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Livres - Bibliographie

Benoît XVI


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Tous les livres de Benoît XVI

Présentation de l'éditeur

Un exposé méthodique de l'espérance chrétienne: la mort, le jugement, l'immortalité de l'âme, la résurrection des corps, l'enfer et le paradis. Un livre audacieux qui, en affirmant que l'immortalité de l'âme appartient à l'héritage judéo-chrétien, va à contre-courant de développements théologiques contemporains. Un effort de renouvellement pour donner, dans la tradition catholique, des explications résolument christiques du grand mystère de l'au-delà. Un traité spirituel et éclairant pour permettre à chacun de connaître et de comprendre la réponse originale et irremplaçable du christianisme à l'angoisse de l'homme moderne. Un rappel précis de l'espérance chrétienne, particulièrement bienvenu face aux incertitudes et au flou du syncrétisme.

Pour commémorer le bimillénaire de la naissance de l'apôtre Paul, le pape Benoît XVI fournit une lecture du saint à travers pensées et réflexions, qui témoignent de la foi de l'apôtre.

" Dieu est amour : celui qui demeure dans l'amour demeure en Dieu, et Dieu en lui. " (1 Jn 4, 16) Ces paroles expriment avec une particulière clarté le centre de la foi chrétienne : l'image chrétienne de Dieu, ainsi que l'image de l'homme et de son chemin, qui en découle. En reconnaissant le caractère central de l'amour, la foi chrétienne a accueilli ce qui était le noyau de la foi d'Israël : " Ecoute, Israël : le Seigneur notre Dieu est l'Unique. Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force. " Jésus a réuni le commandement de l'amour de Dieu et le commandement de l'amour du prochain, contenus dans le Livre du Lévitique : " Tu aimeras ton prochain comme toi-même. " Comme Dieu nous a aimés le premier, l'amour n'est plus seulement un commandement, mais il est la réponse au don de l'amour par lequel Dieu vient à notre rencontre. Dans ma première Encyclique, je désire parler de l'amour dont Dieu nous comble et que nous devons communiquer aux autres. Par là sont ainsi indiquées les deux grandes parties de cette Lettre, profondément reliées entre elles. La première précise certains éléments essentiels sur l'amour que Dieu, de manière mystérieuse et gratuite, offre à l'homme, de même que le lien intrinsèque de cet Amour avec la réalité de l'amour humain. La seconde partie traite de la pratique ecclésiale du commandement de l'amour pour le prochain. L'activité caritative n'est pas un moyen pour changer le monde de manière idéologique et elle n'est pas au service de stratégies mondaines, mais elle est la mise en œuvre ici et maintenant de l'amour dont l'homme a constamment besoin. Je désire susciter dans le monde un dynamisme renouvelé pour l'engagement dans la réponse humaine à l'amour divin. Benoît XVI

Aucun journaliste n'a su restituer comme Peter Seewald l'humanité du cardinal Josef Ratzinger, homme de tempérament réservé, plein de finesse et de délicatesse, prêtre et professeur de son premier état, aujourd'hui le 265e pape de l'Eglise catholique. Le talent de Peter Seewald a su s'effacer pour ne pas contraindre celui qui était le préfet de la congrégation pour la Doctrine de la foi de Jean-Paul II, et lui permettre de s'exprimer le plus simplement et librement possible. Il aborde en effet sans réserve les thèmes difficiles du divorce, de la contraception, de l'avortement, de l'ordination des femmes, du célibat des prêtres... et fait le bilan de l'Eglise en ce début de IIIe millénaire. Les thèses de cet homme qui était, par fonction, le garant de l'orthodoxie, assurément non conventionnelles, apparaissent comme celles d'un homme libre. Qui parle en spirituel autant qu'en homme de foi. Du nouveau pape, on lira donc des perspectives sur l'avenir de la religion, les relations du christianisme avec l'islam et le judaïsme, le remariage des divorcés et le système économique occidental. Voici en somme un document exceptionnel. Un livre qui permet de comprendre la décision du conclave ainsi que les prises de position du nouveau souverain pontife.

"Vous savez, de par une amère expérience, que, face à la fureur inattendue et destructrice du mal, le travail de reconstruction est douloureusement lent et dur. Cela nécessite temps, effort et persévérance. Ce travail doit commencer dans nos coeurs, dans les petits sacrifices quotidiens requis pour être fidèles à la loi de Dieu, dans les petits gestes par lesquels nous manifestons que nous aimons notre prochain - notre prochain quelle que soit sa race, son ethnie ou sa langue - dans la disponibilité à collaborer avec lui pour construire ensemble sur des bases durables... La vie n'a de valeur que si vous avez le courage de l'aventure, et la certitude confiante que le Seigneur ne vous laissera jamais seuls."

Ce recueil reprend le cycle des catéchèses dédiées à l'Apôtre à l'occasion de l'Année paulinienne, depuis la fête des saints Pierre et Paul le 29 juin 2008 jusqu'au 4 février 2009. Lumière est ainsi faite sur la vie et la pensée de saint Paul, dont la vision universelle puise sa source non seulement dans le milieu multiculturel où il oeuvra - citoyen romain d'origine juive, sa langue maternelle était le grec-, mais surtout, dans sa foi en Jésus Christ, " dans la mesure où la figure du Ressuscité se place, désormais, au-delà de toute limitation particulariste ".

Le 12 septembre 2008, le Pape Benoît XVI, lors de son premier voyage apostolique en France, s'est rendu au Collège des Bernardins alors tout récemment inauguré. Sa présence, dans ces lieux dédiés depuis leur fondation, au XIIIe siècle, au travail sur la foi chrétienne, revêt une forte charge symbolique. Il y prononce devant une assemblée d'intellectuels et d'artistes un discours fondamental sur la culture. Celui-ci, en forme de leçon théologique, prend la suite des conférences données à Ratisbonne et à la Sapienza de Rome. Il a été reçu par les auditeurs comme un véritable événement. Onze d'entre eux, chrétiens et non chrétiens, ont entrepris de réagir à certains passages en les commentant. Ce livre contient l'intégralité de l'exposé de Benoît XVI suivi de ces onze contributions, offrant ainsi une réponse dialoguée à la proposition du Pape.

Présentation de l'éditeur

" La première étape de ce voyage m'a conduit à Paris où il m'a été donné d'évoquer la juste distinction des sphères politique et religieuse devant les plus hautes autorités de l'État, ainsi que d'inviter des représentants du monde culturel à réfléchir sur les racines de la culture européenne. J'ai aussi encouragé les prêtres, les religieux et les religieuses, les séminaristes à toujours fonder la réponse à leur vocation sur l'écoute priante de la Parole de Dieu. Aux nombreux jeunes rassemblés sur le parvis de Notre-Dame, j'ai confié deux trésors de la foi : l'Esprit Saint et la Croix. Le sommet de ma visite à Paris fut la célébration de l'eucharistie sur l'esplanade des Invalides, où j'ai engagé les fidèles à voir dans la Messe la rencontre du Dieu vivant qui dissipe le mirage des vaines idoles. " Ensuite, à Lourdes, je me suis uni à la foule des pèlerins en parcourant le "chemin du Jubilé" qui conduit sur les lieux où a vécu Bernadette et en participant aux grandes processions. J'ai aussi partagé la sollicitude des évêques de France pour le peuple qui leur est confié. Les deux messes que j'y ai présidées m'ont permis d'exhorter les pèlerins à regarder les croix de cette vie à la lumière de la Croix glorieuse de Jésus et, dans les épreuves, à ne jamais quitter du regard le visage de Marie, "étoile de l'espérance". " Benoît XVI.

" Telle est la grande question qui nous accompagnera tout au long de ce livre : qu'est-ce que Jésus a vraiment apporté, s'il n'a pas apporté la paix dans le mode, le bien-être pour tous, un monde meilleur ? Qu'a-t-il apporté ? la réponse est très simple : Dieu. Il a apporté Dieu. Ila apporté le Dieu dont la face s'est lentement et progressivement dévoilée depuis Abraham jusqu'à la littérature sapientielle, en passant pas Moïse et les prophètes - le Dieu qui n'avait montré son vrai visage qu'en Israël, et qui avait été honoré dans le monde des gentils sous des avatars obscurs - c'est ce Dieu, le Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob, le Dieu véritable qu'il a apporté aux peuples de la terre. Il a apporté Dieu : dès lors, nous connaissons sa face, dès lors nous pouvons l'invoquer. Dès lors, nous connaissons le chemin que, comme hommes, nous devons prendre dans ce monde. Jésus a apporté Dieu et avec lui la vérité sur notre origine et notre destinée : la foi, l'espérance et l'amour. "

Réunies et présentées de 2005 par l'Académie catholique de Bavière, voici plus d'une dizaine de conférences et d'allocutions prononcées entre 1960 et 2004 par le professeur, l'archevêque, enfin par le cardinal qui allait devenir Benoît XVI. Qu'elles portent sur la transmission de la foi et sur l'Eglise, sur le rôle de la foi chrétienne dans le monde, sur les responsabilités des hommes politiques chrétiens ou sur des questions que tous les hommes de bonne volonté (et pas seulement les croyants) se posent, elles sont toutes frappées au coin d'un sens aigu de la pédagogie et du rejet de la langue de bois. Par-delà les décennies, elles offrent aussi une parfaite cohérence avec ce que dit le pape aujourd'hui. Elles constituent la meilleure introduction qui soit à la connaissance de la pensée et de l'action de Benoît XVI depuis 2005.

Dans ses catéchèses hebdomadaires, du 7 mars 2007 au 25 juin 2008, le pape Benoît XVI s'est consacré à l'évocation des Pères apostoliques, c'est-à-dire aux première et deuxième générations de l'Église après les Apôtres.

De Clément de Rome à Maxime le Confesseur, en passant par Origène, saint Jérôme, saint Augustin ou saint Benoît... le pape nous conduit sur les traces des grandes personnalités de l'Église naissante. Il évoque la vie et la prière de chacun, cite abondamment leurs écrits et délivre leur message. Il a voulu, écrit-il, nous faire «voir les premiers pas de l'Église sur le chemin de l'histoire.»

«Nous avons cru à l'amour de Dieu : c'est ainsi que le chrétien peut exprimer le choix fondamental de sa vie. À l'origine du fait d'être chrétien, il n'y a pas une décision éthique ou une grande idée mais la rencontre avec un événement, avec une Personne, qui donne à la vie un nouvel horizon et par là son orientation décisive.

L'amour de Dieu pour nous est une question fondamentale pour la vie et pose des interrogations décisives sur qui est Dieu et sur qui nous sommes.»

Benoît XVI

«Cet ouvrage, L'essence de la foi, consacré aux paroles prononcées par le pape Benoît XVI depuis le début de son pontificat, nous invite à nous nourrir de cette foi et à remonter à sa source qui nous fait dire : "Je crois, nous croyons."»

Cardinal Georges Cottier o.p.

" SPE SALVI facti sumus " - dans l'espérance nous avons tous été sauvés, dit saint Paul aux Romains et à nous aussi (Rm 8, 24). Selon la foi chrétienne, la " rédemption ", le salut, n'est pas un simple donné de fait. La rédemption nous est offerte en ce sens que nous a été donnée l'espérance, une espérance fiable, en vertu de laquelle nous pouvons affronter notre présent : le présent, même un présent pénible, peut être vécu et accepté s'il conduit vers un terme et si nous pouvons être sûrs de ce terme, si ce terme est si grand qu'il peut justifier les efforts du chemin. Maintenant, une question s'impose immédiatement : mais de quel genre d'espérance s'agit-il pour pouvoir justifier l'affirmation selon laquelle, à partir d'elle, et simplement parce qu'elle existe, nous sommes rachetés ? Et de quel genre de certitude est-il question ?

" La théologie et la philosophie de l'Histoire naissent surtout pendant les crises de l'histoire des hommes... L'essai de penser I'Histoire d'une façon théologique [s'inscrit dans] la théologie occidentale. " Cette analyse des Collationes in Hexaëmeron, œuvre majeure de la pensée chrétienne, est une contribution à la compréhension de la théologie de l'Histoire de saint Bonaventure, de son opposition à l'aristotélisme et à Saint Thomas, sans négliger l'enracinement de l'œuvre dans l'univers spirituel auquel elle appartenait.

" Ainsi, saint Bonaventure, représentant d'une conception de l'Histoire qui évite la tentation millénariste tout en lui redonnant son dynamisme d'attente, défenseur d'une conception de la révélation qui rend impossible tout fondamentalisme, nous éclaire quant au rapport de l'Europe à ses sources et à ses voisins et nuance l'image du XIIIe siècle. Le livre présente cette figure capitale sous tous ces aspects et en révèle l'actualité inattendue. "

Dans cet ouvrage, Joseph Ratzinger, qui sera élu pape le 19 avril 2005, expose sa conception de l'Eglise, de son origine et de sa nature. Il s'interroge: peut-on réformer l'Eglise? Et comment? Il n'élude aucune des difficultés: la question de la primauté de Pierre et de la papauté, la crise du sacerdoce, la hiérarchie ecclésiale, la place de l'Eglise dans la société... Cette profonde réflexion, menée il y a plus de quinze ans, publiée pour la première fois en France, est devenue aujourd'hui indispensable pour quiconque veut comprendre les orientations ecclésiales du pontificat de Benoît XVI jusque dans ses plus récentes décisions.

Sacrement de l'amour, la sainte Eucharistie est le don que Jésus Christ fait de lui-même, nous révélant l'amour infini de Dieu pour tout homme. Dans cet admirable Sacrement se manifeste l'amour «le plus grand», celui qui pousse «à donner sa vie pour ses amis» (Jn 15, 13). En effet, Jésus «les aima jusqu'au bout» (Jn 13, 1). Par cette expression, l'Évangéliste introduit le geste d'humilité infinie accompli par Jésus : avant de mourir pour nous sur la croix, se nouant un linge à la ceinture, il lave les pieds de ses disciples. De la même manière, dans le Sacrement de l'Eucharistie, Jésus continue de nous aimer «jusqu'au bout», jusqu'au don de son corps et de son sang. Quel émerveillement dut saisir le coeur des disciples face aux gestes et aux paroles du Seigneur au cours de la Cène ! Quelle merveille doit susciter aussi dans notre coeur le Mystère eucharistique !

"Le Pape veut aujourd'hui que son Église se soumette à une sorte de purification fondamentale... Il s'agit selon lui de montrer Dieu aux hommes, de leur dire la vérité. La vérité sur les mystères de la Création. La vérité sur l'existence humaine. Et la vérité sur notre espérance, au-delà même de notre seule vie sur terre."

Jamais un pape n'avait pris une telle décision : ouvrir son cœur à tous, ne laisser aucune question de côté. Comment Benoît XVI juge-t-il les cinq premières années de son pontificat ? Comment se voit-il en pape ? Que nous dit-il à propos du scandale des abus sexuels dans l'Église, du cas Williamson, de la réforme de l'Église ? Quel dialogue et quelles relations avec le judaïsme, avec l'islam ? Que dit le chef de plus d'un milliard de catholiques sur les évolutions de la société occidentale, sur les défis éthiques, écologiques de notre monde, sur l'athéisme contemporain ?

Après le succès mondial de son premier tome - 500.000 ex en Allemagne, 600 000 en Italie, 180 000 en France, - paru au printemps 2007, Benoît XVI publie le 10 mars prochain le second volet de son Jésus de Nazareth. Cette publication aura lieu de façon simultanée dans une dizaine de langues.

Alors que le premier tome était consacré à la vie publique du Christ, du baptême dans le Jourdain à la Transfiguration, ce second volume est consacré à la Passion et à la résurrection du Christ. L auteur examine la vie de Jésus rapportée par les

évangiles pour y discerner le Jésus historique.

Ce faisant, il met en lumière les principes essentiels du christianisme tout en portant un regard sur le temps présent. De façon très concrète il éclaire les questions fondamentales que l'on se pose tous, comme les raisons pour lesquelles ce monde apparaît si imparfait, plein d'injustices ou pourquoi Dieu ne manifeste pas de manière plus évidente son existence.

Un livre émouvant correspondant à une recherche très personnelle sur le coeur du christianisme et sa perception au coeur même de la culture contemporaine. Non pas un texte officiel mais un essai où il se livre au dialogue et à la critique de tous.

Un livre fascinant, « une plume alerte, un style moderne, une vraie liberté d'esprit et, surtout une profonde intelligence, ce qui donne une grande clarté à son propos ».

«A l’origine du fait d’être chrétien, il y a la rencontre avec une Personne », écrivait déjà Benoît XVI dans son encyclique Deus caritas est. Avec Jésus de Nazareth, ce livre commencé alors qu’il était cardinal et achevé l’automne dernier, son premier livre de pape mais qu’il présente comme « le fruit d’un long cheminement intérieur », il convie à partager cette rencontre de Jésus, Dieu fait homme.

L’ouvrage – qui paraît lundi 16 avril en italien, allemand et polonais, et est annoncé en français chez Flammarion pour le 24 mai – a le style des audiences générales du mercredi, et se laisse donc lire avant tout comme une grande et belle catéchèse, accessible, grâce au talent de pédagogue qui caractérise l’ancien professeur devenu pape.

Cette double casquette de l’auteur fait à la fois la richesse et la difficulté d’emploi de ce livre. Et d’abord dans la communauté des exégètes dont Joseph Ratzinger, comme il l’avait déjà fait par le passé, bouscule ici certaines évidences. Son postulat ? L’étude historico-critique a de longue date trouvé ses limites en laissant entendre que le « vrai Jésus », dans son épaisseur historique, n’était pas accessible par les textes évangéliques, trop tributaires du contexte de leur élaboration au sein des premières communautés chrétiennes.

L’auteur lui oppose l’école de l’« exégèse canonique », née aux États-Unis il y a une trentaine d’années, qui étudie chaque élément du Nouveau Testament à la lumière du message que la Tradition chrétienne a reconnu comme révélé dans la globalité de l’Écriture. Une lecture croyante, donc, qui se veut complémentaire des approches scientifiques – même si celles-ci pourront se sentir suspectées.

Jésus est-il vraiment ce qu'il prétend être ?

Qui est Jésus, dans une telle perspective ? L’auteur y répond à travers les événements connus de sa vie publique, depuis son baptême jusqu’à la transfiguration pour ce premier volume (le second, outre la passion et la résurrection, devrait intégrer les évangiles de l’enfance). Jésus est-il vraiment ce qu’il prétend être, le Fils de Dieu ? L’auteur cherche d’abord un début de réponse dans l’Ancien Testament, en un préliminaire sur Moïse.

Ce souci d’ancrer la foi chrétienne dans ses racines juives est une constante de l’ouvrage. Jésus, explique-t-il, est l’ultime prophète, promis par Dieu à son peuple. Si Moïse était « ami de Dieu », Jésus, lui, voit le visage de Dieu comme un fils. Il vit en profonde intimité avec le Père, et c’est dans cette union qu’il se donne à connaître. Lors du Sermon sur la montagne, il se présente lui-même comme « la nouvelle Torah », la Parole de Dieu en personne.

Joseph Ratzinger en a pris conscience en lisant les Conversations imaginaires entre un rabbin et Jésus, de Jacob Neusner. Qu’est-ce qui choque en effet ce rabbin américain dans l’enseignement de Jésus ? Non pas ses propos qui, selon cet auteur juif, ne trahissent pas la foi du peuple hébreu, mais ce que Jésus a ajouté à cette foi, à savoir « lui-même ». Là réside le cœur du christianisme : « la centralité du Je de Jésus dans son annonce ». Jésus ne met pas en avant d’autres arguments que lui-même : comme au jeune homme riche, il demande à chacun de le suivre.

Et qu’apporte-t-il, Jésus ? La réponse est simple : Dieu, « et avec lui la vérité sur notre destin et notre provenance ». La cohérence de la figure de Jésus réside dans ce rapport immédiat avec Dieu. Que ce soit au désert, dans les Béatitudes ou en paraboles, le Jésus de Ratzinger ramène toujours à Dieu. Or, déplore l’auteur, « dans notre société moderne (…), nous déclarons Dieu mort, ainsi sommes-nous aussi Dieu ! » De ce fait, « les hommes ne sont plus propriété d’un autre, mais bien les seuls patrons d’eux-mêmes et les propriétaires du monde… »

Un christianisme exigeant

Prédicateur convaincant, Joseph Ratzinger prêche un christianisme exigeant. Il s’agit de chercher Dieu, de se faire proche de lui et, ce faisant, se faire proche à l’autre, pour vivre « en intime accord avec l’essence et la parole de Dieu ». Cette grande vigueur, fruit de toute une vie de méditation, plaira à qui cherche un guide spirituel. Le Dieu de Jésus, ici, n’est pas un Dieu édulcoré. Ni un Dieu que l’on pourrait partager avec les autres religions dans une sorte de morale commune. Et Joseph Ratzinger de renouveler ses réticences à l’encontre d’un dialogue interreligieux théologique.

Suivre Jésus, dit-il encore, « n’offre aucune structure sociale réalisable concrètement sur le plan politique » : il n’est pas venu « apporter le bien commun », mais Dieu ! De cette foi en Dieu naît la responsabilité envers autrui. L’homme de Nazareth n’est pas indifférent à la faim des hommes, mais il la remet dans son contexte de la primauté de Dieu. C’est ainsi, estime le pape (comme déjà dans son encyclique), que les aides de l’Occident au tiers-monde, « basées sur des principes purement technico-matériels, non seulement ont laissé à part Dieu, mais ont éloigné de lui les hommes » : « Ils croyaient pouvoir transformer les pierres en pain, mais ils ont donné des pierres à la place du pain. »

En jeu, toujours, le primat de Dieu. Avec lui seulement la véritable conversion peut se faire, qui est « inversion de la marche intérieure par rapport à la direction que nous prendrions spontanément ». Et aujourd’hui,souligne encore le prédicateur, « face à la cruauté du capitalisme qui dégrade l’homme au rang de marchandise, nous avons commencé à voir plus clairement les dangers de la richesse et comprenons de manière nouvelle ce que Jésus souhaitait en nous mettant en garde contre la richesse (…) qui détruit l’homme, en prenant à la gorge avec sa main cruelle une grande partie du monde ».

Direction, l'amour

La direction est celle de l’amour. Cela ne peut se faire sans Dieu. Car, comme Joseph Ratzinger le montre à travers les paraboles du bon Samaritain ou « des deux frères » (le fils prodigue), « nous avons tous besoin du don de l’amour salvifique de Dieu lui-même pour pouvoir devenir nous aussi des personnes qui aiment. Nous avons toujours besoin de Dieu qui s’est fait notre proche, pour pouvoir à notre tour devenir proches. »

Pour notre auteur, c’est sans doute dans le quatrième Évangile que cet idéal, incarné par Jésus, de proximité avec Dieu et avec l’homme, atteint la plus grande intensité : généralement réputée purement théologique, l’œuvre de Jean est ici créditée au contraire d’un maximum de plausibilité historique – non certes au sens « d’un procès-verbal enregistré au magnétophone », mais pour « avoir rendu correctement les discours de Jésus, le témoignage de Jésus lui-même » et, donc, « la figure authentique de Jésus ».

Et Joseph Ratzinger d’inviter alors ses lecteurs à adopter l’attitude de Marie pour retenir les mots et les signes de son fils dans une « fréquentation intérieure de l’événement » du salut, en se laissant guider par l’Esprit Saint pour rejoindre ce qui est en définitive la mémoire de l’Église. À savoir « la profondeur des paroles et des événements venant de Dieu et menant à Dieu ». Chaque lecteur sera libre d’y discerner ou non « le vrai Jésus » qui lui est indiqué. Il ne pourra pas nier que le pape théologien livre ici sa foi personnelle dans une émouvante vérité.

Isabelle de GAULMYN et Michel KUBLER

Après l'Année saint Paul et l'Année du prêtre, Benoît XVI annonce l'Année de la foi du 11 octobre 2012 au 24 novembre 2013 par ce texte du Motu Proprio intitulé Porta fidei, la Porte de la foi. Il s'agit de réévangéliser l'Église, par "la foi, compagne de la vie".

"Depuis le commencement de mon ministère comme Successeur de Pierre, j’ai rappelé l’exigence de redécouvrir le chemin de la foi pour mettre en lumière de façon toujours plus évidente la joie et l’enthousiasme renouvelé de la rencontre avec le Christ.

l’Année de la foi est une invitation à une conversion authentique et renouvelée au Seigneur, unique Sauveur du monde. Dans le mystère de sa mort et de sa résurrection, Dieu a révélé en plénitude l’Amour qui sauve et qui appelle les hommes à convertir leur vie par la rémission des péchés."

"A Noël, Dieu est vraiment devenu l'Emmanuel", le Dieu-avec-nous, dont ne nous sépare aucune barrière et aucune distance. Dans cet Enfant, Dieu est devenu si proche que nous pouvons le tutoyer et entretenir avec lui une relation confidentielle de profonde affection, de la même façon que nous le faisons avec un nouveau-né. Dans cet Enfant se manifeste Dieu-Amour : Dieu vient sans armes, sans la force, parce qu'il n'entend pas conquérir, pour ainsi dire, de l'extérieur, mais il entend plutôt être librement accueilli par l'homme ; Dieu se fait Enfant sans défense pour vaincre l'orgueil, la violence, la soif de possession de l'homme."

"Ce livre se veut une porte d'entrée à mes deux précédents ouvrages consacrés à la figure et au message de Jésus de Nazareth. J'ai cherché à interpréter, en dialoguant avec des exégètes d'hier et d'aujourd'hui, ce que Matthieu et Luc racontent, au début de leurs évangiles, sur l'enfance de Jésus. Une interprétation juste, selon moi, requiert deux étapes. D'abord, il faut se demander ce qu'ont voulu dire, à leur époque, les auteurs de ces textes c'est la composante historique de l'exégèse. Mais il ne faut pas laisser le texte dans le passé. La seconde question doit être : "Ce qui est dit est-il vrai ? Cela me regarde-t-il ? Et si cela me regarde, de quelle façon ?". Je suis bien conscient que toute interprétation reste en deçà de la grandeur du texte biblique. J'espère que ce petit livre, malgré ses limites, pourra aider de nombreuses personnes dans leur chemin vers et avec Jésus". Benoît XVI.

Dans cette œuvre exceptionnelle, celui qui est devenu notre nouveau pape s'adressait au cœur et à l'intelligence de tous les hommes et les femmes de bonne volonté. Non, l'Eglise n'est pas " dépassée ". En tout temps, son message éternel rejoint l'intime conviction des hommes et des femmes car son message est le message même de jésus, le Christ, le Fils de Dieu venu dans notre humanité révéler que Dieu son Père est notre Père et qu'il nous aime ! Non, l'Eglise n'est pas " conservatrice ". Du Trésor qu'elle a reçu en dépôt, elle tire à chaque époque du neuf pour annoncer de manière toujours vivante la Bonne Nouvelle du vrai bonheur ! Non, l'Eglise n'ignore pas les défis de la vie dans notre monde post-moderne. L'Eglise est " experte " en humanité, loin de tout moralisme, elle annonce l'Evangile de la vraie liberté ! A toutes les questions que nous nous posons dans notre conscience la plus intime, le nouveau pape répondait dans ce livre avec une profondeur et une clarté rares, sans jamais éluder les plus difficiles, sans jamais reculer devant celles dont certains pensent qu'elles gênent l'Eglise. Une œuvre de fond qui illumine l'intelligence de la foi.

C'est un évènement : Benoît XVI rompt le silence. Pour la première fois en 2000 ans d'histoire de la chrétienté, un pape dresse le bilan de son action au Saint-Siège.

Peter Seewald, journaliste spécialiste de ces questions, à qui Benoît XVI s'était confié dans Le Sel de la terre et Lumière du monde, a mené de nombreux entretiens avec le pape émérite entre novembre 2012 et mai 2016. Dans ces conversations inédites, Benoît XVI évoque en toute franchise les raisons de sa renonciation, les moment forts de son pontificat, la personnalité de son successeur, le pape François, et n'omet aucun sujet polémique, y compris le scandale de Vatileaks et la difficulté à réformer la Curie.

Jamais auparavant il n'avait abordé de manière si personnelle la question de sa foi, les défis actuels du christianisme et le futur de l'Église. Son parcours sert de toile de fond à ces Dernières conversations, dans lesquelles le pape allemand, un des principaux théologiens de notre temps, livre son message aux fidèles et au monde.

Lors de son pontificat, le pape Benoît XVI a utilisé les audiences publiques du mercredi pour exposer une catéchèse simple et accessible au plus grand nombre, sur les grands thèmes de la foi et de la vie chrétienne. Durant plus d'un an, il a abordé la question de la prière, puisant principalement ses sources dans l'Ancien et le Nouveau Testament.Loin d'être un commentaire spécialisé, cet ouvrage forme un guide pratique et concret pour soutenir l'expérience quotidienne de la prière. Le pape y évoque cette aspiration universelle au dialogue coeur à coeur avec Dieu, qui trouve sa plénitude dans l'Ancien et le Nouveau Testament quand c'est Dieu lui-même qui nous apprend à prier. Cette pédagogie divine se déploie ensuite dans la liturgie qui est au coeur de la vie chrétienne.Dans un style simple et accessible, mais toujours profond, Benoît XVI nous introduit à l'âme de la prière.

Il appartient à la musique d'élever l'âme vers le divin. Benoît XVI, grand amateur et musicien lui-même,encourage, tout comme son prédécesseur Jean-Paul II, la promotion de ce bien culturel si précieuxqu'est la musique sacrée. L'essentiel des enseignements de Benoît XVI sur le sujet est réuni ici. Cette somme est ainsi une référence pour ceux qui aspirent à une juste conception du rôle de la musique dans la liturgie. Elle nous conduit à définir les conditions d'" un art authentique " capable de nous introduire à la beauté des Saints Mystères.

Benoît XVI et le cardinal Robert Sarah ont répondu à l’élan de leurs cœurs. Ce livre fera date. À bien des égards, il est unique. Et, certainement, historique.

Les débats qui agitent l’Église depuis plusieurs mois ont convaincu Benoît XVI et le cardinal Robert Sarah qu’ils devaient s’exprimer.

Depuis sa renonciation, en février 2013, la parole du Pape émérite est rare. Il cultive le silence, protégé par les murs du monastère Mater Ecclesiae, dans les jardins du Vatican.

Exceptionnellement, en compagnie du cardinal Sarah, son grand ami, il a décidé d’écrire sur le sujet le plus difficile pour l’Église : l’avenir des prêtres, la juste définition du sacerdoce catholique et le respect du célibat.

À quatre-vingt-douze ans, Benoît XVI signe un de ses plus grands textes. D’une densité intellectuelle, culturelle et théologique rare, celui-ci remonte aux sources du problème : « Au fondement de la situation grave dans laquelle se trouve aujourd’hui le sacerdoce, écrit-il, on trouve un défaut méthodologique dans la réception de l’Écriture comme Parole de Dieu. »

À son analyse implacable répond le texte du cardinal Robert Sarah. Il apporte son éclairage singulier avec la force, la radicalité et la sagesse qui lui sont propres. Nous y retrouvons le courage de la réflexion de l’un des plus importants prélats de l’Église.

Les deux auteurs se répondent, se complètent et se stimulent. Ils livrent une démonstration parfaite, sans crainte d’ouvrir le débat.

(Source : Fayard)

Les divisions qui se sont fait jour au moment du Concile Vatican II ont resurgi avec l'élection de Benoit XVI.

Considéré comme un tenant de la réaction conservatrice, beaucoup ignorent encore la place importante qu'a pu occuper le jeune abbé Ratzinger comme expert au Concile.

Publié pour la première fois en langue française, ce document exceptionnel rassemble les prises de positions du futur Benoit XVI au cours de cette étape historique pour l'Église.Préface de Mgr Bernard Ginoux, évêque de Montauban.

Le Concile Vatican II vu par Joseph Ratzinger, inédit en France.

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