Boris Cyrulnik
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Note moyenne : 7.05/10Nombre d'évaluations : 125
6 Citations 71 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres

Cet essai a pour thème la résilience, c’est le troisième volet que mène l’auteur sur ce sujet, cette capacité qu’ont les humains à surmonter les pires traumatismes. Thème qui m’intéresse beaucoup mais qui tourne trop, dans ce livre en tout cas, autour de la sexualité, ce qui m’a peu intéressé.
L’essai propose quand même de très nombreux témoignages sur la résilience et offre de nombreuses pistes sur la manière d’y arriver, ce n’est pas un livre de développement personnel mais il a le mérite d’aider à comprendre ce mécanisme complexe avec des mots simples mais efficaces. Il démontre aussi comment les « fantômes » peuvent se reconstruire et c’est la partie qui m’a intéressé le plus. Cette attitude de résilience a, après une lourde souffrance psychique, permis de recréer un lien avec soi-même là où avant il n’y avait que le néant.
En somme, un essai intéressant, bien vulgarisé et qui ne nécessite aucune connaissance en psychologie pour comprendre les concepts évoqués. Ce n’est peut-être pas le meilleur de Boris Cyrulnik mais il m’a au moins permis d’accéder à un nouveau Moi, plus stable et avec moi de non-dit, c’est que je n’ai pas envie d’être un fantôme à mon tour, ça me fait peur !
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Une vision très lucide des comportements humains, expliqué avec humour sur la forme mais avec beaucoup de profondeur et de sérieux dans le fond, une lecture passionnante qui allie des éléments de psychologie, de philosophie, et d’éthologie. L’essai est enrichissant et pluridisciplinaire, c’est ce qui m’a tout de suite plu dans ce livre, j’ai aussi aimé ce ton humoristique utilisé par l’auteur, cela m’accroche un peu plus mais vu que le sujet m’intéressait beaucoup, même si le ton avait été sérieux, ça ne m’aurait pas dérangé.
Boris Cyrulnik sait captiver son auditoire et vulgariser des sciences parfois complexes, et propose une lecture intéressante de nos schémas de pensées. Je n’ai pas grand-chose à dire de plus, si ça ne vous convainc pas, sachez que l’auteur propose des théories déjà validées par des pairs et qu’il ne se contente pas de survoler son sujet mais va dans le fond des choses.
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C'est intéressant d'apprendre comment nos gènes et notre environnement agissent sur le développement de notre cerveau et donc notre personnalité futur.
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Boris Cyrulnik présente dans Le laboureur et les mangeurs de vent sa théorie tirée de son traumatisme vécu enfant avec l’apport de ses réflexions à la fois littéraires et scientifiques sur le lien entre insécurité personnelle et ralliement à des idées acceptées sans les discutées, énoncées par des mentors qui affirment savoir mieux que nous ce qui est mieux. Ces maîtres à penser explique le monde suivant des raisonnements simplistes qu’ils soient religieux (catholiques, musulmans, juifs ou autres) et politiques (Moi, je sais ce qu’il vous faut !) et entraînent souvent vers une radicalisation préjudiciable à la liberté de conscience: Les nazis et leurs collaborateurs, les accusés dans le box du procès du quinze novembre, etc.
Encore quel merveilleux titre ! Le laboureur est celui qui travaille à réfléchir, à comparer, à clarifier sa réflexion sur son chemin de vie et à penser par soi-même. Le mangeur de vent reproduit le discours auquel il adhère. Il pense qu’il y a des bons et des mauvais et veut appartenir aux camps de ceux qui se disent bons même si cela l’amène vers des dérives inacceptables. Les mangeurs de vent sont beaucoup plus nombreux que les laboureurs. Il se rejoignent dans des idées arrêtées qui gomment les aspérités individuelles au profit du collectif.
Après avoir été déposé dans une institution la veille de l’arrestation de ses parents, Boris Cyrulnik, enfant de six ans au début de la seconde guerre mondiale, découvre qu’il est juif, ce sous-homme que les nazis veulent éradiquer. Rassemblé dans une synagogue avec une foule d’inconnus, il arrive à échapper à cet enfer en se cachant sous le corps ensanglanté d’une femme.
Ses souvenirs vont crées des images indélébiles qui vont le hanter encore actuellement, plus de soixante dix ans plus tard. Pourquoi ? Pourquoi lui ? Pourquoi le souvenir d’un soldat nazi lui montrant une photo d’un garçon de son âge ? Pourquoi a-t-il eu la chance d’être recueillis par des Justes ? Pourquoi a-t-il pu être un scientifique bienveillant, ouvert à la nouveauté malgré le traumatisme qu’il a vécu ? Qu’est-ce qui a fait la différence avec ceux qui ne peuvent se détacher de la blessure invalidante subie ?
Ces ruminations, Boris Cyrulnik les interrogent à la lumière du concept de la « banalité du mal » d’Annah Harendt. Il investit la théorie de l’attachement et la théorie de la logothérapie de Viktor Hankl pour trouver sens à sa vie. Mais, il cherche aussi dans la littérature, l’histoire, la psychanalyse et, bien sûr, les neurosciences pour comprendre et trouver ses réponses.
La suite ici https://vagabondageautourdesoi.com/2022/04/10/boris-cyrulnik/
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J'ai trouvé le sujet intéressant mais l'écriture un peu répétitive surtout pour ce qui est des souvenirs de l'auteur. Heureusement les extraits de témoignages apportent un peu de renouveau à la lecture.
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C'est intéressant de connaître les évolutions des pensées en psychiatrie. Mais l'écriture est assez répétitive et plombe la lecture.
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Sans doute le moins bon des essais de Boris Cyrulnik car il décrit la résilience comme la somme de violences dans l’enfance, usant pour exemples la chanteuse Barbara ou encore Georges Brassens. J’ai eu du mal avec sa conception de résilience et même si c’est accessible et plein de pédagogie, le résultat me déplait. Ma lecture de ce livre ne fut pas très intéressante, elle n’ajoute rien à ce que l’on peut trouver dans ses entretiens vidéo ou dans les journaux. Pire ! J’ai aussi noté des contradictions entre ses livres et ses dires et celui-ci ne rattrape pas la donne.
Pour faire court, en plus de ces points négatifs, c’est assez lourd à lire, ce n’est pas le mieux écrit qu’il ait publié.
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Le sujet n'est pas fondamental. On a l'impression d'une compétition entre deux intellectuels engagés dans une joute oratoire où chacun ramènera la couverture à lui tout en restant sur son terrain de prédilection. Ce n'est pas un livre indispensable ni très brillant tellement ca saute du coq à l'âne.
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vraiment un incontournable qu'on devrait lire au moins une fois ! surtout si on a des enfants
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Livre dense, instructif tout du long !
Si j’avais lu le sous-titre soit je ne l’aurais pas acquis soit je l’aurais acheté en connaissance de cause. Le sous-titre en est : Liberté intérieure et confortable servitude.
Le choix du titre peut être vital dans le parcours économique d’un livre. Pour le présent livre, j’ai été victime de mon propre biais métaphorique. J’y lisais que c’était étude sociologique marquant l’opposition entre les sédentaires et les nomades. A la lecture des premières pages, j’ai rapidement détecté ma méprise : on oppose ceux qui murissent lentement une opinion à ceux qui s’emballent pour des idées toutes faites, à des slogans. Mais c’est un Cyrulnik, donc je vais assumer ma méprise et le lirai in extenso.
L’auteur introduit notamment trois personnalités qui effectuèrent ce travail intellectuel de comparaisons. Hannah Arendt, Albert camus et Georges Orwell tous les trois furent les victimes de l’ostracisme de leur communauté respective. La périphrase de Arendt « Banalité du mal » pour qualifier la responsabilité de Eichmann ne lui fut jamais pardonnée à la philosophe par la communauté juive mondiale. Ce livre explique en quoi elle avait raison.
Comme contexte, je viens de terminer un livre qui affirme que Sapiens a surpassé Neandertal parce qu’il a pris l’habitude de se conformer au comportement, à l’avis majoritaire. Le présent ouvrage amène de l’eau au moulin de cette thèse. Il confirme que la liberté intérieure n’est pas une habitude très répandue, que la pensée paresseuse remporte les suffrages. Hurler avec les loups fait partie de nos poncifs comportementaux. Nous humains contemporains sommes plus enclins à obéir au tyran que d’élaborer un avis personnel.
Dure leçon !
Je réitère mon avis, même s’il paraît parfois hors sujet, Cyrulnik est toujours intéressant !
Afficher en entierOn parle de Boris Cyrulnik ici :
2011-03-20T14:09:23+01:00
2010-11-18T19:48:58+01:00
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Dédicaces de Boris Cyrulnik
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Editeurs
Odile Jacob : 30 livres
Editions de l'Aube : 6 livres
Philippe Duval : 4 livres
Hachette : 3 livres
Points : 3 livres
Hachette Litterature : 2 livres
LGF - Le Livre de Poche : 1 livre
Albin Michel : 1 livre
Biographie
En 1942, alors qu'il grandit à Bordeaux, les parents de Boris Cyrulnik, juifs russo-polonais, sont arrêtés et déportés. Abandonné à l'assistance publique, l'enfant est protégé par son institutrice. Échappant de peu à la déportation, suite à une rafle en janvier 1944, l'orphelin trouve refuge dans l'humour et la biologie.
Passionné par la nature, la politique et l'homme d'une façon générale, Boris Cyrulnik devient pourtant maître nageur. A quatorze ans, il découvre l'éthologie, en lisant un livre de l'entomologiste Henri Fabre. Dans les années soixante, ses études de médecine s'achevant, il se dirige vers l'éthologie, discipline alors très controversée. Redoutant la spécialisation, il se diversifie au maximum : éthologie, psychologie, neurologie, psychanalyse…
Désireux de décoder la machine humaine, Boris Cyrulnik parcourt le monde à la recherche d'informations. Voyages, colloques, conférences, lectures, cours, l'homme est infatigable. Sa réputation en tant qu'éthologue est grandissante ; sa contribution à légitimer cette science est capitale. A partir des années 1980, Cyrulnik voue son existence à la vulgarisation de son savoir grâce à ses livres : 'Mémoire de singe et paroles d'homme', 'Les vilains petits canards'… Professeur, écrivain, Boris Cyrulnik mélange les genres, dans le but ultime de décoder l'être humain.
Boris Cyrulnik est le rédacteur en chef du magazine trimestriel Sciences Psy, créé fin 2014 avec pour devise "Le savoir mérite d'être partagé".
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