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Commentaires sur ses livres

Boris Vian

Par bookemixer le 3 Mai 2010 Editer
bookemixer
Un petit roman riche de métaphores et d'images poétiques se laissant lire comme on boit un breuvage doux et sucré. Malheureusement, le bonheur n'est pas toujours le synonyme de l'amour. Les descriptions de l'innocence et les symboles de cette histoire d'amour surnaturelle, nous enveloppe (si on se laisse entraîner) par des jeux de mots (néologisme, inversion, déformations...), des points de vue satirique (religion, société, monde du travail, amitié...). La lecture de ce livre n'est rien d'autre qu'un rêve éveillé. J'ai aimé rêver avec ces personnages innocents.
A propos du livre :
L'Écume des jours
L'Écume des jours
Par aciantar le 19 Juillet 2010 Editer
aciantar
je l'ai lu en cours il y a assez lontemps mais je garde un souvenir assez bizarre, j'ai pas tout compris et j'ai trouver sa un peu tordu. je pense pas lire un livre de Boris vian car je n'arrive pas trop a rentrer dans son monde. mais la lecture n'a pas été désagréable
A propos du livre :
L'Écume des jours
L'Écume des jours
Par Pimus le 25 Octobre 2010 Editer
Pimus
Mon premier de livre de Vian et je dois avouer que j'ai été surprise par son style d'écriture, qui est caractéristique de l'auteur.
Mais j'ai bien aimé ce livre, on comprend parfaitement les sentiments du personnage principal et ses motivations.
Les passages érotiques avec des mineures restent cependant pour moi difficiles à lire...
A propos du livre :
J'irai cracher sur vos tombes
J'irai cracher sur vos tombes
Par cathardy7 le 30 Octobre 2011 Editer
cathardy7
Totalement surréaliste, l'univers de Vian est ... indescriptible, je l'ai lu il y a bien longtemps j'en ai gardé un souvenir surprenant, étonnant, vivifiant, confondant, pétillant, déprimant, désespérant; tout et son contraire; je crois qu'il faut se laisser porter par l'histoire et se laisser le temps pour analyser tout ces sentiments exacerbés. Résultat des souvenirs doux amers, mais avec un sourire, pour les souvenirs de ma jeunesse et des discussions sans fin sur ce livre et son auteur. En tout cas à lire et sans doute à relire!
A propos du livre :
L'Écume des jours
L'Écume des jours
Par narcisse-endormie le 18 Novembre 2010 Editer
narcisse-endormie
C'est le seul roman de Boris Vian que j'ai lu et il m'a profondément choqué. Bravo à l'auteur qui arrive encore à choquer ses lecteurs des décennies après avoir écrit ce livre (preuve que nous ne sommes pas encore prés à tout encaisser).
Ce livre est choquant mais aussi hypnotisant, car l'auteur décrit avec froideur les actes les sentiments du personnage, le lecteur veut connaitre la fin de cette histoire malgré son mal être face aux révélations faites dans le roman.
A propos du livre :
J'irai cracher sur vos tombes
J'irai cracher sur vos tombes
Par RMarMat le 20 Février 2016 Editer
RMarMat
Je relis une seconde foi ce conte enchanteur alors que ma nièce (Clem95) l’étudie en cour. Bien qu’elle lise beaucoup et qu’elle entre lentement dans l’adolescence, elle n’a pas du tout aimé cette lecture et l’a trouvé particulièrement ennuyeuse. Elle n’a pas compris l’histoire et n’y a pas trouvé les extraordinaires élans d’amour qui la parsème.
Alors je vais essayer de lui prouver le contraire… et la faire rentrer dans ce « petit nuage rose ».
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« A l’intérieur, il faisait chaud et ça sentait le sucre à la cannelle. »

L’écume des jours est écrit dans un style vraiment surréaliste où l’auteur cultive l’absurde d’une façon qui m’a particulièrement plu. C’est un monde où l’imagination permet tout, où les objets, les animaux, les machines les humains pensent, vivent bougent, ont une âme pour interagir ensemble. Des poulpes sortent des lavabos et finissent en met d’après une recette de Gouffé ; un piano fait des cocktails ; les portes claquent avec « un bruit de main nue sur une fesse nue » et se ferment avec « un bruit de baiser sur une épaule nue » ; une souris grise à moustaches noires essaie de rendre la lumière à la maison de Colin. Elle échoue et finit par se suicider sous les crocs d’un chat ; Colin recharge son briquet de quelques gouttelettes de soleil ; les nœuds de cravates mordent ; les vitres brisées repoussent ; les angles des pièces ont des coings, « à cause de l'odeur » (et non des coins) ; les feux sont éteints par le corps des pompeurs… C’est déstabilisant au début mais il faut voir au-delà des choses ; lire ce texte dans sa dimension onirique.
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« C’est l’amour, de toutes les façons, avec des jolies filles, […] Le reste devrait disparaître, car le reste est laid, […] du fait que l’histoire est entièrement vraie, puisque je l’ai imaginée d’un bout à l’autre. »
C’est une histoire farfelue me diront alors certains ! Pas du tout ! Au contraire, elle a été construite comme un solo de Duke Ellington(*) poursuivant sur un même thème mille digressions imprévisibles tantôt lumineuses, tantôt glauques. Pareillement à l’écoute d’un morceau de Jazz, j’ai vraiment ressenti à travers toutes ses pages le bonheur que l’auteur a eu de fleurir à foison son récit de jeux de mots, de métaphores, de situations cocasses et autres néologismes. C’est vraiment très drôle !
C’est donc une formidable HISTOIRE D’AMOUR ET D’AMITIÉ. Je n’en démordrais pas… même si elle finit mal !
Chloé, Colin, Alice, Chick, Isis, Nicolas sont de jeunes gens simples qui évoluent dans un quotidien loin des héros rêvés du romantisme. Cette vie banale, pas toujours rose, est magnifiée par leur amitié et l’amour. Ainsi l’amour est envisagé sous divers aspects. Les passions au caractère obsessionnel ne peuvent mener qu’à la mort ! Tandis que celles plus charnelles et sans engagements semblent plus durables.
Chloé et Colin s’aiment d’un grand A. Colin aime Chloé et réciproquement.
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« Chloé, vos lèvres sont douces. Vous avez un teint de fruit. Vos yeux voient comme il faut voir et votre corps me fait chaud... Il me faudra des mois, des mois, pour que je me rassasie des baisers à vous donner. Il faudra des ans de mois pour épuiser les baisers que je veux poser sur vous, sur vos mains, sur vos cheveux, sur votre cou... Chloé, je voudrais sentir vos seins nus sur ma poitrine, mes deux mains croisées sur vous, vos bras autour de mon cou, votre tête parfumée dans le creux de mon épaule, et votre peau palpitante, et l'odeur qui vient de vous. »
Comment ne pas être touché par ce premier et unique amour, pur, débordant et finalement malheureux, car ravagé par la maladie. Ce nénuphar qui dévore les poumons de Chloé, étouffe en même temps leur bonheur. Colin se ruine pour la sauver jusqu’à devoir travailler dans un ultime don de soi !
Il y a ensuite l’amour presque platonique, voir même unilatérale entre Alice et Chick. Le meilleur ami de Colin, Chick dépense tout son argent (même celui donné par Colin pour se marier à Alice), délaisse son amour pour Alice et son avenir pour les œuvres complète de Jean-Sol Parte (anagramme de Jean-Paul Sartre) qu’il collectionne fanatiquement, sans forcement les comprendre. Alice pour se venger de cet amour volé, tue le philosophe avec un arrache-cœur et provoque un autodafé de tous les libraires et de leurs livres ayant abusé de la crédulité de son amant.
Enfin, il y a l’amour physique et libre entre Isis et Nicolas. Isis est amoureuse de Nicolas malgré leur différence de classe sociale. Mais l’oncle d’Alice est un libertin et joue plus ou moins avec Isis. C’est aussi l’ami fidèle de Colin et son cuisinier disciple de Gouffé, célèbre pâtissier et cuisinier du XIXè siècle.
Dans ce bouquet de fleurs, Boris Vian caricature assez violemment nos structures sociales. La religion est l’affaire d’hommes cupides. Le travail est envisagé comme une exploitation des individus et le côté inhumain en est dénoncé.
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« - Pourquoi sont-ils si méprisants ? Demanda Chloé. Ce n’est pas tellement bien de travailler… - On leur a dit que c’était bien, dit Colin. En général, on trouve ça bien. En fait, personne ne le pense. On le fait par habitude et pour ne pas y penser, justement. »
L’auteur prend également position assez clairement contre la guerre, le pouvoir de l’argent, la finance, le fisc, la police.
L’autre grand thème de cette composition est ce « reste », ce qui est laid et devrait disparaître mais inéluctable ! Le malheur, la maladie détruisent ce qui est beau. L’atmosphère heureuse et insouciante du début change. La mort devient omniprésente, invisible, destructrice. La mort étend son action sur l’environnement : les carreaux se ternissent, l’escalier devient de plus en plus étroit, le plafond descend, les personnages se mettent à vieillir. Bref, les choses se rétrécissent et s’assombrissent à mesure que le chagrin de Colin augmente. Dans la dernière moitié du roman, Boris Vian emploie la métaphore de l’eau pour parler de la maladie. D’où le mot « écume » dans le titre du roman, également ! L’humidité mouille les pages, l’appartement de Colin fait des bruits mouillés, une plante aquatique tue Chloé, un marécage sépare le monde des vivants du cimetière…
Si je devais retenir qu’une chose, se serait que seul l’amour absolu (Colin aime Chloé et réciproquement) persiste dans ce monde-là malgré toutes les horreurs. Mais que si on veut rester heureux et vivant mieux vaut ne pas s’engager de trop.
J’ai maintenant une furieuse envie de lire d’autres livres de cet auteur. Une lecture qui, vous l'aurez compris, m'a envoûtée, et que je recommande sans modération. Sur, je relirais ce livre, parce que je suis sur être passer encore à côté de bien de jeux de mots, et autres néologismes mais surtout pour le plaisir de m’évader, de rire, m’émouvoir…
Je terminerai par une phrase que j’aime bien. « Je ne veux pas gagner ma vie, je l’ai. »


(*) A lire en écoutant du jazz de la Nouvelle-Orléans, The mood te bee wood ou Slap Happy de Johnny Hodges ou Chloé, blues of the vagabon, Misty morning ou Blue bulbles de Duke Ellington.
A propos du livre :
L'Écume des jours
L'Écume des jours
Par myosotis le 20 Février 2012 Editer
myosotis
Ce livre, dépourvu de sens, et pourtant génial, poétique. Les personnages sont tous imaginaire, et la fin bouleversante. C'est un rêve éveillé, fantastique. Le livre ne se lâche pas avant la dernière page.
A propos du livre :
L'Écume des jours
L'Écume des jours
Par chapitres le 21 Août 2012 Editer
chapitres
J'ai lu avec une grande perplexité ce livre de Vian, je n'avais rien lu de lui avant ça. J'ai trouvé ça bizarre et fort peu intéressant. Il parait que c'est une des plus belles histoires d'amour de la littérature, je n'ai pas vu où. L'univers où évolue les personnages est étrange, l'histoire en elle-même est étrange. On note un vocabulaire riche, l'auteur invente des mots sans qu'on en voit vraiment l'intérêt. Je retenterai peut-être ma chance avec un autre Vian mais celui-là ne m'a pas plu du tout.
A propos du livre :
L'Écume des jours
L'Écume des jours
Par cathardy7 le 6 Avril 2012 Editer
cathardy7
un livre génial qui m'avait laissé scotché tellement inattendu à l'époque ou je l'ai lu! mais j'ai toujours aimé Vian ou Vernon Sullivan.... je trouve qu'il nous manque car il est parti trop tôt et il n'y a personne pour le remplacer. Parfois je me demande ce qu'il penserait de notre époque et je ne suis pas sûre qu'il ne nous écrirait pas un de ces textes, pamphlets, romans, comme lui seul savait le faire. Zut, j'en ai la larme à l’œil... snif .
A propos du livre :
J'irai cracher sur vos tombes
J'irai cracher sur vos tombes
Par RMarMat le 5 Février 2018 Editer
RMarMat
Dans ce roman, j’ai retrouvé avec délectation le style inimitable de Boris Vian, à la foi absurde, burlesque et dramatique. Son écriture est pleine de jeux de mots, de langage. Il s'amuse à passer du propre au figuré, à transformer et déformer les mots... Les concitoyens deviennent des coadjupiles, la voyante est une reniflante, les prostitués des amoureuses... Il y a des marchands de bébés et l'on peut jouer à la saignette. Même les objets ont conscience d'eux-mêmes
Spoiler(cliquez pour révéler)
«La bouteille vide ayant conscience de son inutilité totale, s'étrécit et se tassa, se tsantsa et disparut.»
Et les chiens parlent, mangent à table avec tout le monde.
Spoiler(cliquez pour révéler)
«Un Ouipiti, c’est vert, ça a des piquants ronds et ça fait glop quand on le jette à l’eau. »
Quel délice tout de même ses inventions d’une si pure poésie, miroir d’un état d’âme à fleur de peau.
Spoiler(cliquez pour révéler)
« Par la fenêtre, on voyait les longues traînées de larmes du crépuscule sur les joues noires des nuages. »

Mais à travers cet univers farfelu, j’entrevoie en fait sa propre psychanalyse décalée et humoristique. Il cache dans ses personnages ses propres fêlures, ses doutes, ses peurs sur le sens de la vie, le bonheur et l’oubli. Pour cela, ses héros inventent une machine à remonter la mémoire, pour revivre ses souvenirs afin de les faire disparaître. Wolf cherche à retrouver dans son enfance les raisons de son mal-être. Il tente de se révolter contre son histoire, de comprendre le pourquoi et le comment son passé a pu autant déterminer ce qu’il est. A travers lui, Boris Vian semble régler ses comptes avec l’école, les croyances, les femmes, ses parents…
Wolf et son ami Saphir Lazuli sont des inquiets. Wolf est aimé de Lil. Lazuli voudrait aimer Folavril mais s’en montre incapable. C’est intéressant de constater à quel point les personnages féminins chez Vian sont sur d’elles, grandes et fortes de caractères. Elles savent ce qu’elles veulent de la vie contrairement aux personnages masculins.. Lil et Folavril, sont vivantes. Elles ont un puissant désir d’aimer encore. Tandis que Wolf et Lazuli semblent, eux, absents, pas vraiment dans le présent, fuyant l’avenir et voulant oublier le passé… Ils finissent par choisir la mort pour mettre fin à leurs névroses
J’avoue que ce n’est pas un texte facile d’accès et léger à comprendre. Mais que je l’aime ! Peut-être aussi parce que j’oscille moi-aussi entre le désir de vivre et le besoin de me nettoyer de ces vécus trop envahissants qui polluent mon présent et entravent surement mon avenir…
A propos du livre :
L'Herbe rouge
L'Herbe rouge
Par mounzaza le 24 Octobre 2012 Editer
mounzaza
Je n'ai vraiment pas aimé ce livre. Je ne connaissais pas Boris Vian, et par souci de culture j'ai lu ce livre... Pour moi il n'a aucun intérêt, il ne m'a pas fait rire, ne m'a pas ému, ne m'a rien appris, ne m'a pas fait rêver... bref le néant, je ne comprends pas... (je comprends les phrases , le mots mais je trouve tout ça stupide en fait).
Je n'ai pas du tout adhéré aux métaphores, jeux de mots et autres références jazzy ou culturelles.
Je l'ai terminé en me disant "ouf, ça c'est fait, on en parle plus !"
A propos du livre :
L'Écume des jours
L'Écume des jours
Par Kirlan le 20 Décembre 2011 Editer
Kirlan
C'est la première fois que je lis du Vian et j'ai été agréablement surprise. On a affaire à un récit qui sort des sentiers battus, une histoire de vengeance "inutile". On ne peut pas être en accord avec les résolutions du personnage principal et c'est sûrement le but de l'auteur, montrer en quoi cette revanche est à la fois inutile et révélatrice de la détresse de toute une population.

Un livre dur qui choque ... et qu'on ne peut stopper !
A propos du livre :
J'irai cracher sur vos tombes
J'irai cracher sur vos tombes
Par Lady_H le 4 Novembre 2011 Editer
Lady_H
Je n'ai pas accroché, mais vraiment pas. C'est bien dommage. Vian est pourtant intéressant. Mais là c'était vraiment trop étrange. Je lirai d'autres livres de Vian parce que je n'ai pas envie de rester sur une mauvaise impression fondée sur un seul de ses livres.
A propos du livre :
L'Écume des jours
L'Écume des jours
Par magdave le 8 Octobre 2010 Editer
magdave
un livre d'une extreme beauté, une histoire d'amour sublimée par les personnages, où les métaphores du livre dénoncent les absurdités de la société...
A propos du livre :
L'Écume des jours
L'Écume des jours
Par NicolaK le 12 Juillet 2021 Editer
NicolaK
Best seller en 1947, J'irai cracher sur vos tombes fut écrit par Boris Vian sous le pseudonyme Vernon Sullivan.
Considéré à l'époque comme immoral et pornographique, ce pastiche de roman noir fut interdit en 1949 et son auteur condamné pour outrage aux bonnes moeurs.
Il parle de vengeance, de refus d'être marginalisé, de défendre ses racines et sa couleur de peau, en pleine ségrégation raciale.
C'était le premier livre de Boris Vian que je lisais et j'ai aimé la brutalité et le côté sans fioritures et sans concession de son style.
Un véritable coup de coeur.
A propos du livre :
J'irai cracher sur vos tombes
J'irai cracher sur vos tombes