Catherine Mottier

There will be blood

Une communauté religieuse, perdue dans un hameau ; du mysticisme rural comme il en existait dans les années 70. La confrontation entre les aspirations métaphysiques (quelquefois) des membres de la communauté et leur mesquinerie (souvent) est très réjouissante. Et les préoccupations de ces fidèles sont bien terre-à-terre : jalousie, appât du gain, sexe, alcoolisme : les cérémonies sont surtout l’occasion de manger et de boire, de danser et d’écouter de la musique. Ce monde en vase clos ne va pas tarder à se consumer quand il sera rejoint par un prédicateur illuminé, pour qui paradis rime avec enfer. Près de trente ans plus tard, l’histoire de cette communauté va ressurgir… Via Audrey, sensible aux manifestations paranormales, puis par le hasard d’un lettre retrouvée par une jeune femme curieuse. L’auteur noue les trois histoires avec une habileté redoutable, les éléments de l’intrigue se révélant dans les trois récits. Ajoutez une dose d’horreur, de fantastique, de l’humour noir, une pincée d’amour bien chaud et la messe est dite pour le lecteur, qui va dévorer le récit !

Le début est intrigant, on a envie de lire la suite. L’atmosphère est assez troublante, les questions nombreuses. Les flash-backs apportent quelques éléments de réponse, mais soulèvent d’autres mystères. Les fins de chapitre nous « obligent » à tourner la page. C’est très bien fait. En alternant ainsi passé et présent, elle maintient l’intérêt du lecteur.

Je regrette quand même un peu que Maryline et Audrey soient des femmes, et des femmes fragilisées. Cela aurait pu être intéressant d’inverser les rôles entre Audrey et son mari. Lui en congé parental, percevant cette présence et elle qui continue de travailler. Cela aurait rendu les choses un peu plus originales.

Cela dit, les personnages sont bien campés. Certains sympathiques d’emblée, d’autres plus mystérieux, volontairement. Justement pour entretenir ce suspense. L’histoire est bien menée, intelligemment construite pour garder l’attention. On ne s’ennuie pas, on part à la découverte de ce qui relie les protagonistes et ce n’est pas toujours joli-joli…

Le rythme est soutenu, l’écriture agréable. Alors si le fantastique ne vous dérange pas, ce livre vous plaira.

J’ai passé un bon moment, me posant des questions sur le devenir des personnages, sur le pourquoi. Une lecture détente, pour se changer les idées et qui réserve quelques frissons.

Très bon roman, un peu fantastique et psychologique une belle enquête, même si la fin est un peu irréelle. On ne s'ennuie pas avec ce roman à condition d'aimer les roman de plus de 500 pages. On est projeté à la fin des années 70, puis on revient à nos jours facilement. C'est bien écrit et malgré un début un peu long, l'histoire a un bon rythme.

Très bon roman policier, chaque chapitre apporte son lot de suspens ou de mystère jusqu'à la fin. Très prenant, un complot bien machiavélique, une écriture très fluide. Un roman que l'on a du mal à lâcher. Je vous le recommande

Bonjour à toutes et tous,

Je viens vous parler du roman « Bicéphale » de Catherine Mottier.

Que vous dire ? Par où commencer ? Comment vous en parler ?

Si vous appréciez les thrillers et les polars dans la trempe de Joël Dickers, Barbara Abel et l'univers de Harlan Coben ou bien Nicolas Beuglet ce livre est pour vous.

Chaque personnage est intrigant, attachant ou détestable.

L'auteur nous promène au fil des mots dans une sombre affaire dont on ne ressort pas indemne, les décors sont détaillés et choisis avec soins, de quoi vous collé la chair de poule, mais juste quand il le faut. L'habilité de l'auteure, la richesse de ses écrits, l'intensité des scènes fait que vous plongez dans ce livre et vous ne pouvez plus vous arrêter, vous voulez comprendre, vous voulez savoir, et cela même au prix d'une nuit blanche.

Si je devais en une phrase parler de ce livre, je vous dirais « La vérité n'est jamais ce que l'on croit, ou ce que l'on voit ».

Merci infiniment, Catherine Mottier, pour cette découverte dans le domaine du thriller que je qualifie de coup de coeur sans aucune hésitation.

Bonjour à toutes et tous,

Je souhaiterais vous parler d'un livre, « L'enfer est au paradis » de Catherine Mottier.

Comment vous présenter ce roman, cette intrigue ?

N'avez vous jamais ressenti à certain instant une présence, ce sentiment d'être observé alors que vous êtes seul et qui vous met mal alaise.

Et quand des trouvailles éveillent votre curiosité, vous cherchez comme tout être humain des réponses.

Michel veut savoir pourquoi ? Pas facile quand on est mort... Fort heureusement pour lui Maryline aussi veut comprendre ce qui se passe dans cette demeure qui devait être son Paradis.

Voilà comment cette histoire commence, mais les réponses sont-elles celles qui étaient attendues ?

Vous allez me dire qu'ici on parle de religion, je vous répondrai « Religion ou secte », en tout cas tout l'aspect spirituel est là, revenants, souvenirs, secrets, mais il a aussi tous les vices de la terre ; sexe, alcool, drogue, jalousie et le pire de tout le meurtre...

Des personnages attachants, d'autres, détestables, et les derniers carrément haïssables.

Au fil des pages, l'auteure a le don de vous faire passer par moult émotions, l'empathie, la tristesse, le désarroi, la joie et la colère...

C'est le deuxième livre de Catherine Mottier que je dévore, sa plume est comme je le dis addictive, les scènes se suivent à un rythme agréable et plein de suspens.

Avec elle, tout est toujours inattendu, elle nous emmène sur des chemins de traverse afin de troubler votre esprit et de fausser ce que vous pensez avoir compris... Ce qui provoque une attente haletante, énervante, passionnante.

Dans ce roman l'auteure a réuni tous les ingrédients nécessaires pour que vous ne puissiez pas le lâcher.

Toutes les références choisies sont faites avec intelligence comme l'est l'écriture de cette romancière.

Donc si vous désirez plonger dans un univers parallèle, être captivé par une intrigue absolument prenante, je vous recommande fortement ce livre.

Et entre nous qui sait, vous trouverez peut-être dans cet enfer votre Paradis.

Une nouvelle version vient de sortir sous le titre "Le cauchemar débute à midi pile"

Voici mon retour de lecture sur le 3ème roman de Catherine J. Mottier. Une 1ere partie un peu longue mais le personnage de Gabriel Martin qui raconte les histoires qui font peur autour d'un feu de camp, un vrai conteur. Avec la 2ème partie, on rentre dans le vif du sujet, un bon suspens, bien écrit, des chapitres et des phrases courtes qui donnent un bon rythme au récit. On découvre d'autres personnages légèrement angoissants ou complètement psychopathes. Les fans du genre seront agréablement servis. Un final bien prenant, et dont on comprend les tenants et les aboutissants au moment de l'épilogue. Un bon roman policier donc d'agréables moments de lectures.

Un long roman addictif, tortueux à souhait, avec des dialogues nerveux et des personnages realistes

De quoi s’agit-il ? L’architecte Jeanne Leroy est une femme qui aime les beaux gars et les fims d’épouvante, et c’est bien son droit, n’est-ce pas ? Sauf que cela altère sensiblement son jugement sur les hommes et les évènements. C’est ainsi que, sollicitée pour la rénovation d’une vieille ferme maudite, elle se laisse bercer par les histoires d’un maître d’œuvre imaginatif et séduisant. Mais voilà que l’atmosphère étrange dont tous deux se délectent prend un tour palpable. L’angoisse remplace vite le plaisir. Les ruines abriteraient-elles réellement une bulle spatio-temporelle où un vieux couple criminel avale interminablement son potage chaque jour à midi pile ? Les villageois dégénérés, obsédés sexuels et voleurs occasionnels, existent-ils vraiment ? Madame Novak la voyante, sait elle utiliser l’électricité pour « agripper » les âmes errantes et les rendre visibles tels des hologrammes ? la force de ce roman est de nous faire vivre dans la tête de Jeanne, pas à pas, de suivre son mouvement psychique à travers la montée des doutes, ses hypothèses pour rationaliser l’étrange, puis la peur, et plus encore la solitude. Jeanne en vient douter de tous, de ses collègues, de ses amoureux, de la police, de son propre mari, et finalement d’elle-même car son esprit vacille. Jeanne est-elle folle ?

Dans la campagne profonde, personne ne vous entendra crier...

Jeanne est une jeune architecte qui s’ennuie : peu de travail, la routine de la famille, avec un mari peu présent. Alors quand on lui confie les travaux de rénovation d’une ferme vétuste, elle ne se fait pas prier. D’autant que Gabriel, le maître d’œuvre, est très séduisant. Celui-ci n’est pas insensible au charme de Jeanne. Ils sympathisent, et Gabriel commence à raconter ce qui se dit sur cette vieille ferme. Trésor, disparitions, meurtres… Jeanne n’y croit pas, mais petit à petit à petit, des éléments viennent étayer les dires de Gabriel. Et l’imagination de Jeanne, terreau fertile aux rêveries érotiques, va aussi l’entraîner à perdre peu à peu le sens de la réalité. Jeanne commence à douter de a santé mental, et quand le passé refait tragiquement surface, elle va se perdre dans les hypothèses les plus folles. Un vrai puzzle, dans lequel le lecteur est lui aussi piégé ! Ajoutez à cela une large galerie de personnages, allant du joyeusement loufoque au complétement dégénéré, voire au psychopathe pur : c’est sûr, une fois plongé dedans, vous ne sortirez pas facilement du Cauchemar !