Carola Dibbell
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Note moyenne : 6/10Nombre d'évaluations : 3
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Chronique de Diana : https://followthereader2016.wordpress.com/2020/10/06/the-only-one-carola-dibbell/
Je crois que cette parution est tout à fait dans l’air du temps et même si la trame de base n’est pas novatrice, elle a tout le même le bénéfice de nous plonger dans une vision d’un monde pas si éloignée du nôtre.
Dans ce monde ravagé par diverses pandémies, les hommes vivent constamment dans la crainte de périr d’un nouveau virus. Peu sont immunisés contre ces derniers mais ce n’est pas le cas de notre héroïne, Moïra fait partie de ceux qui sont hors de danger à ce niveau. Bien que sa vie sur les docks du Queens à New York est loin d’être enviable.
Ce qui est intéressant c’est de voir comment les choses ont évolué, la lutte des classes, le fait que les infrastructures n’ont pas pu suivre avec la succession d’épidémies et qu’au final la population n’a pu être instruite ou tout simplement préservée. C’est un récit assez dynamique, même s’il n’est porté que par Moïra et ses réflexions.
Au final c’est la fertilité qui est la plus grande menace pour cette époque, les vaccins successifs ayant considérablement diminuée cette dernière. Le marché noir de la reproduction bat donc son plein et Moïra va aller vendre son appareil reproducteur pour une femme qui a perdu ses filles. Cette nouvelle reproduction est plus du clonage et Moïra va se retrouver mère parce que la cliente change d’avis au final.
Pour cette jeune femme qui a toujours du survivre plutôt que vivre, se retrouver à protéger un enfant de la violence de ce monde sans ressources est un véritable challenge. Notre personnage ignore tout de la maternité, n’étant pas éduquée, on sent qu’elle se raccroche à tous les conseils qu’elle pense être bons. Mais l’humain a tout de même des instincts grégaires qui resurgissent alors qu’on s’y attend le moins.
Ce rajoute à ça la question éthique sur engendrer des enfants qui ont pour but d’être immunisés et donc qui peuvent vendre des dents, du sang, de la peau… C’est assez perturbant car au final, est-il réellement considéré comme une personne à part entière dans cette société.
C’est un très bon récit, perturbant il faut l’avouer. La diction, la construction et les interrogations peuvent mettre à mal le lecteur. Mais il en ressort aussi une telle force de ce personnage que rien n’aide et qui pourtant est capable de tout pour son enfant, de vouloir lui construire un futur meilleur que celui qu’on lui prédestinait.
J’ai beaucoup aimé, à la fois l’humour, la tendresse et l’espoir qui ressortent de ce récit alors que la violence, les inégalités et la maladie ravagent ce monde. Une plume atypique mais efficace qui saura toucher les lecteurs sans nul doute.
Afficher en entierJ'ai reçu The Only Ones lors de la masse critique Babelio sur le thème Mauvais genres en octobre. Pas mon premier choix mais le résumé était très intriguant. Malheureusement, ça n'a pas été à la hauteur de mes attentes.
Les virus extrêmement contagieux continuent d'être lâchés dans la nature et se propagent dans le monde entier, causant d'innombrables morts. Les hommes comme les animaux ont été touché par cette pandémie mondiale. Différentes vagues successives se succèdent (Peste, Ebola...). Des enfants, des jeunes filles et femmes sont souvent utilisées pour être porteuses ou même vendues à des hommes qui pensent que leur "pureté" les sauvera. Certaines personnes et plus particulièrement des femmes sont comme immunisées contre les pires virus, on les appelle les Vivace Dolls. Des médecins, des scientifiques ou des touche-à-tout jouent au docteur Frankeinstein, ne se souciant pas de l'éthique ni de la morale, en tentant de chercher des solutions, parfois extrêmes comme pour Moira et Ani, l'une étant à la fois la fille et le clone de l'autre. Le clonage a donc une grande importance dans le roman. Mais plus que tout, c'est la relation particulière entre Moira et Ani qui est au centre de tout.
Je n'ai pas réussi à rentrer dedans. Dès les premières pages, j'ai su que ça n'allait pas le faire. Je n'étais pas sûre d'aller jusqu'au bout et pourtant, je l'ai fait. Sûrement parce qu'une partie de moi voulait quand même connaître l'évolution de la relation Moira/Ani, connaître leur destin à toutes deux. Ce qui ne m'a pas plu dans ce roman, c'est le style d'écriture de l'autrice. Je n'ai pas du tout accroché et j'ai bien eu du mal à m'y faire. Le langage est courant, moderne, brut, cru. Le vocabulaire est aussi dur à comprendre et certains mots prennent une majuscule comme pour insister sur eux. Je regrette les trop nombreuses répétitions, l'impression de tourner en rond, de lire encore et encore la même chose. L'héroïne parle au lecteur, aux autres personnages ou à elle-même sans qu'on ne voit réellement la différence car les appartés, les monologues, les dialogues ne sont pas distincts les uns des autres. Tout est brouillon, sans sens. ça m'a dérangé et c'est ce qui fait que je ne suis pas du tout rentrée dans l'histoire.
Dans le contexte actuel, le roman a une place toute particulière car il est question de pandémie car les vagues épidémiologiques ont touché le monde entier, de vaccins, de différentes maladies, d'expériences... ça m'a parlé tout de suite, c'est le réel atout du roman. Donc évidemment, le constat est sombre, la vie ou même la survie très dures. Le monde est réellement parti en vrille, c'est le cas de le dire!
The Only Ones est une lecture vraiment très particulière de par son histoire et de par le style d'écriture, qui trouve écho dans notre actualité brûlante. Ce roman est un véritable OVNI, qui ne plaira pas forcément à tout le monde mais qui trouvera sans nul doute ses fans. Malheureusement, pour ma part, je ne fais pas partie de cette dernière catégorie.
Je remercie encore Babelio et les éditions J'ai lu pour l'envoi et la découverte de ce roman.
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