvrages, il est vrai, auront aussi profondément et aussi durablement marqué nos façons de penser, et sur un point au moins, Heidegger a raison : la nature aristotélicienne, dans son opposition à la surnature, l'art et l'histoire, est bien toujours notre nature. En prenant pour objet l'étude du changement, la Physique livre, à l'ombre des débats métaphysiques qui la sous-tendent, des analyses qui ont nourri le débat scientifique - y compris par leurs erreurs, leurs lacunes et leurs insuffisances - et qui comptent parmi les plus fécondes de l'histoire de la philosophie.

« Des êtres par nature engendrés et corrompus il faut, de la même façon pour tous distinguer les causes et les raisons de la génération et de la corruption », tel est l'objet, énoncé avec sa clarté habituelle, d’Aristote dans ce traité. Quiconque est appelé à vivre est du même coup condamné à mort : l’évidence de l’équation ne lasse pas d’effrayer et d’étonner. Toutefois, ce traité est longtemps resté à l’écart du corpus aristotélicien, voire méprisé. Ce n’est que très récemment que De la Génération et de la Corruption a été réévalué et que son importance, tant sur la conception du devenir chez Aristote, que sur le lien entre physique et biologie et entre philosophie et médecine, a été redéployée à sa juste valeur.

Description de l'édition Vrin :

"Le "de Coelo" vient immédiatement après la "Physique". Son objet est l’étude du mouvement de translation (mouvement local) dans son application aux êtres formant la totalité de l’Univers. La méthode est, en principe, déductive, et le raisonnement y tient une place prépondérante, sans qu’Aristote dédaigne pour autant le secours de l’expérience.

Nous avons fait suivre le "de Coelo" de la traduction du traité pseudo-aristotélicien du Monde, qui est une sorte de résumé populaire des doctrines contenues dans le "de Coelo" et les "Météorologiques". L’ouvrage se rattacherait au cercle du Moyen Stoïcisme, et à l’activité de Posidonius dont deux ouvrages perdus auraient servi de base à la rédaction. Ce qui est indéniable, c’est l’allure franchement panthéiste du traité et sa parentée avec les thèses de la théologie stoïcienne, laquelle n’est pas sans altérer profondément la conception aristotélicienne du cosmos que l’auteur entend reproduire. Mais à la lecture de ce traité, nous pouvons nous rendre compte la façon dont un Grec du premier siècle se représentait l’Univers."

Depuis Platon jusqu'à Heidegger, qui la fait sienne, la différence entre l'homme qui philosophe et celui qui ne philosophe pas est tenue pour la différence entre la veille et le sommeil. La veille est le domaine soit de la conscience (Descartes, Leibniz, Kant), soit de la pensée (Hegel, Husserl, Heidegger). Si prendre garde à ce qui est vrai constitue bien l'essence de la vigilance philosophique, sommeil et rêve sont alors l'intime inquiétude, la mise à l'épreuve quotidienne de la raison humaine en son aspect nocturne. Poser, en philosophe, la question du sommeil, c'est penser ce que la philosophie occidentale n'a cessé de reléguer : examiner les différents concepts de vérité tirés de la distinction entre le sommeil et la veille permet d'éclairer le privilège accordé à celle-ci et le prix de la négligence de celui-là.

Car, au terme des aventures oniriques de la métaphysique que nous narre Pierre Carrique, la conclusion s'impose, évidente : penser, à la suite de la philosophie occidentale, une vérité de l'être qui ne nous dirait pas l'être du rêve, est-ce vraiment penser la vérité ?

Les dieux, qui sont plus forts que nous par nature, nous égarent par de multiples formes de tromperie. Le bon devin est capable de reconnaître l'image et de lui restituer une signification." "Il n'est rien de si désordonné, de si déréglé, de si monstrueux, qui ne se puisse présenter à nous dans les rêves." Les rêves assiègent les mortels sans qu'ils y puissent rien. C'est une expérience commune : commune à tous les hommes, commune, aussi, à l'animalité, comme le dit Aristote. La faim, la soif sont aussi des expériences communes, et qui impliquent, en ce qui concerne l'humanité du moins, le destin culturel. Mais le rêve a ceci de plus d'être une expérience qui engage, en quelque façon, la connaissance, disons : une forme de la connaissance."

«Tout cela vient d'être dit pour donner un avant-goût des êtres et des caractères à considérer, et on en parlera avec précision par la suite, mais il faut en saisir d'abord les différences et les attributs communs. Après, on tentera d'en trouver les causes. Il est ainsi conforme à la nature de mettre en œuvre cette méthode, en constituant d'abord une information sur chaque point. Car le domaine et les ressorts de la démonstration en procèdent clairement.

Il faut d'abord prendre les parties dont les animaux sont constitués, car c'est surtout et d'abord en fonction d'elles que les animaux se différencient, soit en possédant soit en ne possédant pas telle partie, soit par leur position et leur ordre, soit selon les différences déjà exposées, par la forme, l'excès, l'analogie et par l'opposition des caractères.»

[Description de l'éditeur Folio 1994]

"Il faut apprendre cete partie de la philosophie, non pas pour être plus savant, mais pour être meilleur" (Aristote)

En quoi consiste le bonheur ? Comment l'atteindre ? Qu'est-ce que le plaisir ? Que sont les vertus, la grandeur , le courage, l'amitié ? Comment arriver à la perfection ? C'est dans l' Ethique à Eudème qu'Aristote répond à ces questions et analyse le rapport quotidien que tout individu entretient avec la morale.

Jamais il ne croit sensé le désir de l'impossible ; au lieu d'imposer au sujet des épreuves insurmontables, il l'acclimate à une pratique dosée et attentive qui se résume en un mot : le travail sur soi.

En un temps où la stratégie personnelle, l'équilibre apparent, le refus de l'homme problématique sont des maîtres mots, l' Ethique, avec son constant souci de la nuance, oblige sans doute l'homme moderne à étudier, comme le disait Michel Foucault, "les jeux de la vérité dans la construction de lui-même".

Il s’agit de la «Grande Morale» («Êthika megala»*) d’Aristote. Il se trouve, dans le corpus aristotélicien, tel qu’il nous est parvenu, trois traités d’éthique ou de morale, intitulés l’«Éthique à Nicomaque», l’«Éthique à Eudème» et la «Grande Morale». Ces trois ouvrages exposent les mêmes matières, avec des développements analogues, dans le même ordre; ce sont trois rédactions d’une seule pensée.

"ARISOTE NE PREND POUR LIEU DE DÉPART DE SES CONSIDÉRATIONS NI L’ÉTHIQUE NI LA MORALE AU SENS OÙ NOUS LES ENTENDONS, MAIS L’IDÉE DU BONHEUR"

Source : https://www.notesdumontroyal.com/note/492

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Qu'est-ce que le "politique" ? Est-ce une vocation naturelle pour l'homme ? Ces questions méritent d'être posées à l'heure où les observateurs font de l'individualisme et de la désaffection pour la chose publique les caractéristiques des sociétés contemporaines. La réponse d'Aristote nous vient d'un autre temps, mais nous aidera pourtant à mieux comprendre le nôtre et ce qui lui manque peut-être.

La société et son organisation politique ne sont pas pour l'auteur de La Politique une invention historique devenue nécessité par la force de l'habitude. Il y a bien, dans la nature de l'homme, une tendance à s'associer : d'abord en familles, puis en villages et, enfin, en une cité politique. L'instinct pousse donc finalement les hommes à se rassembler, non pas pour vivre en troupeau ou comme dans une termitière, non pas pour administrer l'économie mais pour débattre et décider ensemble de leur avenir commun. C'est pour accomplir leur liberté que les hommes aspirent au politique.

Désirons-nous encore être libres ? Une lecture qui donne à réfléchir sur les véritables enjeux du politique.

Probablement rédigée entre 329 et 323 av. J.-C., la Rhétorique fait partie des textes que l'enseignant Aristote destinait aux étudiants. À l'opposé des manuels de rhétorique de son temps, où chacun était censé apprendre l'art de séduire les esprits, le philosophe entend montrer que la maîtrise des techniques du discours peut aussi devenir le moyen, non seulement de favoriser la justice ou de défendre la morale, mais encore d'aider au développement du savoir.

La Rhétorque est l'un des écrits essentiels de la philosophie occidentale.

Description de l'éditeur (Vrin) :

"Les "Seconds analytiques" est l’ouvrage qu’Aristote a consacré à la démonstration scientifique, en complément des "Premiers analytiques", qui exposent la théorie générale du syllogisme. Bien qu’appartenant à l’organon, c’est-à-dire à la logique d’Aristote, il s’agit donc du premier traité de philosophie des sciences jamais écrit. Quelques décennies avant les "Éléments" d’Euclide, Aristote y expose la première théorie d’une axiomatique ou d’une science hypothéticodéductive, complétée par la recherche de l’explication causale, l’examen du rôle de l’empirisme et de l’intellect, et cherche à donner une explication globale de la science, applicable aussi bien à la physique qu’aux mathématiques.

La traduction élégante et claire de Jean Tricot permet d’accéder à ce texte fondateur de l’épistémologie."

Livre d'Aristote sur ce qu'il appelle la politique, le tout en 13 chapitres, avec un dossier à la fin et ses définitions.

Méprisé par les aristotéliciens, qui en ont honte et préfèrent l'attribuer à un " PseudoAristote ", méconnu par les économistes, tentés de faire naître la science économique au Moyen Âge, et mésestimé par les moralistes qui se plaisent à ricaner de sa morale conjugale, l'Économique est pourtant, avec celui de Xénophon, l'un des rares traités d'économie antiques qui nous soient parvenus. Depuis peu exhumé du purgatoire par une nouvelle génération de chercheurs et de théoriciens, il apparaît beaucoup plus riche qu'on a longtemps voulu le croire, témoignant d'une imagination technique peu commune et d'une véritable portée analytique. Avec cet Aristote-là, c'est sinon l'analyse économique, du moins " l'économie comme science morale et politique " qui trouve son acte de naissance.

"S'attachant à l'étude des êtres qui ont en eux-mêmes leur principe de mouvement, Aristote se livre à une analyse détaillée des différents types de mouvements et établit un système de la nature."

Aristote Sur la justice Éthique à Nicomaque Livre V Initiation à la pensée d'Aristote et à la méthode dialectique qu'elle déploie (l'examen critique des opinions courantes relatives à la question posée), ce volume se propose d'étudier l'articulation des notions de justice et de droit dans le livre V de l'Éthique à Nicomaque. La justice, prise comme une vertu, fait l'objet d'un traitement singulier dans l'éthique d'Aristote, car elle possède une portée plus profonde que les autres vertus du caractère, en raison de sa dimension politique. Elle est à la fois la vertu qui permet aux hommes de bien vivre ensemble et, plus particulièrement, celle qui garantit un partage équitable des biens et des honneurs. C'est en ce sens qu'elle est aussi à la source de ce qu'on appelle le droit.

Les Catégories et le traité Sur l'interprétation ont été placés, dès l'Antiquité, en tête de l'ensemble de traités d'Aristote que l'on a regroupés dans " l'Organon ", littéralement l'" instrument ", l'" outil " (Catégories, Sur l'interprétation, Premiers Analytiques, Seconds Analytiques, Topiques, Réfutations sophistiques).

Dans la lecture traditionnelle, parmi tous les ouvrages qui s'occupent des instruments dont se sert tout discours ou toute pensée, les Catégories étaient censées étudier les termes simples et le traité Sur l'interprétation considérer les " propositions " résultant de la combinaison de ces termes. Une lecture attentive de ces deux traités - sans doute le plus connu des textes d'Aristote pour le premier, et le plus méconnu pour le second - et de l'appareil critique qui les accompagne permettra peut-être de se faire une idée nouvelle des buts réels de deux ouvrages qui demeurent au fondement de la réflexion des logiciens occidentaux sur les structures formelles de la pensée.

Dans Folioplus philosophie, le texte philosophique, associé à une œuvre d'art qui l'éclaire et le questionne, est suivi d'un dossier organisé en six points : - Les mots du texte : Vérité, nature, bonheur, sagesse - L'œuvre dans l'histoire des idées - La figure du philosophe - Trois questions posées au texte : Quel est le contenu philosophique d'une invitation à la philosophie ? La vie n'est-elle qu'une malédiction ? Qui est l'insensé ? - Groupement de textes : La philosophie : seulement des mots ? - Prolongements.

Le Problème XXX intitulé ici l'Homme de génie et la mélancolie est un petit texte. à l'origine d'une littérature médicale et philosophique qui cerne les rapports entre physiologie et créativité. Nous ne savons pas avec précision par qui et à quelle époque il a été conçu, mais Sénèque, Plutarque et Cicéron l'attribuent à Aristote. Et c'est ainsi qu'il a été lu et médité par les médecins et les philosophes depuis le Moyen-Age jusqu'au XIXe siècle. C'est dans les tempéraments dépressifs et lorsque l'homme est loin des dieux, porté aux excès, à la luxure, aux enthousiasmes passagers, qu'on retrouve toutes les personnalités de génie. Tous les créateurs ne sont-ils pas, au fond, des mélancoliques ?

L'accès à Aristote a toujours été rendu obscur par des strates d'interprétation qui ont déformé l'originalité extrême du texte. On a lu son œuvre au travers de la pensée latine, puis par le biais du christianisme et de ses théologies si éloignées de la philosophie grecque.

Il était enfin temps de retraverser toute la sédimentation de la translation latine et scolastique du texte aristotélicien pour redécouvrir, à partir de son grec premier, sa verdeur et son inventivité. En plus de retrouver le texte original, cela permet de constater le nombre de contresens, de crispations et le dogmatisme que ces versions ont véhiculés. Cette nouvelle traduction du livre VI de 1'Ethique à Nicomaque nous montre un Aristote qui, loin d'être un rationaliste logicien, est une sorte de phénoménologue avant la lettre, un homme soucieux de faire apparaître les diverses modalités de ce qui est. Ici, il faut repenser entièrement les textes d'Aristote, en se mettant à l'écoute du grec. Une révolution herméneutique.

L'extraordinaire intérêt que notre époque porte aux Politiques d'Aristote n'est pas seulement un effet de la révérence due aux grands livres, mais une marque de perspicacité.

Car derrière un texte qui se fixe comme horizon une réalité moribonde à l'époque même d'Aristote, la cité, le lecteur d'aujourd'hui ne peut s'empêcher de déceler la fondation et donc le fondement de la manière dont nous pensons les rapports des hommes entre eux, et, plus généralement le monde des " choses humaines ". La structure et l'histoire des sociétés mais aussi le bruit et la fureur des passions des hommes, leurs ruses et leurs vertus, et jusqu'à l'ombre des dieux sur terre, tout est dans ce texte inépuisable que nous commentons, parfois sans le savoir, depuis vingt-quatre siècles.

Simplicius nous apprend, dans la préface de son commentaire, que ce titre n'était pas le seul qui fût donné à l'ouvrage d'Aristote. Selon Adraste, dont Simplicius cite le livre sur l'Ordre des oeuvres d'Aristote, on intitulait la Physique de différentes manières. Tantôt on l'appelait : Des principes ; tantôt : Leçons de Physique. Parfois encore ou employait des titres particuliers pour les livres divers. Les cinq premiers réunis étaient intitulés : des Principes ; les trois derniers : Du Mouvement. Ces deux derniers titres sont presque les seuls qui soient cités par Aristote lui-même ; par exemple, dans le Traité du ciel, livre I, chapitre 5, édit. de Berlin, page 272, a, 30 ; ibid. ch. 6, édit. de Berlin, p. 274, a, 21 ; id. livre III, ch. 1, édit. de Berlin, p. 299, a, 40. Aristote parle aussi très souvent dans la Métaphysique de son Traité sur la nature. J'ai préféré le titre de Leçons de Physique à tous les autres, afin de conserver le souvenir de la tradition, au moins en partie, puisqu'en général cet ouvrage est connu sous le nom de Physique d'Aristote Le titre le plus convenable est celui que donnent quelques manuscrits : Des Principes de la nature ; mais ce titre, que Pacius recommande avec raison, n'a pas prévalu. Simplicius, loc. cit., pense que c'est de la Physique qu'il s'agit dans la lettre d'Alexandre, où il reproche à son précepteur d'avoir publié ses doctrines ésotériques. Plutarque, dans sa vie d'Alexandre, croit qu'il s'agit de la Métaphysique. Simplicius, en réfutant Plutarque, ne dit pas sur quelle autorité il s'appuie lui-même. La question reste douteuse ; mais ce qui parait certain c'est que les Leçons de Physique, comme l'indique cette dénomination, appartiennent aux ouvrages d'Aristote qui exigeaient du maître en personne une explication spéciale, pour être bien compris.

Sous le nom de Constitutions, les fameuses politeiai, les anciens rassemblaient une collection de quelques 158 traités d'Aristote exposant les institutions politiques d’un grand nombre d’États, grecs ou barbares. De ces traités, seule la Constitution d’Athènes, découverte en 1891 par sir Frederic Kenyon, nous est parvenue presque en entier. La première partie, historique, relate l’évolution du régime politique jusqu’à l’archontat d’Euclide en 403 avant J.-C., puis, dans un second temps, le philosophe propose un tableau des institutions athéniennes, si bien que ce texte constitue pour nous un formidable témoignage.

Les "Catégories" est une œuvre majeure d'Aristote qui a été placée en tête de son "Organon" (l'ensemble de ses traités de logique). Aristote développe dans ce traité les bases de sa logique et de son ontologie, en étudiant la façon dont l'être peut se dire dans le langage, particulièrement dans la langue grecque. Le terme de « catégorie » provient du verbe grec "categorein", qui signifie « accuser ». Les catégories seront ainsi les modes d'accusation de l'être, c'est-à-dire les différentes façons de signifier et de désigner ce qui est en général. L'élaboration des premiers éléments du discours sur l'être dans ce traité pose les bases de la théorie des propositions prédicatives (ou jugements), théorie qui sera exposée dans le traité qui suit les "Catégories", à savoir le traité "De l'interprétation", et qui sera formalisée par les logiciens modernes à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, sous le nom de calcul des prédicats. Les "Catégories" serviront principalement de base pour la discussion de thèses ontologiques et épistémologiques à travers toute l'histoire de la philosophie.

Le traité des "Catégories" appartient sans doute aux écrits d'Aristote, destinés au grand public (contrairement à ses cours « ésotériques » qui s'adressent seulement aux initiés). Il semble même que les "Catégories" étaient une sorte de manuel pour débutants en philosophie. Pourtant, la difficulté de l'œuvre est considérable.

Le traité se conçoit comme une reprise et une critique des positions fondamentales exprimées par Platon.

(d'après l'article afférent sur Wikipédia)

Livre de référence pour toute réflexion sur la poésie et sur la théorie littéraire en Europe depuis près de vingt-trois siècles. En examinant l'épopée et la tragédie, Aristote en décrit les structures et en explique les origines et les fins. Ce faisant, il se démarque radicalement de Platon, qui avait banni toute forme de poésie de sa cité idéale.

Les livres 8 et 9 de l'Ethique à Nicomaque constituent un traité à part entière. Aristote y développe une théorie de l'amitié (philia), dont l'acuité et la richesse sont restées sans égal dans la littérature philosophique. L'amitié entre amis, mais aussi entre amants, entre parents et enfants, et même entre citoyens, fait l'objet d'analyses circonstanciées. Pour Aristote, toute amitié vise soit l'utilité, soit le plaisir, soit le bien, mais sa forme parfaite est celle d'une bienveillance réciproque, entre amis vertueux et égaux. Envers l'ami, alter ego, l'attachement est alors aussi profond qu'envers soi-même. Dans ce cas, l'amitié conduit au bonheur véritable.

Au lecteur curieux de savoir comment les Anciens se représentaient concrètement la Terre au sein de l'Univers et comment ils expliquaient des phénomènes aussi divers que les comètes, les étoiles filantes et la voie lactée, les vents et les fleuves, la pluie et la grêle, la salinité de la mer, les tremblements de terre ou l'arc-en-ciel, ce traité permettra de découvrir quel était sur ces questions l'enseignement d'Aristote, dont les conceptions ont exercé une influence considérable sur toute la tradition scientifique antique et médiévale jusqu'à la Renaissance comprise. Aux philosophes, historiens de la philosophie, historiens des sciences, hellénistes et à qui s'intéresse en particulier à la philosophie naturelle d'Aristote, cette nouvelle traduction devrait faciliter l'accès à un texte d'une grande importance au sein du système de la science aristotélicienne. Les Météorologiques opèrent en effet la transition entre la physique générale (théorie générale du mouvement, cosmologie générale, théorie des éléments) et la physique particulière qu'illustrent les traités biologiques.

Les Petits traités d'histoire naturelle (Parva naturalia) d'Aristote traitent tout à la fois de la sensation, de la mémoire, de l'apparition des rêves et de leur signification, mais aussi de la longévité des animaux et des plantes, de la respiration, de la vie et de la mort. Derrière cette apparente diversité, se dessine une question essentielle qu'Aristote ne pose nulle part ailleurs avec autant de précision : quels liens faut-il établir entre l'étude des représentations et la connaissance du vivant ?

Prolongeant les analyses du traité De l'âme, ces opuscules sont des textes fondateurs dans l'histoire de la psychologie et ils formulent des hypothèses décisives pour la philosophie de la connaissance.

Court traité abordant la question de la mémoire d'un point de vue psychologique et biologique, d'après le grand philosophe grecque Aristote.

Sans doute postérieure à Des Parties des Animaux, la Génération des animaux reprend, pour les expliquer, les faits collectionnés dans l'Histoire des animaux. Quelles sont les différences entre les genres ? Quels sont leurs rôles respectifs dans la reproduction ? Quand y-a-t-il génération spontanée ? Quels sont ses mécanismes ? Autant de questions auxquelles Aristote répond en examinant méthodiquement chaque espèce. Le traité s’ouvre par une étude générale de la reproduction des animaux puis examine les modes de reproduction propres à chacune des classes du règne animal. Le texte s’achève par une étude passionnante de l’embryon et des caractères congénitaux. Par delà la clairvoyance scientifique, parfois mise en défaut, le lecteur admirera la masse du savoir aristotélicien et l’ingéniosité des explications proposées.

Notre édition présente en un volume, la Génération des animaux. L’introduction replace le traité dans l’œuvre d’Aristote, notamment par rapport aux autres textes relatifs aux animaux, l’Histoire des animaux et Des Parties des animaux. La question de l’authenticité est rapidement abordée, de même que celle de la datation : le texte pourrait être situé entre 330 et 332, même si de nombreux éléments sont probablement antérieurs. L’histoire de la tradition manuscrite est relatée en détails. Des notes accompagnent la lecture et sont développées, en fin d’ouvrage, par des notes complémentaires.

Quelle est la finalité de notre existence ? Quels sont le but ultime et la raison de notre vie ? Et qu'est-ce que le bonheur ? L'"Ethique à Nicomaque" affronte ces questions. Elle analyse les termes dans lesquels il convient de les poser et progresse pas à pas vers le terme qu'elle propose au sage. La subtilité avec laquelle Aristote confronte les points de vue, l'ampleur et la rigueur de ses investigations, la profondeur de sa conclusion ont fait de cet ouvrage un livre fondateur de toute la tradition philosophique.

-- Pocket, collection Agora, 1992

L'accès à Aristote a toujours été rendu obscur par des strates d'interprétation qui ont déformé l'originalité extrême du texte. On a lu son œuvre au travers de la pensée latine, puis par le biais du christianisme et de ses théologies si éloignées de la philosophie grecque.

Il était enfin temps de retraverser toute la sédimentation de la translation latine et scolastique du texte aristotélicien pour retrouver, à partir de son grec premier, sa verdeur et son inventivité. En plus de retrouver le texte original, cela permet de constater le nombre de contresens, de crispations et de dogmatisme que ces versions ont véhiculés.

Après les livres A à E, cette nouvelle traduction des livres Z à N de La Métaphysique nous montre un Aristote qui, loin d'être un rationaliste logicien, est une sorte de phénoménologue avant la lettre, un homme soucieux de faire apparaître les diverses modalités de ce qui est. Ici, il faut repenser entièrement les textes d'Aristote, en se mettant à l'écoute du grec. Une révolution herméneutique.

Dans le Traité de l'âme, Aristote conduit l'élucidation de ce qu'est la vie jusqu'au coeur du phénomène.

En effet, les vivants existent par et pour l'âme. Elle est ce qui permet de naître, de venir à maturité et de déployer ses aptitudes ; elle se rapporte à un corps déterminé qu'elle anime.

Dans cette possibilité dont l'homme a le privilège, l'âme connaît et accède à la présence de toutes choses. C'est pourquoi Aristote affirme qu'elle est

«l'ensemble de tout ce qui est». Sa thèse n'est donc ni une psychologie, ni une biologie, mais bien une ontologie de la vie.

Grâce à cette nouvelle traduction d'Ingrid Auriol, qui remet en question nombre de présupposés et fausses évidences, le propos d'Aristote apparaît enfin dans toute sa beauté. Il permet d'approcher la vertu native de l'un des textes majeurs où les racines de toute la pensée occidentale apparaissent en pleine lumière.

Après la mort prématurée de son père médecin, Aristote intègre l'académie de Platon. A la mort du philosophe, il apprend les subtilités de l'art politique aux côtés du tyran Hermias d'Atarnée. En 343, l'élève Aristote, appelé par Philippe roi de macédoine, devient précepteur et responsable de l'éducation du jeune Alexandre le Grand. A son retour à Athènes, il fonde sa propre école, le Lycée, où il enseigne pendant treize ans. Mais sa réputation de partisan de la Macédoine l'oblige, à la mort d'Alexandre, à quitter Athènes et à se réfugier dans une propriété héritée de sa mère, à Chalcis, où il meurt à l'âge de soixante trois ans. Son oeuvre est considérable et touche l'ensemble des domaines de la connaissance. Il oppose à la méthode platonicienne du dialogue et au concept de monde des idées, un empirisme moins élitiste qui réhabilite les données de l'expérience. Elaborant dans 'L' organon' le principe de déduction sous la forme du syllogisme, il travaille sur la signification de l'être en tant qu'être et établit les fondements de la théologie dans 'La métaphysique', qui restera un ouvrage de référence pour la pensée médiévale juive, chrétienne et musulmane. La cosmologie, la biologie et l'observation de la nature seront les thèmes de plusieurs traités. Le philosophe ne négligera pas pour autant la politique et la morale, où, développant une conception finaliste de l'essence de la cité, il se prononcera pour la recherche d'un bien suprême menant à la vertu : le Bonheur.

Les idées, les arts, les sociétés.

L'accès à Aristote a toujours été rendu obscur par des strates d'interprétation qui ont déformé l'originalité extrême du texte. On a lu son oeuvre au travers de la pensée latine, puis par le biais du christianisme et de ses théologies si éloignées de la philosophie grecque.

Il était enfin temps de retraverser toute la sédimentation de la translation latine et scolastique du texte aristotélicien pour redécouvrir, à partir de son grec premier, sa verdeur et son inventivité. En plus de retrouver le texte original, cela permet de constater le nombre de contresens, de crispations et le dogmatisme que ces versions ont véhiculés. Cette nouvelle traduction des six premiers livres de la Métaphysique nous montre un Aristote qui, loin d'être un rationaliste logicien, est une sorte de phénoménologue avant la lettre, un homme soucieux de faire apparaître les diverses modalités de ce qui est. Ici, il faut repenser entièrement les textes d'Aristote, en se mettant à l'écoute du grec. Une révolution herméneutique.

À sa mort, en 322 av. J. C., Aristote laisse une œuvre savante aux proportions gigantesques – et qui demeure aujourd’hui très vaste, même si une grande partie en a été perdue. Fondements de la philosophie et de la science occidentales, les nombreux traités dans lesquels il scrute et pense le monde sous ses aspects les plus divers ont fait longtemps considérer leur auteur, selon le mot de Dante, comme «le maître de ceux qui savent». Ils ont laissé une empreinte profonde dans la conception même que nous nous faisons des sciences et de la connaissance. Si l’image dogmatique que la scolastique a véhiculé de cette philosophie lui fait parfois encore du tort, elle ne résiste pourtant pas à la lecture des textes. Aristote se réclame d’une double originalité : celle de pouvoir trancher, mieux que d'autres, des questions controversées, et celle de pouvoir engager de manière assurée le savoir sur de nouvelles pistes. Pour ce faire, il prête la plus grande attention aux opinions d’autrui, celles du plus grand nombre comme celles des spécialistes. C’est pour lui un principe de méthode, maintes fois rappelé. L’immense contribution au savoir universel que forme son œuvre demeure irremplaçable, sinon par son contenu doctrinal, du moins par les procédures qu’elle instaure et par les questions qu’elle pose.

Depuis Boèce jusqu’à nos jours, chaque traduction d’Aristote est l’occasion d’une nouvelle interprétation et une possibilité de redécouverte. Les traités réunis dans ce volume sont tous (à une exception près, l’Éthique à Nicomaque, dont la version française a été révisée par son auteur, Richard Bodéüs) proposés dans des traductions inédites et accompagnés d’un appareil critique qui, tout en profitant de la littérature savante, spécialisée, ne s’y substitue pas : il vise «simplement» à rendre l’œuvre d’Aristote accessible au lecteur d’aujourd’hui.

Aristote incarne le point culminant de la philosophie grecque et le point de rencontre entre la science et la métaphysique dont il est d'ailleurs le fondateur. Il fut le grand critique de son maître Platon et s'opposa en particulier à sa théorie des Idées. De l'étude de la Nature à la rhétorique en passant par la politique et son éthique marquée par le rejet des extrêmes et l'encouragement des vertus civiques, il révolutionna pratiquement tous les domaines de connaissance et continue d'influencer, quelque 2300 ans après sa mort, certains courants de pensée morale contemporains.

Il n'est pas une branche du savoir de son temps qu'Aristote n'ait étudiée : de la logique à la rhétorique en passant par la dialectique, de la physique et la chimie à la cosmologie, de la métaphysique et la théologie aux mathématiques, de la politique et l'éthique à la psychologie, sans oublier le très important corpus biologique et le recueil des différentes constitutions qu'il avait compilées avec ses élèves.On redécouvre aujourd'hui l'importance du "maître de ceux qui savent" tant pour l'Occident chrétien que pour l'Orient islamique, et l'on trouve un fondement aristotélicien à presque toutes nos sciences dites "humaines".Cette édition comprend la totalité des oeuvres authentiques d'Aristote, ainsi que la traduction inédite en français des Fragments. Elle comporte en outre une introduction générale, des notices de présentation pour chaque groupe de traités, un index des notions et un index des philosophes, qui permettent à tous, néophytes ou familiers, de redécouvrir Aristote.

Droits de l'homme, peine de mort, indépendance des juges, redistribution des richesses, inégalités sociales: la justice est au coeur du débat politique contemporain. Institution chargée de réguler la vie des individus en société, elle est aussi une vertu, voire la vertu par excellence, et un idéal, qui nourrit les révolutions et donne sens à la démocratie. Mais quels sont ses fondements et ses fins ultimes? Et comment remédier aux difficultés inhérentes à sa mise en oeuvre? La justice humaine, on le sait, est imparfaite et relative - ses lois sont changeantes et peuvent être injustes; elle commet des erreurs; parfois, elle n'est rien d'autre que le masque des plus forts. Et pourtant elle demeure, ainsi que l'écrit Camus, une priorité absolue: "Qu'est-ce que sauver l'homme? Je vous le crie de tout moi-même, c'est donner ses chances à la justice, qu'il est le seul à concevoir."

Cette anthologie rassemble les plus grands textes sur la justice, de Platon à Ronald Dworkin, en passant par saint Augustin, Hobbes, Pascal, Rousseau, Marx, Hannah Arendt, Michel Foucault ou encore John Rawls.

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