Cat Merry Lishi

Je ne sais pas trop quoi penser de cette lecture. Le style de l'autrice, volontairement archaïsant, m'a semblé artificiel et j'ai eu l'impression qu'il me manquait un certain nombre d'informations lors de ma lecture. Certains personnages nommés me sont complètement inconnus et le roman ne donne pas les informations nécessaires pour combler ces lacunes. Je pense donc que pour réellement apprécier cette lecture, il faut bien connaître l'oeuvre et la vie de Mary Shelley.

Ce roman fait partie d'une série ou plusieurs auteures affrontent les principales figures du fantastique.

Bien sur Mary Shelley affronte sa propre (future) créature. la façon dont les décors et la psychologie des personnages est rendue constitue l'une des plus grandes forces du livre. Apparemment Car Merry Lishi s'est bien documenté sur la vie quotidienne dans cette région d'Europe au début du 19éme siècle. On découvre également la précarité dans laquelle vivait le couple Shelley ainsi que leurs rapports amoureux.

L'histoire se lit sans heurts. La romancière prend son temps et suit bien le rythme de vie de l'époque. C'est lent mais réaliste et c'est l'une des autres forces du bouquin. L'écriture et le style pastichent en même temps Mary Shelley et Jane Austen. On pourrait croire à un roman écrit à la même époque. Ce qui n’empêche pas les frissons de l'angoisse et de l'horreur traversés à maintes fois et un sens du suspens maintenu tout au long; a lire ( ainsi que tous les autres livres de la série) de toute urgence.vous en redemanderez

Ophidia est la nouvelle gardienne d’un institut psychiatrique où les pensionnaires sont étranges. Les locaux détonnent, entre un système luminaire vivant une communication par message avec la hiérarchie et de troublants employés de maison, il n’y avait nul besoin d’un sphynx au fond d’un jardin sauvage ou presque…. Ophidia s’adapte, ou du moins elle tente, mais quand les morts façon lamelle commencent c’est un peu plus compliqué.

J’ai beaucoup aimé cette histoire, j’ai apprécié la plume, l’intrigue, les résidents moins la fin.

Hâte d’en lire la suite!