Audrée Wilhelmy
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Note moyenne : 6.75/10Nombre d'évaluations : 16
0 Citations 11 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
C'est un recueil de fragments de vie dont le thème principal est le sexe. C'est malsain et dégoûtant mais les pages se lisent vites et l'on est vite happé par les mots... J'ai adoré ! http://wp.me/p5dQA9-fc
Afficher en entierBarbe Bleue raconté par ses femmes, tout est dit!!
Un premier roman avec une vraie sensibilité dans l'écriture, une ambiance entre deux eaux, on alterne entre fascination et répulsion. En effet on découvre les journaux intimes des 7 femmes de Féléor Bathélémy Rü et à la fin de chaque on a sa version à lui.
Je le recommande vivement!!
C'est un vrai coup de coeur ;)
Afficher en entierhttps://wp.me/p8ww3Y-10y
Barbe-Bleu fait partie de mes contes préférés, voir celui que j'aime peut-être le plus. L'auteure nous propose avec Les sangs, une réécriture du conte plus contemporaine à travers les yeux de chacune des femmes de Féléor.
A travers les portraits de sept femmes, le personnage de Féléor prend toute son importance. A la fois puissant, charismatique et dangereux, cet homme prend une réelle importance dans la vie de ces femmes qui n'ont aucun rapport entre elles. Si ce n'est peut-être d'être obsédée par la précédente et de chercher à être meilleure qu'elle.
Audrée Wilhemy réussit à nous emmener à la rencontre de chaque femme, toute différente et à la manière d'écrire unique pour chacune, ce qui rend encore plus réels ces portraits. Il y a beaucoup de désir dans ce livre, sexuel, principalement, mais aussi de fascination (morbide). C'est ce qui d'une certaine manière rend la lecture malsaine, mais le conte de base n'est-il pas malsain aussi ?
Bien entendu, j'ai grandement apprécié cette lecture que je voulais faire depuis longtemps. J'y retrouve tout ce qui m'a fait aimer ce conte. Du sombre, du sang et des personnages forts. L'auteure a eu une idée lumineuse que d’écrire le conte de ce point de vue. Car sans ces femmes, Barbe Bleue, qui d'ailleurs n'est jamais nommé de cette façon dans le livre, n'existerait pas.
Afficher en entierLe Corps des bêtes.
C’est un regard braqué sur une famille ; les Borya. Dégénérescence des engeances. Une grand-mère (La Vieille). Noé (la fille sans bavardage). Osip (l’oncle à l’œil hagard des corps féminins), et Mie (la singulière, l’enfant se faufilant sous le derme des bêtes). Une fresque familiale, un puzzle qui se compose, se décompose. C’est l’orchestration de leurs vies sur un caillou, une terre désertique mais bordée d’eau, de cette terrifiante qu’ils n’abordent pas. L’eau est leur limite, la signalétique d’une fin de monde. Où sont-ils ? Quelle époque ? L’auteure dissémine des indices, trace un chemin pour mieux le désaxer, proposer un autre itinéraire. Des noms jalonnent la lecture : Triglav, Nan Mei. Côtes québécoises ou bordure d’une ile égaré aux contrées asiatiques ? Qu’importe la localisation. Seule compte l’hostilité des lieux.
Le corps. Un mot qui revient, devient relent. Il est le sujet principal, le personnage central de ce livre qui oscille entre conte et fresque d’apocalypse. Le corps, c’est avant tout Mie. La petite est en lisière de l’adolescence, en proie aux mutations de sa chrysalide enfantine. La crainte du changement se caractérise par sa volonté à fuir dans le corps des bêtes. Observer les autres plutôt que subir sa propre chair. Elle devient tantôt héron, parfois ours. L’œil se fait avide de ce qu’elle ignore encore, de ce qu’elle souhaite partager avec l’oncle ; le sexe des humains.
Corps à prendre.
Corps à dépiauter.
Corps charpie.
Corps en découverte.
Le corps s’entremêle à la sexualité, aborde le féminin, la violence de l’autre. Le corps est réceptacle de tous les maux – mots. Car l’auteure déploie son vocabulaire tranchant, sans tabou. Serpe aiguisée qu’elle manie avec élégance, ne conçoit pas le dégout, peut-être l’étonnement, la curiosité, ou l’interrogation mais jamais l’ignoble crasse ne s’injecte sous sa plume.
Un roman où l’histoire est à trouver au delà des conventions.
S’imprégner de l’atmosphère et en ressortir poisseux mais avide d’une prochaine aventure noire.
Afficher en entierScandaleux, inceste, pédophilie, zoophilie, sans raison, juste pour le fun :/ dommage, l'écriture est bonne et belle mais le contenu est vraiment abusé.
Afficher en entierUn roman très ennuyeux, où on ne s'attache pas particulièrement aux personnages vu leur instinct plutôt animal : avec l’inceste et la zoophilie... Ce n'est pas franchement dégueulasse, mais ça reste étrange, d'autant plus qu'on nous le transmet toujours avec un rythme extrêmement lent, où l'écriture est certes travaillé, mais o combien ennuyante par le style lyrique. Je crois qu'il y a quand même une sérieuse recherche dans son oeuvre, car il est possible de faire plusieurs liens avec différents écrits (comme la Bible). Mais, le tout est sans élément marquant ou majeur : l'histoire est vraiment plate, désolé, c'est le seul mot qui me vient en tête. Bref, malgré ces quelques pages, c'est comme si j'avais lu un roman qui en contient 500... Étrange qu'il soit présenté à un prix tel que le PLC.
Afficher en entierUn court roman qui se lit très rapidement tout en nous emmenant dans un univers complètement irréel digne des grands contes et légendes. Je le recommande vivement, cette lecture unique marque assurément les esprits.
Afficher en entierPlate.
Je l'ai lu parce que j'avais entendu dire que ça parlait de pédophilie, d'inceste et de zoophilie et qu'étant le salopard que je suis, j'aime bien ces histoires-là. Sauf que c'est plate. Je sais pas, c'est peut-être le style, la façon de décrire des détails qui avancent à rien, la difficulté qu'on a à se représenter le tableau d'ensemble, je sais pas, mais... c'est plate. Y'a des scènes érotiques, certes, mais tout autour est long et lourd et inachevable.... Je pense que ça aurait été mieux rendu visuellement, parce que les paysages et le silence ont l'air d'avoir du charme, tout de même... ?
L'ambiance m'a rappelé le roman "Frères" de David Clerson, que je recommenderais davantage.
Afficher en entierPour bien saisir les subtilités du roman, je pense qu'il faut certaines notions. Soit, avant de le lire, passer deux secondes sur Peau d'âne et Barbe bleue, ne serait-ce que pour comprendre les référents. Je l'ai lu sans rien connaître du conte de barbe bleu et j'ai quand même trouvé que c'était un chef d'oeuvre.
Quelque chose d’écœurant, mais de captivant, d'intriguant. La construction du personnage de Féléor Bathélémy Rü est particulièrement complexe et chacune des sept femmes qui passent dans sa vie ont une importance, chacune à leur manière. Féléor est un personnage troublant et antipathique, qu'on arrive mal à cerner dans les récits de ses femmes. On assiste en direct à sa déchéance, sa transformation en bête et c'est sans doute ce qui rend le processus encore plus horrifique.
Un roman que je recommande particulièrement. L'écriture est merveilleuse.
Afficher en entierD'abord, les recueils de nouvelles, ce n'est vraiment pas ma tasse de thé. Toutefois, le fait que ce soit des nouvelles érotiques, et que j'aie apprécié le premier « tome », Nu, m'a poussé à lire celui-ci.
Je n'ai pas été tant captivée par ces nouvelles, de par leur longueur (courte), mais j'ai bien aimé l'Arnaque, Pornovember et Les Amours d'Été. Je crois que ce sont celles qui m'ont le plus allumée (ce qui est le but de l'érotisme, non?)
Sinon, bien que c'était plutôt ardu à lire, j'ai beaucoup aimé la façon qu'a Ghislain Taschereau de jongler avec la langue française. « Vous eussiez voulu que nous vous tétassions davantage, mais nous nous redressâmes et quittâmes votre quidam, en grande dame, au grand dam de votre état d'âme. » Juste wow...
Bref, je n'ai pas détesté ce recueil, mais il ne m'a pas non plus séduite plus qu'il ne le faut.
Afficher en entierOn parle de Audrée Wilhelmy ici :
2011-11-23T16:18:45+01:00
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Biographie
Audrée Wilhelmy est une jeune écrivaine née en 1985 dans la ville de Québec. Actuellement au doctorat pour poursuivre son exploration du rapport entre l’image et le texte, la jeune femme, qui a jadis étudié en création littéraire à l’Université McGill, nous propose ici son premier chef-d’oeuvre, un conte atemporel inspiré par Les fous de Bassan d’Anne Hébert et les contes traditionnels de Charles Perreault.
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