Cher Lecteur,
Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.
Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.
Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.
Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.
Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.
Cordialement,
L'équipe BookNode
P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.
C'est aussi l'histoire d'un jeune homme qui devient adulte, pére.
C'est beau, tendre, frais, très bien écrit.
J'ai passé un agréable moment de lecture. A découvrir.
Rosa candida
Rosa candida
Ce cinquième roman de la prodigieuse mais discrète auteure Audur Ava Ölafsdöttir nous emmène une fois de plus en Islande et plus précisément à la rencontre d'un homme tourmenté, Jónas Ebeneser. À l’aube de ses cinquante ans, le narrateur et personnage principal de cette histoire nous raconte la lassitude qu’il à de vivre, songeant à mettre fin à son existence. Il faut dire que cette dernière est peu reluisante : sa femme l’a quittée, sa fille n’est pas de lui et sa mère sombre en maison de retraite.
Mais Jónas se demande bien comment quitter ce monde sans faire de peine à sa fille. Il troque le fusil emprunté à son voisin pour sa boîte à outils puis embarque dans un avion qui le mène dans un des pays les plus dangereux du monde, ravagé par une guerre qui n’a laissé que des ruines et où tout est à reconstruire, à l’instar de l’âme de notre narrateur. Il se laisse une semaine pour trouver une façon de mettre fin à ses jours.
Toujours avec ces chapitres courts ornés de titres poétiques et cette écriture dépouillée qui caractérise l’auteure, Audur Ava Ölafsdöttir invite le lecteur à une confrontation avec le monde d’aujourd’hui. Pas de pathos, encore moins de sensationnalisme, l’intrigue est on ne peut plus réaliste. Jónas fait la rencontre d’hommes, de femmes et d’enfants fragilisés, dont l’existence semble encore foudroyée, entre les derniers résidus de peur et le chagrin inconsolable. Il découvre leur passé en faisant partie de leur quotidien. Avec sa boîte à outils et sa fibre bricoleuse, il va aider ces gens, vivre avec eux et se reconstruire à leur contact.
Toujours poétique, souvent sensible et parfois drôle, ”Ör” se débarrasse de son simple apparat de roman tragique pour arborer l’étoffe d’un véritable roman initiatique. Avec ce roman sur la vie et la mort, Audur Ava Ölafsdöttir livre un subtil numéro d’équilibriste sur notre capacité de résilience. Car qu’importe les difficultés ou l’origine des cicatrices : il y a toujours une issue possible, une place pour chacun dans l’univers et il n’est jamais trop tard pour essayer de la trouver.
Ör
l'histoire de la grande tante mais surtout de ses écrits m'a semblée laborieuse.
La vérité sur la lumière
Elle retrouve une ancienne amie, qui est mère d'une petite fille et enceinte d'un autre enfant. Cette amie rêve de liberté, d'écriture, de voyage et d'extraordinaire, dans un quotidien où sa plus grande sortie est celle chez le boucher une fois par semaine.
Hekla retrouve également John Jon, son meilleur ami, le seul qui l'encourage et la soutient à 100%. Mais John Jon est gay, dans un pays et une époque où c'est très mal vu.
"Miss Islande" est un roman très bien écrit, qui nous parle de féminisme, de lecture, d'écriture, de voyage, d'homosexualité et surtout des minorités qui font face à une société qui manque cruellement d'ouverture d'esprit.
Miss Islande
Mais j'ai malheureusement le sentiment d'être passé à côté de ce livre. Malgré ses qualités, je ne l'ai pas trouvé particulièrement marquant. Il est un peu trop court à mon gout. Il lui manque une véritable intrigue prenante ou des descriptions un peu plus fouillées qui auraient pu rendre l'ensemble plus touchant.
En somme, une belle découverte, mais à prendre pour ce que c'est : le premier livre d'une romancière, qui a très certainement proposée mieux par la suite.
Le Rouge vif de la rhubarbe
J'ai adoré ces personnages atypiques, attachants et avant tout humains.
L'histoire se passe en Islande, on est totalement dépaysé. L'auteure retranscrit très bien l'ambiance et le décors.
La force de ce roman pour moi c'est l’écriture de l'auteur poétique, juste et doté d'une pointe d'humour qui fait mouche.
Ça fait du bien de lire quelque chose d'original, de créatif, ça sort de ce qu'on a l'habitude de lire et c'est tant mieux !
Le Rouge vif de la rhubarbe
L'Exception
un vrai moment de bonheur, et si en plus on aime le jardinage, on est comblé !
Rosa candida
Souvenez-vous de Rosa candida, magnifique roman où le héros candide s'initiait peu à peu à une vie d'adulte, une sorte de Road Movie qui a connu un grand succès. L'Embellie, deuxième roman de l'auteure islandaise, a été écrit en 2004, bien avant Rosa candida, bien que ce dernier roman ait été traduit et publié en France bien plus tard. Dans le fond, ils sont assez semblables : par leur style, par cette impression de poésie, de lenteur et d'être témoin de la vie qui passe, mais surtout par de nombreux thèmes récurrents : le voyage, la paternité/maternité, semblent revenir comme autant de leitmotivs. De même, la nourriture et la cuisine tiennent également une place prépondérante dans ce récit comme dans son précédent roman.
Immature, insouciante et placide, l'héroïne de L'Embellie se laisse ballotter par la vie sans intervenir véritablement. Cette trentenaire est malchanceuse en amour : dès le début de l'histoire elle se fait plaquer par son amant, et son mari divorce pour aller vivre avec sa maîtresse enceinte. Cette jeune femme polyglotte n'est pas douée pour le dialogue : "Même si je connais beaucoup de langues, peut-être trop, je n'ai jamais su spécialement me servir des mots, en tête à tête face à un homme." Sur d'autres aspects, elle est plus chanceuse, elle gagne en effet le gros lot à la loterie. Riche et nouvelle propriétaire d'un chalet d'été, elle décide de partir sur la nationale qui fait le tour de l'Islande. Au même moment sa meilleure amie se fait hospitaliser, et la narratrice se retrouve en charge de son fils Tumi pour une durée indéterminée. Avec ce petit garçon de 4 ans, sourd et quasi-aveugle, l'héroïne va découvrir malgré elle ce que c'est que d'être mère.
J'ai immédiatement savouré cette histoire vive, fraîche, drôle, tendre et émouvante. L'écriture de l'auteure est fluide, avec un style à la fois léger et sérieux. Audur Ava Ólafsdóttir excelle à nous décrire les personnages et les animaux, leurs relation, nous rendant ainsi son petit monde vivant, proche et très attachant, et tout ceci avec beaucoup de finesse, d'humour et d'espièglerie. Même si au début la narratrice était accablante, de par son incapacité à montrer ses émotions, elle perd peu à peu sa carapace d'insensibilité au contact de Tumi, et se dévoile à nous. Elle prend alors toute sa dimension, elle devient fragile, responsable et déterminée. Les passages en italique nous en apprennent un peu plus sur son passé et sa décision de ne pas avoir d'enfant. L'Embellie est un livre insolite, mystérieux et touchant qui séduira ainsi de nombreux lecteurs, même les amoureux de cuisine et de tricot grâce à l'annexe des recettes en fin de livre. J'avoue avoir survolé ces cinquante dernières pages, tout en admirant ce que j'ai perçu comme un dernier trait d'humour. Je ne sais pas ce que vaut Rosa candida mais L'Embellie est une petite perle, plein de charme et d'humour, tout en étant facile à lire.
« L'Embellie » d'Audur Ava Ólafsdóttir , traduit de l'islandais par Catherine Eyjólfsson, Editions Zulma, 395 p., 22 €.
L'Embellie
Ok.
Je viens de terminer ce livre, là, et...
et comment dire? Je ne sais même pas par où commencer, ni quoi raconter.
C'est la première fois qu'un livre m'apparait ainsi. Potentiellement criticable, mais tout à la fois potentiellement INcriticable.
C'est une sensation fort dérangeante.
Bon, pour vous mettre tout de suite dans le bain, ce livre est loin, pour moi, d'être la perle de l'année.
C'est un livre... totalement décousu, et qui suit pourtant son fil conducteur, comme si de rien n'était.
Non, je vous jure, je ne sais pas quoi raconter à propos de l'Embellie.
Embellie de quoi, d'abord? Ca finit en queue de poisson, c'est... c'est indéfinissable. Un patchwork, en fait. Vous lisez, les évènements sont reliés... mais c'est plein de morceaux qui forment au final une histoire qui n'en est pas réellement une.
La seule chose qui m'a fait continuer jusqu'à la fin, imaginez, une lecture pareille, sur plus de 300 pages, non, franchement, ma réalisation de moi-même est.... totale, c'est la perspective que notre héroïne si particulière, pour ne dire que cela (je n'arrive même pas à déterminer ce qu'elle est réellement! C'est frustrant, vous dis-je, profondément frustrant!), je disais donc, la perspective que notre héroine tombe sur l'homme de sa vie.
Je ne vous raconterai pas comment... comment elle s'appelle? Bon sang, plus ça va, plus je me perds dans ce truc. J'ai parfaitement conscience que quand vous lirez ma chronique vous risquez de ne pas la terminer, mais j'avoue que plus ça va, plus je me rends compte que c'est le cheni, tout ça. On ne retient même pas son nom!
Je disais, à nouveau, que je ne vous raconterai pas comment elle a fini divorcée. Imaginez juste en trois mots ou presque qu'elle trompait son mari depuis 3 semaines, et qu'un soir, elle rentre et il lui dit qu'il la quitte pour une collègue de bureau qui attend déjà un enfant de lui! Non, mais c'est charmant. Profondément charmant.
Autre chose. L'absence de sentiments. Non mais ça va l'chalet? Des sentiments, nom d'un chien! Jamais je ne l'ai sentie approcher de l'amour. Parfois une once d'affection. Même Tumi, le petit enfant malvoyant et malentendant, on ne ressent au final à travers elle que de la sympathie. Pourtant il y a plus! Non mais plus ça va, plus c'est catastrophique. Aaaah, non, ça ne sera pas la chronique de l'année.
J'en viens même à me demander pourquoi ce livre a été traduit en français... c'est vous dire!
Un humour fantasque et une drôlerie décapante... pour certains, vous me connaissez, vous savez que j'ai de l'humour, du moins en partie, j'en mets souvent dans mes chroniques. Mais purée de carottes et navets... En lisant le résumé, je me suis dit, chouette! Ce livre qu'on nous a offert a peut-être une ou deux surprises à m'apporter! Eh bah après coup, je me demande si nous avons lu le même livre.
Tumi, je le répète est vraiment le point fort de l'histoire, peut-être bien le seul. Il est unique, marginal, mais en même temps... il a son côté attachant, il a des paroles,des gestes, surtout vers la fin, qui nous le révèlent et le font tendre comme un joyau. C'est grâce à lui, sûrement que j'ai continué, aussi.
Des flash-back qui n'ont parfois aucun sens avec le moment actuel, des dialogues parfois sans queue ni tête et surtout, pardon, mais, sans intérêt...
Je ne vous déconseille pas de le lire, mais si vous le faire, s'il vous plait, dites-moi ce qu'il y a dans ce livre, parce que je suis un peu... désorientée, là. C'est le genre de livre, vous fermez un chapitre, vous vous grattez la tête pour comprendre, mais vous vous laissez porter... ce n'est ni désagréable, ni agréable.
C'est totalement neutre.
Donc voilà, j'ai enfin trouvé mon mot de la fin, pour cette chronique étrange. L'Embellie, malgré un résumé qui pouvait intriguer, est un livre NEUTRE. Il n'apporte rien d'agréable, rien de désagréable, l'histoire en elle-même ne va pas casser trois pattes à un canard, loin de là, mais possède un personnage auquel on finit par s'attacher. Que je vous rassure, après lecture, ce livre ne ressemble PAS à la vie, du moins, pas à la mienne, je ne pense pas à la vôtre non plus...
D'ores et déjà, je vous le dis... à vous de juger. mais pour un livre pareil, je ne peux pas mettre de notre.
J'ai déjà pensé qu'il était incriticable, il est impossible de le noter...
J'espère sincèrement que ma prochaine lecture sera mieux, parce que là je me sens... comme en hiver. Endormie de l'intérieur. C'est atroce.
L'Embellie
Voici un roman tout simplement délicieux, un éloge de la simplicité et de la sérénité. Chaque passage fait l'effet d'une bulle dioxygène dans ce monde faux où ne règne que hypocrisie et mensonges,
L’histoire est banale et correspond tout à fait à la quatrième de couverture : un fils quitte la maison, le deuil d’une mère, morte beaucoup trop tôt, un père trop protecteur, une grossesse inattendue, un frère un peu différent mais on se sent porté par ces personnages hors du commun et particulièrement de ce moine insolite.
Toute l'attirance de ce livre apparaît dans les multiples comparaison et métaphore que l'auteur nous livre au travers de son personnage principal et du moine cinéphile qui sais toujours trouvé des morceaux d'un film qui savent aidé notre héros.
Ce beau roman nous offre une vision touchante du couple, de la paternité et des aléas de la vie auxquels on s’adapte, tant bien que mal.
Rosa candida
La vérité sur la lumière
Miss Islande
Une fois ses affaires en ordre, il quitte l'Islande avec pour tout bagage une petite caisse à outils et sa perceuse. Arrivé dans le pays qu'il a choisi, il s'installe dans un hôtel qui vient juste de rouvrir ses portes à la faveur d'un armistice signé entre les belligérants depuis peu. Entre ses souvenirs mêlés à des questions existentielles et ses errances dans une ville profondément marquée par les stigmates de la guerre, Jonas prend conscience de la non-légitimité de ses états d'âme comparé à ces gens pour qui chaque jour écoulé est une victoire sur la mort. Sa vison des choses va alors changer du tout au tout.
Un peu déstabilisée par le style moins fantaisiste de ce cinquième roman, j'ai éprouvé quelques difficultés à pénétrer dans cette histoire, mais au final j'ai été bouleversée par ce récit pudique et profond qui a le mérite de faire réfléchir sur la valeur que l'on donne à la vie humaine avec beaucoup de délicatesse non dénuée de poésie. Comme à son habitude, Zudur Ava Olasfdottir nous propose avec Ör un très beau moment de lecture.
Ör