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Borya Zavod

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Note moyenne : 9.67/10
Nombre d'évaluations : 3

0 Citations 11 Commentaires sur ses livres

Dernier livre
de Borya Zavod

Sortie Poche France/Français : 2017-10-19

Les derniers commentaires sur ses livres

Apocalypse Riders, Tome 1 : Le Tanneur

Furieusement barré.

Dans ce livre , la France telle que nous la connaissons n'existe plus.

Sur à l'arrivée au pouvoir d'une certaine blonde à l'esprit étriqué, tout a dégénéré. Une partie de la population s'est rebellée , s'en est suivie toute une série d'événements qui ont conduits à la situation actuelle.

La France est sous tutelle russe, et ce n'est plus la police qui fait la loi mais les gangs de motards.

Parmi ces motards, se trouve un tanneur mais pas n'importe lequel, Tonton, sa spécialité est le tannage de peau humaine. Lui et son gang acceptent un jour un contrat très important mais rien en va se dérouler comme prévu.

Ce livre m'a intrigué dès que j'ai vu pour la première fois son book trailer ( avant même d'avoir lu le résumé).

Cette succession d'images nous plonge en plein dans l'univers du roman où sang et violence se mêlent sur fond d'humour et de grosses cylindrées.

Rajoutez à cela que ce roman fait partie de la collection Slash de l'Atelier Mosésu et il ne m'en fallait pas plus pour avoir envie de le dévorer.

Je l'ai donc commencé avec beaucoup d'envie et dès les premières lignes j'ai eu l'impression d'être catapultée en pleine scène d'horreur.

Une scène de torture plutôt imaginative , à la fois saisissante et intense.

Le genre de scène qui marque tout de suite l'esprit .

Mais ce qui a surtout retenu mon attention ce n'est pas la violence inhérente à cette scène mais les personnages que l'on découvre.

On fait donc connaissance avec Tonton, fringant octogénaire qui a fait du tannage de peau humaine sa spécialité. C'est d'ailleurs lui que l'on retrouve en plein travail en ce début de roman .

Difficile de faire du travail d'orfèvre lorsque sa surface de travail refuse de coopérer, mais grâce à deux / trois vis bien ajustées l'affaire est réglée . Pas sûr que le type épinglé tel un papillon géant apprécie particulièrement le travail de Tonton.

Dès le début , on est dans le bain, on comprend tout de suite que l'on n'est pas au pays des Bisounours et qu'ici il vaut mieux avoir le coeur bien accroché.

On découvre toute une galerie de personnages, personnages assez atypiques et qui ne ressemble pas forcément à ceux que l'on croise habituellement dans ce genre de récit.

Mais ce qui nous frappe tout de suite c'est l'esprit de famille qui règne entre eux , le tout mâtiné d'un soupçon d'humour qui les pousse à se charrier continuellement.

Tonton, Daddy, Paulo, Teddy et Antoine forment une famille dont l'on a envie de suivre l'histoire tant ils sont tous intrigants.

On a envie de savoir comment ils en sont arrivés là.

Mais l'on a pas vraiment le temps de s'appesantir sur nos questions.

L'histoire est très rythmée et il n'y a pas de temps mort.

À peine notre chère famille de motards a-t-elle finie avec Mr Papillon géant qu'elle doit enchaîner sur un gros contrat.

Mais tout va alors partir en cacahuète.

Dès lors , l'on est plongés dans une aventure furieuse et insolente où mort et violence planent au-dessus de nos héros.

Malgré tout ils avancent encore et toujours et tiennent à aller au bout de leur mission , à leurs risques et périls.

Les situations dangereuses vont s'enchaîner et certains risquent bien de finir sur le carreau.

On est pris dans un tourbillon où tout va à 100 à l'heure, pas le temps de se poser de questions, pas le temps de se dire que nos héros n'ont peut être pas pris la bonne décision et surtout pas le temps de s'attarder sur certains aspects de ce futur qui nous terrifie et nous fascine .

J'avoue avoir eu beaucoup de mal à reposer ce livre tant j'étais prise dans l'histoire.

Malgré la violence qui se dégage de ce livre à première vue , ce n'est pas ce que j'en ai retenu étrangement.

Ce qui m'a surtout marqué c'est ce besoin chez les personnages de faire partie d'un ensemble, d'une famille , certes dysfonctionnelle , mais une famille où l'on est accepté pour ce que l'on est. Les rapports entre les héros sont l'une des forces de ce récit et nous offrent des scènes mémorables.

J'ai aussi beaucoup aimé l'humour qui se dégage de ce livre. Quand l'on voit le sujet, on ne s'attend pas à sourire ou rire, et pourtant Borya Zavod a gratifié son texte d'une bonne dose d'humour, noir bien évidemment ;)

D'ailleurs en parlant de Borya Zavod. On peut dire qu'il signe avec ce livre un roman furieusement barré où le futur est plus qu'angoissant.

Angoissant car assez plausible , l'histoire qu'il nous décrit pourrait très bien arrivée. Il suffit d'une élection où un certain extrême prend le pouvoir et en quelques temps tout peut irrémédiablement changer.

Pour un premier roman c'est une très belle réussite, surtout lorsque l'on sait que l'auteur ne vient pas du monde littéraire. En effet c'est un ancien mercenaire pour qui la mort et la violence n'ont aucun secret.

Enfin , ça c'est si bien entendu vous croyez ce que nous raconte la quatrième de couverture de ce livre.

Si non , vous aurez sans doute déjà compris à quel type d'auteur (s) vous aurez à faire en lisant ce roman ;)

Mais chuuuuut , c'est un secret ;)

Un roman passionnant, drôle, furieusement barré, qui vous embarque avec lui pour ne plus ensuite vous relâcher.

Un roman dont j'espère voir un jour une suite arriver.

Un incontournable de la collection Slash.

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Apocalypse Riders, Tome 1 : Le Tanneur

Bien, bien bien, par où commencer ? Bon, déjà la couverture est trippante, un bon loubard qui porte un bras avec un corps attaché ? Bref, une sale gueule comme il faut, avec un désert derrière lui, un résumé où nous savons déjà que la violence règne en maître, pas de doute, nous ne sommes pas dans un bikers classique, loin de là.

Si vous pensez voir des bad boys, c'est bien trouvés, par contre ils ne sont plus de la première fraîcheur, ni de la deuxième d'ailleurs. Vous pensiez qu'ils seraient beaux, doux, engageants, prêt à modifier leurs façon de vivre ? Que nenni, rien de tout cela, ils ne vivent que pour le fric, pour une bonne cause d'ailleurs et prêts à tanner les plus beaux tatouages sur chair morte ou non. Il est certain que la première est plus soft dans le sens où il faut un cadavre vraiment frais pour éviter de passer des heures à assouplir la peau, à ne pas entendre les gémissements de celui ou celle qui se fait racler la peau. La seconde solution est malgré tout une qualité de fraicheur, là-dessus impossible de ne pas mettre en avant cette qualité. Après, il suffit de quelques bons coups bien placés dans les dents, des vis qui percutent littéralement les muscles du bonhomme pour le souder sous la planche qu'il est et le résultat est plutôt bon.

Bien, je vous ai mis dans l'ambiance du livre ? N'y pensez même pas, ce n'est qu'un début, car il faut bien imaginer que cela, ce n'est qu'un remake de la première scène du livre : un ancien biker qui a fait du tort à la meute, celle que nous allons suivre dans des péripéties tortueuses et qui se retrouve épinglé tel un papillon sur une planche de bois, autrement dire la table des opérations, pour se faire enlever le tatouage qu'il porte. Tatouages... vous savez ce dessin, cet art qui est imprégné dans la peau, sous la peau, montrant plus ou moins de beaux atouts qui est et devrait resté sur le propriétaire de ledit tatouage. Les époques ont bien changé, ce qui est aujourd’hui ne sera plus demain et demain sera ce que nous livre ce duo de choc d'écrivaillon mal sous tout rapport sur un monde où la Bretagne subit.

Ô rage, ô désespoir, ma Bretagne profonde qui va vivre de tristes événements, tout comme la France qui est aux mains des Russes, Niaques, mexicanos et autres passions non française. Franchement, nous sommes passés en GUERRE et là, on peut le dire, parce que ce n'est pas un virus qui nous a bloqué, non, nous sommes passés aux ennemis et les Russes s'en sont délectés les doigts et pas que. Le droit de vote ? Laissez-moi rire, le droit de ? Non tout court, on s'arrête déjà là, le seul droit que tu as c'est de ne pas te faire prendre, point final. Et d'éviter d'avoir des tatouages, ou alors se faire cramer avec une fois mort, ou bref, faire profil bas. Car il n'y a pas que la meute qui peut être à vos trousses, il peut y avoir n'importe quel trafiquant de cuir. Car le tatouage, une fois bien préparé, tanné, reposé etc, etc, peut vous donner un cuir magnifique ! Et ce n'est pas tonton qui dira le contraire vu qu'il a un magnifique cuir sur le dos de pièces détachées. Il faut dire que c'est le tanneur de la meute et il montre à son apprenti comment faire pour avoir la meilleure qualité de cuir et ainsi faire son beurre.

Tanner de la peau humaine, c'est qu'on s'y laisse prendre et le pire, c'est que cela existe déjà, mais ça, il vaut mieux ne pas en parler de trop. Bref, la dictature des pays que nous connaissons est chez nous et on l'a prise bien profond nous montre que si tu es un faible, tu trépasses. Une bonne harley, quelques chicos en moins, des doigts de fer, une paire d'années dans les dents, pas vrai tonton ? Il me fait trop penser au tonton flingueur celui-là, comme sa meute d'ailleurs : On tire d'abord, on cause après. Toujours se servir soi-même et ne pas oublier une chose : être le plus rapide, même à quatre-vingt piges. Allez, si je vous disais qu'ils ont un contrat le tonton, Daddy, l'apprenti Antoine, Paulo et Teddy, pour retirer d'une vieille pas fraiche, enfin si elle est dans un congélo depuis des années, mais passons, pour obtenir son dos tatouée pour son petit-fils ? Ouais, la classe à Dallas, mais on est en Brocéliande et Merlin n'a qu'à bien se tenir.

Point de sorciers, juste une meute de loups prêts à tout dévorer sur place surtout lorsque le cadavre bien congelé se fait la malle sous leurs yeux. Pas de bol, une aventure bien gore, bien trash les attends (bon si vous avez réussi à passer les premières pages, rien ne pourra vous dégouter, au contraire, j'ai ri, mais j'ai ri !) entre plusieurs tirs croisés. Alors je suis aussi déglinguée que cette meute qui n'a pas froid aux yeux, enfin Antoine est encore un peu jeunot, il n'a pas encore dépiauté sur un vivant, mais cela viendra bien. Pour le moment, point de gentillesse, uniquement pour Charlie, mais après ? chut : il faut savoir se faufiler dans la masse, se faire tout petit pour réussir à bien tous les niquer ! Ne pas chercher ses mots, cela ne sert à rien, je suis hyper soft et je ne peux même pas mettre de sang des artères ici. Déçue à un point... Au moins le récit en a de toutes les couleurs, du sang frais, du pourri, du vert, des boyaux à foison, des morceaux de cadavres, de la bouillie humaine et paf, c'est l'hécatombe quand les fédéraux sont à vos trousses, au moins une fois par jour.

Les personnages sont haut en couleur, ils ne s'amusent pas, ils bossent, bougent et bossent de nouveau. Ce contrat juteux... ils auraient dû y réfléchir à deux fois. Toujours est-il que je me suis bien foutu de leur gueule patibulaire, ridée à souhait. L'humour caustique comme la soude utilisée pour nettoyer une scène de crime, décapante comme les produits pour tanner, fine et aiguisé tel le scalpel ou la lame de rasoir pour trancher dans la peau et obtenir la meilleure pièce du boucher ? La torture est présente, l'anarchie aussi et pas de Félicie dans les parages. La meute, c'est une famille qui se serre les coudes et n'hésitera pas à se motiver pour achever les ennemis et il y en a de nombreux. Bien, bien, après cette mise en bouche, je vous dirais bien de les chouchouter, mais vous risqueriez de pleurer, car une meute de cinq contre une armée d'imbéciles ayant dévalisée les sous-sol d'une armurerie... Je vous laisse imaginer que le final ne sera pas très sympa pour nos loups. Mais au moins il y aura un sacré beau cuir à la fin !

En conclusion ? Humour décoiffant (en même temps sur une Harley on ne peut pas faire autrement), humour en rouge et noir (ouais Jeanne Mas doit être morte depuis bien longtemps à cette année, mais sait-on jamais), une aventure de famille qui tente de résister à une France devenue anarchique russe complètement. Si on ne peut plus bosser tranquillement, où va le monde ? Bah sur une Harley aux côtés de papys flingueurs bien sur. Âmes sensibles s'abstenir !

http://chroniqueslivresques.eklablog.com/apocalypse-riders-tome-1-le-tanneur-borya-zavod-a207848050

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Apocalypse Riders, Tome 1 : Le Tanneur

Daddy et Teddy sont des bikers d’un certain âge sans scrupule ni remord.

Tonton est le tanneur de la bande et il fait du bon travail au point d’être très bien réputé.

Quand avec Daddy le président ils sont approchés par un bourgeois pour enlever la peau et tanner le tatouage de mamie, il n’en croit pas ses oreilles surtout quand ce type lui raconte où est la grand-mère et ses conditions.

Ce qui devait être un travail simple s’avère être plus compliqué que prévu, mais surtout ils ne sont pas les seuls sur le coup.

Qui est derrière tout ça ?

Et jusqu’où iront les pertes des deux côtés ?

Ce livre n’est pas à mettre entre toutes les mains car il y a des passages durs surtout sur le métier de tonton. Il faut avoir l’estomac bien accroché et l’imagination débordante, mais malgré tout j’ai aimé découvrir son travail et sa minutie pour le faire.

Une bande de Bikers hors du commun ! Je vous le dis, moi, vous n’en avez jamais vu des comme ça.

Les personnages sont durs, forts, avec un caractère bien trempé, mais qui laissent voir leur faille à un certain moment. Je peux vous dire que malgré leur âge, je ne me frotterais pas à eux.

L’auteure a des mots durs. Par moments, il faut s’accrocher car elle nous détaille bien tout et ne laisse rien au hasard.

On plonge dans l’histoire qui est loin d’être une histoire douce. Si vous voulez de la douceur, vous pouvez passer votre chemin. De même, si vous cherchez une belle romance, ce livre n’est pas fait pour vous. Par contre, si vous voulez de l’action, du sang, de la bagarre et de la dark, alors n’hésitez pas à lire ce livre car il est bien passionnant et plein d’action. À chaque page, il se passe un truc, on a une explication qui nous retourne le cœur.

J’avoue, j’ai même eu mal pour eux, pour ce qu’ils vont vivre et la perte qu’ils vont avoir, mais malgré cela, ils vont rebondir et se venger. Et là, cachez-vous car vous ne voulez pas avoir affaire à eux.

Un premier tome qui donne le ton pour la suite !

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Apocalypse Riders, Tome 1 : Le Tanneur

Depuis ma découverte des Wild Crows de Blandine P. Martin, je suis à la recherche de romans sur l’univers des bikers. C’est donc avec beaucoup d’espoir et d’attentes que je me suis intéressée à la saga Apocalypse Riders et… j’en suis tombée de mon fauteuil ! 🤣

Attention, ce livre est trash et s’adresse à un public averti.

Borya Zavod est un ancien mercenaire serbe dont les textes ont été traduits par Jérémy Bouquin et Stanislas Petrosky.

Dès les premières lignes, le lecteur est plongé au cœur de l’action et assiste à une scène de torture entièrement détaillée sur plusieurs pages. Le ton est donné. Si le côté cru du récit peut déstabiliser, il permet de savoir d’emblée si ce roman est fait pour nous ou non. Pour ma part, ma curiosité a été attisée. Je n’avais encore jamais rien lu de semblable. Je voulais donc savoir ce que l’auteur avait à proposer.

Ce roman se déroule dans un futur proche et nous dévoile une France apocalyptique ou post-apocalyptique, divisée en plusieurs territoires dont la majorité est dirigée par la Russie. Le contexte politique et les raisons de ce climat sont dévoilés au fur et à mesure. Vous ne trouverez pas de longues descriptions ennuyeuses expliquant en détails ce qui est arrivé. Les informations viennent à point, sans casser le rythme de l’histoire. Viol, torture, meurtres, drogue et alcool rythment le quotidien.

Dans ce tome, nous faisons la connaissance d’un groupe de bikers dont le plus âgé (quatre-vingt ans environ) se nomme Tonton alias Le Tanneur qui est le narrateur de ce récit. Mais ce n’est pas son âge qui va le freiner. Notre papy continue d’avaler les kilomètres malgré son arthrite et ses douleurs lombaires. Proche de l’infarctus, il accepte des contrats aussi dangereux que juteux tout en tuant ou plutôt en torturant (avec lenteur et délectation) ceux qui se mettent en travers de son chemin. Accompagné de son président, Daddy, et d’autres gars de la meute, Tonton nous raconte son histoire.

Et quelle histoire ! En échange d’une jolie somme, le vieux biker doit tanner la peau d’une grand-mère décédée depuis plusieurs années, dont le corps repose dans le congélateur de son client. En effet, un tatouage de grande valeur orne le dos de mamie.

« Mémé dort au congélo, la vieille attend au rayon frais et, lui, il cherche un tanneur, logique, aucun lézard. »

Evidemment, le contrat ne se déroule pas comme prévu mais la meute est bien décidée à mener cette mission à terme.

Même si nos personnages principaux sont loin d’être des enfants de chœur, on s’intéresse de près à leur sort. Ils ont le chic pour se retrouver dans des situations toujours plus complexes et scabreuses. Ca saigne et ça explose dans tous les sens ! Outre cette violence, on retrouve également un humour décalé, barré, loin d’être clean mais qui nous permet d’être totalement imprégné par la noirceur de ce monde. Les scènes de torture ou d’affrontement sont particulièrement bien décrites, certainement en lien avec le passé de l’auteur.

En bref, je n’ai pas vu le temps passé en compagnie de ces bikers aussi crus que violents. Le rythme est bon. Tension et humour sont au service du gore pour un résultat inattendu et hors du commun. Les premiers mots qui me sont venus à la fin de cette lecture ont été : » Qu’est-ce que je viens de lire ? » mais aussi « C’était génial, il me faut la suite ! »

https://alexlovebooks.home.blog/2021/06/27/apocalypse-riders-tome-1-le-tanneur-de-borya-zavod/

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Apocalypse Riders, Tome 2 : Koala

Attention, ce livre est trash et s’adresse à un public averti. Ma chronique du premier tome est disponible sur booknode et sur mon blog. Cette suite peut se lire indépendamment mais je vous conseille de suivre l’ordre pour comprendre toutes les références.

Dès que j’ai reçu ce tome deux à la maison, j’avais très très envie de me jeter dessus ! Il est difficile de dire que l’on adore une lecture quand elle est aussi sanglante, violente, loin du politiquement correct. Pourtant, c’est bien le cas, je suis fan de cet univers ainsi que des personnages.

Dans ce roman, on retrouve notre cher Tonton alias le Tanneur en compagnie de ses acolytes. Comme le nom du livre l’indique, le personnage de Koala, ou Michel, ancien flic, est également présent. Ce dernier est certainement le plus déjanté de tous. Même si nos bikers ne font pas dans la dentelle, chacun a sa propre façon d’exercer sa « profession » mais aussi d’autres traits qui font de ce groupe une unité où chaque membre tient un rôle et se démarque des autres. Par exemple, Antoine, dit l’apprenti, est le plus sensible, celui qui doit encore se forger, s’endurcir. De plus, la meute est très soudée, ce qui est bien expliqué et offre quelques scènes plutôt émouvantes dans ce récit.

En effet, si nos protagonistes avaient déjà pas mal morflé dans leurs précédentes aventures, c’est également le cas ici. Le lecteur assiste à nouveau à des scènes de baston ou de torture décrites en détails. Pour autant, je ne me sens jamais vraiment mal à l’aise dans ces moments. Le récit étant raconté par Tonton, il y ajoute souvent de l’humour ou d’autres petits éléments qui permettent au lecteur de prendre le recul nécessaire. Ce roman reste une fiction, complétement barrée mais une fiction quand même !

Outre cette violence, Jérémy Bouquin et Stanislas Pretrosky font de nombreuses références à la pop culture. Bien que ce récit se déroule dans plusieurs années, nos personnages connaissent Nabilla ou encore Brad Pitt et ces derniers ne sont pas évoqués sous leurs meilleurs jours… Je pense que cet humour pourrait déplaire à certains lecteurs mais cela fait vraiment partie intégrante de l’univers et de la façon dont nos protagonistes voient le monde dans lequel ils évoluent. On retrouve d’ailleurs d’autres caricatures dans le texte notamment en ce qui concerne la religion.

Du point de vue de l’intrigue, je l’ai trouvée encore plus farfelue que celle du premier tome. Nos bikers acceptent d’aller récupérer un poète retenu prisonnier par une bande de moines mercenaires. L’affaire est loin d’être simple, les loups vont rapidement l’apprendre ! On peut dire que les auteurs ne manquent pas d’originalité et savent proposer des histoires qui sortent du lot. Le rythme est bien dosé, on vit des montagnes russes aux côtés de nos personnages. L’avantage de toute cette folie c’est qu’il est presque impossible de deviner la suite. J’ai tout simplement dévoré les pages et passé un excellent moment !

En bref, c’est encore une put*in d’histoire qui nous est proposée. On en apprend plus sur Tonton et sa bande. Cette saga est toujours aussi folle et unique, idéale en cas de panne de lecture ou pour sortir des sentiers battus. Humour, action, divertissement sont au rendez-vous. Il me tarde désormais de pouvoir découvrir le tome trois qui met en lumière un personnage féminin, j’ai vraiment hâte d’en savoir plus !

https://alexlovebooks.home.blog/2021/07/20/apocalypse-riders-tome-2-koala-de-borya-zavod/

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Apocalypse Riders, Tome 2 : Koala

Je remercie Jennifer ainsi que Evidence Editions pour cet envoi.

In nomine Pastis, et Syphilis, et Spiritus Sancti. Amène les cachetons qu'on se marre un peu et qu'on oublie !Toute cette merde qui nous tourne autour depuis que le tome 1 a fermé ses portes et que nous avons ouvert le deuxième sur certains loups de la première bande. Tonton est toujours fidèle au poste, grinçant un peu plus qu'avant, un peu d'huile de coude dans les rotules et la machine repart. Depuis quelques semaines, il zone avec une partie de ces gars : Michel dis Koala, Teddy et Antoine l'apprenti tanneur. C'est pas tout ça mais tonton se fait vieux, il faut bien prendre la relève. Mais pour l'heure, entre deux cachets et deux culs quasiment fermes, nos lascars commencent à s'encroûter et décident de reprendre du poil de la bête. Il faut de la tune et ce n'est pas le petit boulot de leur mère maquerelle que cela va payer, même si elle est gentille sans oublier d'être dur en affaire. Pourtant le côté dur est plutôt pour Koala, mais lui tire tout ce qui bouge, vraiment tout. Ne cherchez pas à vous dire qu'il ne va peut-être pas y aller, tant que ce n'est pas un gamin, il fonce. c'est que ça tiraille là-dedans, à force de bouffer n'importe quoi, Mimi est bien capable d'enfiler sans voir s'il y a la tête au bout des épaules.

Passé ce moment sur sa vie sexuelle, Tonton se rend bien compte qu'il y a un gros problème : le fric va manquer ! Il leur faut trouver une mission et la voila qui leur tombe tout cuit entre les bras. Un type, un certain DJ Vian, Dj et poète à ses heures perdues (Boris Vian ?) a été récupéré un peu trop gentiment afin de l'enfermer dans un asile. Oui, un asile, là où on met les personnes qui ont un peu de mal avec la réalité. Bref, cet homme est enfermé et un avocat comme moi je suis la Joconde, demande à nos bikers de le récupérer. La fleur aux fusils et l'été 69 est bien loin de tout ce qu'ils vont vivre. Du départ, ça pue ! Le type qui est là comme par hasard pour les payer une fois qu'ils auront le type vivant, pardon vif, oui mort il ne servira à rien à ses alcooliques, euh acolytes il vaut mieux faire le boulot bien, et même mieux que cela. Pour ceux qui ont lu le premier, ou qui ont lu ma chronique du tome 1, vous allez vous douter que tout ne va pas se passer comme il le voudrait. Un plan qui se termine sans accroc, cela ne vous dis rien ? Mais si allez un petit effort pour les anciens comme moi : l'agence tout risques. Hannibal, Futé, Looping, Barracuda, des hommes qui se battent pour la justice. Pour le coup, notre meute de loups s'en balance de la justice, ils ne voient que le pognon, mais ils utilisent les mêmes méthodes de... travail : foncer dans le tas est pas mal comme genre.

La première scène du livre débute avec Koala, notre Michel national qui montre toutes ses capacités niveau folies. Un marteau et le voila en train de repeindre un salon de coiffure et je peux vous garantir qu'il est doué pour en mettre partout. Je parle bien entendu de sang, de cervelles et autres liquides pouvant sortir d'une tête. très sympa lorsque l'on débute le petit-déjeuner, car oui j'ai commencé le récit au café et 2heures après il était terminé. Mince, je n'ai rien vu passer ! Actions, réactions ! Nos 4 bonhommes vont vivre une aventure hors du commun une fois de plus. Tonton va en prendre pour son grade pour ne pas changer, quant à Koala, il vaut mieux le laisser tel qu'il est, autrement le voir "normal" non, ça c'est pas possible du tout. Bref, comme si tout allait fonctionner sur des roulettes : partir en vadrouille, enfoncer les portes d'un monastère, récupérer le gars et revenir avec, c'était aussi simple que cela. Simple, c'est le mot qui ne convient pas à cette trilogie, car même si je n'ai pas encore lu le dernier tome, je peux vous garantir que rien n'est simple. Mais alors rien, que ce soit la vie rêvée de nos loups, la façon de se déplacer de Tonton que je kiff grave et qui me fait trop penser à du steampunk et pas à un cyborg de pro, le fameux Dj qui n'en a que le nom, ou encore les gardiens en bure du monastère prêt à faire feu (même un lapin ne pourrait pas entrer dans leur jardin pour bouffer une salade), tout est compliqué.

La mission est compromise par Dieu, oui il est dans les parages celui-là ou plutôt les fanatiques qui prient en son nom. Tant de fanatiques en un lieu donnent l'impression que notre meute de loups n'est qu'une meute de louveteaux. Si Koala parle aux flingues comme on parle aux animaux, ce monastère recèle de sacrées merdes il faut bien l'avouer. Je n'en dirais pas plus, mais ce que les loups vont découvrir est bien pire que tout ce qu'ils ont pu déjà pratiquer. Au moins Michel est un as et donne ce qu'il faut lorsqu'il y a du changement. Des représentants du Diable, voila comment ils sont perçus, mais eux au moins ils ne se transforment pas en docteur Frankenstein. N'empêche oser appeler un père : Père Castor, ça remue tout de même. Le truc enfantin pris dans les filets d'un marais gluant de trop de prières, trop de "je suis le sauveur", trop de "je suis le rédempteur, prosternez-vous" qui vous défonce plus vite qu'un coup de meths dans les narines, ou ailleurs. Tout est possible ! Tous les quatre vont vivre un périple qui va leur prouver qu'il n'y a que leur religion qui compte, se serrer les coudes même à poil. Leurs adversaires sont bien plus allumés qu'eux et cela les rend vraiment plus doux. (J(ai osé écrire doux pour des loups, ... je sais, je sais xD)

Pour se libérer de leurs chaînes virtuelles, ils vont devoir serrer les coudes, les genoux et les dents et peut-être accessoirement avoir de l'aide providentielle. Je l'aurais bien vu en frère google, mais frère uber c'est pas mal trouvé, au moins le gps fonctionne correctement à défaut d'avoir une conversation potable. Passé tout cela, l'écriture nous plonge royalement dans les années 80/90, avec toutes les petites références entre deux actions. Ta ta tata, ta ta tata (bon vous n'avez pas l'air, mais si je vous dis "je reviendrais" devrait vous mettre sur la voie ! Comment ne pas imaginer être en pleine gueguerre et penser à ce que nos héros de l'époque aurait fait ? Même si foncer dans le tas reste leur idée fixe, par moment ils s'imaginent à leur place afin d'imaginer une autre suite. Il faut dire qu'avec Koala, ils sont sur de faire décoller un hélicoptère tel Looping. Cela nous met en retrait de l'action le temps de la réflexion pour au final défoncer tout sur notre passage, car nous sommes avec eux. Impossible de ne pas prendre une machette ou une perceuse pour les laisser se débrouiller seuls, ils ont besoin d'aide et nous sommes prêts à les aider. Au final, nous les avons presque en pitié durant une partie de ce voyage, presque parce que nous savons qu'ils ne peuvent pas tous rester sur place.

Ce tome 2 n'est pas aussi vif que le premier, mais nous nous attachons plus facilement aux personnages. Déjà parce qu'ils n'aiment pas "miss allo quoi" (mes héros !) ensuite parce que durant leur périple, nous apprenons à les connaitre un peu plus, ils se dévoilent plus surtout Tonton qui montre ses faiblesses. Un peu plus de réflexion et surtout une période qui montre l'attachement qu'ils ont les uns aux autres. Il suffit qu'un seul soit mis en pièces littéralement pour que les autres montent au créneau et font ce qu'ils font pour le venger. Car la vengeance est un moteur fort dans leur groupe et même s'ils ne le disent pas, l'amitié aussi. Un texte qui peut paraître violent, gore et ne rien apporter, c'est tout le contraire. Dans un monde où les représentants d'un gouvernement sont tombés en disgrâce, une poignée d'irréductibles ont réussi à se faufiler afin de construire leur propre régime, leur propre communauté. Bien entendu cela ne se fait pas sans heurt ni sans faire verser la moindre goutte de sang, mais ils se sont faits un nom et ils comptent bien le garder. Cette meute de loups, c'est une famille à leur façon qui fonctionne.

En conclusion, je me suis beaucoup amusée avec Tonton et sa famille qui le suit. Tous sont aux petits soins des autres et même si Koala est trop porté sur le sexe il n'oublie pas où va d'accord son cœur (même s'il pense avec autre chose) Une aventure délirante qui aurait pu mal se terminer sans la voie suprême divine du chat ! Il y avait forcément un chat dans l'histoire vu qu'ils seront les maîtres du monde, ça arrive, ça arrive... Tonton et ses compagnons ont eu fort à faire, tout ça pour... ça ? Franchement à leur place j'aurai fait un carnage ! Allez place au dernier tome, histoire de voir dans quel pétrin ils seront !

http://chroniqueslivresques.eklablog.com/apocalypse-riders-tome-2-koala-borya-zavod-a209743182

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Apocalypse Riders, Tome 3 : Pinky

Je remercie Jennifer ainsi que Evidence Editions pour cet envoi.

Ta ta ta tata ta ta tadam, ta ta ta tata ta ta tadam, pouet, piloupilou, pouet, piloupilou, pouet, ta ta ta... Bienvenue dans ce troisième moment de vie de Tonton et sa meute de loups qui s'étiole un peu plus chaque jour. Ici, Tonton va au secours des fesses nues de Toon, autrement dire son apprenti Antoine qui vient de s'amuser dans tous les sens du terme. Une gonzesse à poil sous le lit, ses frères massacrés à la tronçonneuse (non c'est pas vrai, juste hache et compagnie) éparpillés au sol, au plafond et bref il y en a partout. Toon est paumé de chez paumé, et je me dis maintenant que depuis que j'ai terminé le livre, est-ce que c'est lui qui a fait tout ça ? Bref, on s'en bats tout ce qui traîne, pauvre Antoine et le voila qui est dans les ennuis jusqu'aux couil, euh coudes, pardon. C'est sur que de flinguer les frangins, cousins, et autres du même acabits de la ptiote, ça craint un max, surtout qu'ils seraient des manouches, ou pire, des forains, du cirque quoi ! Ni une ni deux, c'est notre Tonton national qui va faire en sorte de sauver les miches de tout le monde et zou en route pour la planque.

Ah, si tout était aussi simple, nous le saurions depuis bien longtemps, car il ne leur arrive que des ennuis, une fois de plus. Pourquoi faire simple lorsque l'on peut faire compliqué ? Toon est contrôlé par son entrejambe (on va éviter les grossièretés, si jamais des enfants passent par là) Alors lorsque la donzelle nommée Pinky (tiens le titre de ce tome) les lui tient fermement tandis qu'elle drague tout ce qui bouge, Tonton a raison : une gonzesse ça va faire des ennuis. Et pas uniquement ceux que nous pourrions penser, non ça, c'est le partage, on s'en tape un peu. Non, c'est LA FAMILLE, celle qui attend le retour de Pinky, la demoiselle de 16 ans ? Elle est coiffeuse au fait, si je vous assure même si je suis bien contente qu'elle ne s'occupe pas de moi, parce que la barbe risque d'être râpée de très prêt (un petit égorgement gratis? Non merci xD) Cette famille qui va la revoir, non sans que les Loups n'aient de quoi faire entre deux. Un frangin qui revient, un vrai, pas juste un mot dans la bouche de la meute, non un frère de Tonton qui appelle à l'aide (bah tiens encore un !) et qui lui fait promettre d'amener la cargaison de l'autre côté de la frontière : soit en Belgique. Petit récapitulatif : plus de gouvernement, les armes ont pris possession des lieux, les frontières sont soumis à des contrôles exorbitant. Le monde que nous connaissons n'existe plus depuis bien des années, alors passer une frontière est comme qui dirait mission impossible.

Vous entendez la petite musique ? Non ? Pas grave, dans tous les cas je l'entends, ainsi que celle du cirque et surtout le vrombissement des motos, camions et autres véhicules qui roulent encore. Mère-grand que vous avez de grandes dents ? Non, ce n'était pas cela, mais pas loin, la rencontre entre Tonton qui est déjà bien entamée niveau vie et la grand-mère de Pinky qui elle semble avoir des siècles d'avance sur lui, c'est de la pure folie. Il est très facile de comprendre le comportement délurée de la demoiselle quand on a une famille pareille, franchement un psy ne pourrait rien y faire. Alors lorsque la demoiselle se prend pour Harley Quinn version brune, cela ne dérange personne. Une petite danse par si, une lame par là, un sac en peau de fesses, ouais normal, il n'y a rien à dire elle sait se servir de couteau, ciseaux, peu importe, elle est douée. Aussi tarée que la vraie, et aussi douée, plus jeune en fait, mais là n'est pas la question. En fait il n'y a pas de question, pas de réponse, juste des emmerdes qui leur colle à la peau. Une femme ça apporte les ennuis, pour les bikers, pour les bateaux également enfin à une époque. Nous sommes revenus en arrière, mais qu'à cela ne tienne avec les tontons flingueurs pas besoin de plus pour s'amuser. Et puis il y a ce chargement étrange que personne ne peut ouvrir (les portes blindées du camion scellées plus fortement que les cuisses d'une vierge effarouchée) dont il faut amener à... surprise !

Manouches, Bikers, paysans, gens du cirque, tous sont dans des camps opposés et si certains ont besoin d'aide cela ne se fera pas sans en payer le prix fort. La mère-grand m'a bien fait marrer avec sa manière de parler, d'entrer en contact avec les oreilles de Tonton, et le rapport de force entre les deux. Franchement, un loup en pleine discussion avec la grand-mère du chaperon rouge dans une roulotte plus vieille que la première peau tannée alors que la famille attend dehors afin de savoir s'ils peuvent les tuer ou non, c'est vraiment très sympa comme cadre. Merci pour les descriptions si chatoyantes des lieux, l'odeur de la lavande prend bien le pas, à moins que ce ne soit celle du chien mouille en 1000 fois pire. Du départ nous avons un siège à tenir et la suite n'est pas mieux. 3 loups et demi jusqu'à compter à 4 contre une ribambelle de "trucs" en tout genre c'est un feu de joie qui va s'allumer. Johnny, si tu nous entend ! Quand je dis trucs, ou écris, mais on s'en fou, il s'agit de personnages qui sont tout sauf, oui, non en fait ils sont tous différents : la femme à barbe, le nain qui a eu un frère géant, un homme ou femme poisson, des étrangetés que nous ne voyons qu'au cirque de l'époque où le bossu de Notre-Dame ce n'était que du pipi de chat. Bref, imaginez cette cour des miracles qui va apporter son aide aux Loups... Allez je vous laisse rire un instant !

Voila, terminé le rire, place à un thème que le ou les auteur(e)s ont pu nous apporter durant cette trilogie. Le soutien infaillible de la famille, quelle qu'elle soit est au cœur des récits, même si pour certains les textes sont étranges, il faut avoir les codes pour comprendre. Les années 80/90 ont une place importante dans cette histoire : de nombreuses références en tout genre sont vraiment intégrées apportant la touche de rire dans ce monde de fous. Il faut l'être un peu pour pouvoir réussir à survivre dans ce monde de fou, où la confiance est toujours un sujet qui fâche. Dézinguer, boum, prévoir, imaginer, ce n'est pas parce que la meute est réduite à un chiffre plus petit qu'ils n'ont pas les moyens de se débrouiller, même si les arbres verts sont capables de faire en sorte qu'ils restent en vie. Ils ont une vraie chance de cocus ! Chaque clan à sa façon de vivre, de se débrouiller et beaucoup de caricatures sont mise en avant sur ce que la plupart des personnes pensent d'autres sans chercher à savoir si c'est vrai. Tout est dans l'apparence et il faut dire que Tonton et Koala en première ligne de tir, cela donne peur. Ils ont beaux ne plus être de la première fraîcheur, etc etc, ils donnent cette impression que rien ne pourra les arrêter. Surement le fait que Tonton n'est plus totalement humain, quoique Mimi n'ont plus xD.

En conclusion, une histoire qui démarre par une paire de fesses ensanglantées, pour terminer par les poser sur une bécane. Entre tout ça nous suivons une aventure de plus de nos Loups qui vont en avoir du chemin à faire pour respecter une promesse. La folie de cette trilogie me fait regretter qu'il n'y a pas un quatrième tome apocalyptique. Ces bikers d'un autre âge vont me manquer. Plus qu'à titrer un cigare et sortir cette phrase avant le générique de fin : j'adore qu'un plan se déroule sans accroc !

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Apocalypse Riders, Tome 2 : Koala

Koala est le mécano d’un groupe de bikers. Il touche à tout et fait partie des plus cinglés, une fois lancé, on ne l’arrête plus, il fait un carnage.

Quand on demande aux membres du groupe une nouvelle mission qui peut leur rapporter un paquet de briques, ils n’hésitent pas surtout que sur le papier, elle parait simple.

Récupérer un mec dans un asile : facile. Mais c’est sans compter sur leur malchance et les infos qu’on ne leur a pas données.

Comment la bande va-t-elle se sortir de ce nouveau coup tordu ?

J’adore cette bande de bikers retraités, mais qui sont encore bien actifs et qui ne font pas dans la dentelle.

Une fois de plus, on va les voir dans le mal. Ils vont devoir se défendre et être inventifs car ils vont être mal menés tout du long.

L’auteure n’a pas peur du sang ni du gore. Elle a cette façon d’écrire et de décrire les choses qui fait que même si on a mal, même si c’est sanglant, on visualise bien. On va se demander tout du long comment ils vont réussir à s’en sortir cette fois-là, on va avoir mal pour eux car rien ne leur sera épargné.

Je me suis prise d’affection pour ces bikers hors normes, d’un certain âge, mais qui malgré tout assurent un max et défient n’importe qui. On va les voir dans le mal, galérés, en mauvaise posture. On va se demander s’ils vont réussir leur mission et surtout comment.

Ce que j’aime dans ce livre c’est que l’auteure malgré tout le sang, la noirceur nous met de l’humour, des répliques improbables qui nous font rire et nous dédramatisent certaines scènes.

Je kiffe suivre leurs aventures et vivement la suite surtout que tonton maintenant est bien équipé.

Lisez-le. Il n’y a pas de romance, mais il est au top. En plus, les livres sont courts, se lisent vite et très bien. On s’attache vite à eux et à leur grain de folie.

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Apocalypse Riders, Tome 4 : Vinyle

Je remercie Jennifer ainsi que Evidence Editions pour cet envoi.

Le bout de la vie ? Que nenni, Tonton et ses loups ne sont pas au bout de leur peine, loin de là. Faire la sécurité pour une pisseuse qui ne sait que chanter afin d'amener les divers clans à se foutre dessus, que c'est beau ! Les plus anciens, dont je fais partie, si si, mais sans mécanique dans le corps, juste des morceaux en moins, mais ça, c'est une autre histoire, donc les plus anciens se souviendrons forcément des originaux. Très bon chant des partisans modifié par ailleurs : "Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines Ami, entends-tu les cris sourds du pays qu'on enchaîne Ohé, partisans, ouvriers et paysans c'est l'alarme Ce soir l'ennemi connaîtra le prix du sang et des larmes." ici pour l'original, dans le livre pour le trouver, mais ce n'est pas bien difficile, croyez-moi, c'est un appel à la révolution ! Ce tome 4 est fait pour qu'une seule espèce reste en vie et pas certaine que ce soit les êtres humains qui auront cette chance. Dire que leur vie était déjà bien palpitante, entre Pinkie qui a toujours le feu au c.. prête à dézinguer au rasoir (normal quand on est une ancienne coiffeuse, un trafic mal fourni et des vegans qui se prennent pour des cadors de la machette (merci les navets de leur avoir permis de se faire la main). C'est sans compter sur nos filous qui vont s'en sortir d'une ritournelle, ou plutôt qu'une grenade qui risque de faire un gros champignon du terrain sur lesquels sont installés nos carotteurs.

Et les voila, tout pimpants, tout frétillant de tout ce que vous voulez, pour LE contrat du siècle. Autant vous dire qu'à 3 loups et demi, bah oui, Pinkie n'est pas civilisée pour un sou, elle ne peut pas être un loup nanmého, même si elle va leur sauver les fesses plus d'une fois, cela ne compte pas, chut j'ai dis ! Donc une minuscule poignée de loups contre des meutes de vegans, de surfeurs, bucherons et cie, mais oui, ça va le faire comme 2+2 = 5. Ne cherchez plus, c'est la logique même. Tonton va devoir faire des choix et un contrat c'est un contrat, impossible de se tirer, cela ferait de la mauvaise pub. C'est sur que dans un "pays" pareil, la réputation va vite ! Plus de gouvernement depuis des lustres, les géants de la consommation ont fait faillite depuis longtemps, les gens sont devenus des hors-la-loi les uns après les autres, devenant des "clans" entiers de pauvreté ou au contraire de meurtriers. rien de tel que de voyager dans le pays, là où même les cartes ne suivent plus le chemin. Car les cartes c'est la vie, sans un tracé, comment faire pour avancer à l'aveugle sans savoir où ils mettent les pieds, enfin pour ceux qui le peuvent bien sur. Un road trip qui va les emmener au-delà du territoire sacré connu. Des ennuis ? Ô si peu, ils en auront à chaque détour, il faut bien avouer que quand Vinyle (foutu prénom va de ses vieux disques que nous connaissons encore et qui prennent la poussière) l'ouvre, tous aux abris !

Comme d'habitude, Toon et Pinkie sont toujours en mauvaise posture et c'est régulier, mais il va y avoir du changement pour eux, ils vont réfléchir un peu plus, surtout à la fin ! Pinkie a beau être givrée, aimer coucher avec le premier venu même si Toon est son régulier et sortir les rasoirs avant de parler, elle est maligne la petite et c'est à la fois surprenant et amusant de voir comment elle arrive à "rouler" tonton. En parlant de ce vieux roublards, on sent que le temps prend son emprise sur lui, et accessoirement ce qui le constitue depuis quelques tomes. Ce qui me fait rire, c'est à chaque fois que je l'imagine poser ses fesses sur sa bécane et que cette dernière s'affaisse un max, j'ai l'image de Logan qui a pris pas mal de poids suite à son opération (Wolvi pour les intimes xD), sachant pertinemment qu'ils ne se ressemblent ABSOLUMENT pas tous les deux. Koala est toujours aussi fou à lier. Plus les récits avancent et plus je me demande comment il arrive à survivre avec tout ce qu'il a dans la peau, en quelque sorte. Fidèle à tonton, à la meute, il est celui qui est capable de te faire un fusil mitrailleur avec deux trombones, trois élastiques et un stylo. Un soupçon de McGyver dans les parages, mais cela fonctionne très bien, même si la troupe me fait plus penser à l'agence tout risque rempli exclusivement de plein de Looping !

Qui dit clans (ouais c'est moi qui en ai parlé), dis des lieux différents, des camps éloignés, des lieux saccagés aussi. Pas besoin d'expliquer qui sont les vegans, les surfeurs, les bucherons, rien que leur titre nous indique ce qu'ils mangent, boivent ou traficotent. Personne ne s'aime, tout le monde se tire entre les pattes et si la musique adoucit les mœurs, il faut croire que la voix puissante de Vinyle ne fait que les rendre plus agressifs. De nombreux échanges entre notre présent et le leur, des similitudes qui ne trompent pas et qui font sourire, ou rager cela dépend. Les gros tombent du plus haut et les petits ramassent les miettes. Les manifestations d'hier font le futur de demain (waouh,, trop philosophe cette phrase, rien à faire ici !) Je m'égare, mais n'en oublie pas les différentes manières de se défendre. La violence appelle la violence, les mots sont puissants emportant sur son passage des centaines de morts. Ironie ou tout simplement utopie ? Nos loups vont devoir affronter le monde, le peuple contre les dirigeants, la chanteuse qui ne sait pas s'arrêter à temps. Elle veut du sang, de la destruction et son esprit loufoque va amener tout ce petit monde sur un site bien précis. Tout ça pour ça ? Le sang est vraiment ce qui est le plus important dans ce récit, car il a une certaine signification, à vous de le trouver !

Il ne faut pas oublier LE personnage qui est au cœur de tout ce merdier, j'ai dénommé : JB ! Plus fort que le whisky pur malte, plus sournois qu'un renard, plus mauvais perdant que n'importe qui, ce type est fort et préfère se taire, plutôt que de dire la vérité. en même temps, arrivé au grand final, il ne savait pas grand chose ce boulet. Grace à lui ils vont passer la nuit sur le sable, les pieds dans l'eau et pas un rêve à l'horizon ! Pas de brun ténébreux dans le secteur pour assécher Pinkie, ni d'accent à la noix pour faire frémir les petites culottes qui ne doivent pas avoir vu le savon depuis des lustres. Et je ne parle pas du reste, non il ne vaut mieux pas. Trafic en tout genre, échange de bons procédés, nos rois de la route se retrouve dans les emmerdes une fois de plus avec très peu de moyens pour s'en sortir. Devenir des loseurs en fait pas partie de leur vocabulaire, mais lorsque la mort se respire à plein nez, pas certains que tous soient vraiment d'accord pour aller jusqu'au bout. Le paradis ressemble vraiment à cet océan brillant où la chanson semble provenir du fin fond du Canada, pas du voisin ? Par contre j'adorerais voir un vrai ramoneur de menhirs, sérieux, venant de la Bretagne je n'en avais jamais entendu parler, alors, ça se passe comment ?

En conclusion, j'ai adoré ce quatrième tome ! Les "comparaisons" entre ce que nous vivons et les résultats obtenus sont incroyables. Le monde est devenu fou et cela n'est pas prêt de changer. Beaucoup de références qui font hausser les sourcils, de scènes à la fois gore et marrantes (impossible de grimacer devant au vu de la manière dont tonton les raconte). Les loups ne sont pas prêts de quitter la scène et j'ai hâte de savoir si un cinquième tome va faire son apparition ! Un thriller qui décoiffe et pas uniquement grâce à Pinkie qui va enfin montrer qu'elle est capable de faire quelque chose de bien. Affaire à suivre !

http://chroniqueslivresques.eklablog.com/apocalypse-riders-tome-4-vinyle-borya-zavod-a211905193

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Apocalypse Riders, Tome 2 : Koala

Mes Chers Vous,

Tonton, dit Le Tanneur, a terminé sa dernière mission depuis un moment déjà. Il séjourne dans un Marseille nouvelle ère avec l'ensemble de sa troupe. Le souci est qu'au bout d'un moment, quand on a la bougeotte comme ils l'ont, cela devient compliqué de rester en place... D'autant que l'argent ne va pas tarder manquer.

Alors, quand une mission pas trop compliquée leur est proposée, tout le monde remonte sur sa bécane et taille la route... Et il ne va pas falloir trop leur en promettre parce qu'ils ont sérieusement besoin de se dégourdir les poings.

Seulement, si Borya Zavod propose une nouvelle aventure à sa bande de Loups complétement déjantée, vous imaginez bien que c'est parce que la mission va s'avérer bien plus complexe que prévue !

Il faut dire que Tonton, Koala et compagnie vont tomber sur une secte peut-être encore plus frappée qu'ils ne peuvent l'être... et cette fois-ci, il va falloir taper fort, très très très fort, pour s'en sortir.

Avec ce deuxième tome, Borya Zavod offre de nouveau de belles scènes de bagarre saupoudrées d'un humour féroce, voir acide, à un rythme effréné.

Certes, le slasheur est un style qui ne peut pas plaire à tout le monde, mais ne pas partir à la rencontre des Loups serait vraiment criminel.

Un court roman qui se lit aussi vite que les protagonistes montent à la castagne... et c'est pas peu dire !

A lire pour découvrir ce que potentiellement va devenir la France dans un avenir pas si lointain, mais surtout pour ses personnages complétement allumés et son style décapant !

A lire pour se payer une belle tranche de rigolade, et ça, avouons-le ça n'a quand même pas de prix !

http://cecibondelire.canalblog.com/archives/2022/02/05/39335523.html

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