Banana Yoshimoto
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Note moyenne : 7.53/10Nombre d'évaluations : 32
0 Citations 13 Commentaires sur ses livres
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- ばなな 吉本
Les derniers commentaires sur ses livres
un roman tout en poésie et en douceur qui parle de deuil avec une certaine mélancolie. l'histoire d'une jeune fille qui vient de perdre sa grand mère et qui va peut à peut apprendre à vivre grâce à l'aide de ses amis. un très bon roman.
Afficher en entierAmatrice de littérature japonaise, c'est néanmoins le premier roman de cette auteur que je lis et c'est indéniablement une jolie découverte. En plus de proposer deux nouvelles originales, l'ensemble est vraiment bien ecrit. J'aurais tendance à penser que l'auteur a été influencé par Haruki Murakami, car elle a un style assez similaire, sans non plus être dans l'imitation rassurez vous. Un style très léger, fluide et simple à lire, mais en même temps très réfléchit et poétique. Style à l'image des émotions qui ressortent des deux nouvelles, c'est à la fois, d'une part, distrayant et amusant et, d'autre part, extrêmement touchant et mélancolique. Le tout accompagné de petites touches fantastiques absolument délicieuses. Bref, on n'atteint peut-être pas le niveau de Murakami, mais on s'en rapproche, et au final on nous propose une œuvre sensible et réussite, qui me donne vraiment envie de découvrir le reste de l'œuvre de Banana Yoshimoto.
Néanmoins j'ai trouvé la première nouvelle, "Kitchen" trop courte. Je suis un peu restée sur ma faim. J'ai eu le sentiment qu'on aurait mérité un roman complet et pas seulement une nouvelle. ça aurait permis d'avoir un rythme plus lent qui aurait mieux collé à l'intrigue et surtout de mieux amorcer certaines actions qui étaient trop brutales pour être vraiment "digérées" par le lecteur. Aussi, on aurait pu accorder un peu plus de temps aux personnages secondaires, pas vraiment traités.
Je n'ai pas eu ce sentiment pour la seconde nouvelle, "Moonlight Shadow", qui est pourtant plus courte que la première. Elle est courte, mais bien mieux équilibrée. Quand on finit cette nouvelle, on a le sentiment que tout a été dit et que le rythme était le bon. Alors que pour la première, on a un peu l'impression d'avoir vu les choses en accéléré et de s'arrêter au milieu de l'histoire.
Afficher en entierJ'ai beaucoup aimé l'écriture très poétique de Banana Yoshimoto. A découvrir!
Afficher en entierJe suis terriblement déçue par ce recueil ! J'avais déjà lu un livre de Banana Yoshimoto (Kitchen) que j'avais beaucoup aimé ; alors que celui-ci m'a complètement laissé de marbre. C'est un livre bien écrit, dans un style fluide et agréable, mais c'est un livre que j'ai trouvé sans aucun intérêt.
Il est composé de 6 nouvelles, de tailles variables, traitant toutes de la vie de couple. Malheureusement, absolument aucune d'entre elle ne m'a marqué. On peut parfois avoir un avis mitigé sur un recueil parce que certaines choses nous plaisent et d'autres non, mais là même pas. C'est vraiment l'ensemble qui ne m'a pas plu. Il n'y a que la première nouvelle qui m'a vaguement fait voyager, mais même là, je ne peux pas dire que j'ai lu un truc absolument génial.
Les situations décrites sont souvent très particulières, voire assez improbables (des personnages qui ont des passés traumatisants ou des liens avec des sectes, par exemple). Je n'ai globalement pas du tout réussi à m'identifier aux personnages et à me projeter dans les histoires. De plus, j'ai trouvé ça trop impersonnel. Aucun personnage ne ressort du livre, ils manquent tous de personnalité tranchée, certains n'ont même pas de nom. Je n'avais vraiment aucune empathie pour eux.
Puis surtout, j'ai trouvé ces nouvelles frustrantes. Elles m'ont toutes laissé ce goût de trop court, de vite expédié, voire de bâclé. Les fins sont brutales, on a le sentiment de s'arrêter au milieu de l'intrigue. Les descriptions des sentiments sont plutôt pauvres. J'ai eu une véritable impression de superficialité. L'impression que l'auteur n'avait finalement rien à dire sur la vie de couple, aucun message à faire passer.
Afficher en entierTout l’art du roman japonais. Une histoire qui peut paraître minimalist mais si proche de la réalité. A la fois quelconque et unique
Afficher en entierDébut intéressant et heureusement qu’il est court, il traîne trop dans les détails à mon goût, je me suis ennuyé sur la fin. Oui, ça ne donne pas envie de le lire comme ça et pourtant je reconnais que c’est une qualité. L’auteure pose le dialogue, le « je » est immersif, l’intrigue sous-jacente et j’ai mis du temps avant de savoir si le roman allait partir sur de la science-fiction ou non.
Un mystérieux ouvrage laissé par un auteur suicidé, se retrouve à enchaîner les morts chez les traducteurs qui arrivent à la 98ème, ça ressemble à une légende urbaine pour traducteurs surtout que l’histoire se déroule au Japon. L’auteure a su garder ce décalage à peine perceptible avec la réalité pour le rendre étrange. C’est ce qui m’a plu, pour la façon de gérer l’intrigue, j’ai vraiment trouvé ça long.
Afficher en entierUne belle histoire qui se lit doucement. L'écriture simple mais pourtant émouvante m'a beaucoup touchée. Très belle découverte.
Afficher en entierC'est le 1er livre que je lis de cet auteure japonaise et j'ai été agréablement surprise. L'écriture est sans fioriture. L'histoire est minimaliste et proche de la réalité, quelconque et unique à la fois. La beauté des mots. La pureté des phrases. Quand j'ai refermé le livre, j'ai été traversé par un maelström de sentiments tant il est poignant.
Nostalgie.
Souvenirs.
C'est une incroyable découverte et j'ai hâte de découvrir d'autres oeuvres de l'auteure.
Afficher en entierTrès belles nouvelles. Je ne m'attendais pas à ça, plutôt à des sujets léger mais avec la plume de l'autrice je me suis laissée emporter. Des histoires d'amours touchantes.
" Le bonheur, c'est de mener une vie où rien ne vous oblige à prendre conscience de votre solitude. C'était une nuit de solitude tellement silencieuse qu'on aurait presque pu entendre au creux de ses oreilles la rumeur des étoiles qui se déplaçaient dans le ciel.
- Perdre un petit ami : pour la première fois de ma longue existence — qui n'était que d'une vingtaine d'années — je faisais cette expérience, et je souffrais au point d'en avoir le souffle coupé. Depuis le soir de sa mort, mon coeur avait glissé dans un autre espace, et ne pouvait revenir. Il m'était impossible de voir le monde avec mes yeux d'autrefois.
Afficher en entierJ'ai eu ce livre dans une box Kube spéciale Littérature japonaise, je n'ai donc pas choisi sciemment ce livre. Et quel livre ! Quelle découverte exceptionnelle.
J'ai eu les larmes aux yeux à plusieurs reprises. Le récit est d'une finesse, d'une émotion et d'une justesse assez rares.
Le titre et le résumé sont bien trompeurs, c'est peut-être là, le génie de l'autrice.
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Biographie
Banana Yoshimoto (吉本 ばなな, Yoshimoto Banana?) est une écrivaine japonaise née à Tōkyō en 1964. Son vrai nom est Mahoko Yoshimoto. Elle est la fille du poète et critique littéraire Takaaki Yoshimoto.
Elle s'est fait connaître grâce à son roman Kitchen (1987, publié en France en 1994), et vendu à plus de 2,5 millions d'exemplaires au Japon.
Ce roman, comme la plupart de ses livres suivants, parle de la perte, du deuil, avec une touche de surnaturel.
Elle fait partie de la nouvelle génération d'écrivains japonais, un peu plus individualistes par cette façon de tout traiter à la première personne, mais elle reste très poétique, grâce à son phrasé que l'on retrouve au fil de ses écrits. Banana Yoshimoto a un univers, touchant et drôle à la fois ; les thèmes sont parfois d'une simplicité extrême, mais ce qui intéresse Banana Yoshimoto est surtout d'instaurer cet univers très personnel, et très rêveur. Les femmes japonaises se sont beaucoup reconnues dans ses œuvres, surtout Kitchen, qu'elles ont plébiscitées.
En 1986, elle fut récompensée par le Izumi Kyoka Prize, le grand prix des arts de l'Université de Nihon pour la nouvelle Moonlight Shadow (éditée avec Kitchen), puis en 1987 par le Kaien Magazine New Writer Prize, un prix soutenant les nouveaux écrivains pour Kitchen.
Bibliographie partielle[modifier]Kitchen (1987)
N.P. (1990)
Lézard (recueil de nouvelles, 1993)
Dur, Dur (composé des 2 nouvelles : Peau Dure et Coup Dur) (1999)
Le Dernier Jour (2000)
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