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Livres - Bibliographie

Boris Vian


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Tous les livres de Boris Vian

Quatrième de couverture

" On est arrivés ce matin et on n'a pas été bien reçus, car il n'y avait personne sur la plage que des tas de types morts ou des tas de morceaux de types... " Cette première phrase des Fourmis donne le ton de ce livre. Si l'on y rencontre à chaque page l'humour en coup de poing, la fantaisie verbale, l'imagination drolatique, le goût du canular qui ont fait la célébrité de Boris Vian, on dirait qu'ils visent surtout à conjurer les menaces d'un monde hostile. Personne n'aimerait monter dans le train du " Voyage à Khonostrov ", surtout s'il n'a pas envie de faire la conversation. Personne n'aimerait résider trop près de l'école des " fliques ", où l'on voit comment la bêtise ordinaire conduit tout droit à un totalitarisme barbare. Ces onze nouvelles de jeunesse ont été rassemblées et publiées par Boris Vian lui-même, en 1949. Elles disent déjà les obsessions et les révoltes qu'exprimeront les chefs-d'oeuvre de l'écrivain, L'Ecume des jours ou J'irai cracher sur vos tombes.

Lee Anderson, vingt-six ans, a quitté sa ville natale pour échouer à Buckton où il devient gérant de librairie. Il sympathise dans un bar avec quelques jeunes du coin. Grand, bien bâti, payant volontiers à boire, Lee, qui sait aussi chanter le blues en s'accompagnant à la guitare, réussit à séduire la plupart des adolescentes. Un jour il rencontre Dexter, le rejeton d'une riche famille qui l'invite à une soirée et lui présente les soeurs Asquith, Jean et Lou (17 et 15 ans), deux jeunes bourgeoises avec "une ligne à réveiller un membre du Congrès". Lee décide de les faire boire pour mieux les séduire... et poursuivre son sinistre dessein.

Ecrit à la suite d'un pari, cet excellent pastiche de roman noir fut publié en 1946 sous le pseudonyme de Vernon Sullivan, un prétendu auteur américain. Récit d'une vengeance, dénonciation du racisme et de l'intolérance, ce best-seller fut jugé à l'époque immoral et pornographique, ce qui amena son interdiction en 1949 et la condamnation de son auteur pour outrage aux bonnes moeurs. --Claude Mesplède

Je voudrais pas crever, poème d’un homme jeune qui se sait bientôt condamné, donne son titre à un recueil de vingt-trois poèmes publiés après la mort de Boris Vian (1920-1959), et dont l’édition de 1962 a marqué, avec quelques romans et nouvelles, le début de sa gloire posthume. N’était-ce point d’ailleurs une sorte de «chanson du néant»?

Lorsque Noël Arnaud offrit à son tour l’édition de 1972, il y joignit quelques lettres de Vian au Collège de ’Pataphysique, l’institution pour laquelle celui-ci s’enthousiasma, passion qui venait après tant d’autres et qui avaient brûlé sa vie, telles que l’amour et l’amitié, le jazz, l’écriture, la liberté…

Dans une ville où l’herbe est rouge et où les chiens sont sénateurs, Wolf est en proie à une mélancolie qui le dévore. Pour mieux la comprendre, il s’embarque dans la machine à explorer le passé qu’il a inventée avec son ami Saphir Lazuli.

Se réveiller tout nu dans une chambre de clinique, où l'on veut vous forcer à faire l'amour avec une très belle fille... L'aventure n'est pas banale. Surtout quand on s'appelle Rocky, que l'on est la coqueluche des demoiselles et qu'on voudrait se garder vierge jusqu'à vingt ans. Un homme assassiné dans une cabine téléphonique, des photos d'opérations chirurgicales abominables, des courses poursuites, des coups de poing, et, au désespoir de Rocky, des filles partout : tel est le cocktail mis au point par Boris Vian dans ce polar mené à un train d'enfer, tout à tour angoissant et hilarant.

" Il n'est pas dans mon intention, en présentant aujourd'hui cette variation sur Saint-Germain-des-Prés, d'épuiser la somme des commentaires que l'on pourrait faire sur ce quartier de Paris devenu brusquement vers 1947 un des pôles d'attraction du " monde intellectuel " (sic) ou plus simplement du public. Ce n'est pas que le recul manque, car on prend le recul qu'on veut; c'est plutôt qu'il faudrait alors faire oeuvre d'historien véritable, et que je ne m'en reconnais ni les capacités ni la patience. " En 1950, Boris Vian remanie son texte, destiné à l'origine à la collection des Guides Verts publiés par les éditions Toutain, et en fait un ouvrage retraçant avec brio et légèreté le quartier de Saint-Germain-des-Prés des années d'après-guerre. Le Manuel présente Saint-Germain-des-Prés qui vit fleurir les nouveaux courants de la littérature moderne, du théâtre, de la chanson, du cinéma, des arts plastiques, de la danse, de la philosophie, de la photographie, de la musique contemporaine. Tous les amoureux du jazz se rencontraient dans les caves; tous ceux qui avaient en commun une furieuse envie de vivre se rencontraient à Saint-Germain-des-Prés.

À dire vrai il n'est pas question de Pékin dans ce roman, et d'automne guère plus - mais seulement d'un homme qui, ayant raté son autobus, se retrouve à construire des voies de chemin de fer en plein désert.

Ils seront d'ailleurs plusieurs, bientôt, à s'en mêler : archéologue, médecin, abbé, chacun venu là pour des raisons qui restent à élucider mais avec une vision des choses bien précise, des rêves et des désirs bien singuliers.

Flirtant avec l'absurde de façon aussi drôle que poignante, ce roman de Boris Vian, paru une première fois en 1947 puis une deuxième en 1956, n'a pourtant jamais connu le succès du vivant de l'auteur. Mais la postérité lui a rendu justice de manière éclatante.

Que Gaya s'apprête à en épouser un autre, Francis, son ami d'enfance et amoureux d'occasion, aurait peut-être pu l'admettre à la rigueur.

Mais que le fiancé lui fournisse de la drogue, non ! Surtout qu'il appartient à une drôle de bande, ce fiancé. Et qu'en plus il n'aime pas les filles. Et là, ça devient carrément louche. Parce qu'elle est d'une famille très riche, la petite Gaya. Alors il fonce, Francis. Beaucoup de bagarres, pas mal de sexe, quelques morts. Il faut ce qu'il faut : sans ça, elles se rendent pas compte ! Un " Vernon Sullivan " percutant, qui classe sans conteste Boris Vian parmi les classiques du polar noir.

Arromanches, 6 juin 1944 : tandis que les Alliés prennent pied sur le sol européen, le héros de L'Equarrissage pour tous se préoccupe de marier sa fille au soldat allemand avec qui elle couche depuis quatre ans.

Une farce bouffonne sur un sujet grave, la guerre, et qui, pour cela, fit scandale à sa création en 1950. Série blême met en scène un écrivain en quête de silence, et qui, dans sa retraite montagnarde, se voit soudain envahi par les rescapés d'une catastrophe aérienne ; il en résultera une ahurissante série de meurtres - qui n'empêchent pas le lecteur d'éclater de rire à chaque page. Tête de méduse, enfin, nous présente un mari heureux d'être trompé par sa femme, parce qu'il espère trouver dans sa douleur l'aiguillon du génie littéraire.

Trois pièces échevelées, tour à tour fantaisistes, macabres, poétiques, satiriques, où le romancier de L'Ecume des jours démontre un génie théâtral hérité à la fois de Jarry et de Pirandello, proche aussi d'un Ionesco par son goût de l'insolite ou de l'absurde - et en tous les cas d'un irrésistible comique.

Chroniques du menteur

Jardin des supplices des Temps Modernes les Chroniques du Menteur ne déplaisaient pas à Sartre, homme sérieux et qui, par conséquent, ne tient pas pour indigne de s'amuser.

Il en favorisa l'éclosion en 1946 et tenta d'entretenir ce mode intéressant d'horticulture. Elles n'étaient pas du goût de quelques autres têtes pensantes de la revue -qui confondaient légèreté et manque de gravité, à croire que Boris Vian défiait les lois de Newton. Devant leurs mines funèbres, le Menteur dû renoncer à ses exercices de cruauté hilarante. Les cinq Chroniques acceptées, les deux Chroniques refusées et un texte sur l'art d'accommoder les pauvres blancs d'Amérique forment ce recueil qui réunit ainsi tous les mensonges dûment estampillés, de Boris Vian.

Chroniques du menteur

Pour égayer Les Temps modernes, où parurent à cinq reprises ces " Chroniques du menteur ", Vian proposait en particulier d'illustrer la très sérieuse revue avec des photos de pin-up.

C'est sans doute pourquoi, malgré l'appui de Jean-Paul Sartre qui appréciait l'humour et l'irrévérence du jeune écrivain, sa collaboration fut de courte durée. On apprendra dans ces Chroniques comment le Pape se proposait de canoniser Edith Piaf ; Comment rallonger un film sans dépenser d'argent grâce à des séquences dans le noir ; Comment l'homme politique Edouard Herriot détourna neuf mineurs et leurs enfants " pour les manger " ; Comment se débarrasser des militaires, du maréchal au sergent...

Après deux chroniques refusées, Vian n'insista pas. On le jugerait aujourd'hui " politiquement incorrect ". En général, c'est une preuve de sens de l'humour.

« Le Major avait une façon assez personnelle de danser, un peu déroutante au premier abord, mais à laquelle on s'accoutumait assez vite. De temps à autre, s'arrêtant sur le pied droit, il levait la jambe gauche de façon que le fémur fasse avec le corps, tenu vertical, un angle de 90°. Le tibia restait parallèle au corps, puis s'en écartait légèrement dans un mouvement spasmodique, le pied demeurant parfaitement horizontal pendant ce temps. Le tibia redevenu vertical, le Major abaissait son fémur, puis continuait comme si de rien n'était. » Les surprises-parties en 1945 racontées par Boris Vian.

Textes et chansons originaux de Boris Vian,un artiste singulier et musicien décédé dans la force de l'âge.

C'est en 1950 que Boris Vian conçut le projet de ce Traité de civisme. Jusqu'à sa mort, il ne cessa plus d'accumuler les notes, les citations en vue de sa rédaction, qu'il n'eut pas le temps de mener à bien.

En dépit de son titre solennel, il ne s'agit nullement d'un de ces canulars dont se montrait friand l'auteur de J'irai cracher sur vos tombes et L'Equarissage pour tous. S'appuyant sur d'immenses lectures, Vian y traite des grands thèmes sociaux et politiques du siècle, progrès, travail, inégalités, guerre, totalitarismes... Ses valeurs sont celles qu'exprime son oeuvre de poète, de romancier, de compositeur ou de dramaturge : révolte devant l'exploitation et la violence, idéal d'égalité et de paix, goût du bonheur partagé.

Grâce au patient travail de Guy Laforêt, qui a réuni et commenté ces textes, c'est une véritable biographie intellectuelle de Boris Vian qui nous est aujourd'hui offerte.

" Il était amoureux du jazz, ne vivait que pour le jazz, n'entendait, ne s'exprimait qu'en jazz...

" Ainsi Henri Salvador évoque-t-il son ami Boris Vian. Dans ce recueil de plus de trois cents chroniques, parues dans Jazz Hot, Combat, Art, Jazz News, l'auteur de L'Ecume des jours témoigne de cette passion née dès l'adolescence, alors qu'il allait applaudir Benny Carter ou Duke Ellington, et qui le conduisit à devenir lui-même trompettiste dans l'orchestre de Claude Abadie, puis au " Tabou ". Il explore au fil de ces écrits tous les univers du jazz, inconditionnel des grands classiques en même temps qu'attentif à l'innovation, pourfendant plagiaires ou suiveurs avec une verve inégalable.

Aucune dimension ne lui est étrangère : technique musicale, coulisses du spectacle et de la production, signification d'une musique qui, après avoir été l'expression majeure des Noirs américains, porte les aspirations et la révolte de la jeunesse française. En même temps qu'une clef essentielle de sa personnalité et de son oeuvre, ce livre demeure une somme irremplaçable pour tous les amateurs de jazz.

Le chevalier de neige conte les amours adultères de Lancelot du Lac et de la reine Guenièvre, une merveilleuse histoire d'amour inspirée des romans de la Table Ronde. 70 000 spectateurs en sept soirées, rassemblés par armées de 10 000, acclamèrent, en 1053, le fabuleux spectacle. De cette oeuvre immense, un opéra naquit avec la musique de Georges Delerue, qui à son tour quatre ans plus tard, devait remporter tous les suffrages. Exception dans l'oeuvre de Boris Vian, par son succès immédiat, certes, mais surtout par la richesse des moyens mis à sa disposition, Le chevalier de neige, dans sa version dramatique comme dans sa version lyrique, toutes deux ici publiées avec les textes qui les annoncent ou les commentent, est aussi un aboutissement. Toutes les qualités reconnues de Boris Vian s'y conjuguent pour servir la parole, la musique, le chant, la danse, l'architecture scénique, les effets de la lumière et le jeu des acteurs. Aboutissement, mais non conclusion, car ce faisceau de tous les arts, réunis pour la première fois dans les mains de Boris Vian, tendait à renouveler, avec toutes les ressources techniques de notre temps, cet art souverain, le magnifique et presque inaccessible opéra. Le chevalier de neige, sorti tout armé des lointains de la fable, c'était déjà demain, Boris Vian sera toujours futur.

Durant l' après-guerre, la modernité est américaine. Du jazz au roman à suspense, du cinéma à la science-fiction, c' estd' outre-Atlantique que surgissent les nouveautés qui bousculent nos réflexes et nos habitudes. Le trompettiste de Saint-Germain-des-Prés, romancier de Les morts ont tous la même peau, se révèle ici à l' affût de ces modes nouveaux de la création et de la sensibilité.Son regard sur le cinéma est celui du professionnel qu' il rêva de devenir. L' esthétique des salles, l' utilisation du jazz, la vogue de la comédie musicale, l' avenir du cinéma d'amateur: tout l' intéresse au long de ces articles et chroniques qui s' échelonnent durant sa vie d'écrivain. Pour ce qui est de la science-fiction, il n' est sans doute pas exagéré de dire que Boris Vian fut le premier en France à s' y intéresser, à la connaître à fond et à la faire connaître.Les textes relatifs à ce genre plein d' avenir sont parmi les plus passionnants du présent recueil. Mais c' est aussi la chronique d' une époque que l' on trouvera dans ces pages : celle de Bardot et du Voleur de bicyclette, du technicolor et de la «pin up», de Saint Tropez et des débuts du festival de Cannes... Tout cela dépeint avec l'humour, la vivacité, l' inlassable générosité intellectuelle de Boris Vian.

Romancier, poète, parolier, dramaturge, Boris Vian fut aussi chroniqueur de presse. C'est cette dernière facette, sans doute la plus méconnue, d'un écrivain prodigieusement fécond et divers, que l'on découvrira dans ce recueil.

Automobile, beaux - arts, littérature, variétés, mais aussi économie, sciences ou loisirs : les passions d'un homme curieux de tout sont représentées dans ces pages. Comme toujours, Vian joue ici avec brio des diverses dimensions du rire, de la satire, de la fantaisie, de l'absurde. Mais qu'on ne s'y trompe pas : si l'auteur de L 'Ecume des jours n'accepta jamais de se draper dans le sérieux, cette apparente légèreté va de pair avec un regard aigu et lucide sur son temps.Et ses jugements esthétiques - en particulier sur la chanson, où il salue à leurs débuts Brassens, Brel, Devos ou Gainsbourg-témoignent d'un goût aussi perspicace que rebelle à tous les conformistes.

Présentation de l'éditeur

De 1953 à 1959, comme journaliste de jazz ou dans le cadre de ses fonctions artistiques dans l'industrie du disque, Boris Vian a écrit ou traduit - de l'américain ou de langues imaginaires - près de 150 textes qui ont été publiés au dos de pochettes de disques de pointures telles que Louis Armstrong, Duke Ellington, Miles Davis, Screamin Jay Hawkins, mais aussi Raymond Devos, Edith Piaf, Zizi Jeanmaire et ses amis et complices Henri Salvador et Magali Noël. Si certains de ces textes sont relativement conventionnels, ils ont au moins du style et ils reflètent à merveille la passion joyeuse de leur auteur pour la musique et les variétés, et son respect pour le public. Mais il y a surtout ses textes où il est en totale rupture avec les normes du genre et ses impératifs commerciaux. Ironiques, burlesques, insolents, fous d'imagination, ils se lisent comme de courts chapitres d'un roman, qu'entre Vercoquin et le plancton et L'Ecume des jours, Boris Vian n'aurait pas eu le temps d'écrire, des passages oubliés d'En avant la zizique ou des Chroniques du Menteur qu'il aurait omis de donner aux Temps Modernes. Leur plus grand attrait est peut-être, avec la jubilation dans laquelle ils nous entraînent, de nous montrer une fois, encore que pour Boris Vian, qu'il soit romanesque, poétique, journalistique, épistolaire ou rétro-discographique, le travail de l'écrivain ne se partage pas. Et que dans la diversité de sa création, Jack K. Netty, l'un des vrais faux-auteurs qu'il s'amuse à soi-disant traduire, est juste le frère de Jean-Sol Partre.

Quatrième de couverture

C'est un récit d'inspiration originale, pleinement achevé, conduit avec allégresse et que rien ne bride puisqu'il est mû tout entier par la dynamique des mots. Exemple le plus direct du langage-univers de Boris Vian, cette aventure où se mêlent la terreur (drolatique), l'enquête policière (cocasse) et l'espionnage-bouffe, ce sont les mots en effet qui la mènent et la tissent, l'embrouillent et la dénouent, y rebondissent et cabriolent, et nous font trembler à force de rire de leurs galipettes. Boris Vian s'y dédouble, s'y multiplie en dix personnages qui se poursuivent d'Auteuil à Bornéo, nagent dans des flots de sang de crapaud et s'entretuent joyeusement en se disputant un mystérieux engin, le barbarin fourchu. Une histoire que Boris Vian s'était racontée à lui-même faute de pouvoir la lire dans le livre d'un autre. --Ce texte fait référence à une édition épuisée ou non disponible de ce titre.

Longtemps la chanson n'a retenti qu'aux carrefours des rues ou dans les cabarets.

En moins d'un siècle, le micro, la radio, le disque en ont fait une industrie internationale. Auteur de chansons devenues classiques -Le déserteur, J'suis snob, On n'est pas là pour se faire engueuler...-, Boris Vian a été le témoin de cette mutation, dans une époque qui vit briller les noms de Montand ? Brassens, Gréco, cependant qu'après le jazz, le rock se préparait à franchir l'Atlantique... Il conte ici avec passion, avec aussi la verve irrésistible et la fantaisie qui sont sa marque, ce monde de la chanson dont il connaît toutes les coulisses et tous les refrains, s'interrogeant à chaque page sur ce miracle imprévisible : la naissance d'une " grande " chanson.

Féroce contre le conformisme marchand, réfractaire à toute forme de censure comme d'élitisme ou de parti pris, cette radioscopie de ce qu'on n'appelait pas encore le showbiz n'a rien perdu de son actualité.

" Sexuellement, c'est-à-dire avec mon âme ", écrivit un jour Boris Vian. Si le bouleversant roman d'amour de L'Ecume des jours peut apparaître comme l'expression d'une forme de romantisme moderne, l'auteur des Cantilènes en gelée sait aussi explorer sans tartufferie les dimensions charnelles de l'amour, les ombres et les lumières du phantasme et les éclats de rire de la plaisanterie gauloise. On le découvrira ici avec ces petits chefs-d'oeuvre intitulés " La Messe en Jean Mineur ", " La Marche du concombre " ou " Liberté "... C'est bien ce dernier mot, d'ailleurs, qui résume le mieux l'état d'esprit et l'idéal que traduit ici l'écrivain. La liberté d'aimer sous toutes ses formes, et de le dire face à la " conspiration des nuisibles ", justement dénoncée dans " Utilité d'une littérature érotique ".

Les Cent Sonnets sont la première œuvre de Boris Vian.

La première œuvre écrite, c'est probable dans les années 39/41, et assurément la première œuvre organisée en volume en vue d'une publication. Bon nombre de lecteurs de Vian, et parmi eux plusieurs de ses meilleurs exégètes, expriment depuis longtemps le vœu de voir publier cette œuvre. Voici leur patience enfin récompensée.

- Blues pour un chat noir

- Martin m'a téléphoné...

- L'Ecrevisse

- Le Rappel

- Les Chiens, le désir et la mort

" Il était une fois un prince beau comme le jour. Il vivait entre son chien et son cheval, à l'orée d'un bois, dans un château aux murs gris et au toit mauve... " C'est pour sa femme Michelle, convalescente, que Boris Vian rédigea en 1943 ce conte de fées où abondent les sorcières, les cavernes, les îles fantastiques, comme dans les romans de chevalerie médiévaux. Mais n'attendons pas, bien sûr, du futur romancier de L'Ecume des jours qu'il prenne au sérieux les mille et une péripéties qui jaillissent sous sa plume. Dès cette oeuvre de jeunesse, son jeu consiste à piéger le récit à coups de calembours, de clins d'oeil, de dérision et de burlesque. Il y excelle, et nous amuse autant qu'il s'amuse.

Dès l'adolescence, le jazz fut pour Boris Vian une passion qui devait durer jusqu'à sa mort.

Pendant dix ans trompettiste dans l'orchestre de Claude Abadie, figure célèbre du Tabou et du Club Saint-Germain, il donna à la revue Jazz Hot de savoureuses chroniques, ici rassemblées. Véritable érudit du jazz - il révéla aux Américains des morceaux oubliés dans leurs propres archives -, il approche aussi en critique exigeant une musique qu'à aucun moment il n'estime " mineure ". Editions ou rééditions, arrangements, styles, rythmes, tout est passé au crible.

En même temps, ces chroniques, qui raviront les amateurs, sont l'occasion d'évoquer d'autres thèmes : l'american way of life, le mercantilisme du show-business, les préjugés de certains mélomanes, la ségrégation raciale... Tous les sujets sur lesquels sa verve, son humour ou sa colère se donnent libre cours.

ISBN : 978-2-2531-4719-0

EAN13 : 9782253147190

Ce livre réunit quinze nouvelles, écrites entre 1946 et 1950, par le merveilleux romancier de L'Ecume des jours. On y voit un Boris Vian tout jeune explorer les voies qui assureront sa célébrité : fantaisie, truculence, dérision et absurde, dans la tradition d'un Alphonse Allais. Quels sont les vrais mobiles du meurtre d'Abel par Caïn ? Pourquoi est-il indispensable d'emmener son fiancé (ou sa fiancée) à la piscine ? Comment séduire une jeune femme qui n'aime que les hommes impuissants ? A ces questions et à bien d'autres, on trouvera les réponses au fil de ces savoureux récits dont plusieurs prennent pour toile de fond un Saint-Germain-des-Prés plein de bonne humeur et d'échos de jazz

Conçu durant l'hiver 1942-1943, révélé en 1966, Trouble dans les andains, premier roman de Boris Vian, n'est ni l'ébauche ni la version primitive de quelqu'une de ses autres œuvres. C'est un récit d'inspiration originale, pleinement achevé, conduit avec allégresses et que rien ne bride puisqu'il est mû tout entier par la dynamique des mots. Exemple le plus direct du langage-univers de Boris Vian, cette aventure où se mêlent la terreur (drolatique), l'enquête policière (cocasse) et l'espionnage-bouffe, ce sont les mots en effet qui la mènent et la tissent, l'embrouillent et la dénouent, y rebondissent et cabriolent, et nous font trembler à force de rire de leurs galipettes. Boris Vian s'y dédouble, s'y multiplie en dix personnages qui se poursuivent d'Auteuil à Bornéo, nagent dans des flots de sang de crapaud et s'entretuent, joyeusement en se disputant un mystérieux engin, le barbarin fourchu. Une histoire que Boris Vian s'était racontée à lui-même faute de pouvoir la lire dans le livre d'un autre.

Chansons d'amour, chansons poétiques, chansons politiques, chansons engagées, chansons dégagées, chansons délirantes, chansons idiotes, chansons à boire, à manger, à danser, à marcher dans l'autre sens, à ne pas travailler, à rêver, à chanter... Chansons possibles et chansons impossibles et même chansons pas possibles. Au total, 484 chansons. Toutes les chansons de Boris Vian. Et il y en a de toutes les couleurs (des roses, des rouges, des vertes, des blanches, des grises, des noires et même une " jaune avec des raies bleues "), sur tous les rythmes (berceuses, blues et blouse, calypsos, javas, messe, polkas, rock and roll, tangos, valses), de toutes les extractions (comédies musicales, ballets, opéras, théâtre, cinématographe), de toutes les traditions (de France, des contrées latines, des empires centraux, de Moscovie, des lies et des Amériques) et toutes contiennent ce " je ne sais quoi " dont parlait Brassens et qui est la " marque " de Vian. Nous les avons cherchées, trouvées, lues écoutées, décryptées, recopiées, perdues, reconstituées, classées... de A - A Cannes cet été à z - Zizou et si Le Déserteur est placé entre Désert d'amour et Dis-moi qu' tu m'aimes, rock, c'est très bien ainsi. " Les éditeurs choisissent les chansons que l'on aime le moins. Tant pis ! " constatait Boris Vian à propos des éditeurs de musique. En ce qui nous concerne, pas de dilemme : nous publions tout

Chansons drôle, tragiques, féroces, tendres ou folles;

proses décapantes et captivantes, il y en a cinquante cinq dans ce livre qui reprend le volume paru naguère sous le même titre dans la collection "Refus d'obtempérer" aux éditions Julliard. Dix textes ont été ôtés du recueil primitif : le lecteur les retrouvera à leur juste place dans d'autres volumes 10/18. En revanche, notre édition s'augmente de 23 textes inédits qui allument de nouvelles girandoles en cette grande fête où, parmi les rires et les danses, tombent les têtes de pipe.

Ces deux recueils de scénarios cinématographiques démontrent la persévérance de Boris Vian à acquérir l'aisance et les connaissances techniques d'un scénariste de métier.

Les Lurettes fourrées (1948-1949) est un recueil de trois nouvelles de Boris Vian, paru en 1965 chez Jean-Jacques Pauvert à la suite du roman L'Herbe rouge. Les histoires sont racontées à la manière caractéristique de Vian, mélange de surréalisme et d'éclatement des sens, d'une subtile critique, mais surtout d'un humour noir caustique.

Le Rappel

Un homme saute de l'Empire State Building dans le simple but de se suicider. Tous les dix étages, il note ce qu'il voit, tout en se remémorant les souvenirs qui l'ont amené sur le toit. Au vingtième étage, il oublie d'ouvrir les yeux, s'en aperçoit trois étages plus bas, et s'arrête dans l'appartement pour replacer sa cravate, tout en discutant avec la propriétaire. Le Rappel est donc un titre à double sens, un jeu de mots entre « faire un rappel », qui signifie se laisser tomber, et le rappel des sens. Parallèlement, Le Rappel est une critique de plusieurs sujets dont la religion.

Les Pompiers

Un appartement prend feu parce qu'un enfant jouait avec des allumettes. Le père, ne voulant pas inquiéter le petit, l'amène dans la cuisine, joue avec lui aux petites autos avant de le coucher une heure après. Puis, il tente d'éteindre l'incendie et appelle les pompiers. Toutefois, puisque les pompiers ont un horaire chargé, ils ne viendront pas avant le surlendemain à trois heures...

Le Retraité

Trois enfants suivent un retraité et lancent des projectiles sur la bosse de son dos. Vers la fin, l'un d'eux saute sur le vieux, qui le déloge, prend son révolver, et finit par le tuer.

Ce recueil de poésie a été publié du vivant de Boris Vian. S'y ajoute un autre recueil, 'Barnum' s Digest', ainsi qu'une vingtaine de textes dits 'posthumes'. L'humour noir, la provocation, la tendresse, la fantaisie verbale, la mélancolie se retrouvent dans ces poèmes.

Quatrième de couverture

Poète, Boris Vian le fut dans bien des domaines, roman, chanson, théâtre... Mais s'il aima par-dessus tout confronter son génie propre à toutes les formes d'expression - comme le révélent les Cent Sonnets composés durant ses études -, il livra parfois le plus intime de lui-même dans des poèmes parfaitement libres, écrits au hasard des jours pour son propre plaisir. En témoignent ces deux recueils publiés de son vivant - Cantilènes en gelée et Barnum's Digest - auxquels s'ajoutent une vingtaine de textes dits " posthumes ". L'humour noir, la provocation, la tendresse, la fantaisie verbale, la mélancolie aussi : l'auteur de l'Ecume des jours se retrouve ici tel qu'en lui-même, drôle et secrètement tragique, formidablement attachant, éternellement jeune.

La chanson de Boris Vian la plus célèbre (parmi les 461 qu'il a écrites) est Le Déserteur, chanson anti-militariste écrite à la fin de la guerre d'Indochine, juste avant la guerre d'Algérie.

Cette chanson fut interdite sur les ondes dans sa version d'origine.

Le texte de la chanson est très bien mis en valeur par les illustrations de Clément Lefèvre.

La vie s'égrène mollement dans la rédaction du magazine Coeur Maître, jusqu'au jour où le responsable du courrier du coeur lance une idée géniale : trouver une demoiselle capable d'aller endormir les célibataires... La belle est trouvée, et très vite toute l'équipe tombe sous son charme ainsi que tous ceux qu'elle approche, dont un tueur en série insomniaque... Ballets, choeurs, chorégraphies de clochards, danse des robots... Mademoiselle Bonsoir est une comédie à la fois tendre et virevoltante, digne de Broadway !

Overlord Mauser mène une vie de star jusqu'au mariage de sa fille qui, pour une raison fort cocasse et inattendue, décide de se venger de son père en devenant... la Reine des garces ! Qu'elles soient " Reine de coeur " ou " Dame de pique ", les héroïnes de ces deux comédies musicales inédites font revivre le génie fantaisiste, satirique et visionnaire de Boris Vian.

La vie s'égrène mollement dans la rédaction du magazine Coeur Maître, jusqu'au jour où le responsable du courrier du coeur lance une idée géniale : trouver une demoiselle capable d'aller endormir les célibataires... La belle est trouvée, et très vite toute l'équipe tombe sous son charme ainsi que tous ceux qu'elle approche, dont un tueur en série insomniaque... Ballets, choeurs, chorégraphies de clochards, danse des robots... Mademoiselle Bonsoir est une comédie à la fois tendre et virevoltante, digne de Broadway !

Overlord Mauser mène une vie de star jusqu'au mariage de sa fille qui, pour une raison fort cocasse et inattendue, décide de se venger de son père en devenant... la Reine des garces ! Qu'elles soient " Reine de coeur " ou " Dame de pique ", les héroïnes de ces deux comédies musicales inédites font revivre le génie fantaisiste, satirique et visionnaire de Boris Vian.

Papa, maman, leur petite Zénobie, la bonne. Un petit appartement avec bibelots et buffet Henri II. Voilà qui ne promet guère l aventure. Seulement voilà : il y a le schmürz ; c est un homme qui vit avec eux, assis dans un coin. Son rôle ? Recevoir des coups en silence. Papa et maman s en donnent à c ur joie ; la bonne frappe de temps en temps, un peu à contre-c ur. Zénobie s y refuse, cherche à entrer en contact avec lui. Rien à faire. Il y a aussi le Bruit : la rumeur qui, de temps à autre, monte dans l escalier. Aussitôt, la famille effrayée déménage à l étage au-dessus. Mais l appartement est toujours plus petit. Jusqu où cela ira-t-il ? Dans la dernière pièce de Boris Vian, on trouve à la fois les merveilles du théâtre de l absurde avec les jeux sur le langage, l alliance entre cocasse et cruauté et une représentation de l oppression. Qui est le schmürz ? Quel est cet être à qui la société bourgeoise fait violence sans le voir ? Dans la France de 1957-1959, et en pleine guerre d Algérie, on ne peut s empêcher de penser à la figure du travailleur immigré. Les Bâtisseurs d empire ou Le Schmürz est la pièce de Vian la plus jouée en France comme à l étranger.

Nouvelles intégrales choisies par Michel Descotes et Jean Jordy.

1- "Coeur de Lion" Robert Boudet

2- "Le Dragon" Ray Bradbury

3- "Quand Angèle fut seule" Pascal Mérigeau

4- "Iceberg" Fred Kassak

5- "Pauvre petit garçon !" Dino Buzzati

6- "Comment servir l'homme" Damon Knight

7- "Une petite distraction" Gérald Kersh

8- "A s'y méprendre" J.-M. Villirs de l'Isle-Adam

9- "Le Chat du Cheshire" Antonio Tabucchi

10- "Cycle de survie" Richard Matheson

11- "Le Bazar des mondes" Robert Sheckley

12- "Crescendo" Dino Buzzati

13- "Chickamauga" Ambrose Bierce

14- "L'Adresse" Marga Minco

15- "L'évangile selon Marc" Jorge Luis Borgès

16- "La Rédaction" Antonio Skarmeta

17- "Les Fourmis" Boris Vian

128 pages

Et on tuera tous les affreux

Se réveiller tout nu dans une chambre de clinique, où l’on veut vous forcer à faire l’amour avec une très belle fille… L’aventure n’est pas banale. Surtout quand on s’appelle Rocky, que l’on est la coqueluche des demoiselles et qu’on voudrait se garder vierge jusqu’à vingt ans.

Un homme assassiné dans une cabine téléphonique, des photos d’opérations chirurgicales abominables, des courses poursuites, des coups de poing, et, au désespoir de Rocky, des filles partout : tel est le cocktail mis au point par Boris Vian (alias Vernon Sullivan) dans ce polar mené à un train d’enfer, tour à tour angoissant et hilarant.

A la clef, la clinique où le diabolique Dr Schutz sélectionne des reproducteurs humains et bricole des embryons, prototypes quelquefois ratés d’une race «supérieure». Cinquante ans après la première publication, on est conduit à penser que l’anticipation n’était pas si fantaisiste…

J'irai cracher sur vos tombes

Lee Anderson, vingt-six ans, a quitté sa ville natale pour échouer à Buckton où il devient gérant de librairie. Il sympathise dans un bar avec quelques jeunes du coin. Grand, bien bâti, payant volontiers à boire, Lee, qui sait aussi chanter le blues en s'accompagnant à la guitare, réussit à séduire la plupart des adolescentes. Un jour il rencontre Dexter, le rejeton d'une riche famille qui l'invite à une soirée et lui présente les soeurs Asquith, Jean et Lou (17 et 15 ans), deux jeunes bourgeoises avec "une ligne à réveiller un membre du Congrès". Lee décide de les faire boire pour mieux les séduire... et poursuivre son sinistre dessein.

Ecrit à la suite d'un pari, cet excellent pastiche de roman noir fut publié en 1946 sous le pseudonyme de Vernon Sullivan, un prétendu auteur américain. Récit d'une vengeance, dénonciation du racisme et de l'intolérance, ce best-seller fut jugé à l'époque immoral et pornographique, ce qui amena son interdiction en 1949 et la condamnation de son auteur pour outrage aux bonnes moeurs. --Claude Mesplède

Les morts ont tous la même peau

Videur dans une boîte de nuit, Dan ne vit que pour Sheila, sa femme, et l'enfant qu'il a eu avec elle. Un enfant que la société acceptera parce que sa peau est blanche. Dan, lui, est noir, d'origine, sinon de peau... Toute son existence repose sur ce secret. L'irruption de Richard, son frère, qui menace de tout révéler, en même temps que sa subite attirance pour une prostituée noire, vont bouleverser la vie de Dan. Lui qui, non sans remords, a tant voulu être un Blanc, ne serait-il au fond de lui-même qu'un «nègre» ? Boris Vian - alias Vernon Sullivan - nous donne ici, à la manière de Chandler ou Hadley Chase, bien plus qu'une dénonciation du racisme. Ces pages qui firent scandale, où la violence et l'érotisme se donnent libre cours, nous conduisent au plus profond de la folie d'un être qui ne se reconnaît plus, que la pression sociale a irrémédiablement dissocié de lui-même.[spoiler][Une sorte d'explosion intérieure qui le poussera au meurtre.../spoiler]

Clémentine met au monde des triplés. Mais la souffrance que lui a infligé cette grossesse et ces naissances la poussent à ne plus adresser la parole à son mari, Angel. Elle l'empêche ensuite de participer à l'éducation des enfants. Clémentine reporte alors sur ses enfants son besoin d'aimer, et est hantée par l'idée qu'il pourrait leur arriver quelque chose. Pour lutter, elle arrache les arbres du jardin, se créant une sorte de 'mur de protection'. .. Mais nous, qui restons sur la rive, nous voyons que Boris Vian décrit simplement notre monde. En prenant chacun de nos mots habituels au pied de la lettre, il nous révèle le monstrueux pays qui nous entoure, celui de nos désirs les plus implacables, où chaque amour cache une haine, où les hommes rêvent de navires, et les femmes de murailles.

Chick, Alise, Chloé et Colin passent leur temps à dire des choses rigolotes, à écouter Duke Ellington et à patiner. Dans ce monde où les pianos sont des mélangeurs à cocktails, la réalité semble ne pas avoir de prise. On se marie à l'église comme on va à la fête foraine et on ignore le travail, qui se réduit à une usine monstrueuse faisant tache sur le paysage.

Pied de nez aux conventions romanesques et à la morale commune, L'Ecume des jours est un délice verbal et un festin poétique. Jeux de mots, néologismes, décalages incongrus... Vian surenchérit sans cesse, faisant naître comme un vertige chez le lecteur hébété, qui sourit quand il peut. Mais le véritable malaise vient d'ailleurs : ces adolescents éternels à la sensibilité exacerbée constituent des victimes de choix. L'obsession consumériste de Chick, née d'une idolâtrie frénétique pour un certain Jean-Sol Partre, semble vouloir dire que le bonheur ne saurait durer. En effet, l'asphyxie gagne du terrain, et l'on assiste avec effroi au rétrécissement inexorable des appartements. On en veut presque à Vian d'être aussi lucide et de ne pas s'être contenté d'une expérience ludique sur fond de roman d'amour.

La guerre : c'est une nouvelle fois le thème de ce Goûter des généraux, l'une des oeuvres les plus corrosives et les plus abouties - que nous ait laissées l'auteur du Déserteur et de L'Équarrissage pour tous. Une guerre contre les plus faibles, bien sûr, cyniquement décidée par les politiques, afin de faire oublier leurs échecs et leur médiocrité... Une guerre qui ne fait pas du tout l'affaire du général de La Pétardière-Frenouillou, lequel préfère organiser des goûters chez sa maman avec ses petits camarades ! Rien de démonstratif, en effet, chez Boris Vian : pas d'autres armes que celle d'un humour débridé, imprévisible, libérateur. Cette pièce, écrite en 1951, fut représentée pour la première fois en 1964, en Allemagne... puis en France, en 1965. Ce même rire est à l'oeuvre dans Le Dernier des métiers, où un autre pouvoir est mis sur la sellette à travers l'inoubliable Père Saureilles, prédicateur mondain, véritable star du showbiz religieux, et dans l'étonnant Chasseur français, comédie musicale des plus grinçantes, où l'on suivra, entre autres, les tribulations de la marquise de Piripin, trop éprise de petites annonces, de rencontres coquines et de Série noire... Un feu d'artifice de trouvailles, d'inépuisable invention verbale et théâtrale.

Ce volume contient :

Écrits de jeunesse conte de fées à l'usage des moyennes personnes trouble dans les andains

Vercoquin et le plancton

J'irai cracher sur vos tombes

L'écume des jours

L'automne à Pékin

Les morts ont tous la même peau suivi de

Les chiens, le désir et la mort

Scénarios 1941-1947

Nouvelles 1945-1948

Écrits divers

Articles, chroniques et conférences 1945-1948

Cela commence bien pour Vian, l’écrivain. Queneau aime Vercoquin et le plancton. Gallimard accepte ce premier roman puis un deuxième, L’Écume des jours. Sartre reçoit l’auteur aux Temps modernes, où paraîtront ses Chroniques du Menteur. J’irai cracher sur vos tombes fait scandale - un vrai scandale, du premier coup, celui que tant d’artistes attendent en vain toute leur vie… Et pourtant, cela ne prend pas. Les seuls romans de Vian qui connaissent le succès de son vivant sont ceux qu’il signe Sullivan. Les autres ne trouvent pas leur public. Le dernier, L’Arrache-cœur, sept ans à peine après Vercoquin, est un ultime échec. Vian en conclut que sa destinée ne sera pas littéraire. Il renonce au roman. Sa célébrité est alors à son comble, pour d’autres raisons. «Oh ! je fais dans pas mal de choses, n’adjudant ; ingénieur, auteur, traducteur, musicien, journaliste, interprète, jazzologue, et maintenant directeur artistique d’une maison de disques. — Ouais… je vois…» répond l’adjudant, «bon à tout, bon à rien…» Le personnage de Vian - trompinette, tourniquette et cor à gidouille - prend beaucoup de place, il est vrai, jusqu’à masquer en partie son œuvre. Résultat : au lendemain de sa mort prématurée, la plupart de ses livres «littéraires» sont introuvables. Le succès viendra plus tard, au rythme des rééditions posthumes, et il sera accompagné d’une certaine reconnaissance. Mais prend-on vraiment l’écrivain au sérieux ? L’imaginaire de Vian déconcertait ses contemporains. On a parfois l’impression, aujourd’hui, que son humour embarrasse les nôtres. C’est ainsi ; Vian trouvait le sérieux risible et voyait dans le rire une chose sérieuse. Dans son arbre généalogique littéraire figurent les noms de Rabelais, Swift, Carroll, Jarry, Queneau. Cette édition réunit les romans, les nouvelles et les scénarios de Boris Vian, ainsi qu’un choix de textes brefs qui, bien que non fictionnels (encore que certaines chroniques soient fort «romancées»), éclairent son univers imaginaire. Précisément, à quoi ressemble-t-il, cet univers ? À un monde parallèle au nôtre et communiquant avec lui, doté de son langage propre, irréductible aux catégories convenues (fantastique, science-fiction), aussi contrasté que le désert à rayures de L’Automne à Pékin, mais concerté, cohérent, à la fois poétique et réel : «l’histoire est entièrement vraie, puisque je l’ai imaginée d’un bout à l’autre. Sa réalisation matérielle proprement dite consiste essentiellement en une projection de la réalité en atmosphère biaise et chauffée, sur un plan de référence irrégulièrement ondulé et présentant de la distorsion.» Langage d’ingénieur, mais il cache une définition du récit poétique, au service de thèmes graves - la difficulté d’être, l’usure de toute chose, l’angoisse de la mort - qui chez Vian sont transfigurés par la magie du rêve.

Boris Vian Le loup-garou et autres nouvelles Cette nuit-là, Denis, le paisible loup du bois de Fausses-Reposes, s'aperçoit avec stupeur qu'il s'est transformé en homme. C'est une nuit de pleine lune, et il va vivre dans Paris des aventures singulières... Tout l'art de Boris Vian consiste à retourner ou subvertir toutes les conventions - celles de la société, celles de la littérature -, que ce soit par l'humour, la farce ou le fantastique. Ainsi, il suffit qu'un mystérieux brouillard s'abatte sur une ville (L'amour est aveugle) et ses habitants, dans l'impossibilité de se voir ou de se reconnaître, vont libérer leurs instincts sexuels au point de ne plus vouloir jamais recouvrer la vue... Mais le jeu avec l'imaginaire et le réel peut aussi déboucher sur des pulsions morbides ou homicides, ainsi qu'on le voit dans Les Chiens, le Désir et la Mort, signé «Vernon Sullivan». De la gouaille à l'absurde, de la féerie à la noirceur, le romancier de L'Ecume des jours joue ici sur toute la gamme, en treize récits brefs dédiés à l'imprévisible.

source: http://www.chapitre.com/CHAPITRE/fr/BOOK/vian-boris/le-loup-garou,1044064.aspx

Résumé (4ème de couverture)

Dans un univers mêlant quotidien et onirisme, ce premier roman conte les aventures de Colin, de Chick, d’Alise et de la belle Chloé. Deux histoires d’amour s’entremêlent : Colin est un jeune homme élégant, rentier, qui met fin à son célibat en épousant Chloé, rencontrée à une fête, tandis que son ami Chick, fanatique transi du philosophe vedette Jean-Sol Partre, entretient une relation avec Alise. Tout irait pour le mieux sans les forces conjuguées de la maladie (Chloé est victime d’un « nénuphar » qui lui dévore le poumon) et du consumérisme (Chick consume ses ressources dans sa passion pour Jean-Paul Sartre) qui s’acharnent sur les quatre amis. La plume alerte de Boris Vian, qui multiplie les néologismes poétiques et les jeux de mots (le pianocktail, le biglemoi, les doublezons…) semble le faire par politesse, car sous ses dehors de roman d’amour pour éternels adolescents, l’Ecume des Jours est un piège qui étouffe petit à petit le lecteur et les personnages. A l’image de la maladie de Chloé qui s’étend, la légèreté et l’innocence qui ouvrent le roman sont progressivement contaminées par le drame.

C'est en 1950 que Boris Vian conçut le projet de ce Traité de civisme. Jusqu'à sa mort, il ne cessa plus d'accumuler les notes, les citations en vue de sa rédaction, qu'il n'eut pas le temps de mener à bien.

En dépit de son titre solennel, il ne s'agit nullement d'un de ces canulars dont se montrait friand l'auteur de J'irai cracher sur vos tombes et L'Equarissage pour tous.

S'appuyant sur d'immenses lectures, Vian y traite des grands thèmes sociaux et politiques du siècle, progrès, travail, inégalités, guerre, totalitarismes...

Ses valeurs sont celles qu'exprime son oeuvre de poète, de romancier, de compositeur ou de dramaturge : révolte devant l'exploitation et la violence, idéal d'égalité et de paix, goût du bonheur partagé. Grâce au patient travail de Guy Laforêt, qui a réuni et commenté ces textes, c'est une véritable biographie intellectuelle de Boris Vian qui nous est aujourd'hui offerte.

Longtemps négligé, sauf quelques authentiques mais rares amateurs, l'opéra donnait, au début des années cinquante, les signes d'un irrémédiable déclin. Rien ne prédisposait Boris Vian -bien au contraire- à s'instituer le défenseur et le praticien d'un genre jugé désuet par la jeune génération qui le tenait pour son plus éloquent porte-parole, quand il eut soudain l'illumination d'un opéra réhabilité. Dans la dernière phase de son existence, Boris Vian voua à l'opéra une bonne part de son génie inventif. Après Le Chevalier de Neige, il écrivit cinq autres livrets. Le présent ouvrage réunit ces cinq livrets.

Le Marquis de Lejanes

Fiesta

Lily Strasa

Arne Saknussem

Le mercenaire

" Etant donné trois planches, quatre chiffons et six bonshommes, en faire voir au spectateur dix fois plus qu'il n'en verra jamais à tous les Obéron de la place de l'Opéra ". Boris Vian a résumé lui-même en ces termes l'extraordinaire effort de renouvellement du caban et, par le cabaret, du théâtre, entrepris dès 1946 et qui atteindra la perfection dans les années 50.

L'ingéniosité, l'audace, le rythme des spectacles d'Yves Robert, de Michel de Ré, de Georges Vitaly et des comédiens qui formaient leurs compagnies et sont encore aujourd'hui parmi nos meilleurs interprètes ont eu sur l'évolution du théâtre une influence décisive.

Pour ces troupes exceptionnelles, Boris Vian a écrit des dizaines de spectacles ou de sketches.

Nous avons choisi parmi quelques-uns de ces textes qui ont contribué à transformer le jeu scénique, à créer un style neuf qui nous émerveille toujours sur les tréteaux de fortune comme sur les plus vastes plateaux.

Boris Vian, c'est aussi les petits spectacles devenus grands.

Source : 10-18

Anthologie en lien avec le thème « Visions poétiques du monde » du nouveau programme de français en 3e. Présentation générale À l'écoute du monde et en quête d'une parole poétique nouvelle, les poètes des XXe et XXIe siècles expriment leurs combats, leurs révoltes mais aussi leurs espoirs face à une époque traversée par des crises et bouleversements de tous genres. Un recueil pour découvrir les différents enjeux de la poésie d'aujourd'hui. Les textes.

20 poèmes organisés autour de ces trois thèmes : 1. La célébration du monde 2. Le combat 3. Le jeu poétique . Les poètes : Apollinaire, A. Breton, R. Char, A. Césaire, R. Desnos, F. Ponge, J. Prévert, R. Queneau, L. S Senghor, J. Tardieu, B. Vian. Les compléments pédagogiques Sous la direction d'Hélène Potelet. L'ouvrage comprend : - des repères sur le contexte et les genres ; - un questionnaire pour chaque texte, avec des « petites leçons » sur les notions en jeu ; - des textes échos, pour construire une culture littéraire ; - un bilan de lecture permettant de faire la synthèse ; - un dossier « histoire des arts », avec des reproductions en couleur.

« J'avais toutes les filles les unes après les autres, mais c'était trop simple, un peu écœurant. »

Lee Anderson, vingt-six ans, fils d’une métisse, quitte sa ville natale après la mort de son frère noir, lynché parce qu’il était amoureux d’une blanche. Il échoue à Buckton, petite ville du Sud des États-Unis où il devient gérant de librairie. Grand, bien bâti, payant volontiers à boire et musicien de blues émérite, Lee parvient sans mal à séduire la plupart des adolescentes du coin. Auprès d’une petite bande locale en manque d’alcool mais très portée sur le sexe, il mène une vie de débauche. Sans toutefois perdre de vue son véritable objectif : venger la mort de son frère.

Bien éloigné des romans habituels de Boris Vian, ce récit est probablement le plus violent, le plus cru et en même temps le plus représentatif du style « Vernon Sullivan ». À travers une histoire âpre où la sexualité, violente, est omniprésente, Vian dénonce le racisme ambiant et la condition précaire des Noirs dans le Sud des États-Unis.

(Source : Glénat)

"Entre donner les coups et les recevoir, je préférais les donner."

Dan est un sang-mêlé. Autrement dit, un noir à peau blanche. Videur dans un bar de nuit à New York, il ne vit que pour Sheila, sa femme, et l’enfant qu’il a eu avec elle. Un enfant que la société acceptera parce que sa peau est blanche, contrairement à Dan, pour qui le secret de ses origines plane tel une épée de Damoclès. Alors qu’il s’entiche subitement d’une prostituée noire et que l’irruption de son frère, Richard, menace de tout révéler, Dan voit sa vie basculer. Lui qui, non sans remords, a tant voulu être un Blanc, ne serait-il au fond de lui-même qu'un « nègre » ?

À la manière de Chandler ou Hadley Chase, Boris Vian – alias Vernon Sullivan – donne libre cours à la violence et l’érotisme pour explorer la folie intérieure d’un homme qui ne se reconnaît plus.

(Source : Glénat)

Ce soir, Francis Deacon enfile des collants, rehausse ses cils de mascara et souligne ses yeux de noir. Mais n’allez pas croire qu’il soit de ce bord-là ! C’est que ce soir, Gaya, son amie - et parfois amante - organise une soirée costumée. L’occasion pour elle de s’envoyer au 7e ciel à coup de piquouzes certainement pas fournies sur ordonnance. Francis, il déteste les drogués. Alors quand il découvre que sa Gaya elle a pris l’autoroute de la défonce sur conseil du futur mari (un futur mari ? Francis était pas au courant !) et que ce mari, il a pas l’air particulièrement tourné vers les charmes délicats de la féminité, il se dit qu’il y a quelque chose de l’espèce de l’anguille sous roche. Quand il sort pas pour un bal costumé, il fait pas dans la dentelle Francis. Alors en démêlant le nœud de l’affaire Gaya, il se retrouve vite avec la gueule fracassée et 10 000 dollars de dettes. Heureusement, il a son frangin Ritchie, médecin de métier. Avec lui, s’il s’agit de trancher entre le vice et le serment d’Hippocrate, il réfléchit pas. Surtout si c’est pour sortir le petit frère de la panade.

Déluge d’humour, d’hyper violence et de sexe dans Elles se rendent pas compte, troisième roman de la série des romans noirs de Boris Vian signés sous le pseudonyme Vernon Sullivan.

(Source : Glénat)

Vian aimait provoquer ! Pour le centenaire de sa naissance, voici qu’il provoque les poètes et se moque donc de lui-même… tout en nous donnant une grande leçon d’imagination. Boris Vian demande aux poètes d’arrêter d’écrire sur leurs petits malheurs et les invite à fabriquer en vrai un monde enfin merveilleux ! Ce texte fantasque nous embarque dans un univers où les poètes feraient le bonheur autour d’eux en inventant des mirliflûtes, des plumuches, des rara curules…

Autant d’animaux loufoques tout droit sortis de l’imagination débordante d’un Boris Vian empreint de l’esprit d’enfance, impertinent et joueur. Les enfants auront, à coup sûr, envie d’inventer à leur tour des scènes drolatiques, à l’image des illustrations que nous sert un Serge Bloch très inspiré.

Mille et une facéties, pensées et humeurs de Boris Vian, mille et une merveilleuses conneries que l'écrivain, chanteur, inventeur, musicien, poète, trompettiste a dites ou écrites, directement ou au travers de ses personnages.

Une lecture jubilatoire et inépuisable, où s'expriment aussi bien la fantaisie que la sagacité de Boris Vian.

"J'ai un sujet de roman policier que j'écris pour Duhamel [Série noire]. C'est un sujet tellement bon que j'en suis moi-même étonné et légèrement admiratif. Si je me loupe, je me suicide au rateloucoume et à la banane frite."

B. V.

Décembre 1950. Frank Bolton, un jeune colonel de l'armée américaine, rentre de la guerre de Corée avec une main en moins. Peu de temps après son retour, il s'aperçoit que toutes les filles qu'il a aimées tombent, l'une après l'autre, sous les coups d'un assassin. Avec Narcissus Rose, son ami détective, il se lance sur sa piste dans une noirceur croissante.

Boris Vian imagina le déroulé de ce roman, en écrivit quatre chapitres et s'arrêta là. Pour les cent ans qu'il aurait eus, ses héritiers ont confié à L'Oulipo (Ouvroir de littérature potentielle) la mission d'écrire la suite...

Videur dans une boîte de nuit, Dan ne vit que pour Sheila, sa femme, et l'enfant qu'il a eu avec elle. Un enfant que la société acceptera parce que sa peau est blanche. Dan, lui, est noir, d'origine, sinon de peau... Toute son existence repose sur ce secret. L'irruption de Richard, son frère, qui menace de tout révéler, en même temps que sa subite attirance pour une prostituée noire, vont bouleverser la vie de Dan. Lui qui, non sans remords, a tant voulu être un Blanc, ne serait-il au fond de lui-même qu'un " nègre " ? Boris Vian - alias Vernon Sullivan - nous donne ici, à la manière de Chandler ou Hadley Chase, bien plus qu'une dénonciation du racisme. Ces pages qui firent scandale, où la violence et l'érotisme se donnent libre cours, nous conduisent au plus profond de la folie d'un être qui ne se reconnaît plus, que la pression sociale a irrémédiablement dissocié de lui-même. Une sorte d'explosion intérieure qui le poussera au meurtre...

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