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L'Arithmétique terrible de la misère
Voilà un livre dont mon avis va être très mitigé. En lisant la quatrième de couverture, je m'attendais à rire un minimum au regard de l'extrait. Certes, il y a des jeux de mots, des utilisations détournées d'expression mais, pour moi, ça fait sourire au maximum. En fait, le seul passage qui m'a fait rire, c'est lorsque deux fées lisent la presse. C'est une vraie parodie de notre société. Le reste, ce n'est pas mon humour. Mais il y a une explication. Pour la comprendre, il faudra lire la suite de mon avis.
Toujours au regard de la quatrième de couverture, je pensais rencontrer rapidement Figuin. Ce n'est absolument pas le cas. On ne le rencontre qu'à la moitié du livre. Au début, on suit l'évolution du monde. Surtout des ograins. Au début, ils sont les plus faibles du monde et meurent assez facilement. Néanmoins, au fil du temps, ils vont tout apprendre et évoluer au point de coloniser les terres d'autres espèces comme les lutins surtout. C'est quand même loin de ce que je pensais lire.
Une fois que Figuin arrive enfin, on comprend l'idée du livre. C'est là que l'humour n'était plus perceptible tant le but de l'autrice est présent : elle a créé un monde alternatif avec différentes espèces pour nous montrer les problématiques de notre monde. L'argent est à l'origine du mal. Tout est permis tant qu'il y a de l'argent. Il y est question de racisme et de discrimination qui mène au terrorisme. Ça rappelle tellement d'évènements réelles...
À la toute fin, on nous explique ce qui a inspiré ce roman à l'autrice. Je ne connaissais pas l'article de presse mentionné. C'est dommage. Il aurait été intéressant d'en parler plus que ça. L'idée donnée à la fin est géniale mais encore faut-il que tout le monde y mette du sien.
En bref, j'ai un avis partagé sur ce roman. Certes, le propos est plus que nécessaire mais je pense que la quatrième de couverture aurait du mettre l'accent sur l'histoire plutôt que sur un élément qui n'arrive que dans la deuxième moitié du livre. Ce qui me rassure, c'est de voir que, peu importe les avis, tout le monde est d'accord sur l'importance du message.
Danse avec les lutins
J'ai aimé la plume humoristique et tranchante de l'autrice, l'univers plutôt bien conçu même si parfois quelques longueurs m'ont tiré de ma lecture et du coup de l'univers et son ambiance, on s'attache à certains personnages comme on en déteste d'autres. Néanmoins je pense que ce roman met bien en avant les faiblesses ravageuses de notre monde.
Danse avec les lutins
On retrouve Myriame qui tombe peu à peu amoureuse via écran interposé d’un « gentleman » aux manières guindées. Le fantastique étant que cet homme n’en est pas vraiment un. J’ai bien aimé ce livre qui met en place petit à petit la romance et qui m’a surprise lors de la révélation sur Duncan. Leur relation évolue et tout comme Myriame on comprend que celle-ci est étrange et qu’elle ne doit être.
En plus de cela, l’auteure aborde des sujets liés au monde de l’entreprise : la présence d’un « big brother » pour vérifier la rentabilité des salariés, la délation, le maintien dans la précarité des salariés etc.
C’est une lecture qui se lit facilement, on s’attache facilement à Myriame. Et personnellement j’ai apprécié la vengeance à la fin.
Entends la nuit
Pourtant, en ayant vu et apprécié tout le potentiel de ce roman, mon avis demeure un peu mitigé. J'aurais tellement aimé noter plus haut, mais pas moyen, je n'ai pas vraiment été embarquée dans l'univers de l'auteur.
Est-ce lié à ma perception de l'univers féerique bien trop loin de celle proposée ici? Pourtant on retrouve certains marqueurs clés comme le temps circulaire et non linéaire, et les caractéristiques des êtres féeriques.
Je crois que ce qui m'a perturbée c'est que les êtres issues des mythes celtiques sont particulièrement liés à la nature (ce que peut ressentir au début de l'histoire). Je n'imagine pas un détachement pareil.... Ça m'a beaucoup questionné, mais c'était peut-être un but de l'ouvrage?
Autre chose : il est difficile de s'attacher à un personnage dans cette histoire, et pourtant on ne manque pas de protagonistes ! De ce fait, il est bien plus difficile d'avoir la patience d'aller au bout de l'histoire.
Bref un roman avec une poésie dans les mots et une pédagogie impressionnante (une démonstration magistrale sans l'être un instant). Mais qui m'a laissée un peu perplexe.
Danse avec les lutins
« Blanche-Neige contre Merlin l’Enchanteur » relève de la fantaisie humoristique la plus échevelée. Ce roman fut d’abord publié en deux volumes « Merlin l’Ange chanteur » et « L’immortalité moins six minutes ». Le premier centré sur les personnages de l’Archange et de l’Angelot. Le second sur les deux fées follettes Pimprenouche et Pétrol'Kiwi. Le lecteur n’y trouvera aucune intrigue construite de manière classique, mais une suite de séquences sans grande logique. Il nagera dans la fantaisie débridée, le fantasque, l’étrange, le grand n’importe quoi. L’inspiration de Catherine Dufour est proche de celle des Monty Python, de Terry Pratchett, de Neil Gaiman voire de Douglas Adams. Une forme d’humour anglo-saxon fait d’absurde, de « nonsense », de paradoxal avec une pointe de « french touch » pleine d’ironie et de dérision. L’auteure évoque nombre de personnages légendaires comme Aurore Dubois-Dormant, Peau d’Âne, le roi Arthur (Artus) et les chevaliers de la Table Ronde ou historique comme Richelieu, Louis XIV, Marie de Médicis et Louis XV entre autres. Elle s’en explique d’ailleurs dans une postface fort intéressante en forme de « making of » où elle raconte la genèse de son opus et démêle le vrai du faux des emprunts historiques. Un ouvrage à conseiller absolument aux amateurs du genre ne serait-ce que pour le style inimitable de l’auteur.
Quand les Dieux Buvaient, Intégrale 2 : Blanche Neige contre Merlin l'enchanteur
Danse avec les lutins
L'histoire transpose des questions sociales actuelles (en l'occurrence le racisme et plus particulièrement le terrorisme) dans un univers de créatures surnaturelles. Elle présente une lutte entre les ograins et de nombreux autres peuples et y porte un regard réaliste, empreint d'un appel à la paix, la tolérance et l'égalité. Je trouve que ce message est très bien véhiculé par le récit, avec une histoire bien construite qui démontre parfaitement le bien-fondé de cette réflexion. En plus d'être bien ficelée, elle est intéressante à lire : dès le début il se passe toujours plein de choses et je ne me suis pas ennuyée un seul instant.
En revanche, le livre est un peu décousu. Même si chaque chapitre a un intérêt, sur le coup (pour les premiers chapitres en tout cas), je me suis demandé où l'auteure voulait en venir. En effet, le premier tiers du livre couvre plusieurs siècles et (logiquement) fait intervenir de nombreux personnages différents. Il faut attendre environ la moitié du récit pour que le récit se stabilise autant du point de vue de la temporalité que des personnages principaux. C'est certes justifié mais j'ai parfois perdu le fil parmi ce trop-plein de personnages et j'ai eu du mal à m'attacher réellement aux héros puisqu'ils se révèlent un peu trop tardivement.
Au final, ces défauts sont largement compensés par les qualités de l'œuvre et je recommande fortement cette lecture.
Danse avec les lutins
Objectif Terre
on y retrouve quelques soupçons de Twilight. J’ai passé un très bon moment de lecture et cela donne envie de découvrir d’autres œuvres de l’autrice.
Entends la nuit
L’Entre-Deux – Pierre Bordage : une aventure post-apocalyptique
L’Arche de Bertrand ou l’arche de Noé revue et corrigée par Sandrine Collette
Ne pas pleurer – Fabrice Colin : rencontre au sommet entre les grands maux déifiés
Le Projet POLLEN – Tatiana de Rosnay : les abeilles sauveront elles la planète?
Un loup pour l’homme – Nicolas Lebel : l’homme, ennemi du loup jusqu’au dernier
Monsieur Pierre – Adèle Bréau : un point de vue inédit sur l’évolution de nos vies
Vocabulaire impropre à la consommation – Jacques Expert : un avenir bien incertain pour nos mots
Koï 2034 – Mona Le Bris-Leleux : une jeune génération se bat pour reconstruire la planète
Madame Matheson – Niko Tackian : ce que cache une vie dans un monde virtuel
L’Ecologie émotionnelle – Mathias Malzieu : un point de vue logique et intelligent sur notre rapport à l’écologie
La Révolution Bienveillante – Ian Manook : l’humain et l’intelligence artificielle
Sauver – Cécile Coulon : l’avenir au centre d’un poème poignant
Ouest – Franck Bouysse : retour au jardin d’Eden
La fierté des Centeno – Catherine Dufour : recréer le monde à partir d’une imprimante 3D
Tout est bien qui finit de manière étonnante – Bernard Werber : rien de tel que de terminer sur cette jolie note optimiste pour nous remonter le moral!
Nous avons tous conscience de l’état alarmant de notre planète, lire ces textes est également une façon de s’impliquer par la réflexion dans ce combat. Les auteurs ont tous fait preuve d’une belle créativité, pour un résultat très réussi : plaisir de lecture et bonne action assurée !
Objectif Terre
L'écriture est superbe, les dialogues magnifiques, et la chute du livre très bien trouvée.
Danse avec les lutins
Danse avec les lutins
Je regarde énormément de films d'horreurs, j'adore ça. En revanche je lis très peu de romans d'épouvante car j'ai toujours peur que simplement lire ne soit pas suffisant pour retrouver l’atmosphère propre à ce genre, et donc peur d'être déçue. C'est ce qu'il s'est passé avec La princesse au visage de nuit, dont l'aspect fantastique a été particulièrement décevant. Mais Au bal des absents a été grandement satisfaisant sur ce plan.
[...]
En bref...
Avec Au bal des absents, Catherine Dufour nous livre une satire sociale au milieu d'une histoire d'épouvante totalement loufoque. L'héroïne, quarantenaire victime d'un système social défectueux, se bat pour ses droits et sa survie. À la fois complètement folle mais terriblement touchante, Claude utilise sa colère face à l'injustice de sa situation pour se battre contre ce démon qui lui bloque le passage d'un possible changement de vie. Malgré quelques défauts, tels qu'un trop-plein de références à diverses fictions d'épouvante et de passages plutôt confus, les aventures sombres mais rocambolesques de Claude font à la fois trembler et sourire. Une lecture d'autant plus savoureuse que l'histoire est bien écrite, la plume de l'autrice retranscrivant ce récit particulièrement entraînant avec une fluidité grandement appréciable.
Une bonne découverte !
Chronique complète ici : https://escape-in-books.blogspot.com/2021/04/au-bal-des-absents-catherine-dufour.html
Au bal des absents
La détresse se ressent parfaitement dans le comportement de l'héroïne qui compte chaque ustensile nécessaire à sa survie, l'achat d'une brosse à dent aux sandwichs qui lui servent de repas, pour le reste, elle reste étrange comme le récit qui regorge de fantômes. Les lecteurs qui apprécient les histoires lugubres devraient y trouver leurs comptes.
La fin même si elle reste sympathique m'a laissé avec beaucoup de questionnements.
J'ai préféré Entends la nuit de la même autrice.
Au bal des absents