Carlo Lucarelli
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Note moyenne : 6.5/10Nombre d'évaluations : 16
0 Citations 12 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
c'est la première fois que je lisais une enquête policière de genre épistolaire et j'ai trouvé ça sympa même si l'histoire était assez simple.
Afficher en entierCe livre était ...un peu gore. Bref c'est un livre à lire quand on a du temps à perdre.
Afficher en entierC'est un petit livre et c'est un "roman policier épistolaire". Alors je peux vous dire que ça se lit très très vite et qu'il n'y a pas vraiment d'enquête très poussée.
Qu'à cela ne tienne, ça fait quand même une lecture très agréable grâce à la dimension visuelle qu'apporte les différents supports de lettres, les photos, etc…
Afficher en entierje découvre l'auteur avec ce livre, et je n'ai pas été spécialement emballé.. Le style, comme l'histoire mon semblaient sans intérêt. J'ai eu un autre livre de l'auteur alors bon...; mais franchement sur ce livre, j'ai pas du tout accroché...
Afficher en entierIl y a longtemps que j'ai lu "Fièvre Jaune" mais je m'en souviens encore. J'avais vraiment bien aimé, c'est le premier roman policier que j'ai lu.
Afficher en entierJe n'aurais pas pensé acheter ce livre.
Mais suite à un échange, j'en ai hériter et je me suis mise a le lire...
Hé bien, pour une surprise!
Bon il n'est pas bien gros. OK, mais je l'ai lu en 1 bonne heure.
Cette idée d'écrire un livre à quatre mains, ou l'histoire nous est transmise par une correspondance entre deux inspecteurs, Negro Grazia et Montalbano Salvo. Ce qui m'a le plus épater, c'est que l'histoire est vivante, avec des rebondissements.
Je recommande ce livre a tous ceux qui veulent passer un bon moment .
Afficher en entierTrès original cette petite enquete épistolaire ! Il ne faut pas s'attacher à l'enquete elle -même qui n'est là que pour laisser aux auteurs le plaisir de laisser libre cour à leur plume et en effet c'est très agréable à lire. Le style est détonnant, on s'y laisse prendre avec plaisir !!
Afficher en entierVoici une mosaïque de crimes italiens : des rencontres mafieuses, des poisons vénitiens, des crimes raffinés, des travestis marginaux, un cambrioleur sensuel, des passions détournées, des vies brisées par le silence...
Afficher en entierUn petit livre de jeunesse qui se lit vite qui nous mêne dans une intrigue intéressante autour de secrets d'avant la seconde guerre mondiale.
Afficher en entier21 décembre 1953. De Luca, qui a été le meilleur flic d'Italie pendant la période fasciste et mis sur la touche depuis cinq ans, revient à Bologne incognito afin de résoudre le meurtre de Stefania Mantovani, veuve du professeur Mario Cresca, décédé deux mois plus tôt dans un accident de voiture. Elle a été retrouvée morte dans la baignoire de la garçonnière de son mari.
Une fois sur place, De Luca observe la scène du crime qu'il reconstitue en imagination. Très vite, il se rend compte que certains détails ne cadrent pas avec le déroulement supposé des événements de la soirée. Aucun signe d'effraction. Connaissait-elle son agresseur? Pourquoi ne retrouve-t-on pas les vêtements de la morte? Et pourquoi l'étrangler avec le fil du téléphone dans le salon pour ensuite la noyer dans la baignoire de la salle de bains?? Décidément, rien ne colle...
La mort soi-disant accidentelle du professeur aurait-elle un rapport avec le meurtre de sa femme? Si oui, quel lien entre les deux morts? De Luca pressent que cette affaire n'est pas si simple qu'elle n'en a l'air, dont les dessous ne sont pas clairs: jalousie d'un membre du groupe de jazz dans lequel jouait le professeur? Meurtre politique dans la lutte contre les communistes? Crapuleux? Ou passionnel? Les pistes ne manquent pas et De Luca devra faire preuve de beaucoup de persévérance et utiliser ses facultés de déduction au maximum s'il veut pouvoir démêler les fils de cette affaire bien embrouillée. D'autant que la météo hivernale, chutes de neige, routes verglacées, gêne considérablement les investigations du commissaire.
Une Affaire italienne, Intrigo Italiano. Il ritorno del commissario De Luca dans la version originale parue en 2017, a été publié par les éditions Métailié en 2021. L'écriture sobre, dans un style souvent journalistique, fait ressortir l'art de la mise en scène filmographique propres à l'auteur: "De Luca le vit en premier, le tournant qui pliait la route comme un coude, et instinctivement, ses pieds écrasèrent le plancher de l’auto, sa main gauche agrippant la poignée avec une force à faire mal aux doigts, la bouche encore béante.
Giannino s’en aperçut un instant après, freina avec un autre juron toussé entre les dents et tourna le volant pour se rabattre à droite, de nouveau derrière le camion, mais en fait il était trop tard." (Page 11)..."Il était en haut de l’escalier, sur le dernier palier étroit qui, au-delà d’une rambarde basse et carrée, donnait sur le vide. Il y avait des rubans adhésifs collés sur la porte avec l’inscription “Police” au crayon, et le tampon de la Questure. De Luca les montra à Giannino, d’un mouvement du menton car il avait les mains plongées dans son pardessus, le dossier couleur crème sous le bras. On aurait dit que tout le froid humide de la rue avait été aspiré jusque-là par la cage d’escalier.
Giannino arracha les scellés puis sortit un passe-partout et, en un instant, ouvrit la porte. Il sourit à De Luca mais celui-ci ne le regardait plus. Il fixait l’obscurité au-delà du seuil tandis que son cœur avait commencé à battre fort et cette fois oui, un excès de salive, d’eau à la bouche, vraiment, le contraignit à déglutir." (Page 20).
Construction: chaque chapitre figure une journée d'enquête, l'histoire commençant par la presque-fin, avec l'accident de voiture dont De Luca et son adjoint Giannino sont victimes. Procédé déroutant car le lecteur ne comprend pas tout de suite où ils vont, et pour quelle raison ils se trouvent sur cette route, en plein hiver. Ce n'est qu'à la fin du roman que le lecteur apprend tous les détails et qu'il fait le rapprochement avec tous les éléments de l'enquête qu'il réunit au fur et à mesure de la lecture.
Fil rouge: Guerre Froide, le péril rouge représenté par les communistes =>Un contexte historique difficile, que nous lecteurs d'aujourd'hui peinons à nous représenter: les relations sociales et politiques gangrenées par une ambiance de délation, de méfiance, héritage des années de fascisme et du totalitarisme imposé par le Duce et sa clique.
Descriptions minimalistes, sans détails superflus, à l'image des aperçus de Bologne distillés au fur et à mesure des déplacements de De Luca et son adjoint: " Il vira à gauche dans la via Riva di Reno, longea le canal jusqu’à l’autre bout, tourna sur la passerelle et se gara, coupant le moteur. Il se pencha sur le volant pour montrer une petite fenêtre un peu au-dessus du bord supérieur du pare-brise, les volets fermés, barrés, comme ceux des maisons de tolérance." Car ce qui compte avant tout, c'est l'ambiance de film noir américain des années 50 que Carlo Lucarelli excelle à restituer avec tellement de réalisme que, pour un peu, on croirait lire un roman écrit à cette époque.
Seule la scène de crime bénéficie d'une description soignée, avec un luxe de détails comme dans un rapport de police: "De Luca resta sur le seuil, à souffler des volutes de vapeur humide. Il ferma les yeux, serrant fort les paupières, puis les rouvrit. Une petite mansarde carrée avec une fenêtre fermée sur le mur du fond, réduit par la pente du toit.
À gauche, un grand lit défait. Ou plutôt utilisé pour dormir, un côté découvert et un seul oreiller déplacé, un sommeil solitaire. À côté de la porte, une petite armoire à double porte, ouverte. Mais, répandus sur le lit et sur le sol alentour, tous les livres, les cahiers et les papiers qui avaient dû se trouver dans une modeste bibliothèque au fond, et aussi le contenu des tiroirs des tables de nuit, renversés par terre. À droite, une petite table, la chaise se dressant devant, une machine à écrire, une lampe, une corbeille à papier, tout en place. Mais. Un téléphone au sol, le fil du combiné entortillé comme un serpent. Contre le mur au fond, à côté d’un petit poêle à charbon, une autre petite table avec un tourne-disque et un porte-disque à soufflets. Mais tous les vinyles par terre, hors de leurs étuis de carton, cassés en deux.
Et, dans toute cette partie de la pièce, du sang sur le sol, piétiné, étiré, jusqu’à une porte ouverte qui semblait donner sur la salle de bains." (Pages 20-21)
Carlo Lucarelli nous entraîne dans les glauques méandres de la politique de l'Italie d'après-guerre, une Italie meurtris par son passé fasciste dont elle a bien du mal à se blanchir, à l'image de De Luca mis sur la touche pendant cinq ans et que l'on fait revenir incognito plus par nécessité que par reconnaissance, estimant qu'il est le seul à pouvoir venir à boude cette enquête. La scène où il est reconnu par un tenancier de bar est à ce titre très significative. L'ambiance de film noir, le caractère taciturne du commissaire illustrent l'atmosphère délétère dans laquelle se démène la classe politique de ces années noires. Du grand polar noir...
Le +: ancrage dans la réalité de l'époque avec les gros titres des journaux contemporains de l'histoire: annonces culturelles, publicitaires, de politique intérieure et extérieure, contexte historique: "Oggi
Hebdomadaire sur l’actualité et la culture, IXe année, no53, 60 lires.
Pages intérieures : LES ÉVÉNEMENTS QUI ONT INTÉRESSÉ LES ITALIENS EN 1953 : (janvier) naissance du fils d’Elizabeth Taylor, (février) cyclone en Angleterre et en Belgique, (mars) mort de Staline, Narriman, ex-reine d’Égypte, quitte son mari Farouk, (avril) la princesse Joséphine-Charlotte de Belgique épouse l’héritier du Grand-Duché du Luxembourg, (mai) l’expédition Hunt conquiert l’Everest, (juin) Élisabeth II devient reine d’Angleterre, la révolte de Berlin est réprimée par les Soviétiques, (juillet) fin de la guerre de Corée, arrestation de Béria, ministre de l’Intérieur soviétique, le capitaine Townsend a une relation avec la princesse Margaret, (août) le Chah de Perse et son épouse Farah Diba rentrent dans leur patrie, (septembre) à Syracuse, une statue de la Madone pleure, (octobre) violent orage en Calabre, (novembre) troubles à Trieste encore disputée entre l’Italie et la Yougoslavie, Gianni Agnelli, neveu du fondateur de Fiat, épouse la princesse Caracciolo.
Publicité : bas de classe, femme de grande classe, BAS OMSA, soixante aiguilles." (Page 80).
"La Settimana Incom Illustrata
VIIe année, no1, 60 lires.
En couverture : VALENTINA CORTESE A PASSÉ LES FÊTES DE NOËL AVEC SON MARI, L’ACTEUR ANGLAIS RICHARD BASEHART, ET LE PETIT JACKIE.
Pages intérieures : QUE SE PASSERA-T-IL L’ANNÉE PROCHAINE ? LES ASTRES SONT FAVORABLES. Trimestre d’hiver : désordres intérieurs en Russie et dans les Balkans, renforcement de la puissance mondiale américaine. Trimestre du printemps : progrès de la cause de la paix mondiale. Amélioration de l’économie européenne. Sa Sainteté Pie XII : craintes pour sa santé dans les derniers mois de l’année. Baudoin roi des Belges : un très heureux mariage d’amour." (Page 81).
Afficher en entierDédicaces de Carlo Lucarelli
et autres évènements
Aucun évènement prévu
Editeurs
Gallimard : 7 livres
Métailié : 5 livres
Fayard : 1 livre
Le Livre de Poche Jeunesse : 1 livre
Hachette Jeunesse : 1 livre
tram'editions : 1 livre
Anne-Marie Métailié : 1 livre
Fleuve Noir : 1 livre
Biographie
Chroniqueur, scénariste et dramaturge italien né à Parme en 1960, Carlo LUCARELLI a publié de nombreux romans, romans policiers, thrillers et livres d'enquêtes, dont les best-sellers Misteri d'Italia et Nuovi Misteri d'Italia, enquêtes sur des faits divers non résolus. Il écrit également des scénarios de BD et anime une célèbre émission de télévision sur des affaires non résolues.
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