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Tous les livres de Catherine Pozzi

Née en 1882, morte en 1934, Catherine Pozzi est l'auteur d'une œuvre d'une extrême brièveté : quelques poèmes qui semblent autant de diamants soustraits au registre du temps. Au nom explicitement invoqué de Louise Labé, elle a su attacher son nom et offrir à la langue française quelques-uns de ses plus beaux, de ses plus sublimes chants d'amour. Ce recueil rassemble pour la première fois l'ensemble des textes de Catherine Pozzi à tonalité poétique, que ceux-ci aient forme de poèmes, de proses poétiques, voire de fragments de journal intime ou de lettres. Comme chez Paul Valéry, il y avait une « poésie perdue » dans les divers écrits de Catherine Pozzi. C'est à les retrouver et à les organiser que se sont attachés Claire Paulhan et Lawrence Joseph, afin d'offrir un livre imprévu qui ajoute de plus amples et de plus diverses résonances au timbre unique de l'auteur d'Ave.

Cette correspondance entre C. Pozzi et P. Valéry témoigne de leur liaison intense. "Détruite ? Perdue ? Séquestrée dans les profondeurs des bibliothèques publiques ? Pendant trois quarts de siècle, toutes les rumeurs, chacune traînant sa part de vérité, ont couru sur le destin de cette correspondance, réputée sulfureuse. On en parlait peu dans le monde, encore moins, forcément, dans la presse. Dans les publications où il était impossible d'esquiver le sujet, on s'ingéniait le plus souvent à occulter le nom des correspondants. Mais les temps ont changé, les moeurs aussi, et la voici enfin, exhibée au grand jour, cette étonnante correspondance, ou du moins ce qu'il en reste : un grand pan d'une histoire d'épanouissement amoureux et de crise affective et intellectuelle - sans doute l'essentiel.Sur fond de salons parisiens et d'opulentes villégiatures que peuplent le beau monde et les têtes pensantes des années vingt (croquées d'un trait volontiers acerbe) se déroule une relation houleuse, où, de part et d'autre et de façon répétée, un désespoir insondable succède à une indicible plénitude. Disons-le : ces lettres forment, dans leur genre, une manière de chef-d'oeuvre.

Au sujet de Catherine Pozzi (1882-1934), Jean Paulhan écrivait au jeune Dominique de Roux, vers 1963 : « Karin Pozzi était une grande jeune femme, gracieuse et laide, qui fut la femme de É[douard] Bourdet, la mère de Claude B[ourdet] et la maîtresse de Valéry (à qui s’adresse le poème “ la grande amour…”) Elle n’a pas écrit d’autres poèmes que ceux-là, mais une sorte d’essai métaphysique : Peau d’âme (chez Buchet) et deux ou trois notes qui ont paru dans la nrf (une sur Julien Lanoë). Ah, et un admirable récit, Agnès (nrf). » Presque quarante ans plus tôt, Jean Paulhan, nommé depuis peu rédacteur en chef de La Nouvelle Revue Française, avait fait la connaissance de cette femme fragile et tuberculeuse, énigmatique et hautaine – alors la maîtresse de Paul Valéry – qui venait de refuser de signer de son nom son premier texte publié, Agnès. Du cryptage compliqué des premiers temps (1926-1927) aux dérobades de l’écrivain avéré (1930-1932), jusqu’aux tensions et malentendus (1932-1934) autour d’une œuvre inachevée de Catherine Pozzi, Peau d’Âme, cette correspondance croisée entre un auteur hypersensible et son éditeur pressant et intrigué donne à comprendre la difficulté croissante d’une relation que son Journal 1913-1934 laissait déjà transparaître : chaque nouvel écrit de Catherine Pozzi, envoyé « à l’ami, non au grand Directeur », est l’occasion d’une nouvelle crise d’incompréhension mutuelle. « Il y a tant de raisons d’écrire, outre celle de publier, expliquait Catherine Pozzi à Jean Paulhan, dans sa lettre du 10 juin 1931. Par exemple exalter la conscience, l’attention ; tracer un chemin ; son chemin ; détruire ; croître. Et tout se ramène à une certaine forme de vie, qui est l’œuvre par excellence, et dont, peut-être, la chose écrite se détacherait plus naturellement et moins perceptiblement s’il était admis qu’en effet la vie soit l’œuvre. Cette opinion est d’ailleurs démodée, tout athénienne qu’elle soit. »

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