Astrid Desbordes

Coup de cœur pour cet album plein d’amour et de douceur entre un enfant et sa maman qui lui explique pourquoi elle l’aimera toute sa vie. Quand il est sage, et même quand il ne l’est pas. Je suis sûre que l’on verra sur n’importe quel grand un sourire se former sur leurs lèvres. Des dessins simples et parlants aux belles couleurs pastelles. A offrir, sans risque, à une jeune maman.

J'avais un doute sur le narrateur pendant un moment. Intéressant pour de jeunes lecteurs peut-être. Je ne l'ai pas trouvé extraordinaire

"Mon amour" est tout simplement une déclaration d'amour d'une mère à son enfant. En répondant à la question "Est-ce que tu m'aimeras toute la vie ?", Archibald peut se rendre compte comment, combien et à quel point sa maman l'aime et l'aimera pour toujours.

Qu'il soit sage ou pas, qu'il soit propre et tout beau ou tout crotteux, qu'il écoute ou non, qu'il pense à elle ou qu'il soit trop occupé à jouer avec ses copains pour y penser, sa maman l'aimera toujours. Que sa maman soit fière de lui ou qu'elle soit en colère contre lui, qu'elle soit avec lui ou qu'elle se consacre un moment pour elle, elle l'aimera toujours. Quoi qu'il arrive, quoi qu'il fasse, elle l'aimera toujours.

Chaque enfant, chaque maman ne peuvent que se reconnaître dans ce livre. Grâce aux situations évoquées, l'enfant s'identifiera facilement. Sur chacune des doubles pages, une situation et son contraire/opposé sont exposés, montrant bien que l'amour est omniprésent, même quand on ne le voit pas. On peut observer, par exemple, Archibald offrant un cadeau à sa mère sur la page de gauche ("Je t'aime quand tu penses à moi...") et le voir faire de la trottinette avec son copain sur la page de gauche ("... et quand tu oublies"). On peut observer l'inverse juste après : Archibald recevant un cadeau de sa mère à gauche ("Je t'aime quand je pense à toi...") et la voir passer un moment en tête à tête avec le papa à droite ("... et quand j'oublie.").

Des situations de la vie de tous les jours, qu'on a tous vécues et qu'on vivra encore de nombreuses fois, sont représentées par des dessins plutôt simples, voire minimalistes, mais très éloquents, démonstratifs, vivants. Mon fils, lui, me dit à chaque fois que le garçon et la maman "sont pas beaux", perturbé par le nez et les yeux des personnages. Pour ma part, je n'y vois rien de choquant.

Astrid Desbordes et Pauline Martin nous proposent ici un album empli de tendresse et surtout d'amour : amour maternel, amour inconditionnel, amour inébranlable d'une mère pour son enfant.

Un livre extrêmement touchant, qui parle à nos enfants de notre cœur de maman et de notre amour pour eux.

Un livre bijou. Un livre doudou.

Une déclaration d'amour. Un cri d'amour.

Une ode à l'amour maternel.

"'Au lit !" fait partie de la collection "Une histoire d'Archibald", qui compte à ce jours dix livres. C'est dans le premier que nous avions fait la connaissance du petit Archibald, dans "Mon amour" qui est incontestablement le plus beau car plein d'amour d'une mère à son enfant. Mais les autres sont très chouettes également. Dans "Au lit !", on aborde l'heure du coucher, les rituels du soir mais aussi les différentes méthodes permettant à un enfant récalcitrant de se mettre au lit (bon ici, par contre, elles sont complètement inefficaces !).

À l'heure du coucher, c'est un peu la croix et la bannière pour réussir à endormir Archibald. À 20h30, après l'histoire du soir, Archibald sort son train au lieu de se mettre au lit. À 21h, après la seconde et troisième histoires du soir, Archibald rallume la lumière dès que son père a fermé la porte. À 22h, maman revient pour un dernier câlin et attend que son fils s'endorme pour quitter la chambre à pas de loup. Mais Archibald fait semblant de dormir... Puis c'est mamie qui intervient, expliquant aux parents qu'ils s'y prennent mal... Et ça dure ainsi jusqu'à 4h du matin... Mais entre temps, maman s'est endormie dans le lit d'Archibald, papa sur son petit fauteuil et mamie dans le canapé...

Bien que je trouve cette petite histoire toute mignonne, je la trouve également très peu crédible, pour la bonne et simple raison que les parents font preuve d'une patience remarquable, beaucoup trop à mon avis. Il est vrai que je n'ai jamais vraiment eu à faire face à ces petits soucis quotidiens avec mes fils (mon grand a toujours été plus ou moins raisonnable quand il rallumait derrière moi, quant à son frère, lui, fait le tour du cadran depuis ses six mois). Alors il est sans doute possible que je manque d'expérience et de jugement à ce sujet. Aussi ne m'étalerai-je pas dessus.

Quoiqu'il en soit, cette petite histoire, idéale en lecture du soir (à moins que vous ayiez peur que ça donne des idées à votre bambin), est comme je le disais toute mignonne, mais aussi pleine d'humour et de tendresse. Les parents, impuissants mais très très patients, font risiblement pitié. Et la chute, ou plutôt la conclusion d'Archibald, est tordante (en plus d'être sacrément gonflée !).

Cet album jeunesse, aux dessins simples, enfantins et très aérés, nous invite à partager un chouette moment avec nos petits monstres.

« Est-ce que les parents trouvent ça amusant, de contrarier leurs enfants ? »

Voilà la question qu'Archibald pose à sa mère, un soir au moment du coucher. Comprenez-le : Ce matin, il a dû se lever tôt alors qu'il aurait bien voulu dormir encore un peu. Maman l'a interrompu pendant son petit déjeuner afin de partir pour l'école. En chemin, il a fallu répéter la poésie, et sous la pluie ! Et puis, voilà qu'elle se fâche parce qu'il saute dans une flaque d'eau. Et en rentrant ce soir, rebelote : il a dû finir sa soupe, se brosser les dents, et encore se coucher de bonne heure !

Pour répondre à sa question, les parents d'Archibald l'emmènent pique-niquer dans un grand jardin, lui demandent d'observer le jardinier et lui expliquent qu'un enfant, c'est un peu comme une petite pousse et les parents comme des jardiniers. Pour que la petite pousse devienne un grand arbre solide, le jardinier doit prendre soin d'elle à chaque étape de sa vie, s'occuper d'elle tous les jours, l'aider à grandir et à s'épanouir, lui apporter le soutien dont elle a besoin. Le jardinier peut faire des erreurs mais il sera là à chaque saison et par tous les temps.

"Petite pousse" est le troisième album de la collection "Une histoire d'Archibald" que nous découvrons à la maison, mais le neuvième si on tient compte de l'ordre chronologique de parution.

Une nouvelle fois, Astrid Desbordes sait nous toucher droit au cœur en mettant en avant le rôle et la place des parents dans la vie de leur(s) enfant(s), et ce même quand ils ont pris leur envol, alors que théoriquement ils n'auraient plus besoin d'eux. Le parallèle entre l'enfant et la petite plante, puis entre l'adulte et l'arbre, est joliment trouvé. C'est touchant à souhait et mignon tout plein. Cet album exprime tout simplement mais avec de jolies métaphores tout l'amour qu'un parent a pour son enfant, même si ce dernier n'est pas obligé de le percevoir tout le temps dans la vie de tous les jours.

L'amour parental étant une fois de plus mis à l'honneur, "Petite pousse" est une jolie déclaration d'amour d'un parent à son enfant.

En revanche, je tiens à préciser que la comparaison entre le parent et le jardinier ne tient pas du tout la route avec moi. En tout cas, j'espère sincèrement être meilleure mère que je ne suis jardinière... Parce que les plantes et moi... les pauvres... Et c'est pas faute d'y faire attention pourtant... Vous connaissez l'histoire de la petite plante verte ? Non ? Attendez que je vous raconte : « C'est l'histoire d'une jolie petite plante verte. Et puis un jour, on me l'a offerte... »

Après une lecture dont le scénario n'était pas toujours des plus faciles, j'avais envie d'écrire sur quelque chose de beaucoup plus doux. Quoi de mieux alors que de piocher parmi les livres de mon cadet ? Quoi de mieux aussi qu'une histoire d'Archibald, toujours pleine d'amour et de tendresse ?

Et dans "Nos voisins silencieux", ne sont pas évoqués comme souvent les relations humaines et l'amour familial, mais l'amour de la nature tout simplement.

Des voisins, ce n'est pas ce qui manque autour de nous. Il y a ceux qu'on ne peut pas louper parce qu'ils prennent beaucoup de place et parce que bruyants, comme les hommes. Et il y a ceux qui se font plus discrets et qui nous entourent pourtant tout autant. Que ce soit sous ou sur la terre, dans le ciel, sous ou sur l'eau, à la campagne ou dans les bois, en pleine journée ou dans le noir de la nuit, partout nous avons des voisins que nous ne voyons pas si on n'ouvre pas grand les yeux et les oreilles. Il y a les grands qu'on remarque plus facilement, comme les arbres, ou au contraire les tout petits comme les insectes.

Chacun y a son rôle à jouer, chacun y a sa place (n'en déplaise aux êtres humains), chacun habite la Terre à sa manière.

Astrid Desbordes et Pauline Martin abordent d'une merveilleuse manière l'importance du vivre ensemble et du rôle joué par chacun des êtres vivants que compte notre belle planète. Elles mettent en lumière la beauté de ce qui nous entoure, de la nature, de sa faune et sa flore. Une beauté qu'on aurait tendance à oublier ou ne plus voir, parce qu'elle est notre quotidien, parce qu'on ne prend plus le temps de la regarder...

Le petit Archibald, lui, vient d'ouvrir les yeux en grand sur les conseils de sa maman. Il y voit des choses extraordinaires et compte bien y faire attention tous les jours.

Comme tous les albums de cette collection, "Nos voisins silencieux" est superbe, non pas tant grâce aux dessins très enfantins (évidemment), très aérés mais très expressifs, plutôt que dans le message véhiculé grâce à un petit texte simple et pourtant plein de poésie. Celui-ci est spécialement fait pour les petits amoureux de la nature ou au contraire pour ceux qui ne la regarderaient pas comme il faudrait.

Vraiment, à la maison, nous adorons cette collection mettant en scène un petit Archibald tantôt espiègle, tantôt plein d'empathie. Des petits albums tout de tendresse et de douceur, tout pleins de messages d'amour. Si je ne me retenais pas, je les achèterais tous, plutôt que de les lire au fur et à mesure en fonction de leur disponibilité à la bibliothèque.

Nous continuons l'exploration des petites histoires d'Archibald au fur et à mesure qu'elles se libèrent à la bibliothèque. Ce mois-ci, nous avons eu la chance de découvrir "Les choses précieuses", qui oppose les objets matériels à ce que nous offre la nature.

En se promenant dans la rue, Archibald remarque que les gens s'arrêtent souvent devant les vitrines des magasins, lui-même d'ailleurs est attiré par celles d'un magasin de jouets. Mais à bien y réfléchir, toutes ces choses, qui font envie et qui doivent être aussi chères que précieuses, où finiront-elles ? Sans doute, rangées au fond d'un tiroir ou d'une armoire...

Alors que dans la nature, rien ne nous appartient et n'a de prix : le vent, le chant d'un rossignol, la pomme de l'arbre, le soleil qui nous réchauffe, la lune qui nous berce... Et pourtant, toutes ces choses, ne seraient-elles pas aussi précieuses, sinon plus ?

C'est un album qui nous apprend à observer la nature et à s'émerveiller devant ce qu'on aurait tendance à ne plus voir, ni sentir, ni entendre de ce qui nous entoure, offert gracieusement par mère nature. C'est un album qui nous ouvre les yeux sur la beauté et l'utilité des éléments naturels.

Implicitement, il tire la sonnette d'alarme sur la sur-consommation, l'accumulation et la valeur des choses, l'envie de posséder des choses dont on n'aurait pas vraiment besoin, des choses qui finiront dans un placard ou qui prendront la poussière.

C'est subtilement bien amené. La seconde partie n'étant consacré qu'aux beautés de la nature, le jeune lecteur n'en sera que mieux sensibilisé. Le texte est court mais va à l'essentiel tout en poésie.

C'est une nouvelle fois une jolie découverte, tout en tendresse et douceur, dont le message est clair : le bonheur est dans la simplicité.

Nous continuons, petit à petit, à découvrir les petites histoires d'Archibald que je trouve toujours pleines de douceur. Ce mois-ci, nous avons emprunté "Ce que papa m'a dit", troisième tome par ordre chronologique de parution (mais tous indépendants les uns des autres).

Alors qu'Archibald se balade avec son père, il observe les hirondelles dans le ciel, se rendant de l'autre côté de la Terre. Archibald émet l'envie de voyager aussi loin quand il sera grand. Mais le pourra-t-il ? Et s'il se perd ? Et s'il tombe ? Et s'il se retrouve tout seul ? Son père, avec tact et philosophie, répond à toutes les questions de son fils.

Faisant écho à "Mon amour" qui mettait à l'honneur la relation mère-fils et l'amour maternel, "Ce que papa m'a dit" met ici en avant la relation d'un père et de son fils, tout en tendresse comme savent si bien faire les autrices.

Les réponses à double-sens et pleines de sagesse que son père lui apporte permettront à Archibald d'aller de l'avant malgré les obstacles, d'avancer dans la vie tout simplement. Je ne suis pas sûre que les tout jeunes lecteurs comprennent réellement les messages transmis, tellement ils sont implicites. Le mien en tout cas ne les a perçus qu'au sens propre. Pour ma part, en tant que parent, je les trouve forts et parlants.

"Ce que papa m'a dit" est un livre qui parle de l'apprentissage de la vie, de la transmission, de la paternité. C'est plein d'amour, de tendresse et de douceur. Et une mère peut parfaitement s'identifier à ce papa toujours de bon conseil.

Je pense qu'aucune autre histoire d'Archibald ne pourra jamais détrôner "Mon amour" qui a littéralement fait fondre mon cœur de maman, mais "Ce que papa m'a dit" n'en est pas moins un très bel album, tout de délicatesse et de sagesse.

Nous continuons la découverte des petites histoires d'Archibald. "Un amour de petite sœur" est le second tome, publié juste après le merveilleux "Mon amour". Cette fois-ci, les autrices mettent en avant les relations et l'amour fraternels.

Quand Archibald apprend qu'il va bientôt avoir une petite sœur, il se pose tout un tas de questions. Se sentant un peu menacé à son arrivée mais rassuré par ses parents, Archibald trouve petit à petit sa nouvelle place au sein de la famille et prend très à cœur son nouveau rôle de grand frère. Et même s'il y a parfois des disputes, Archibald nous montre comme il l'aime et comme il en est fier.

Comme d'habitude, il y a très peu de texte, qui n'en est pas moins efficace. L'histoire se veut pleine de tendresse, d'amour et de douceur, avec une petite touche d'humour ici et là, pour peu qu'on regarde bien les dessins. C'est mignon comme tout, touchant à souhait. On le referme le sourire aux lèvres.

Les dessins sont fidèles à ce qu'on était habitué jusque-là, avec beaucoup d'espaces blancs mais très colorés, sans jamais être envahissants, enfantins évidemment et adorables.

"Un amour de petite sœur" est un très bel album jeunesse, comme tout le reste de la collection d'ailleurs (du moins parmi ceux que nous avons déjà lus), idéal comme entrée en matière pour les enfants qui attendent une petite sœur (mais pas que... pour preuve !). C'est un album tout plein d'amour fraternel, peut-être un peu édulcoré par rapport à la réalité, mais tout de tendresse et qui met du baume au cœur.

https://elodie-liseuse-lifestyle.blogspot.com/2024/01/les-choses-precieuses.html

Énorme coup de cœur pour les œuvres d'Astrid Desbordes et Pauline Martin. Après mon coup de cœur pour le titre 'Mon amour', qui est de loin la plus belle lecture que j'ai eue le loisir de partager avec mon fils, je voulais absolument lui faire découvrir celui-ci. Et quelle merveille !

"Les Choses Précieuses" expliquent aux jeunes lecteurs que ce que l'on désire vraiment et qui paraît précieux au premier regard dans les vitrines et les magasins ne sont pas forcément ce qu'il y a de plus précieux au monde.

Un simple rayon de soleil, un chant d'oiseau ne s'achètent pas et pourtant nous rendent heureux dans notre quotidien. Ce texte est puissant et apporte une belle leçon de vie au jeune lecteur.

Une collection qui reste un coup de cœur, une valeur sûre pour transmettre de belles valeurs à ses enfants.