Carmen Mola

Un petit thriller bien glauque et efficace à souhait.

Le principe de base est pourtant simple : une fille est retrouvée morte suite à son enterrement de vie de jeune fille. ...Comme sa soeur, quelques années auparavant. Un hasard ? Alors que le meurtrier de cette dernière est censé être derrière les barreaux ?

Il faut dire que beaucoup de choses ne collent pas, dans cette affaire.

Si l'histoire prend un peu de temps à prendre forme, une fois qu'on est lancé, tout roule ! Quelques fausses pistes, le fait est qu'on n'a pas la moindre idée du coupable, ni de ce qui a pu se passer.

Et les points de vue d'un narrateur extérieur à chaque début de partie a de quoi nous perturber ; c'est à la fois horrible, et en même temps le lien ne se fait pas immédiatement.

Mais c'est une preuve de l'intelligence du scénario : l'auteure tisse petit à petit son intrigue d'une main de maître, avec au menu un psychopathe complètement dérangé capable de duper n'importe qui, du scaphisme et de la trépanation (beurk) et une vengeance méticuleuse savamment menée.

Je regretterai que le point de vue du coupable ne soit pas un peu plus développé, mais au fond, ce livre regroupe tous les ingrédients nécessaires pour me satisfaire.

Notons toute de même une fin à chute qui laisse présager un deuxième tome, mais qui semble un peu sorti de nulle part.

Bon page-turner espagnol, chapitres courts. L'histoire est noire, glauque. Le modus operandi des meurtres est original. L'héroïne principale est un personnage complexe ayant un passif lourd à porter. Certains sujets sont survolés pour moi et il y a quelques invraisemblances mais j'ai apprécié ce livre. Je lirais le deuxième roman de cette autrice où l'on retrouve Elena Blanco.

Sordide, sexe, saleté, sang. Voici les mots qui me viennent à l’esprit quand je pense à ce livre.

Difficile de croire que ce livre succède à un « Cercas » dans l’attribution du prix « Planeta ». Le fait qu’il ait été écrit à trois mains (trois auteurs) est fort perceptible et marqué par l’absence de fluidité du récit.

L’absence de cartes géographiques pénalise fortement les lecteurs non madrilènes. J’ai dû faire appel à WIKIPEDIA pour apprendre que le cimetière de l’Almudena était un des plus grands d’Europe et qu’il abritait en majorité des dépouilles des épidémies de choléra du XIX°.

Le point positif, le seul que je relève, c’est qu’il traite d’une période peu connue de l’histoire espagnole : après la débâcle napoléonienne eurent lieu les trois guerres civiles entre Carlistes et Isabelistes.

C’est d’ailleurs cette facette historique qui m’incite à ne pas le catalogué dans la catégorie « je n’ai pas aimé »

Une intrigue bien menée, des personnages aux parcours accidentés réunis dans un roman noir qui lance une saga qu'on a hâte de poursuivre.

J’ai fait l’erreur de lire le tome 2 ( réseau pourpre) avant mais c’est cet ouvrage qui m’a donné envie de découvrir celui-ci.

Réseau pourpre m’a sidérée. J’ai adoré et ai dévoré le livre. L’équipe menée par Blanco est attachante.

La fiancée gitane est du même cru.

On s’attache à l’équipe entière directement. Je l’ai lu quasiment d’une traite. Il y a du rythme directement et pas une page répit.

C’est rondement mené.

J’ai adoré.

Une belle découverte, merci Kube !

Le 2ème tome de la saga de Elena Blanco nous plonge dans les horreurs diffusées sur le Darknet. L'inspectrice va retrouver la trace de son fils enlevé plusieurs années avant grâce à ces diffusions de tortures. Pour aller au bout elle devra flirter avec l'illégalité afin de remonter la piste du réseau.

La troisième enquête menée par l'inspectrice Blanco et son équipe. Ils seront entrainés dans une vieille histoire de viol qui va les plonger dans l'horreur.

Hâte de lire la suite de la saga. Le 2ème tome est déjà bien amené. Attention âmes sensibles tout de même...

Déçue. Après avoir lu les 4 autres livres du trio qui compose Carmen Mola, je m'attendais à une écriture aussi brillante sinon plus étant donné que La Bestia a gagné le prix Planeta 2022. Peut-être un hommage aux 3 livres écrits auparavant.

Le contexte historique est bien, il m'a replongée dans de vieux cours de fac. Cela m'a aussi rappelé quelques épisodes de Ministerio del Tiempo. Cependant, l'écriture est moins fluide, et les personnages pas assez travaillés. Il m'a semblé qu'il y avait des répétitions et quelques "râtés". Notamment pour le personnage d'Ana Castelar. Pas assez ou trop ambigu, trop contradictoire et peu crédible. On ne peut pas dire que le livre soit nul, mais pas génial non plus!