Camilo Castelo Branco

Compatriote, j'ai commis une grossière erreur, ne pas avoir lu la version originale. Peut être que je me serais moins ennuyée... ou pas?

Roman très, très long à lire, très lent où il ne se passe rien d'autre que des catholiques pieux constamment en pleurs au milieu de situations compliquées. C'est le style de Castelo Branco, c'est la mentalité portugaise, c'est cliché et c'est totalement réel. Après s'être forcé à le terminer, ce récit n'est que déception et ennui. Heureusement que nous avons Fernando Pessoa!

Voici une lecture qui aura été longue et plutôt difficile. Si vous n’aimez pas les classiques, je vous conseille de passer votre chemin.

L’intrigue générale du roman est assez complexe mais c’est ce qui rend le roman intéressant. Vous avez ici une multitude de personnages que nous découvrons petit à petit et dont les liens nous sont dévoilés au fil des pages, de manière très intelligente par l’auteur. C’est le grand plus de ce roman : ces imbrications entre personnages et leur lien avec un des personnages principaux du roman qu’est le Prêtre Diniz. Grande énigme du roman à multiples facettes et qui semble jouer le rôle de Dieu.

En revanche, l’ambiance très mystique et religieuse du roman ne m’a pas plu. La justice divine est à l’œuvre pour chaque personnage du roman qui doit expier ses fautes ou porter sa croix. Chaque personnage est très malheureux, se perd souvent dans les affres de la passion et dans la violence des sentiments qui me paraissent être très 19ème siècle. Pour le lecteur de nos jours, cela peut paraître parfois exagéré ou très ennuyeux.

Une bonne lecture dans l’ensemble.