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Tous les livres de Astrid Eliard

Sur la place de la mairie, on se bouscule, les mains brandissent des appareils photo pour intercepter nos sourires, à Jean-Paul et moi. Je tâche de cacher mes dents derrière mes lèvres qui restent scellées, et lève le menton bien haut, pour affiner la ligne de mon cou. Je voudrais avoir l'air d'une grande amoureuse, et m'agrippe au bras de Jean-Paul, comme si on était sur un radeau et qu'il y avait du roulis, genre " vous voyez, son amour me donne le vertige". Souriez-moi, car je n'en aurai jamais assez. Pour la mariée, le jour du mariage est souvent l'aboutissement d'un rêve de petite fille : un instant elle peut se prendre pour une princesse de conte de fées ou pour une actrice de cinéma. C'est le temps de la fête, des rires et des chansons, qui précède la nuit de noces. Dans la chambre nuptiale, loin des flashes des photographes, les couples sont confrontés à leur vérité. Les uns s'aiment sincèrement, les autres font semblant. Seule certitude : ils ont franchi le pas, reculer leur est désormais impossible... Astrid Éliard met en scène six couples, six mariages et six nuits de noces. Et six façons bien différentes de vivre cette étape décisive : des nouvelles tour à tour tendres, mélancoliques ou gentiment ironiques, comme autant de paraboles douces-amères.

Invités à la campagne par un acteur riche et célèbre, Eva et Michel s'apprêtent à passer un week-end de rêve. Mais rien ne se déroule comme prévu : il tombe des trombes d'eau, la maison au fond des bois est vétuste, et le tête-à-tête avec leur hôte oppressant. Toutes ces contrariétés et l'atmosphère étrange des lieux réveillent chez Eva un malaise diffus et font ressurgir de douloureux souvenirs. A quarante ans, devenue l'épouse modèle d'un chirurgien esthétique, elle se pose des questions sur son couple et sur sa vie...

Certains matins, juste avant le réveil de son fils, Marie s'accroupissait au bord du lit, et passait la main dans ses cheveux, si doux, si noirs, indiens, c'était une sorte de pèlerinage sur les lieux de son tout premier baiser de mère. Elle sentait alors son corps se figer dans l'empreinte de l'amour perdu, ce creux un peu froid qu'avait laissé en l'abandonnant l'instinct animal, la tendresse évidente, absolue, de la louve pour son petit. Durant ces quelques secondes, Marie imaginait que son enfant était né autre, pas ce Victor qui se lèverait bientôt d'un bond, en disant un «bonjour» sec, sans baiser ni câlin, mais un qui l'aurait aimée, avec qui elle aurait fait des puzzles, des gâteaux, des courses dans le jardin... Maris a tout pour être heureuse : un mari médecin, une jolie maison, des amies, deux enfants... Le tableau est idyllique, mais les apparences sont parfois trompeuses. Son mari la croit stupide, l'exploite et la méprise. Marie a toujours pensé que les enfants seraient le point d'orgue de son épanouissement personnel : elle constate que la réalité est bien loin de ses rêves. Déçue par le couple et par la maternité, Marie doit réagir. Dans une prise de conscience radicale, celle que tout le monde considère comme une idiote va forcer son destin, s'émanciper et prendre sa revanche...

Biographie de l'auteur

Astrid Éliard est journaliste. Elle est l'auteur d'un recueil de nouvelles, Nuits de noces (prix SGDL de la nouvelle), et d'un roman, Déjà l'automne.

Chine, Delphine et Stéphane ont une passion commune : la danse. Sans elle, ils ne se seraient sans doute jamais rencontrés. Milieux sociaux, origines géographiques, motivations, histoires familiales, tout les opposait. À l’École de danse de l’Opéra, ils vont cohabiter, se détester, se jauger, s’aider… La danse est exigeante. Chine, Delphine et Stéphane iront-ils au bout de leurs rêves ?

Avec beaucoup d’humour et de tendresse, Astrid Eliard nous entraîne dans le monde des petits rats de l’Opéra, un monde à part, où l’on vit en musique, en tutu et chignon pour les filles, en collant pour les garçons. Mais derrière cet uniforme, on découvre des adolescents comme les autres, préoccupés par les questions de leur âge et de leur époque. Leurs corps sont en train de devenir des objets de désir. Il leur faudra donc vivre ce changement, assumer le trouble des premiers émois amoureux, et concilier l’idéal de perfection avec la trivialité du réel…

Astrid Éliard est née en 1981. Elle est journaliste. Elle est déjà l’auteur d’un recueil de nouvelles, Nuits de noces (prix SGDL de la nouvelle) et de deux romans, Déjà l'automne et Sacrée Marie !

(Source : Mercure de France)

La fille ne regardait pas l’objectif, d’ailleurs elle ne regardait rien, à part peut-être une pensée, un regret, un projet ? à l’intérieur d’elle-même. Elle ne souriait pas. Elle était tout simplement absente. En quelques jours, une foule innombrable de gens croisa ce visage. Et tous se dirent qu’elle avait l’air de poser pour son propre avis de recherche. Lorsqu’elle constate la disparition de sa fille Adèle, seize ans, Marion panique. Fugue ? accident ? Elle prévient son ex-mari, la police… Au fil des heures, l’angoisse croît. Adèle reste introuvable. Quelques jours plus tard, un attentat perpétré par Daech au Forum des Halles tue vingt-cinq personnes. Et si Adèle faisait partie des victimes ? Sans relâche Marion appelle les numéros verts, les ministères, scrute la presse, les réseaux sociaux, traque les moindres indices… Jusqu’au jour où, sur une image saisie par une caméra de surveillance, elle reconnaît Adèle, dissimulée sous un hidjab… Sidération, incompréhension, culpabilité. L’inexorable quête d’une mère pour retrouver sa fille commence.

(Source : Mercure de France)

Mères de famille comparant les mérites de leurs nounous respectives ; parents ouverts à la mixité sociale mais ayant fait le choix de l'enseignement catholique pour leur progéniture ; jeune épouse ne sachant pas comment parler à sa femme de ménage ; trentenaire dévouée à la carrière de son mari redoutant le désœuvrement...Les personnages de femmes peuplant le recueil d'Astrid Eliard ont en commun d'appartenir à une même classe sociale, la bourgeoisie. Néo-bobos d'aujourd'hui, de vieille tradition française, ou parvenues récentes, tour à tour ridicules ou attachantes.Renouant avec le ton doux-amer de son premier recueil de nouvelles, Nuits de noces, Astrid Éliard croque ses personnages avec une tendre ironie, souligne leurs tics sans jamais les juger et propose une galerie de portraits hauts en couleurs.

« La première fois que j’ai lu un livre de Joyce Carol Oates, j’ai ressenti ce que les addictologues appellent le « flash », cette extase originelle qu’un intoxiqué n’a de cesse de reproduire par la suite. Je me suis alors plongée dans son œuvre avec un appétit insatiable. Je ne sais pas si je lirai tout JCO, elle a tant écrit. Et c’est heureux pour moi. Quand je serai une vieille dame, rassasiée de jours et de lectures, je sais qu’il y aura encore et toujours, un petit roman, un essai, un poème, une phrase de JCO à picorer ici ou là. J’aime Joyce Carol Oates d’un amour inconditionnel, que ses livres soient grands ou petits, « mineurs » ou « majeurs ». Elle n’est jamais très loin de mon oreiller, elle est même tout près de mon cœur, quand j’ai perdu le goût de lire ou d’écrire.» Astrid Eliard

L'auteur : Astrid Eliard est chroniqueuse littéraire. Elle a publié plusieurs livres sur les affres de la vie conjugale dont "Nuits de noces" (Grand Prix SGDL de la Nouvelle). Elle est aussi l’auteur de "Danser", qui retrace le quotidien de trois adolescents, petits rats à l’Opéra de Paris (Mercure de France).

La collection Duetto : Écrivains et critiques sont invités à évoquer leur grande passion littéraire, à parler d'un auteur qu'ils admirent, qu'il s'agisse d'un maître disparu depuis longtemps ou d'un contemporain qu'ils ont eu la chance de rencontrer.

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