Toutes les séries de Bernard Pascuito
Le pape Jean Paul 1er a-t-il été assassiné ? Pourquoi le conducteur du camion, qui devait être fatal à Coluche, effectuait-il une manoeuvre là où il n'avait aucune raison de tourner ? Diana a-t-elle été victime d'un complot parce qu'elle était enceinte des oeuvres de Dodi Al Fayed ? Romy Schneider, retrouvée morte à son domicile, a-t-elle vraiment succombé à une crise cardiaque ? Que penser des rumeurs selon lesquelles l'accident de voiture dont mourut Marie-Antoinette Chaban-Delmas fut provoqué ? Comment expliquer le trépas de Michael Jackson, filmé en pleine forme lors des répétitions de son concert, la veille de sa mort ?
De Grace Kelly à Pierre Beregovoy, des personnalités politiques aux vedettes du monde du spectacle, Bernard Pascuito raconte le destin de quinze personnalités dont la disparition a été controversée.
Tous les livres de Bernard Pascuito
Gainsbourg. Ses engouements, ses esclandres, ses colères. Ses " compagnons " : l'alcool, le tabac. Ses égéries Bardot, Birkin, sa fille Charlotte. Ses débuts au " Milord l'Arsouille " et son amitié décisive avec Boris Vian. Il y a ce que l'on sait: le charme, le talent, les amours douloureuses, l'impatience ambiguë devant la mort. Et puis? Ce livre du souvenir nous montre un autre visage sous la légende, au-delà des grimaces et des provocations. Sous le don Juan patibulaire et sentimental se cache un homme qui a souffert tout au long de sa vie. Sous la star, l'artiste, le musicien épris de perfection. Il y a chez Gainsbourg une sorte d'ardeur dans le désenchantement aggravée par la célébrité. Même en pleine lumière, ses défis, ses ivresses, ses tapages sont lestés d'amertume. La mélancolie affleure malgré le succès. Avec Bernard Pascuito, on va à la rencontre d'un inconnu qui dut apprivoiser - mais y est-il jamais parvenu? - sa laideur. On découvre Lulu Ginzburg avant qu'il soit Serge. Son enfance à Pigalle sous l'Occupation. L'étoile jaune. Les poings serrés de l'adolescence. Artiste, déjà. Provocateur, toujours. Il avait rêvé de devenir peintre, l'égal de Klee ou de Bacon. Il sut à 30 ans qu'il ne serait qu'un saltimbanque. Devenu maître dans un art qu'il jugeait mineur ou secondaire, il ne s'est jamais pris pour Verlaine. Comme il était lucide, on le croyait cynique. Il n'était " que " Gainsbourg. Le dernier " ménestrel? "
Qui ne connaît pas Yves Montand ? Le chanteur à voix de velours, l'acteur de Claude Sautet ou d'Alain Corneau, l'émigré italien, l'homme engagé, le mari de Simone Signoret, l'amant de Marilyn... À l'occasion du vingtième anniversaire de sa mort, Bernard Pascuito nous offre une enquête émouvante et précise menée auprès des proches du charismatique chanteur peu de temps après sa disparition. Une biographie illustrée de référence et qui nous livre les secrets de cet homme hors du commun.
À la mort de son fils, David, le 5 juillet 1981, Romy Schneider entre dans une longue et parfois imperceptible agonie. Elle n'y survit pas plus d'un an : le 29 mai 1982, elle succombe à une crise cardiaque dont les causes demeurent inconnues.Bernard Pascuito raconte la dernière année de Romy, comme si toute sa vie s'y trouvait condensée, avec de nombreux flashbacks. De son enfance entre ses parents comédiens à ses derniers instants avec sa fille Sarah et son compagnon Laurent, de sa difficulté à trouver le bonheur à la culpabilité incessante de ses échecs, tout Romy est là." Toute vie est un processus de démolition ", a écrit Fitzgerald. Digne et solitaire, parfois cruellement abandonnée, solide et révoltée, fragile et insoumise, Romy Schneider a souffert et fait souffrir, aimé et quitté comme elle a été aimée et quittée à son tour.
Femme libre de toute appartenance, Annie Girardot a fait sa vie sans donner de leçons, mais sa vie est, à bien des égards, une leçon. D'audace, de liberté, de fraîcheur, d'insoumission. Surtout, ce fut une vie dérangée. Un père mort quand elle avait 18 mois et qui n'était pas le mari de sa mère. Une petite enfance chez un couple inquiétant et étranger, loin de Raymonde Girardot, mère célibataire étudiant pour devenir sage-femme. Une enfance en Normandie, entre les bombardements, la peur et la tendresse d'une maman enfin retrouvée. Le théâtre comme une évidence. Le cinéma comme un défi. Alzheimer, le mal du siècle, pour dernier chemin de croix. Comme un nouveau rôle endossé à son insu. Un ultime personnage, loin de tous les autres, loin d'elle-même.
« Elle était, écrit Pascuito, toutes les femmes du monde. Et toutes les Françaises à la fois. Ni la plus belle, ni la plus sensuelle, ni la plus inoubliable. Et c'est pour cela sans doute que nous ne pourrons pas l'oublier. Elle était Annie Girardot. La fragile putain de Rocco et ses frères, l'épouse trahie de Vivre pour vivre, la Vieille Fille séduite par Philippe Noiret, la mère tendre et fofolle d'Isabelle Adjani dans La Gifle, le docteur Françoise Gailland, frappée par le cancer... »
En soixante ans de carrière, Sempé n’a connu que des triomphes. Ses albums sont tous considérés comme des chefs d’œuvre. Autant de personnages venus rejoindre le Petit Nicolas dans son monde enchanté. Car Sempé a toujours dessiné comme s’il mettait ses rêves sur du papier.
Corruption, sextape, et violences : 30 années de dérives qui ont sali le plus beau jeu du monde...
Le foot est menacé de mort, épuisé par les dérives de ses joueurs, de ses clubs et de ses institutions. L'arrêt Bosman, permettant aux clubs européens d'engager autant de joueurs étrangers qu'ils le souhaitent, en a été l'acte fondateur, entrainant l'augmentation du salaire des joueurs. La Coupe du monde dégage des milliards de profits, les pays souhaitant l'organiser sont prêts à toutes les compromissions pour parvenir à leurs fins. Voilà où en est le football. Dans le même temps, FIFA et UEFA mènent le football à sa ruine en s'opposant mortellement dans une tentative de prise de pouvoir permanente. La chute de Michel Platini est un symbole : monté au sommet de l'UEFA grâce à Blatter, c'est par lui qu'il est tombé, parce qu'il voulait lui prendre sa place ! En France, il y a plus de trente ans que le football se traîne dans la boue : double billetterie du PSG, Brest, Mulhouse, des présidents de clubs en prison (Rocher, Bez, Tapie, Bernès, Yvinec, Goerig...). St Etienne, Bordeaux, OM, Brest, Mulhouse, salis, matchs et arbitres achetés (Nîmes, Marseille), comptes truqués, agents malhonnêtes... Il n'est pas étonnant d'assister ensuite aux dérives des joueurs. De Knysna à la Sex Tape de Valbuena, de Ribery-Zaïa à Benzema maître-chanteur, en passant par Domenech et les insultes d' Anelka, Nasri, Menez, le football français est champion du monde... du scandale. Enfin, les dérives du football mondial sont légion : dopage, corruption, évasion fiscale, chantage, matchs truqués, racisme, détournements de fond, tous les coups sont permis ! Dans ce sombre tableau, il existe peut-être un espoir, et aussi stupéfiant soit-il, il pourrait, en France, prendre le visage d'Hatem Ben Arfa.... Mais ça, il faudra lire le livre pour en savoir plus.
Née de père mineur lorrain et de mère d’origine allemande, la chanteuse Patricia Kaas a passé toute son enfance à Habsterdick, un bourg de 1300 habitants coincé entre Forbach et la frontière allemande.
Dernière d’une fratrie de sept enfants, la petite Patricia, fan de Claude François, a été majorette et a chanté dès son plus jeune âge pour les amis et la famille avant de débuté tout juste adolescente dans de petits clubs, des bals populaires et surtout sur les planches d’un cabaret allemand, le « Rumpelkammer », ce qui l’amènera à quitter les bancs du collège en quatrième.
Repérée par Bernard Schwarz, un architecte, et financée par Gérard Depardieu, elle produit un premier single qui n’aura aucun succès. Didider Barbelivien lui écrit ensuite son premier tube « Mademoiselle chante le blues » qui rencontre un succès immédiat et l’amène à monter à Paris et à chanter pour la première fois à l’Olympia.
Ainsi débute une carrière aussi fulgurante qu’exemplaire jalonnée de tournées marathon, de triomphes internationaux (Allemagne, Suisse, Belgique, Russie, Canada etc…).
Avec 6 millions de disques vendus et une Victoire de la musique, Patricia Kaas est devenue une star déjà confirmée au moment de la parution de ce livre en 1994.
Elle a mis de l'ordre dans la maison, a revêtu un déshabillé de soie blanche. Elle a pris soin d'avaler par petites poignées les pilules. Elle a pris la pose - pathétique et émouvante intention d'artiste et de femme soucieuse de séduire jusque dans la mort -, puis elle s'est endormie. Sur sa bouche, on pouvait lire comme un sourire… Le 3 mai 1987, Yolanda Gigliotti, plus connue sous le nom de Dalida, quittait la vie, loin de la scène et des projecteurs, fatiguée de jouer la comédie du bonheur. Rien que des larmes, encore des larmes, toujours des larmes... Et le souvenir, à jamais, d'une star de lumière hantée par l'obscurité. C'est un destin hors norme que retrace Bernard Pascuito. Une vie de gloire et de drames, restituée grâce aux témoignages inédits d'Arnaud Desjardins, son amour secret, qui lui fit découvrir la philosophie de l'Inde, de Jack-Henry Soumère et de Jean-Luc Lahaye, qu'elle connut et hébergea lorsqu'il venait d'avoir dix-huit ans...
Johnny, une vie par le photographe Daniel Angeli.
C'était Johnny.
Une vie en noir et blanc et en couleur qui a traversé les modes et les générations. Avec Daniel Angeli, photographe mythique des années 1970 et 1980, ils avaient lié leurs destins pendant plus de quinze ans. Daniel Angeli était devenu le photographe privé de Johnny à partir de la fin des années 1990. Des milliers de photos, de la scène hurlante, sous les projecteurs, à l'intimité d'une vie d'amour dans tous ses prolongements magnifiques. Pour raconter cette épopée, près de 200 photos lumineuses, rares, qui appartiennent à notre histoire, et des souvenirs émus qui racontent une vie comme une légende courant sur deux siècles.
co-auteur : Daniel Angeli
Le rachat du Phocéa de Bernard Tapie, une collection de bijoux et de haute couture digne des mille et une nuits, un livre à succès... : en quelques mois, la reine des nuits parisiennes est devenue l'une des personnalités les plus en vue des médias. De son enfance au Liban, de sa jeunesse à Paris, de ses trois mariages successifs à un homme d'affaires saoudien, le grand public, par la grâce de Mouna Ayoub elle-même, n'ignore désormais plus rien. Mais, si elles font la une des magazines, toutes ses déclarations sont-elles à prendre pour argent comptant ? A-t-elle vraiment vécu enfermée en Arabie saoudite, telle une "prisonnière du désert " ? D'où lui vient son immense fortune ? De Paris à Beyrouth, de Genève à Riyad, de Saint-Tropez à New York, Bernard Pascuito a reconstitué le parcours de Mouna Ayoub, confrontant ses écrits et ses propos aux témoignages de ses proches : sa propre sœur, l'une de ses meilleures amies à Riyad, son fils aîné... Son enquête met à jour l'autre versant de la vérité : ce que Mouna Ayoub n'avait pas voulu - ou osé dire.
Edition 2024
Gina Lollobrigida, la belle Italienne couverte d'or, et dépouillée à l'heure de sa mort par son jardinier ou Georges Brassens, le poète tranquille, rattrapé quarante ans après sa disparition, viennent s'ajouter dans cette nouvelle édition aux dix-huit affaires célèbres, terrifiantes, absurdes ou magnifiques déjà racontées.Le monde de l'héritage, avec ses perfidies, ses rancoeurs, ses trahisons et ses faiblesses tragiques, c'est le plus souvent la vie en pire. C'est aussi une hystérie qui nous guette tous jusqu'aux plus humbles.Là où on rêvait qu'un testament soit d'abord une manière de dire « je t'aime », on bascule presque toujours dans un psychodrame qui creuse son chemin dans notre époque de familles recomposées, d'enfants perdus, de belles-mères insatiables, de beaux-enfants fracassés, de gendres indignes, de pères défaillants.
Bernard Pascuito est l'auteur d'une trentaine de portraits, essais et biographies dont John et Jackie, un couple impossible (Le Rocher, 2023), Christophe, mon père inconnu (avec Romain Vidal, Robert-Laffont, 2023) Belmondo, entre deux vies (Robert-Laffont, 2021 ; Litos, 2023), La Dernière vie de Romy Schneider (Le Rocher, 2018).
La vie de l'immortel Serge Gainsbourg
Gainsbourg, trente ans. Trente ans qu'il est mort, le 2 mars 1991, et qu'il ne cesse de vivre et de revivre encore. Gainsbourg, ses engouements, ses esclandres, ses colères. Ses compagnons, l'alcool, le tabac. Ses égéries : Bardot, Birkin, Bambou – les trois B. Et sa fille, Charlotte. Ses débuts comme pianiste de bar au Milord l'Arsouille, ses mariages ratés, ses deux enfants cachés, son amitié décisive avec Boris Vian. Il y a ce que l'on sait : le charme fou, le talent vertigineux, les tubes fabuleux, les amours meurtrières, les déceptions, les provocations et le scandale, l'impatience ambiguë devant la mort.
Gainsbourg, c'est aussi l'histoire d'un inconnu qui dut apprivoiser sa laideur, d'un enfant, Lulu, traqué par la peur sous l'Occupation et portant son étoile jaune comme un premier défi. Un homme toujours douloureux. Même en pleine lumière, ses tapages, ses ivresses, ses défis insensés, étaient lestés d'amertume.
Dans sa dernière vie, Bambou, sa femme-refuge, lui a donné le bonheur d'un enfant, Lulu, comme un double souriant du petit garçon qu'il avait été. Quelques gouttes d'espérance avant de plonger dans une solitude choisie, entre souffrances et démons. Et de mourir, à soixante-trois ans, comme on fait une dernière grimace.
Jean-Paul Belmondo aura incarné jusqu'au bout une certaine jeunesse, à la fois désinvolte et rebelle, le charme talentueux, l'art et la légèreté. Des chefs-d'œuvre à n'en plus finir : A bout de souffle, Léon Morin, prêtre, Le Voleur, Un Singe en hiver, Pierrot le Fou, Classe tous risques. Certes, depuis un matin ensoleillé du mois d'août 2001, il n'avait plus été tout à fait le même. Comme si sa vie s'était interrompue une première fois.
Mais il restait présent, vivant, fidèle à son image impérissable. Au bout d'un interminable intermède, il a emporté avec lui cette élégance qui fut sa deuxième peau, dans le drame ou la comédie. Et tout ce qui en faisait à nos yeux bien plus qu'un acteur. Belmondo. Comme une marque de fabrique. Toute son histoire le raconte. Le temps, qui efface tout, fera peut-être oublier que, d'Itinéraire d'un enfant gâté aux Misérables en passant par Week-end à Zuydcoote, Cartouche, L'Homme de Rio, L'Héritier, Borsalino, Le Professionnel, L'As des as, il a été une Comédie humaine à lui tout seul et cinquante ans durant l'homme du XXe siècle, et encore celui du XXIe balbutiant.
L'acteur lumineux, celui qui pouvait tout jouer, faire rire et pleurer, s'estompera peut-être, jusqu'à ne devenir qu'un souvenir. Ne s'effacera jamais, quoi qu'il arrive, Belmondo, le personnage, mythe ancré dans le granit de nos mémoires, impassible pour une fois, arrimé à notre histoire, celle de nos parents, de nos enfants et de leurs enfants à venir.
« Quand commence-t-on à mourir ? À partir du moment où l'on n'a plus peur de la mort.»
Le 5 mai 1981, David, le fils de Romy, meurt accidentellement à Saint-Germain-en-Laye, chez les parents de son beau-père. Commence alors pour l'actrice une année de souffrance, qui se terminera par sa mort tragique le 29 mai 1982.
Évoquer cette année faite de tournages et d'errances est l'occasion, pour Bernard Pascuito, de retracer toute la vie de Romy Schneider : sa vocation d'actrice, son rôle dans Sissi qui la marquera à jamais, ses relations avec Alain Delon ou Claude Sautet. Grâce à des témoignages inédits de ses anciens médecins ainsi qu'à des révélations exclusives, Bernard Pascuito dresse une biographie de référence de Romy Schneider.
Elle a mis de l'ordre dans la maison. Elle a revêtu un déshabillé de soie blanche. Elle a pris soin d'avaler par petites poignées les pilules... Puis elle a tracé quelques mots sur un carton blanc : " La vie m'est insupportable. Pardonnez-moi. " Ainsi nous quittait Dalida, la star de lumière secrètement hantée par l'obscurité. C'était il y a dix ans. Personne ne l'a oubliée. Bernard Pascuito retrace avec émotion le destin à la fois merveilleux et tragique de cette superbe chanteuse qui a conquis les foules et dont les mélodies bercent encore nos cœurs. Une artiste comblée, adorée par ses proches, mais aussi, paradoxalement, une femme solitaire. Trois de ses compagnons s'étant suicidées, elle a fini par croire qu'elle portait malheur. Et elle souffrait plus que tout de n'avoir pas d'enfant. Longtemps, sous les paillettes, elle put dissimuler les pleurs. Mais c'est si fatigant, de faire semblant d'être heureuse.
" Je voulais juste lui dire mon amour. "
Ce sont d'abord des années d'indifférence, d'hésitations ; peut-être aussi de regrets, entre un homme et son fils. Puis des premiers pas feutrés l'un vers l'autre. Pour qu'enfin se dise, au bout du chemin, le seul " Je t'aime " de toute une vie.
Aujourd'hui, Romain Vidal a 56 ans, et la disparition de son père des suites du Covid reste entourée de mystère. On découvre que le chanteur est mort seul, dans des conditions précaires. Que, depuis dix ans, Romain tissait un lien de plus en plus intime avec lui, et qu'il a pourtant été tenu à l'écart lors des derniers moments, de même que d'autres proches.
Représente-t-il une menace, lui qui n'a jamais rien réclamé ? Dévasté, il se lance dans une quête éperdue de son histoire. Le voilà qui remonte tous les fils secrets de la personnalité de Christophe et part à la rencontre de ses fêlures, de son effrayante solitude. Si près de ses propres blessures. Tel père, tel fils. Et si c'était la morale de cette histoire violente et tendre ?
« Je n'ai eu qu'une envie : l'épouser. Je n'avais qu'une peur : le perdre.» Dans les heures qui ont suivi l'assassinat de son mari, Jackie Kennedy a enfin, après dix ans de mariage, crié son amour.
Jackie et John. Un couple impossible, qui était trop souvent une illusion à laquelle le monde entier se laissait prendre. Ils ont été longtemps désordonnés, furieux ou indifférents selon les moments, capables de se lacérer, bouillants de colère ou de rancoeur. Au bout d'un mariage vécu entre frustrations, deuils, maladies, infidélités et rumeurs de divorce, subsistait un alliage cabossé mais enfin apaisé. Ils plaçaient leur amour au-dessus des illusions. Après la tragédie de Dallas, ce couple impossible deviendrait iconique.
Bernard Pascuito retrace ici l'extraordinaire histoire d'un amour de légende couronné dans le sang le 22 novembre 1963. Et le combat insensé d'une veuve de trente-quatre ans pour protéger ses enfants et préserver la mémoire de son époux.
Il était Alain Delon. Un acteur immense, de Rocco et ses frères à Monsieur Klein, en passant par Le Samouraï.
Il était Alain Delon. Un acteur immense, de Rocco et ses frères à Monsieur Klein, en passant par Le Samouraï. Personnage shakespearien égaré dans une époque de série noire selon l’écrivain Pascal Jardin, il aura traversé deux siècles en voyageant au-dessus des autres et de son temps. L’homme était fascinant, avec ses fulgurances, ses passions inoubliables, de Romy à Nathalie ou Mireille. Dans son sillage, des lumières aveuglantes, des terreurs nocturnes, des chagrins inconsolables, des passions entières, des succès prodigieux et des échecs fortifiants. Des blessures lumineuses.
Il pouvait être irritant, exténuant et, les derniers temps, insupportable à force de ressasser le passé et de glorifier ses morts. La fin a tourné à la débâcle. Mais, aujourd’hui qu’il a rejoint ses ombres, on jurerait que la lumière vient de s’éteindre.
Sa vie sans répit fut un tableau de maître, jusqu’à la dernière touche. Cette biographie en révèle tous les détails et les contrastes.
P comme Papa ou S comme Solitude, H comme Humanité ou G comme Godard, découvrez les mots – et parfois les maux – d’un héros timide et discret qui a toujours vécu à l’ombre de sa gloire.
Avec ce livre, ces quarante mots qui composent autant d’aspects de Johnny, d’émotions, de visages aimés, de goûts et de peurs, de tendresse et de passions, il y avait de quoi reconstruire toute une vie. C’était aussi une manière de chercher à mieux le comprendre. Enfin. De s’en approcher au plus près. Nous est revenu dans ces moments le titre d’un roman de Jean-Paul Dubois, Si ce livre pouvait me rapprocher de toi. Oui, si ce livre pouvait nous rapprocher de lui.