Caroline Fourest
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Note moyenne : 7.31/10Nombre d'évaluations : 35
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60 textes pour 60 plumes aux points de vue différents justifiés par la différence de profession des auteurs : philosophes d'aujourd'hui ou d'hier, journalistes, écrivains, politiques...Tout y est pour nous offrir une grande diversité dans les écrits, pourtant, les idées convergent vers La Tolérance. Et si c'était cela l'Humanité ? Un petit recueil avec de vraies leçons de vie, touchant et qui a su dépasser l'aspect purement commercial ou commémoratif qu'on aurait pu lui prêter au premier abord. Une belle réussite !
Afficher en entierLivre lu d'une traite , certains textes plus ou moins bien.
Une pensée pour toutes ces victimes
Afficher en entierJe suis déçue car je m'attendais à lire des nouvelles sauf que ce sont des lettres. Elles ont toutes un avis différentes face à l'attaque du 07 janvier 2015 contre Charlie Hbdo. Tous ces auteurs unis pour la bonne cause : rendre hommage aux victimes de la folie humaine.
Afficher en entierC’est avec grand intérêt que j’ai entamé cette lecture, le sujet m’intéressant tout particulièrement.
Caroline Fourest a eu l’idée de cet essai à la suite d’un incident qui lui est arrivé. Elle voulait éditer une BD sur l’histoire de Clodette Colvin, première Noire américaine à avoir refusé de laisser sa place dans son bus, bien avant Rosa Parks. Cette BD est inspirée d’une biographie écrite par Tania de Montaigne, et les dessins sont réalisés par Emilie Plateau. L’acheteuse (blanche) de la filiale américaine de l’éditeur américain a appelé pour dire qu’il était impossible de titrer le livre « Noire » dans sa version anglaise car… la dessinatrice était blanche ! Selon une idée qui se répand, on ne peut écrire sur un sujet que si on est concerné à titre personnel.
L’auteure — et militante — nous dresse un constat marquant et parfois effrayant de la pensée et du militantisme aux États-Unis, qui peu à peu prend pied en France. J’avais entendu parler de certains de ces événements, mais ici nous découvrons la genèse d’une idéologie qui partait d’un bon sentiment et qui finit par détruire le débat d’idées ; ainsi qu’un système qui devient cohérent dans sa volonté de s’imposer par l’intimidation et le refus de débattre, voire dans la tentation de la censure.
Une pensée inquisitrice, particulièrement active sur les réseaux sociaux et dans les campus américains, qui est devenue très intolérante et n’a de cesse de faire plier ses « ennemis », même quand ceux-ci devraient être ses alliés naturels. Avec elle, vous avez forcément tort. Vous êtes essentialisé selon votre sexe, votre couleur de peau, votre culture d’origine, votre religion supposée… dans une concurrence entre celui qui sera le plus dominé et le plus victime des dominants. On ne comprend pas quelle société veulent construire ces gens-là.
Né d’une Histoire américaine très différente de la nôtre, ce mouvement favorise le « moi je », efface toute possibilité de se confronter à l’altérité, et ne voit aucun problème à ne pas venir à des cours de littérature obligatoires sous prétexte de « micro-agressions » dans les livres écrits avant leur naissance. D’ailleurs, l’auteure s’amuse à noter que bien souvent, ces harceleurs d’un nouveau genre ont une culture assez limitée sur les sujets qu’ils prétendent défendre, et qu’ils ont une vision très simpliste du monde. Pour des étudiants en supérieur ou des intellectuels, c’est assez déprimant. Mais ils réussissent à faire virer des professeurs, parce que les responsables ont abandonné ou sont eux-mêmes acquis à ces thèses.
Un point m’a particulièrement effrayé : Kate Parry fut violemment attaquée pour avoir publié une photo avec des tresses fines, qui sont proches de la tradition ukrainienne. Mais les militants antiracistes américains la traînent dans la boue en l’accusant de s’être approprié les tresses africaines ( !). Devant le scandale, sa maison de musique l’oblige à un acte de contrition publique, chaperonnée par un activiste de Black Lives Matter, où elle promet de « s’éduquer ». S’éduquer. Cela m’a fait penser aux systèmes totalitaires du XXe siècle où les « ennemis » du peuple étaient envoyés en rééducation. Ces exemples d’excuses d’artistes intimidés sont maintenant devenus légion.
Dérives de l’antiracisme, appropriation culturelle, meute sur les réseaux sociaux et dans la vie réelle… J’ai beaucoup apprécié lire ce court essai, qui nous offre un récapitulatif de ce qui pourrit la vie intellectuelle, artistique et universitaire aux USA, et qui est déjà chez nous.
J’apporterais cependant une nuance : Caroline Fourest parle de « la Génération Offensée », et il est vrai que l’on constate en France la même tentation totalitaire — il faut dire le mot — dans certaines facultés et sur une partie des réseaux sociaux. Pourtant, il existe — encore — une jeunesse qui sait nuancer, qui reste plus pragmatique et qui sait débattre avec des personnes ayant une opinion différente. Mais elle est moins visible. Espérons que cette jeunesse-là saura ne pas se laisser emporter.
Je remercie NetGalley et les éditions Grasset pour l’envoi de ce livre.
Afficher en entierJe ne sais pas trop quoi penser de ce livre. Je m'attendais à un pavé, des textes engagés sur fond de nouvelles à sens profond, mais en réalité il s'agit de textes totalement inégaux d'un auteur à l'autre, avec de loin en loin même des écrits venant d'autres publications et simplement condensés ici.
De quelques lignes à plusieurs pages, des lettres, des auteurs contemporains ou du siècle des lumières, il y en a pour tous les goûts. C'est peut-être cette instabilité qui ne m'a pas fait vraiment accrocher, malgré les intentions louables de beaucoup d'entre eux.
Afficher en entierUn essai sociologique qui a des accents de grands plaidoyers pour la liberté d'expression, le multiculturalisme, l’universalisme face à la censure communautariste qui enferment les êtres dans leur mode de pensée. Caroline Fourest dénonce les travers de ce monde qui lave plus blanc que blanc et propose sa vision de l'humanité: celle de la compréhension mutuelle et de l'enrichissement de tous par l'échange dans la diversité.
Afficher en entierUn essai social et politique rempli de bienveillance et de bon sens, qui analyse et dissèque parfaitement la dégradation de l’universalisme et l'humanisme au profit du dangereux sectarisme et de la haine grandissantes de tous les types de communautarismes.
Afficher en entierPour moi, la religion devrait être une philosophie de vie et un sentiment profond plutôt qu'une croyance dogmatique. Ces interdits relevés par Caroline Fourest et Fiametta Venner m'ont violemment heurtée; ça sert à quoi d'interdire tant de choses? Interdire de penser, interdire de sortir d'une pensée grégaire, interdire de s'élever philosophiquement et spirituellement, sans doute...
Afficher en entierBien que j'ai beaucoup appris sur les Femen, leur histoire et les valeurs pour lesquelles elles se battent et que j'approuve leurs idées et leur façon d'agir, j'ai été dépitée par Inna: brutale, irréfléchie, nombriliste, totalement borderline, ne se souciant pas des conséquences de ses actes, du genre à désherber le jardin avec un lance-flamme, quitte à faire brûler tout le pâté de maison, despotique ,incohérente et véritable vampire sentimental, elle dessert totalement sa propre cause. Je préfère largement des personnalités comme Oksana Chatchko ou Safia Lebdi, plus intelligetes et plus perspicaces, qui pensent et agissent de manière structurée et qui n'ont pas agi comme Inna, destructrice et auto-destructrice.
Afficher en entierBien que j'adhère à 90 pourcents des idées que Caroline Fourest expose dans cet essai, je suis parfois restée sur ma faim à cause de certaines redites. Écrit en 2007, ce livre offre une base solide de réflexion, mais je crains que plus de 15 ans plus tard, il n'est plus tout à fait d'actualité, la violence des opinions extrémistes et communautaristes ayant grimpé en flèche....
Afficher en entierOn parle de Caroline Fourest ici :
2011-02-14T22:19:06+01:00
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Editeurs
LGF - Le Livre de Poche : 6 livres
Grasset : 6 livres
Drugstore : 1 livre
Dalloz-Sirey : 1 livre
Calmann-Lévy : 1 livre
Le Livre de Poche : 1 livre
Editions Luc Pire : 1 livre
Flammarion : 1 livre
Biographie
Fondatrice de la revue ProChoix, diplômée de l'EHESS, Caroline Fourest collabore au Monde et à France Culture. On lui doit, entre autres, Tirs croisés. La laïcité à l'épreuve des intégrismes juif, chrétien et musulman (Calmann-Lévy, 2003), Frère Tariq. Discours, stratégie et méthode de Tariq Ramadan (Grasset. 2004) et La tentation obscurantiste (2005). Elle enseigne à l'IEP de Paris sur " Multiculturalisme et universalisme ".
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Caroline Fourest, née en 1975 à Aix-en-Provence, est une essayiste et journaliste française, féministe, engagée en faveur de l'égalité et de la laïcité. Titulaire d'un mastère de communication politique et sociale à l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS) et en sciences politiques, elle est titulaire d'un diplôme d'études supérieures spécialisées (DESS) de communication politique, obtenu à la Sorbonne. Elle y a étudié la communication de crise, et elle est l'auteur du livre : Face au boycott. Rédactrice en chef de la revue ProChoix, elle donne des cours à l'Institut d'études politiques de Paris. Elle est également chroniqueuse au Monde et à France Culture. Caroline Fourest travaille en partenariat avec Fiammetta Venner, qui cosigne la plupart de ses textes.
wikipédia
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