Brice Milan

Voici une nouvelle signé par un auteur dont on a déjà pu apprécier les différents travaux. Beaucoup sont remarquables et il s’est déjà signalé comme un remarquable nouvelliste.

Alors celle-ci ? et d’abord dans quel genre l’affecter ? Est-ce du fantastique ? du thriller ? de la psychologie ?

En fait y répondre clairement serait spoiler la nouvelle . On pourrait répondre que toutes les figures de ce genre sont convoqués et brillamment traduites. Le ton de l’histoire passe de l’effroi à la colère pour finir par un froid constat. On verse sa larme aussi.

Notons que comme souvent chez Brice Milan, l’auteur mène son intrigue avec maîtrise. Il distille l’effroi avec brutalité pour nous mener peu à peu vers une conclusion implacable et une chute cestes inattendue mais qui apparaît logique.

L’atmosphère de cette nouvelle dont la quasi-totalités des personnages est limité à une cellule familiale ( les parents et trois enfants) est rendu avec une justesse de ton d’autant plus réussie quelle ne verse pas dans le pathos. Certes le sordide ne manque pas mais trouve une explication dans la conclusion.

Les personnages échappent à la caricature. Du pauvre héros de l’histoire au père abusif. Des personnages comme la mère qu’on pourrait croire effacée prennent un relief inattendu.

Pierre-Marie, le frère cadet est particulièrement réussie. Le rôle que Brice Milan lui fait jouer n’apparaît que vers la fin du récit qui est un petit chef d’œuvre de manipulation et de maitrise de l’auteur pour nôtre plus grand plaisir.

Enfin, la morale de « Crépusculaire » n’est pas qu’un cri de révolte comme on pourrait le croire au début du récit, c’est surtout une angoisse que l’auteur nous fait partager sur les ravages que peuvent produire les handicaps de toute sorte au sein d’une famille, même aimante.

A lire de toute urgence , et à méditer. Merci, Brice Milan pour cette histoire prenante, pleine de suspens et émouvante. Un des tous meilleurs textes de l’auteur !

Merci, Régis, pour tes chroniques toujours justes. Elles sont pour moi une vraie bouffée de motivation à poursuivre ma quête d'écriture. Cette histoire s'inspire en partie d'un ressentiment de la différence, qui peut conduire, dans une famille, au sentiment d'exclusion. Brice

Tout d'abord, je remercie l'auteur de m'avoir envoyé son livre. J'ai beaucoup aimé, je vous explique tout ça

Cette histoire raconte la vie d’un homme qui, ayant perdu sa maman très jeune, n’arrive pas à passer au-delà de sa peine. Il n’a trouvé qu’un seul remède, faire du mal aux femmes.

Ce livre est glauque, dur, brutal. Mais qu’est-ce que j’ai aimé le lire. Brice Milan a réussi, en peu de pages, à décrire et surtout, à me faire ressentir des émotions fortes. Je suis passée de la compassion pour cette jeune femme torturée à du mépris pour le protagoniste.

Je ne peux que vous recommander ce récit, je pense que vous ne serez pas déçu.

La chronique en entière ici : https://www.murmureslitteraires.com/post/les-fragments-perdus-t1-bruce-milan

Je tiens tout d'abord remercier l'auteur ainsi que la maison d'édition avec qui nous sommes partenaire pour la découverte de ce premier tome.

Autant dire que j'ai été séduite par le départ par l'histoire et ce qu'elle annonçait. Je dois dire que l'exposition est efficace, claire et mémorable. On sait directement qui est qui, quel est le rôle de quel personnage et les enjeux de cet univers. L'univers est développé avec des dialogues, des actions et des éléments médiévaux et fantastiques. En dehors des fragments, rien n'est vraiment fantastique si on peut dire. On s'attache relativement, aisément à Alceste, c'est le personnage le plus développé au centre du récit. Les intrigues sont variées et parfois créer des incohérences, mais dans l'ensemble, le récit est clair et original.

Cependant il est à noter que certains détails sont un peu passé vite si on peut dire comme la relation entre Oriana et Alceste qui est survolée...

Brice Milan est un auteur touche à tout . Il avait déjà abordé avec bonheur, la science-fiction, le fantastique, la fantasy , le polar, le thriller. Tout cela sous diverses formes. Le voilà cette fois-ci nous plongeant en pleine Commune de Paris en 1871 nous présentant un personnage de policier obstiné indifférent aux tourmentes de l'Histoire à la poursuite d'un terrifiant criminel aux mystérieuses motivations.

Disons le tout de suite : Cette histoire est captivante, une vraie réussite qui mériterait peut-être un traitement plus long. A l'exception de Alexis Lecaye dans «  Marx et Sherlock Holmes » et de Hervé Le Corre dans « L'ombre du brasier » ,peu d'écrivains avait plongé le roman populaire dans cette période. Une anthologie récente « Vive la Commune » a célébré à sa façon le cent cinquantième anniversaire de cette période mais je me demande comment leurs anthologistes ont pu passer à coté de ce texte.

Certes l’atmosphère de la nouvelle est sombre, très sombre et vire même à la noirceur plus totale lorsque sont abordés les événements de la Semaine Sanglante. Le lecteur pourra ne pas partager la vision du héros engoncé dans ses certitudes de flic qui jette un regard peu indulgent sur les communards. Mais après tout, en tant que flic, il représente l'ordre et cette vision aide à mieux comprendre ce qu'on prend d'abord pour l'acharnement. Car la vraie réussite est le portrait de ce policier. Très complexe que seule la conclusion éclairera d'un nouveau jour.

C'est d'ailleurs, le seul véritable personnage du récit et on sent combien Brice Milan a soigné ce personnage, réussissant à nous attacher à lui. Il faut ajouter l'aura de souffre et de sang que Brice Milan nous fait ressentir lorsque l'Ombre criminelle apparaît. De purs moments de terreur et de fantastique gothique qui nous emportent vers une conclusion surprenante.

Le style et l'écriture de l'auteur, toujours aussi efficaces vous emportera jusqu'au terme de cette terrible histoire en vous étouffant presque.

Encore un mot sur un autre héros de cette histoire à la fois décor atmosphère et personnage multi-forme:le Peuple de Paris ; On peut ne pas partager la vision, mélange de mépris , de pitié et d'épouvante du personnage mais on doit reconnaître à Brice Milan, la puissance d 'évocation qu'il maîtrise.

En conclusion une bonne histoire pour les amateurs de roman noir, de thriller historique et de fantastique. En espérant lire bientôt d'autres livres de l'auteur, je vous conseille très fortement celui-ci.

Salut ! Après une expérience malheureuse avec un petit « éditeur », la trilogie des "Fragments " sera publiée par Book On Demand, avec entre autre sur Amazon, Fnac (https://www.fnac.com/ia9012784/Milan-Brice), Cultura... Merci de partager l'info dans tous tes réseaux !

Brice

1er livre que je lis de cet auteur. Une très belle découverte.

Ici nous découvrons plusieurs personnages qui vivent chacun leur tour des aventures. L'auteur choisi pour chaque chapitre l'évolution d'un personnage.

L'auteur a une très belle plume qui se lit facilement. Nous sommes sur un roman fantastique avec magie, des côtés sombres, un roi déchu, une princesse qui s'échappe.

En conclusion j'ai beaucoup apprécié ma lecture.

Le monde déviant de Brice MILAN

Année 2130, une extrême pollution règne sur la terre ; le climat est détraqué, ce qui entraîne la paupérisation d’une majorité de la population. Les plus nantis, privilégiés, vivent en autarcie dans les étages élevés des gratte-ciel, à l’abri des affres de la météo et de la violence de la population précaire refoulée dans les sous-sols.

Samuel Hartley, vit dans les étages supérieurs et grâce à un mariage arrangé, bénéficie des avantages des riches. Coureur de jupons, il licencie sa maîtresse, Maria, suite à sa grossesse (celle-ci n’étant pas autorisée pour les employées). Au même moment, il reçoit un message qui ne lui était pas destiné et sa secrétaire est assassinée.

Traqué par un tueur et la police, il s’échappe dans les bas-fonds avec la fange de la société ; il y retrouve Maria !

Mon avis : Un nouveau monde s’offre à nous. Le dérèglement climatique a engendré un monde quasiment invivable et les ressources vitales sont plus difficiles à obtenir, ceci induit une véritable fracture sociale et seuls les nantis vivent confortablement à l’abri.

Nous allons suivre la descente aux enfers de Samuel, qui du jour au lendemain, doit abandonner son cocon pour se retrouver avec les pauvres. Il va prendre conscience des vraies valeurs de la vie. Nous allons traverser avec lui les différentes épreuves qu’il doit endurer pour échapper à ceux qui le traquent.

Ce roman nous offre une réflexion intéressante sur le dérèglement climatique.

Brice Milan a su créer un monde apocalyptique, des personnages attachants, une étude sociétale intéressante, un côté un peu mystique, une belle intrigue, le tout dans un style très agréable.

Retenez votre souffle, ça va bouger !

À lire avec un verre de Whisky et des champignons (évitez les hallucinogènes)

Une nouvelle agréable dans une famille qui ne l’est moins, des secrets, des non-dits.

L’espoir d’une petite fille pratiquement laissée pour compte au sein de sa fratrie.

Les profils sont juste effleurés, on a des pistes, mais au final c’est au lecteur s’imaginer, les physiques et les psychologies des personnages, je pense que c’est un point à améliorer dans les futurs écrits de ce jeune auteur.

L’histoire est intéressante, la petite « crevette » est vraiment attachante, on a pitié d’elle et l’empathie est présente.

La construction de la nouvelle est correct jusqu’à un certain moment où j’ai trouvé que cela devenait un peu confus et pas trop réaliste.

La fin du récit par contre lui est fidèle à cette mélancolie et tristesse présente tout au long du livre, je n’aurai pas vu un autre dénouement que celui présenté.

C’est la deuxième nouvelle que je découvre de cet auteur et je trouve une amélioration dans la cohérence de ses récits.

Il est Sur la bonne voie