B. R. Bruss
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Note moyenne : 6.82/10Nombre d'évaluations : 114
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Les derniers commentaires sur ses livres
"Quand j'étais tout enfant , ma grand-mère me racontait que sous le mont Coarach un trésor était caché , gardé par un terrible dragon.Mais pour moi , le trésor le plus précieux au monde , c'est toi , ma chérie.Nous allons pouvoir enfin commencer notre lune miel..."
Afficher en entiertres bon S.F. Sans guerre, sans violence, avec grande vu au future!
Afficher en entierQuinze personnes, pour la plupart géologues, partent en expédition dans le désert australien, à la recherche de gisements d'uranium.
Contrairement à ses habitudes, Bruss sort de sa "zone de confort", les romans plus intimistes narrant le quotidien, pour nous entraîner dans un grand espace désertique hanté par des spectres.
Les péripéties se succèdent, ponctuées de violence et de rage. La terreur s'installe, d'autant qu'on ne sait exactement ce qui la provoque. Les moteurs et appareils tombent en panne, isolant les explorateurs, le Tambour d'angoisse ne cesse de retentir, venu de nulle part et lancinant, puis enfin, la maladie, létale. D'étranges taches bleues naissent sur la peau des personnages, et que dire de cette brume bleue d'où surgissent queques lueurs vertes.
La folie gagne les membres de l'expédition qui se retournent les uns contre les autres, et la mort frappe, implacable, aveugle.
Tout cela nous est relaté dans un journal écrit par l'ultime survivant, et on traverse ces épreuves, nous aussi. Tout semble si réel...
Un très grand moment de lecture, inoubliable, dirais-je.
Afficher en entierB.R. Bruss, tout comme Kurt Steiner, a énormément apporté à la mythique collection Angoisse. Mes deux auteurs favoris de l'époque où j'écumais les bouquinistes pour dénicher chaque livre de ladite collection. Je dirais bien que Nous avons tous peur n'a pas pris une ride,
Nous sommes à Cockshill, petite ville du Canada, dont les habitants s'enfuient pour ne pas sombrer dans la folie. Un journal, le Winnipeg Standard, décide d'y envoyer un jeune journaliste pour élucider le mystère de cette désertion et du comportement aussi étrange que soudain de la population.
Lui-même très vite victime de la malédiction qui frappe les gens, il découvre qu'un même horrible rêve hante leur sommeil. De ce fait, tout le monde lutte pour rester éveillé et ne pas revivre ce cauchemar où leur apparaîssent de terrifiantes visions. Notre journaliste fait ainsi la "connaissance" de l'épouvantable Blahom.
D'où viennent ces cauchemars ? Quel est le monstre qui leur apparaît ? Est-il réel ou ne s'agit-il que d'une hallucination collective, ou bien la ville est-elle victime d'une malédiction ? Si c'est bien le résultat d'un sort, quel habitant à l'apparence débonnaire l'a jeté et pourquoi ?
Le lecteur n'apprendra la réponse que dans les toute dernières pages du livre. Un suspense qui nous fait retenir notre souffle et nous étreindra la poitrine jusqu'à la fin. Juste magistral.
Afficher en entierJack Deans, auteur en recherche de lieux, d'atmosphère propice à l'écriture de ses histoires, entend parler d'un village isolé qui lui semble correspondre à ses attentes pour son nouveau livre.
Les légendes qui rythment la vie des habitants aussi pittoresques que la bourgade l'inspirent et il saute à pieds joints dans des histoires ancestrales, mais l'une d'elles le prendra au piège. En quête des clés qui le tireraient de ce bourbier horrifique, notre auteur s'enlisera petit à petit, jusqu'à...
Bruss a toujours fait partie de mes auteurs préférés et j'ai lu, puis relu ce livre dans la collection "angoisse", qui certes, date un peu, et on pourrait dire qu'il a pris quelques rides, mais l'auteur m'a embarquée aujourd'hui comme hier dans ses délires fantastiques. Nostalgie quand tu nous tient...
Les multiples personnages, bien que très bien décrits passent trop vite pour qu'on s'y attache, mais c'est l'action qui prime et à ce niveau, on est servis.
Très bon bouquin sans prise de tête et qui se dévore rapidement.
Afficher en entierUn livre reçu en cadeau et je ne savais pas trop à quoi m'attendre au début, mais c'est une œuvre vraiment excellente et je comprend beaucoup mieux pourquoi il est considéré comme un chef d'œuvre de la S-F.
Afficher en entierÇa faisait bien une bonne journée que je n'avais pas ressorti un vieux truc de ma malle aux trésors. Me revoilà donc avec un B.R. Bruss et son Objet maléfique, cette fois. Talonnant, pour moi, mon Kurt Steiner dans la collection angoisse, il faut bien que je vous en parle de temps en temps.
Nous avons donc un petit village, avec beaucoup de personnages que nous suivons avidemment, grâce aux détails dont l'auteur n'est jamais avare. Comme à son habitude, Bruss nous plonge dans une ambiance angoissante sans même faire mine d'entamer un semblant de préliminaires. Un gamin trouve un étrange objet dans la forêt. Sa forme ne ressemble à rien qu'on connaisse mais à son seul contact, il ressent aussitôt un fort besoin de tuer accompagné de visions surréalistes. Il va donc s'en prendre à une pauvre chèvre qui avait le malheur de se trouver dans le coin.
Bien entendu, il montre le fameux objet, qui finit par passer de main en main, transformant immanquablement celui qui le touche en assassin en puissance.
La police, ou plutôt l'inspecteur Doret, accompagné de son compagnon Hurtin vont enquêter sur toutes ces morts étranges survenant dans ce village bien tranquille jusqu'ici (un peu comme dans tous les récits, notez bien). Doret abandonne l'affaire rapidement, mais son ami reste sur place et nous narre la suite des événements.
Dans ce livre, Bruss prend son temps et nous pouvons savourer les descriptions de l'environnement en même temps que nous étudions la psychologie des personnages. Bruss nous montre dans ce roman qu'on peut très bien raconter une histoire qui tienne la route en peu de pages, même si on aimerait beaucoup en avoir davantage, mais c'était ainsi, aucun bouquin de cette collection ne devait dépasser les 230 pages environ, donc on fait avec. Du coup, la chute est un peu précipitée et laisse une petite ouverture, mais pas gênante. On ne saura jamais vraiment tout sur cet objet, mais le surnaturel n'est pas toujours explicable... sinon ce serait du scientifique, n'est-ce pas. Ainsi, l'objet provient manifestement d'un autre univers et le mystère continuera de planer sur son origine. C'est un peu la patte de l'auteur et j'ai adoré passer un moment en sa compagnie.
Afficher en entierEt j'enchaîne avec un autre excellent B.R. Bruss, Terreur en plein soleil.
Le roman est construit sous forme de journal intime, celui de Patrice Solier pour commencer. Notre héros a tout pour être heureux, d'ailleurs le 15 avril, il écrivait "Que pourrais-je demander d'autre à la vie ? Jusqu'ici elle m'a plutôt comblé..."
Il nous confie donc être en bonne santé, avoir un physique plutôt agréable, l'essentiel étant qu'il plaise à sa chère Catherine dont il est fou, ses affaires marchent plutôt bien, lié à deux associés avec lesquels il entretient des liens d'amitié... tout va donc pour le mieux dans le meilleur des mondes. Jusqu'au jour où il note que son associé et ami Robert semble préoccupé, sans vouloir en dire la raison.
Et puis il rencontre "l'homme en gris" et tout bascule. Notre héros se met à entendre des voix et à avoir des hallucinations. Il continue de noter ce qui lui arrive de temps en temps dans son journal, et c'est ainsi que l'auteur nous fait sombrer avec ses personnages du grand ciel bleu aux plus profonds ténèbres.
L'histoire est bien construite, on entre dedans... on saute dedans à pieds joints devrais-je dire, dès les premiers mots, pour refermer le livre une fois le dernier mot lu.
Tout bien réfléchi, je n'ai jamais aimé le gris. Allez savoir si ça ne remonte pas à ma première lecture de ce formidable bouquin de notre ami Bruss.
Afficher en entierLe mort qu'il faut tuer est l'un des meilleurs romans de B. R. Bruss.
Encore une fois, on plonge direct dans l'intrigue avec la mort subite du professeur Scheelring, biologiste mondialement célèbre, qui s'était isolé dans une petite ville pour se livrer à ses expériences scientifiques. Scheelring annonce en personne son décès au docteur Braine, le narrateur de cette histoire, peu avant que celle-ci ne se produise. Celui-ci, croyant à une mauvaise farce, se rend sur place, mais ne peux que constater les faits. Le professeur a par ailleurs exigé d'être inhumé dans un cercueil de verre placé dans un lieu inviolable.
Et c'est là que le mystère grandit à mesure que l'angoisse monte, le brave docteur découvrant que les gens se mettent à muter pour des raisons inexplicables, qui laissent tous les scientifiques perplexes. Au même moment, le climat s'en mêle, tornades et cyclones aux effets désastreux et mortels sèment la terreur aux environs d'Hercenat. Les mutations s'accélèrent et les gens se mettent à tomber comme des mouches, sans qu'aucun scientifique n'arrive à expliquer ce qui se passe.
Une équipe de savants s'installe dans le laboratoire du professeur décédé pour voir de plus près en quoi consistaient ses mystérieuses expériences. Mais leur comportement devient plus que bizarre et soudain, le laboratoire prend feu. et la vérité éclate au grand jour. Le professeur n'est pas mort.
Tout s'éclaire enfin quand Braine sur une confession du non-défunt. Tout ce qu'on connaît de l'univers est remis en question, toutes nos certitudes volent en éclats...
L'auteur a magnifiquement articulé son récit, tout vient juste à point, les informations sont distillées pour faire grimper nos sensations en flèche, sans avoir l'air d'y toucher, très subtilement. La peur nous envahit progressivement.
Un livre qu'il faut avoir lu. La plume de l'auteur est remarquable, comme toujours me direz-vous, mais là, c'est de la dentelle. Le surnaturel, les forces des ténèbres, le vouloir savoir des hommes, leur obstination à comprendre l'incompréhensible, la possession, tout y est et moi je m'incline très bas devant autant de talent.
Afficher en entierAvec L'oeil était dans la tombe de B.R. Bruss, entre le titre et la couverture, je m'attendais à être complètement tétanisée et à baigner dans l'angoisse de bout en bout, mais je dois avouer avoir été un peu déçue.
Patrick Gallaghan, collectionneur d'objets étranges et de maquettes de bateaux, aime chiner. Moi aussi, c'était donc un bon point. Alors qu'est-ce qui a freiné mon ardeur ? Tout d'abord la lenteur avec laquelle l'auteur installe son histoire.
Toute la première partie est consacrée à la vie du héros, un peu de romance, ses potes, ses amis... en gros sa routine, auxquels se mêlent ses états d'âme, donc ses phobies. Et bien entendu, ses relations avec son médecin, le docteur Duvivier, qui sont un peu étranges on va dire.
Lors de sa quête d'objets insolites, Patrick va voir une boule de verre tenue par le gamin d'une femme âgée qui tient une boutique un peu vide-grenier, vous voyez le genre de bazar dont il est question.À l'intérieur de la boule, un homme tout de rouge vêtu s'agite. Seuls le gamin et Patrick voient ledit personnage, puisque lorsque la dame regarde, elle n'y distingue rien de particulier. Bien entendu, notre héros se procure la boule et rentre chez lui. Sauf qu'une fois à la maison, la boule reste transparente.
S'ensuivent des passages où interviennent toujours le fameux médecin et la fiancée de Patrick, ça c'est pour la romance.
Tous les chapitres suivants ont bien raconté des événements étranges, entre des sortes de tornades dans la cave d'un restaurant où des maquettes d'épaves de bateaux sont entreprosées, des odeurs d'algues s'en mêlent...Et petit à petit, on voit qu'à chaque endroit où se trouvent des bateaux, les mêmes choses se produisent.
Ensuite, l'auteur s'embarque dans de vagues (ça va bien avec les bateaux, tiens) histoires de vengeance hypothétiques, on n'est pas très sûrs en fait. Le type en rouge refait des siennes et appelle Patrick...
Bon je vais arrêter là mes palabres sur ce livre qui n'est pourtant pas très long, mais qui m'a laissée de marbre, comme vous l'aurez sans doute remarqué à la lecture de ce retour un peu désabusé. Je ne transpire pas vraiment l'enthousiasme, n'est-ce pas. Et oui, je l'avoue, je l'ai relu d'une fesse distraite.
J'attendais bien mieux de Bruss que j'apprécie tellement, et forcément, le fait d'attendre beaucoup amène parfois à être déçu. Bien entendu, la plume est là, on ne peut pas dire aussitôt lu, aussitôt jeté, la preuve, je l'ai gardé tout ce temps, alors si vous voulez y jeter un oeil par curiosité, peut-être qu'il peut plaire et que je suis trop sévère...
Afficher en entierOn parle de B. R. Bruss ici :
2017-03-30T18:37:28+02:00
Les gens aiment aussi
Dédicaces de B. R. Bruss
et autres évènements
Aucun évènement prévu
Editeurs
Fleuve Noir : 66 livres
Marabout-Gérard : 5 livres
N.E.O. (Nouvelles éditions Oswald) : 4 livres
Marabout : 3 livres
LGF - Le Livre de Poche : 2 livres
Rencontre : 1 livre
Froissart J. : 1 livre
Robert Laffont : 1 livre
Biographie
B.R. Bruss de son vrai nom René Bonnefoy, né à Lempdes-sur-Allagnon (Haute-Loire) le 16 décembre 1895 et mort à Paris le 30 septembre 1980, est un écrivain français.
Il est essentiellement connu dans les domaines de la science-fiction et du fantastique. Il utilisa différents pseudonymes : Roger Blondel (1956), B.R. Bruss (1946), Georges Brass (1951), Marcel Castillan, Roger Fairelle (1973).
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