Cher Lecteur,
Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.
Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.
Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.
Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.
Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.
Cordialement,
L'équipe BookNode
P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.
On évite la niaiserie, on enjambe les clichés et c’est un petit guide de survie de la première fois qui s’ébauche au fil des pages. Pas de culpabilité ni de sacralisation de la virginité. Camille Emmanuelle offre un roman intéressant sur les questions qui effleurent et triturent la caboche des ados. Une belle entrée pour cette nouvelle collection.
Le goût du baiser
Sexpowerment
C'est très bien écrit et j'ai apprécié l'humour de l'héroïne.
Le goût du baiser
Malgré le fait que l’autrice d’appeler sa lectrice/interlocutrice Manon et l’intérêt du propos, je ne peux m’empêcher d’être mitigée sur la question (qui se résume très grossièrement à « la new romance est-elle anti-féministe sous ses air de girl power ? »).
J’aime la romance et la new romance, c’est un fait. Mais elle me fait souvent lever les yeux au ciel. Et je constate, en parcourant mes dernières lectures, que ça fait un moment que je n’en ai pas lu, parce que, justement, ça a tendance à m’agacer.
En premier lieu, ce n’est pas forcément original (c’est toujours le même schéma : un personnage (le plus souvent l’homme) souffre très fort, l’autre un peu moins, ils ont des difficultés à accorder leur confiance, mais ils y arrivent, ils vivent heureux, se marient et font des enfants) et très souvent, le message est assez conventionnel. Ils vivent une histoire fabuleuse, qui balaie tout leur passé. Toutefois, le fait que l’histoire raconte une alchimie dingue entre deux personnages qui n’ont jamais vécu ça auparavant ne me pose pas vraiment de problème : je lis pour rêver et vivre en imagination d’autres vies, des vies que je n’aurais jamais. Déjà, parce que j’ai une vie réelle et véritable qui me convient parfaitement et que je n’en voudrais pas d’autre mais aussi parce que - et c’est là que le bat blesse le plus souvent - je SAIS que ce n’est qu’un fantasme onirique : personne ne s’attend vraiment à se faire kidnapper par un fae et être emmené.e dans un royaume où l’on se bat à l’épée et à l’arc (même si on aimerait !). Je vais certainement pas croiser un milliardaire dans ma campagne profonde qui va réaliser tous mes rêves (à savoir me dire « arrête de travailler, reste à la maison toute la journée pour lire, t’occuper du chat, du chien et des plantes, je m’occupe de mettre à manger dans ton assiette et un toit sur ta tête »). J’ai plus de chance de tomber sur un sanglier, soyons honnête.
C’est, en fait, un sujet d’inquiétude assez récurrent chez moi : le recul que peuvent avoir certains lecteurs sur les histoires qu’ils lisent. J’espère que tout le monde se rend compte que ce n’est pas parce que c’est écrit dans un livre que c’est acceptable. Un personnage qui souffle le chaud et le froid, qui te calcule que quand ça l’arrange, c’est ok dans une fiction, c’est pour l’histoire et la tension dramatique. Dans la vraie vie, c’est juste un coup de tête et un next. Enfin, ça aussi, autre débat.
Je suis d’accord avec ce que l’autrice soulève. Elle parle de trames narratives extrêmement codifiées, des cases à cocher, des stéréotypes à remplir (les stéréotypes sont le propre de toutes les histoires, là n’est pas la question), ce qu’on peut tou.te.s constater en lisant ces histoires : le bonheur de la Femme passe par l’Homme. Ainsi, dans ces NR, la confiance de la femme passe par le regard de l’homme, le plaisir de la femme passe par l’homme (et uniquement l’homme). Et on ne parle même pas des relations LGBTQ+ parce que le plus souvent, on n’en parle tout simplement pas. C’est un constat qu’il est aisé de faire. C’pas dingue, comme constat.
Pour autant, Lettre à celle… a été écrit en 2017 et raconte un passé d’autrice de NR antérieur (autant dire, il y a dix ans).
Aujourd’hui, nous sommes en 2024 et les mentalités ont quand même enfin commencé un petit peu à évoluer (avec beaucoup de réserve, parce on a encore de bons gros réac’ qui ne croient pas au darwinisme aka la réalité de la maxime « si tu n’évolues pas, tu meurs ») et on constate qu’il y a des changements dans le bon sens. Evidemment, il y a encore beaucoup de conventionnel, l’utilisation de clichés irréalistes type l’homme millionnaire ou milliardaire qui fait vivre une dreamlife à la femme qu’il a cherché toute sa vie sans le savoir, de fins heureuses synonymes de mariage + bébé. Et c’est ok, si ça rend les gens heureux de se marier et d’avoir des enfants, c’est très bien (tant que c’est une volonté commune et personnelle et pas juste pour répondre aux diktats de notre société). Et si ça fait rêver d’imaginer qu’un beau milliardaire de 25 ans qui a bâti son empire tout seul va offrir des tours en hélico pourquoi pas (bon, c’est pas du tout écologique, mais c’est encore un autre débat).
Mais de plus en plus, on constate que ce n’est pas la seule fin possible, que certains personnages ne définissent pas leur bonheur (que) par le mariage et le bébé. Si c’est aller ouvrir un refuge pour animaux dans le Cantal avec l’autre personnage principal de l’histoire, c’est tout à fait ok. Chacun fait ce qu’il veut et définit son bonheur comme il veut.
On rencontre de plus en plus de femmes fortes et indépendantes, qui font les choses comme elles l’entendent sans avoir besoin de leur caution masculine. ET IL ETAIT TEMPS.
Le problème (s’il n’y en avait qu’un ! L’un des problèmes), c’est que je n’ai pas d’exemple à citer qui me viennent à l’esprit. J’en ai beaucoup en Fantasy, en Romantasy, mais pas en NR… Du coup, le darwinisme a encore de belles journées devant lui et nous, on a une marge de progression importante.
Si vous avez des titres et des auteurs de NR qui ont fait évoluer le genre, je suis preneuse.
Lettre à celle qui lit mes romances érotiques et qui devrait arrêter tout de suite
Je pense que ce livre devrait être lu par beaucoup d’ados qui manquent de confiance en eux et qui se posent des questions sur leur sexualité. Celle-ci est abordée avec beaucoup d’intelligence et de manière respectueuse. Et puis, que l’on ait le même âge que l’héroïne ou bien qu’on soit plus vieux, on peut facilement s’y identifier car on a forcément vécu ces moments un jour.
Le goût du baiser
Le goût du baiser
Beaucoup de sexe.
Osez... 20 histoires de sexe en vacances
Et attention, je vais parler comme une vieille réac, mais tant pis : one-shot à préférer à des sagas comme "After" pour de multiples raisons, à commencer par la relation entre Aurore et Valentin, bien plus saine que celle décrite dans cette saga. De manière générale, la collection L'Ardeur met un point d'honneur à ne pas publier des livres avec du sexe pour le sexe, mais avec toujours des axes de réflexion et à visée éducative.
Attention, je ne dis pas qu'il ne faut surtout pas lire les After et les autres séries du genre, je n'ai rien contre ces livres et leurs lecteurs, simplement, je pense que pour des adolescents en pleine découverte de leur sexualité, cette collection est bien plus appropriée et proche de la réalité. J'ai déjà vu des jeunes filles de 13 ANS (!!!) acheter les After et vraiment, ça m'a choqué parce que je ne pense pas que ce soit la bonne entrée en matière. Voilà, fin de ce petit interlude de daronne ! Bonne lecture :)
Le goût du baiser
J'en ai soupé de ces romances formatées, au point que je suis capable de les lire en anglais et de les comprendre parfaitement alors que je suis loin d'être bilingue. A force, on en voit les structures, les normes et tout le carcan agaçant qui les accompagnent. Passer du côté de l'auteur avec les commentaires de Camille Emmanuelle fut tout à la fois hilarant et un peu déprimant. Hilarant parce que oui il faut le dire toutes les absurdités qu'elle relève sont parfaitement vraies. Déprimant parce qu'on se rappelle que cette malbouffe littéraire est une véritable industrie et qu'il n'est pas simple de trouver sur le marché les écrits dont on rêverait.
Lettre à celle qui lit mes romances érotiques et qui devrait arrêter tout de suite
Par l'écriture,entre autres,l'autrice raconte ses galères, celles des autres et le documente de références nombreuses.
Bravo
Ricochets
Ricochets
Grâce à quoi ?
Un accident de vélo, un mec con, une super copine, un super film, un super mec...la boxe! (on oublie pas l'odeur du purin !)
J'avoue que Aurore m'a parfois énervé quand elle dit des trucs drôle dans sa tête et qu'elle ne les sort pas en public.
Et le début m'a un peu gênée mais on s'habitue vite et le gêne devient de l'addiction !
Le goût du baiser
Journaliste spécialisée sur les questions de la sexualité et du féminisme, Camille Emmanuelle connait Luz, dessinateur, depuis quelques temps avant les attentats. Luz est arrivé en retard à la conférence de rédaction, ce triste jour de 7 janvier 2015.Il n’a pas été blessé physiquement, mais les retentissements psychiques ont été conséquents !
Camille Emmanuelle convoque ses souvenirs, et les plus futiles ne sont pas les moins signifiants, pour décrire son attitude dès le début de ce drame : soutenir Luz quitte à s’oublier soi-même ! Ce n’est pas une enquête de journaliste en empathie pour les victimes indirectes. C’est le récit de cette victime qui élargit ses recherches à des spécialistes pour soutenir ses impressions et son analyse sous forme d’entretien, de rencontres ou de lectures.
La suite ici
https://vagabondageautourdesoi.com/2021/09/01/camille-emmanuelle/
Ricochets
Il est assez personnel, l'autrice donnant pas mal de son vécu et de son ressenti, voir son avis personnel, surtout concernant les culottes de règles et les serviettes réutilisables. Elle passe beaucoup des pages du livre à récrier les injonctions, mais ne laissent pas beaucoup de chances à ces dernières, les jugeant très rétrogrades. Chacun son avis, certes, mais sur ce coup là elle est en total opposition au mien. De même sur la "question" du sexe, ou de sa pratique, où par moment on dirait presqu'elle qu'il est obligatoire d'en faire. C'est une vision répandue dans la société, mais j'aurais bien aimé qu'elle en parle un peu plus de cette injonction, ou au minimum qu'elle la mentionne.
J'ai trouvé l'interview de l'homme trans (dont j'ai oublié le nom, oups), assez important, mais le reste de l'essai reste très genré, très "réclamons notre féminité". Je n'en attendais pas beaucoup de ce côté-là, donc bon.
Sinon, l'essai est très bien écrit je trouve, et très engageant.
Sang tabou - Essai intime, social et culturel sur les règles
Néanmoins, je pose un gros bémol sur quelques problématiques. La question des personnes trans est abordées uniquement de manière anecdotique et de façon très maladroite, même si on sent la bonne volonté. Tout du long, on fait le lien entre féminité et règle, ce qui efface quand même la question des personnes trans concernée pendant la quasi-totalité de l'ouvrage. Le ton est parfois très très condescendant (je pense notamment au passage sur les protections menstruelles lavables, que j'ai trouvé plein de mépris envers les personnes qui les utilisent). Et le livre se finit sur l'interview d'une membre des femen, groupe très islamophobe et j'aurais bien aimé que l'autrice donne la parole à d'autres activistes.
Ca reste néanmoins un bon livre pour aborder le sujet.
Sang tabou - Essai intime, social et culturel sur les règles