Camille Pascal
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Note moyenne : 6.84/10Nombre d'évaluations : 94
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Ce livre m'a plu oui et non. Il s'adresse à des lecteurs qui ont déjà une bonne connaissance du règne de Louis XV et plus précisément la régence. On rentre doucement dans l'intrigue, et petit à petit, on se prend à l'histoire, à cette période malgré mal connue. Un des grands points forts de ce récit est que tous les faits relatés sont historiquement exacts.
l'écriture néo-classique est bien maitrisée, peut-être moins bien celle de Jean-François Parrot dans les aventures de Nicolas Le Floch.
Afficher en entierC’est toujours difficile pour moi d’évaluer des nouvelles. Soit j’aime et je suis un peu frustrée que ça ne continue pas, soit je n’accroche pas suffisamment.
Les deux qui me viennent à l’esprit quand je pense au recueil : celle de Romain Puértolas que j’ai beaucoup aimée et celle de Michel Bussi qui m’a surprise.
Pour d’autres nouvelles, j’étais bien contente que ça soit court car je n’ai pas accroché.
Ça reste une lecture sympathique, même si je m’attendais à autre chose avec le thème voyage.
Afficher en entierUne page de notre histoire vécue au quotidien.
Afficher en entierEn dépit des bonnes intentions de ce recueil, j'ai trouvé cette compilation de lettres peu originale. De rares récits sortent vraiment de l'ordinaire, comme ceux de Sophie Blandinières, Rokhaya Diallo, Mathias Malzieu ou encore Thibaud de Montaigu, mais beaucoup demeurent hélas sans surprise ni grande émotion.
Afficher en entierIl y a 3 ans, dans la période compliquée que l'on vivait, j'ai fait une bonne action en achetant ce recueil de nouvelles et je n'avais pas encore pris le temps de le lire... Dans l'idée de descendre un peu ma PAL, je l'ai enfin sorti.
Entre nouvelles, poèmes et quelques autres formes, ce recueil est très hétérogène au niveau de la qualité. Sur une bonne soixantaine de textes, seuls neuf textes m'ont vraiment touchés et tiré leurs épingles du jeu.
Les textes qui m'ont le plus marqué dans ce recueil sont la nouvelle Libertalia ou les mémoires du Salétin d'Henri Loevenbruck qui m'a donné envie de reprendre sa saga Le Loup des Cordeliers et la magnifique ode à la nature de Jim Fergus.
Les autres textes qui m'ont touché sont les appels à la liberté de Françoise Bourdin et Françoise Bourdon, l'escapade dans la cabane de Julien Dufresne-Lamy ou encore l'évasion d'Isabelle Filliozat. De son côté, la sentence de Karine Giebel était poignante !
Et enfin, Anne Icart a su toucher mon coeur avec Philo, son frère qui pour moi était un peu de mon oncle, de ma tante et de toutes ces personnes que je connais et pour qui cette époque n'a pas été simple du tout à vivre.
Une lecture solidaire qui m'a permis de découvrir des plumes vers lesquelles je ne me serai peut être jamais tournée, mais qui m'a aussi confortée dans le fait que certaines plumes ne sont pas pour moi...
Afficher en entierJe continue ma lecture des recueils de nouvelles des Restos du Coeur avec l’édition 2020. Une édition un peu en-dessous des autres je trouve. Pas mal de chouettes auteurs mais au final, peu de nouvelles m’ont emballées. J’ai beaucoup aimé retrouver les personnages de l’auteure Agnès Martin-Lugand qui sont des personnages récurrents et donc on suit leur histoire et ça j’aime beaucoup. D’autres nouvelles m’ont bien plues.
Par contre, j’ai trouvé pas mal de nouvelles moins bonnes que d’habitude. Pour certaines, l’auteur raconte une histoire et puis la nouvelle se termine sans avoir vraiment de fin. On se demande un peu ce qu’il pourrait se passer après. Donc j’ai trouvé ça moins bien car ce n’est pas juste une nouvelle mais plusieurs dans ce cas-là. Et personnellement, je n’ai pas été transportée par le sujet qui était le voyage. Je ne retrouvais pas forcément le thème dans certaines nouvelles, d’où le fait que j’ai été un peu déçue de cette édition.
Bref, une bonne lecture dans l’ensemble mais pas totalement convaincue par cette édition. En espérant que l’édition 2021 soit mieux et puis celle de 2024.
Afficher en entierComplots en famille !
Après avoir lu le magazine Historia de décembre 2023 dédié à la Régence (1715-1723), je me suis précipitée sur ce roman historique.
Cette biographie romancée de Camille Pascal est consacrée à la conspiration de Cellamare en 1718 en vue de faire attribuer la régence en France au roi d'Espagne et d'écarter le Régent (Philippe d'Orléans).
Ici sont plutôt narrées les différentes conjurations ourdies par la duchesse du Maine, petite-fille du Grand Condé, qui ne supporte pas que le Régent et les Parlementaires aient évincé, en 1715, son époux de la Régence, le duc du Maine, bâtard légitimé de Louis XIV et de Madame de Montespan.
Que d'intrigues, complots et renversement d'alliances servies par le style vif de Monsieur Pascal, non dénué d'humour ! ; ses précisions historiques sont intéressantes et l'on sent des recherches pointues dans les mémoires des contemporains (bibliographie très complète en fin d'ouvrage) ; j'ai apprécié le style qui nous plonge de ce début du XVIIIe siècle chaotique après la mort de Louis XIV !
Mais, je dois reconnaître qu'il est nécessaire de bien connaître l'époque pour suivre les intrigues des différents personnages…
J'ai regretté de trop longs passages sur cette princesse du Maine, naine, détestable, complotiste, un rien folle et détestable par ses crises !
J'aurais préféré en savoir plus sur le Régent et son conseiller, l'abbé Dubois qui parviendront à déjouer les conjurations et exileront le duc et la duchesse du Maine.
Afficher en entierj'ai décidé que je ne lirais que les lettres dont l'auteur m'intéressait. D'où une première fournée.
Albert Algoud, ancien prof, pour évoquer une coïncidence inattendue.
Jul (je ne sais pas qui c'est précisément), pour la meilleure des lettres que j'aurais lues dans cet ouvrage. Elle n'est pas construite puisque c'est une énumération, mais elle est tellement attachante et nous montre quelqu'un qui s'attache.
Plantu, pour ses planches vivifiantes.
Sylvie Testud : l'exposé sur le chewing-gum et ce prof inventif qui distribue, comme d'autres les remarques, des exposés à faire en 48 heures (c'était signifiant avant Internet).
Bernard Werber : lettre trop courte et trop auto-centrée.
J'en avais fini de mes choix, et me suis dit qu'il fallait faire un second round. D'où :
Charles Berling : gros bof.
Nicolas Beuglet : enfant, il lisait des livres dont vous êtes le héros !
Nicolas Mathieu : lettre pas vraiment passionnante.
Peut-être ferai-je bientôt un 3ème round, pour les auteurs qui suscitent le moins ma curiosité...
Afficher en entier'Elysée sous un angle méconnu du grand public
Chronique d'un conseiller sur les 18 derniers mois de l'ère Sarkozy. Passionnant, particulièrement documenté, ce récit révèle, avec précision dans les faits, le quotidien de l'équipe au plus proche du Président.
Le petit + : l'auteur s'est également attribué un rôle d'historien, tel un expert, invitant le lecteur à découvrir le mobilier, les aménagements intérieurs de ce haut lieu de notre Patrimoine.
Afficher en entierPas franchement ma tasse de thé. Une série de description de moments choisis sans vraiment de quoi me tenir en haleine. Next !
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Dédicaces de Camille Pascal
et autres évènements
Aucun évènement prévu
Editeurs
Pocket : 5 livres
Plon : 3 livres
Éditions Perrin : 1 livre
Points : 1 livre
12-21 : 1 livre
Lizzie - Univers audio : 1 livre
Julliard : 1 livre
robert laffond : 1 livre
Biographie
Camille Pascal, né le 3 juin 1966 à Montpellier est écrivain et haut fonctionnaire français.
Après avoir occupé le poste de secrétaire général et de directeur de la communication du groupe France Télévisions, il fut conseiller du président Nicolas Sarkozy entre 2011 et 2012. Il est lauréat du grand prix du roman de l'Académie française 2018.
Il siège au Conseil d'État depuis 2012.
Biographie
Origines familiales et formation
Issu d'une ancienne famille de Montpellier et de sa région, alliée aux Pascal d'Auriol et de Marseille, il est le petit-fils de Georges et Lucie Pascal qui furent décorés de la médaille de Juste parmi les nations à titre posthume, en 19943,. Le conseil municipal de la ville de Montpellier a décidé lors de sa séance du 3 mai 2018 d’attribuer le nom de sa grand-mère, Lucie Pascal, à un espace public de la ville.
Il suit sa scolarité au lycée Georges-Clemenceau à Montpellier, où il est reçu au baccalauréat (série A2) avec la mention bien.
Après une hypokhâgne et deux années de khâgne au lycée La Bruyère de Versailles (1984-1987), Camille Pascal obtient une licence d'histoire à l'université de Nanterre La Défense et poursuit avec une maîtrise (1988) et un DEA (1989) d'histoire moderne à l'université de Paris I Panthéon Sorbonne. Il est reçu à l'agrégation d'histoire en 1990, mais n'achève jamais sa thèse sur la censive de Saint-Martin des Champs de Paris aux xviie et xviiie siècles.
Carrière dans l'enseignement
Parallèlement à ses années de formation, Camille Pascal est conférencier du service éducatif des Archives nationales sous l'autorité de Jean Favier, alors directeur des Archives de France (1987-1990).
Ayant obtenu l'agrégation, il est nommé professeur-stagiaire au collège Alfred-de-Vigny à Courbevoie, avant d'être recruté, la même année, comme allocataire-moniteur de l'université Paris I Sorbonne (1990-1994), où il assure les travaux dirigés d'histoire moderne pour les étudiants de DEUG puis les travaux dirigés des cours de licence de Daniel Roche.
Il est ensuite nommé professeur agrégé (PRAG) à l'université de Picardie Jules Verne à Amiens (1994-1996) puis de la classe d’hypokhâgne nouvellement créée du lycée privé Blanche-de-Castille à Versailles-Le Chesnay de 1995 à 1998.
Parallèlement à sa carrière dans l'enseignement, Camille Pascal prend part à la vie politique en assurant à partir de février 1995 le secrétariat général des États généraux de l'université au sein du cabinet de François Bayrou, alors ministre de l'Éducation nationale, et dont il est un chargé de mission.
Il représente ainsi le ministre de l'Éducation nationale à la « Commission pour la commémoration des origines ; de la Gaule à la France », dite « Commission Clovis », présidée par Marceau Long ainsi qu'au Comité interministériel pour l'organisation des JMJ en France, dirigé par le général Philippe Morillon.
En 1997, après la dissolution de l'Assemblée nationale, il est nommé professeur agrégé (PRAG) à l'EHESS au centre de recherche historique créé par Fernand Braudel. Il devient alors un proche de Philippe Douste-Blazy, président du groupe UDF à l'Assemblée Nationale.
Carrière dans l'audiovisuel
En 2001, il devient directeur de cabinet de Dominique Baudis, président du Conseil supérieur de l'audiovisuel, dont le mandat fut marqué par l'affaire Alègre. Dominique Baudis racontera cet événement de façon détaillée dans son livre Face à la Calomnie, publié en 2005. Au cours de cette période, il participe au lancement de la TNT (Télévision Numérique Terrestre).
Roch-Olivier Maistre, conseiller du président de la République Jacques Chirac lui confie la rédaction du discours prononcé par ce dernier le 30 novembre 2002 à l'occasion du transfert des cendres d'Alexandre Dumas au Panthéon.
En mars 2006, en dépit d'un avis défavorable de la Commission de déontologie, Camille Pascal est nommé directeur général adjoint chargé du développement et de la diversification à France Télévisions. Il est à l'origine d'un partenariat entre France 2 et Google pendant l'élection présidentielle de 2007.
En septembre 2007, Camille Pascal devient secrétaire général du groupe audiovisuel public. À compter de novembre 2008, il prend également en charge la direction de la communication du groupe. En automne 2008, il est chargé de l'organisation de la couverture du voyage pontifical français de Benoît XVI pour France Télévisions.
Conseiller auprès du président de la République
Le 6 janvier 2011, il est nommé conseiller à la présidence de la République française, recommandé par l'entourage de Carla Bruni-Sarkozy. Il devient l'autre plume du président, avec Henri Guaino, la ligne rhétorique de ses discours sont axées sur la « défense de la République » et « l'identité de la France ». Il rédige alors les principaux discours mémoriels de la fin du mandat, notamment le discours du Puy-en-Velay qui célèbre les origines chrétiennes de la France, le discours du CRIF qui rappelle les racines juives de la France, le discours dit du Mas-Soubeyran (en réalité prononcé à Alès) au cours duquel Nicolas Sarkozy reconnaît le rôle du protestantisme dans l’émergence de la liberté de conscience ou encore le discours de commémoration du 600e anniversaire de la naissance de Jeanne d'Arc. Enfin à quelques mois de l'élection présidentielle, il travaille au discours prononcé à Montauban le 21 mars 2012 en hommage aux militaires assassinés par Mohammed Merah.
En parallèle, il est chargé d'organiser et d'entretenir le réseau de réflexion nommé le « groupe Fourtou » (en référence à Jean-René Fourtou), composé de diverses personnalités dont des journalistes (Gérard Carreyrou, Charles Villeneuve, Étienne Mougeotte...), des anciens politiques (Alain Carignon, Geoffroy Didier, Brice Hortefeux...) et d'hommes d'affaires (Michel Pébereau), dans une perspective de réélection du président Nicolas Sarkozy. Sylvain Fort y participera mais prend rapidement ses distances compte tenu de la ligne idéologique du cercle informel influencé par Patrick Buisson.
Il organise également des déjeuners au sein de l'Élysée. Il raconte cette expérience dans le livre Scènes de la vie quotidienne à l'Élysée, publié en octobre 2012.
Au Conseil d'État
Le 4 mai 2012, il est nommé conseiller d'État en service ordinaire. De 2012 à 2014, il y est affecté à la deuxième sous-section du contentieux, puis de 2014 à 2017, à la section du rapport et des études. Depuis 2017, il est affecté en section administrative.
Conseiller du Premier ministre Jean Castex
Le 16 septembre 2020, son arrivée est annoncée au sein du cabinet de Jean Castex, Premier ministre d'Emmanuel Macron23. « Très bon ami de Jean Castex depuis de nombreuses années et notamment leur passage commun au sein du cabinet de Nicolas Sarkozy, Camille Pascal interviendra sur "tout ce qui touche à la parole" mais n'aura pas vocation à être conseiller politique ou conseiller en communication ».
En parallèle de sa nomination, Camille Pascal est présélectionné pour le prix Goncourt après la publication de son récit historique, La Chambre des dupes.
Polémique et affaire judiciaire
Le professeur de droit Jean-Louis Harouel, qui fut plagié par Patrick Buisson, a reproché à Camille Pascal sa tribune parue dans Valeurs actuelles, dans laquelle il défend Patrick Buisson et qualifie notamment Jean-Louis Harouel d' « obscur » et d' « illustre inconnu ».
En avril 2014, Camille Pascal est mis en examen par le juge Van Ruymbeke pour favoritisme dans le cadre de l'affaire Bygmalion, entreprise dirigée par Bastien Millot, sous la présidence de Patrick de Carolis,. Il relativise sa mise en examen, survenue selon lui parce qu'il a été "signataire de deux contrats litigieux, en exécution d'une commande". En janvier 2017, il est condamné à deux mois de prison avec sursis et à 15 000 euros d’amende sans faire appel de la décision.
À la suite de sa demande en relèvement, le Tribunal judiciaire de Paris (32e chambre correctionnelle) décide par jugement du 12 décembre 2019 qu’il ne sera plus fait mention de la condamnation du 12 janvier 2017 au bulletin n°2 de son casier judiciaire.
Vie privée
Il est le mari de Caroline Pascal. Ils vivent à Versailles et possèdent une maison dans le Bessin (Normandie).
Il est père de deux filles et d'un fils.
Il est catholique pratiquant et déclare que c'est « Benoît XVI [qui] l'a ramené vers la foi »
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