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Par Aelynah le 26 Mars 2016 Editer
Aelynah
J’avais besoin de magie, de rêve et d’évasion et encore une fois, comme avec Eve aux sables dormant, Cecile Ama Courtois a su me le procurer. Tout cela et plus encore.
L’histoire est belle, simple mais limpide comme une source d’eau claire. Elle vous transporte et vous berce comme ses souvenirs lointains et nostalgiques.
Car quelle lectrice, que dis-je quelle livrovore ne s’est pas identifiée de suite à Hélène dans sa propension à lire et à oublier tout le reste, tout même soi-même au travers des aventures qui nous ont fait vibrer, dans les bras de nos amis/amants les livres.
Et voilà, quelques mots, quelques phrases seulement et je suis déjà sous la coupe de la plume de Cécile.
Je l’ai laissé m’entraîner par devers elle, l’ai laissé m’emporter en Faërie, elle mon passeur personnel, mon Puck à moi.
Avec cette lecture j’ai ressentie mille émois, troubles et sensations.
Car Hélène et Enor sont magnifiques et beaux chacun à leur manière malgré des débuts désarmants mais compréhensifs. Leurs expériences nous portent, leurs sentiments nouveaux nous émeuvent.
Mais surtout, surtout c’est Claire qui m’a le plus émue. Je vous laisse découvrir pourquoi en le lisant.
Si un simple mot pouvait suffire à faire une chronique, ici ce mot aurait été :
MERCI !

Cécile tu es ma Claire à moi.

Alors si vous avez besoin de vous sentir revivre, si votre vie vous paraît insipide, monotone ou grise ?
Si vous avez une demi-heure devant vous, alors prenez là pour lire Mère-fée.
Vous verrez que votre cœur et votre âme vous remercieront.
Car on a tous besoin de magie et d’espoir dans la vie…

A propos du livre :
Mère-Fée
Mère-Fée
Par Sab1304 le 7 Décembre 2023 Editer
Sab1304
Nos chères plumes de l'imaginaire on fait fort avec ce recueil de 7 nouvelles.

Je me suis régalé à découvrir leurs esprits tordus autour de cet objet insolite. J'adoreuuuhhh!!

7 nouvelles avec pour thème ou du moins objet commun une pelle, qui aurait pu imaginer que cet objet si insolite aurait pu donner de superbe histoire. Pas moi!! :)

7 histoires pour le moins ordinaires mais qui ont pour objectif mettre des coups de pelle ou alors creuser des trous, ou devenir le bâton d'un magicien ou enfin bref vous avez compris le principe hihi.

7 récits avec des univers bien différents, vous pourrez trouver du thriller, fantasy ou encore horreur sur des thèmes bien distincts comme la violence, des enquêtes, des trahisons ou de l'espoir et le tout avec une belle touche d'humour.

Vous l'aurez donc compris, il y en a pour tous les goûts.
Chaque histoire vous tiendra en haleine et je peux vous garantir le sourire tout le long de votre lecture.

A découvrir en urgence!!! Foncez!!!
A propos du livre :
La Pelle de l'Imaginaire
La Pelle de l'Imaginaire
Par AureRaineke le 3 Décembre 2023 Editer
AureRaineke
À l’approche d’Halloween, les Plumes de l’Imaginaire ont sévi à nouveau en sortant une deuxième anthologie. Cette fois-ci, elles ont choisi un outil de circonstance. Qui dit veille de la Toussaint, dit cimetière. Et quoi de mieux qu’une bonne pelle pour déterrer les mots afin de les aligner pour créer des histoires fabuleuses ? Je remercie les Plumes pour leur confiance.

La Pelle de l’Imaginaire met en scène cet outil sans pour autant nous entraîner uniquement entre les tombes. D’ailleurs, la vieille amie du fossoyeur n’est pas la seule à apparaître. Après tout, il existe plus de sortes de pelles que celle qui nous vient à l’esprit. Le recueil nous fait tour à tour passer dans les genres du thriller, de l’horreur, de la fantasy et d’urban fantasy. Certaines autrices telles Florina l’Irlandaise et C. C. Mahon explorent leur univers déjà paru. N’ayez crainte, ces nouvelles peuvent se lire indépendamment. Et si vous hésitiez à vous lancer dans leurs œuvres, pourquoi ne pas justement essayer cet ouvrage ? Cela ferait une belle entrée en matière. Surtout qu’il y en a pour tous les goûts : enquête, magie, violence, espoir, trahison, rédemption, humour, légende et féminisme.

A Pelle Moi de Lyly Ford

Une comptine s’élève dans le jardin. Enfantine, réconfortante, et puis, c’est le choc. En un couplet, on comprend à qui ou plutôt à quoi on a affaire. J’ai adoré la narration et son point de vue original. On suit une psychopathe qui use de charme et de violence dans un récit horrifique à la fois brusque, sensuel et léger. L’écriture est rythmée et fluide. On se laisse bercer par l’appel malgré le bain de sang. Ne cherchez pas de moral à cette histoire ni de thème. Ce n’est qu’un pur concentré de mal, d’impureté et de puissance qui nous amène pourtant vers une Happy Ending. Mais pour qui ? Je vous laisse le découvrir.

La Pelle de la Forêt de Cécile Ama Courtois

Dans cette nouvelle, on retrouve l’amour de l’autrice pour la forêt, la musique et la fantasy. Meredith est avide de réaliser son rêve. Elle veut devenir magesse ducale à la cour d’Armadail. La première étape pour y arriver s’avère ardue, puis étonnante. Pourtant, cette épreuve n’est rien comparée à ce qui l’attend.

Cécile Ama Courtois construit un univers bien ficelé dont les règles sont utilisées à fond. Entendez par là que les lois magiques ne servent pas de jolis pots de fleurs décoratifs. Elle montre par là, l’assiduité qu’elle apporte pour un court texte. Chose dont je ne doutais point pour avoir lu quasiment toute sa bibliographie. Elle travaille toujours avec un soin pointilleux le world building et ses personnages afin de transmettre des messages importants. Dans un style dynamique, virevoltant et intense, elle nous rappelle de ne pas nous fier aux apparences.

Enquête à la Pelle de Virginie T.

Asty désire son indépendance. Elle exergue que ses parents traqueurs de démon la surprotègent. Dans cet univers d’Urban Fantasy, les policiers demandent de l’aide aux êtres surnaturels pour résoudre des crimes étranges. En se rendant compte de la négligence des hommes de loi par rapport à une affaire, la jeune femme se met en tête de s’en occuper. Georges, son coéquipier fantomatique, la suit à contrecœur par peur, mais avec douceur. J’ai adoré cette aventure palpitante et ce duo atypique où humour et amour se mêlent. En plus, il paraît qu’on va bientôt les retrouver !

Le Croquemort de Bentsonville de Mariann Helens

Nous plongeons dans un récit teinté de western. Sarah est croquemort à Bentsonville. Lorsque les villageois commencent à voir des revenants, elle est pointée du doigt. Le Shérif vient la confronter dans son antre. Mauvaise idée. Les secrets ne meurent pas six pieds sous terre.

Ce récit met en scène la force des femmes qui s’unissent contre l’orgueil masculin. La misogynie n’a qu’à bien se tenir. Les terres sacrées amérindiennes ne s’allient jamais avec les êtres sans scrupules.

Le Paradis à la Pelle d’Eva de Kerlan

L’autrice nous propose une délicieuse comédie où un fantôme fraîchement démoulé se retrouve embrigadé dans une drôle d’affaire. Déboussolé par sa mort précoce, Eden rencontre Phinéas qui lui explique comment atteindre le paradis, et Diane, une chasseuse de démon autoritaire, mais juste, qui va lui ouvrir les yeux sur son mentor défectueux.

Ce récit risque de vous faire mourir de rire tant les situations sont cocasses et la naïveté d’Eden est affolante. J’ai passé un excellent moment à les suivre tous les trois. D’autant plus que la fin est délectable et inattendue.

Opération Panthère et Pelles de Florina L’Irlandaise

Cette nouvelle est issue de la duologie d’urban fantasy Daemonius. À la recherche de son frère maléfique, Socrate est coincé dans le corps d’un chat noir. Sa condition l’oblige à rester auprès de Skylar qui tient la Librairie des Anges qui se trouve au bord du gouffre à cause d’une erreur de sa gérante. Le félin endosse le rôle de sauveur à son grand dam. Dans un melting pot de mythologie biblique, celtique et japonaise, Florina L’Irlandaise rend femmage à ses coautrices au-delà du simple clin d’œil.

De Cendre et d’Espoir de C. C. Mahon

La romancière nous invite dans un manoir vivant où rôdent l’ordre et la propreté. Astrid veille au grain, plumeau et pelle en main. Lorsque des intrus saccagent les pièces une à une sans qu’aucun meuble ne les remarque le doute l’assaille. Toutefois, elle ne renonce pas à les dénicher. J’ai adoré cette plongée dans le monde féérique ou la magie n’est pas la seule force. Je n’ai pas encore lu le tome de la série Paris des Limbes où Astrid apparaît. Je compte bien y remédier !
A propos du livre :
La Pelle de l'Imaginaire
La Pelle de l'Imaginaire
Par Choupi- le 19 Août 2023 Editer
Choupi-
Je ne savais pas trop quoi m’attendre et j’ai plutôt apprécié ma lecture sans que ce soit un coup de cœur. La plume de l’auteure est agréable à lire et nous entraine dans une histoire intrigante, pleines de poésies et de fantaisies. C’est une histoire jolie dans son intrigue et de ses messages pleins d’amour. Je me suis attachée aux personnages avec qui j’ai eu quelques sueurs froides.

Un livre court mais à découvrir si vous aimez les histoires de légendes qui deviennent réelles avec une touche de romance.
A propos du livre :
Ève aux sables dormant
Ève aux sables dormant
Par Laralee le 7 Mai 2023 Editer
Laralee
La très belle plume de Cécile Ama Courtois m’a embarquée dans sa saga de plus de mille quatre cents pages sans que je ne m’ennuie une seule fois. Le monde créé par l’auteur est enchanteur même s’il a aussi son côté sombre. J’ai aimé voyager auprès des lycantes ( mon personnage chouchou est Edoran, le prince annuel lycante), des aelders, des vipérines et des félidés. Tout au long de cette épopée, on apprend à connaître ces peuples.
Je ne dévoilerai rien de l’histoire car c’est à vous de la découvrir mais je peux juste souligner qu’il est agréable à la fin du livre ( ici l’intégrale) de retrouver des sortes de bonus que sont diverses explications de l’auteur sur le monde de Gahavia. J’ai aimé lire le lexique ou le dictionnaire gahavien, les fiches de personnages où on se projette à nouveau dans l’histoire ou le nom des différents lieux traversés avec eux…
Bref une intégrale qui tient en haleine jusqu’au bout, un beau récit de fantasy avec son côté épique et son fond de romance. Et une plume à découvrir absolument si vous ne connaissez pas encore Cécile Ama Courtois !
Par nathydeurveilher le 10 Janvier 2023 Editer
nathydeurveilher
Ève aux sables dormants, de Cécile Ama Courtois est une novella basée sur une idée fort originale qui amène la rencontre de deux mondes, le contemporain réaliste et celui de la Fantasy, le tout mêlé à la recherche archéologique qui en elle-même fascine beaucoup.
La description de la vie du chantier de fouilles archéologiques est particulièrement bien établie et cela plonge rapidement le lecteur dans l’ambiance mystérieuse de l’Égypte ancienne.
La découverte bouleversante de Guillaume est bien amenée et le suspense bien géré jusqu’à ce que l’on dévoile la nature de cette « découverte » et des conséquences révolutionnaires qu’elle engendre.
Les personnages sont attachants et on a plaisir à suivre leurs pérégrinations. Nul doute que le récit est à la fois un hommage à l’auteur de Fantasy préféré de Cécile et une ode à l’Amour, un amour au-delà des frontières, du temps, des races.

Je regrette que les éléments du chapitre 11 n’aient pas été plus développés et que le « bouleversement » annoncé soit si facilement accepté par la société ; c’est à mes yeux une facilité que s’est octroyée l’autrice et elle constitue une faiblesse au niveau de la construction de l’univers avec, de surcroît, une narration trop raccourcie, qui laissent les lecteur.ice.s sur leur faim. De même certains personnages auraient mérité d’avoir une place plus importante dans le récit, comme le Haut-Mage Othran ; d’autres se sont volatilisés en fin de récit sans que l’on connaisse d’épilogue sur leur parcours et c’est un peu frustrant. J’aurai également apprécié entrer davantage dans la psychologie et la vision de Llionann quant à l’intégration de son peuple dans le nouveau monde. A contrario, j’ai fort apprécié le personnage courageux et touchant de Michèle, ainsi que le parcours d’Ahmed.

Malgré ces quelques faiblesses narratives à certains passages, on se laisse toutefois emporter avec facilité et plaisir par le flot du récit, agrémenté d’un style agréable et fluide : on a hâte de connaître le déroulement des événements et la curiosité nous pique d’arriver jusqu’à la conclusion, qu’on espère – bien sûr ! – heureuse, même si l’autrice réussit à nous en faire douter en jouant avec nous grâce à quelques rebondissements bien choisis.

Pour un premier roman, c’est dans l’ensemble un pari réussi qui incite à découvrir les autres publications de l’autrice.
A propos du livre :
Ève aux sables dormant
Ève aux sables dormant
Par Pripriemmaauteure le 17 Décembre 2022 Editer
Pripriemmaauteure
Tout d'abord merci infiniment à Cécile Ama Courtois pour m'avoir permit de découvrir son livre en audio, ayant déjà découvert l'un de ses livres broché précédent que j'avais énormément aimé. Celui ci est encore une lecture que j'ai beaucoup apprécié, l'auteure sait mettre les mots pour me plonger dans ma lecture jusqu'à la fin.

Guillaume, est un jeune étudiant en archéologie, il ce passionne pour le chantier de fouilles sur lequel il travaille. Un chantier atypique qui ce trouve à proximité de la vallée des Rois, un site unique, où, au fil des siècles, des millénaires, des créatures sont venues mourir.
Alors que tous pensent qu'il n'y a plus rien à sortir des sables, Guillaume, quand a lui, lors d'une ultime vérification, découvre un os. Un os qui n'appartient à aucune espèce connue à ce jour, mais à mesure qu'il reconstitue le squelette de celle qu'il a baptisée sa fiancée ou Eve, des rêves étranges viennent troubler ses nuits. Elle vient lui parler pour le supplie de l'aider à accomplir sa mission...va t-il découvrir qui elle-est ?
Ce que j'ai beaucoup aimé en lissant ce récit c'est l'intrigue qui est parfaitement bien menée par l'auteure. l'histoire du début à la fin ma fasciné, elle est fluide, entraînante, palpitante, passionnante, surprenante, et par dessus tout elle est incroyablement bien menée, avec des émotions parfaitement différentes et bien établie par l'auteure. Les personnages sont bouleversant et touchant à leur façon, et l'auteure à incroyablement bien sue mettre les émotions où il fallait pour nous toucher. La narration faite par la version audio par Alexandre Picot, est parfaitement bien réalisée. On ce plonge dans l'histoire du début à la fin.

Je vous invite donc à venir découvrir ce roman sans aucune hésitation et remercie encore l'auteure pour cette fabuleuse histoire.
A propos du livre :
Ève aux sables dormant
Ève aux sables dormant
Par AureRaineke le 18 Août 2022 Editer
AureRaineke
Je remercie chaleureusement Cécile Ama Courtois de m’avoir une fois de plus fait confiance pour lire et chroniquer le tome final de sa saga au double titre. D’abord éditée sous Le Conte des Sept Chants, puis rebaptisé La Dernière Guerre des Dieux suite à une volonté de se rapprocher du type d’histoire, le quatrième opus clôture 14 ans d’écriture, d’élaboration du monde et de personnages. En regardant en arrière, on peut comprendre pourquoi ce récit épique a pris autant de temps tant il est riche et diversifié tout en restant cohérent.

Si vous n’avez pas lu les précédents livres, je vous déconseille de lire ma chronique, car certains éléments seront divulgâchés. Vous êtes prévenus.

Après la lecture d’un résumé bienvenu, nous reprenons l’histoire à l’endroit où elle s’est arrêtée au troisième tome. Edoran, accompagné de ses nouveaux acolytes (Bohr et Xano), retourne sur Gahavia par le portail ouvert par Mork Örn. Ils ont pour mission de sécuriser les lieux pour aménager le quartier général de la sorcière Xinthia Laska. Jouer le rôle du démon Bahran lui coûte de plus en plus cher, endommage profondément son âme. Toutefois, il se doit de s’y coller jusqu’au bout. Surtout quand Saraë débarque pour récupérer le dernier chant.

En parallèle, les autres porteurs du chant se dirigent vers l’Arcoa Calya pour opérer le rituel auprès d’Hermanus tandis que les troupes de l’armée coalisée continuent à défendre le pays des Elfes et à repousser l’ennemi malgré de nombreuses pertes.

Les premiers chapitres défilent et remettent en mémoire les pions sur l’échiquier de cet affrontement final. On retrouve ainsi les différents personnages clés du roman, ce qui permet d’éviter un sentiment de confusion. On sait qui est où, et son but. Les principales scènes sont : le camp de Xinthia, la bataille des Gahaviens et le palais des Elfes. Je viens de les énumérer par ordre de tension dramatique, celle que j’ai ressentie personnellement.

La réunion entre Edoran et Saraë est pour moi celle qui est la plus intense et la mieux travaillée. La reine se laisse capturer pour donner une chance à ses amis Olbur et Thésis de quitter le camp des Evinshorkiens avec le dernier chant. Autant vous dire que j’ai détesté ce moment pour deux raisons. D’un, car pour moi, Saraë renonçait après avoir vu Edoran/Bahran et de deux…. Je ne vous l’exprimerais que de cette manière : on sait pourquoi Olbur était nommé l’Inattendu par l’Unique. En tête à tête avec la sorcière, les deux amants vont combattre leur propre démon. Le métamorphe résiste à l’envie de prendre sa bien-aimée dans ses bras et celle-ci lutte contre la tentation d’user de son pouvoir pour dégommer son ennemie, ce qui la plongerait dans les Ténèbres.

Pendant ce temps, la bataille fait rage et les nombreuses pertes dans l’armée alliée essoufflent l’espoir. Cependant, les chefs ne fléchissent pas. Contrairement à d’autres romans de fantasy qui décrivent des scènes de combats où épées et haches virevoltent à souhait, Cécile Ama Courtois a choisi de prôner l’intelligence et la bravoure. Les stratégies ingénieuses qu’elle place dans la bouche des êtres considérés comme les plus fragiles prouvent que l’ensemble des peuples de Gahavia sont utiles au combat malgré les apparences. Même les nains surpassent leur fameux amour-propre pour la victoire.

Abordons enfin le rituel de l’Harmonie. Celui-ci m’a un peu déboussolé, car il se déroule sans encombre et assez vite (avant la moitié du roman). Je me suis retrouvée dans le même sentiment que les Evinshorkiens qui y avaient survécu. Que s’est-il passé ? Et que va-t-il advenir ?

La reconstruction. C’est comme cela que l’on peut nommer la deuxième partie de l’histoire qui m’a donné l’impression de lire un long épilogue. Trop long. Si la formule de « prologue » avait bien fonctionné pour le premier tome de la saga, je n’y adhère pas cette fois-ci. L’effet « découverte » n’existe plus et même si j’aime les personnages, je suis le genre de lectrice qui a besoin d’enjeux et de revirements pour avancer. Or, ceux qui sont proposés tel le renoncement de Saraë n’en constituent pas de vrais. Et par vrais, j’entends ceux pour lesquels on doute, on retient notre souffle, on se questionne sur la réussite à le dépasser, à y arriver et à atteindre l’objectif. Je me suis retrouvée à m’accrocher à certains éléments parlant de noirceur avec l’espoir de voir un revirement brutal, comme ceux que l’autrice nous a fait vivre précédemment, mais je me suis vite rendue compte que ça n’arriverait pas, parce qu’elle avait choisi la paix, la puissance de l’Harmonie et l’ouverture d’esprit. C’est sa décision et je la respecte, même si elle ne me convient pas décrite dans autant de pages qui contiennent aussi un bon nombre de récapitulatifs des moments forts de la série. J’avoue que si, cette histoire n’était pas narrée par la plume de Cécile que j’adore, j’aurais sans doute refermé le livre bien avant le point final.

Avec cette écriture fluide et dynamique qui dépeint en profondeur l’âme de ses personnages, elle nous parle de résilience, de rédemption, de transcendance de la différence et du passé. L’Harmonie ayant épargné des membres de la Horde de Mork Örn, les Gahaviens doivent apprendre à connaître ses êtres, à aller au-delà des apparences et à comprendre que la tyrannie emprisonne mentalement certains citoyens et les obligent à exécuter des tâches abjectes par crainte ou par éducation : ils ne se rendent pas compte qu’ils peuvent accéder à des droits et aux valeurs qui dorment au fond de leur cœur. Ils y aspirent sans réellement sans réaliser qu’ils peuvent vivre autrement.

Au bout du récit principal, le tome nous offre des histoires que je nommerai presque des spin-off sous forme de nouvelles. Elles mettent en scène des personnages secondaires : notamment Malcolm et Viane. Je m’attendais à les revoir, mais bien plus tôt que cela. J’ai aimé ces retrouvailles et rencontrer la petite Vaël qui annonce une nouvelle ère.

En bref, L’Harmonie clôture trop vite une série déroutante et riche en émotions. Une sage qui commence tel un faisceau de lumière mangé par les noirceurs les plus abyssales pour ressurgir avec plus d’éclat. L’univers construit par Cécile Ama Courtois mériterait d’être approfondi à la manière de J.R.R. Tolkien, grâce à de nouvelles histoires qui nous permettraient d’arpenter ce monde et peut-être les autres de l’Ambar Neldëa que l’on n’a pas encore pu découvrir.
Par Farah-29 le 12 Août 2022 Editer
Farah-29
🎈Avis : Le fantasy n'est à la base, pas trop mon truc. Lorsque j'ai découvert le tome 1 de cette saga, je ne pensais pas être aussi emballée en refermant le roman. Même s'il y a de nombreux perso, il faut l'avouer, Cécile prend le temps de bien expliquer tous les personnages, leurs aspect, ce qui permet de suivre l'histoire sans être perdue. Après 14 ans d'écriture, ce dernier tome clôture cette saga d'epique fantasy.
Je peux vous dire que ma lecture a été riche en émotion surtout les 150 dernières pages. Mon coeur a palpité plus que de raison, j'ai essuyé qques larmes. Lorsque je pensais que c'était fini, elle me surprenait encore.

Une fois n'est pas coutume, commençons par la fin. Par ses péripéties, ses dialogues, ses actions, ses émotions, le dénouement est tres beau. Il y a des péripéties le long du roman mais même pendant ce dénouement, on en apprend encore. On abandonne les personnages doucement. Cécile nous prépare à les quitter définitivement.
On reverra deux personnages un peu tombés dans l'oubli et vous serez autant surpris que moi. On assistera à une naissance très particulière et assez atypique. Une belle mise en avant de diversité. L'auteure nous fait comprendre que notre différence est une force et notre richesse.

Revenons maintenant un peu en arrière. Dans le tome 3, Édoran, lycante, était entre les mains d'un démon qui avait pris possession de son corps. Nous allons le retrouver dans ce dernier tome aux côtés de Xinthia, sorcière puissante qui a fait de lui son esclave personnel et en lui faisant vivre des choses pas très catholique. Edoran va devoir se battre contre le démon s'il veut récupérer son corps.
Y est-il parvenu ou le démon était plus fort ?

Il y a Saraë (elfe), Zya(dragonne), Thesis (dragon), Schotz (elfe gris) et tant d'autres qui vont tenter de trouver le dernier porteur de chant pour sauver le monde.

C'est la guerre ! En traversant le portail créé par Mörk Örn, c'est le chaos. Il faut survivre à l'ennemi, mais aussi trouver le dernier porteur de champ et sauver Edoran. Pas facile !
Ils se séparent pour gagner du temps mais cela sera-t-il suffisant ?

Malgré les pertes humaines et la guerre, le livre dégage bien plus : l'amour, l'espoir, la combativité, l'honneur, les valeurs. Nous sommes sur les charbons ardents jusqu'à la toute fin.

Maintenant j'ai hâte de découvrir son prochain projet.
Par Sonia-309 le 11 Août 2022 Editer
Sonia-309
Mon avis :
Une fois de plus, ce roman fût pour moi un véritable coup de cœur. L'univers créé par Cécile est absolument incroyable, les descriptions étant d'autant plus précises que je n'ai eu aucune difficulté à me le représenter.
Dans ce dernier tome, les différentes puissances poursuivent leur chemin, les uns pour se rendre maître de Gahavia et l'avilir, les autres pour lui offrir un monde dénué de forces obscures.
La manière de faire se succéder les chapitres en suivant la progression de chacun est très habilement menée et toutes mes interrogations ont trouvé leurs réponses au fur et à mesure.
La bataille finale est épique comme tous les bons romans fantastiques mais la virtuosité de la plume de l'auteure ne s'arrête pas là.
Souvent, quelques lignes suffisent à mettre fin au roman mais Cécile a choisi une toute autre voie que je vous laisserais bien entendu découvrir par vous-même.
Au delà de l'histoire absolument géniale, j'ai vraiment apprécié les valeurs véhiculées. Cette idée d'harmonie pour contrer les forces démoniaques d'une part, car comme le dit si bien Grand Corps Malade : "Tout seul on va vite, ensemble on va loin !". Ensuite, cette possibilité de rédemption, de deuxième chance que la vie peut offrir et qu'il faut savoir saisir au vol. Enfin, l'aspect très réaliste des personnages parfois particulièrement atroces ou incroyablement touchants.
En bref, si vous aimez le fantastique bien écrit qui vous embarque de la première à la dernière page, cette saga est faite pour vous. Je peux vous assurer que vous ne le regretterez pas 😁.
Par I_Meliodas le 28 Décembre 2021 Editer
I_Meliodas
Je remercie grandement Cécile Ama Courtois pour sa confiance et pour m’avoir proposé son roman. Et je suis désolée pour le retard, entre le travail et les fêtes, les choses ont été un peu compliquées …

Edoran, prince lycante, a la mission d’apporter à la Haute-reine des elfes le Livre, parchemin sacré des peuples de Gahavia. Son voyage va lui permettre de découvrir le monde incroyable qui l’entoure ainsi que de faire une multitude de rencontres les plus diverses les unes que les autres. Une fois sur place, les choses ne se passeront pas forcément comme elles avaient été prévu …

Ce premier tome nous plonge dans un univers extrêmement riche, complexe et bien développée. L’auteure nous fait voyager à travers Gahavia, un vaste monde où vivent en paix de nombreuses créatures telles que des métamorphes de toutes sortes, des lutins, des centaures, des elfes, … Bref un panel très large et intéressant de personnage. J’ai beaucoup aimé découvrir tous ces êtres et en apprendre plus sur eux (surtout les vipérines). Chacune d’entre elles, se voit présenter grâce à une fiche encyclopédique et j’ai vraiment trouvé intéressant de connaitre leur histoire et certaines de leurs particularités.
Ce roman se concentre essentiellement sur le voyage de nos héros, nous faisant découvrir les nombreuses contrées et personnages les peuplant. C’est donc un premier tome introduction qui pose les bases de l’histoire et de son intrigue.
Les choses sont bien écrites, ce qui permet une lecture fluide et agréable. On ne se sent pas perdu au fil des pages, malgré le grand nombre d’informations auxquelles on a droit.
Une fois leur voyage achevé, l’ambiance du roman va totalement changer, ce qui est un peu déstabilisant, mais j’ai bien aimé cette seconde partie. Qui d’ailleurs va continuer dans la suite de cette saga.

Les personnages étant nombreux, je ne vais pas en parler en détail, car ça pendrait trop de temps et de place. Mais sachez que j’ai vraiment beaucoup apprécié Viane et surtout découvrir le genre de créature qu’elle est. Edoran, notre personnage principal est vraiment attachant et j’ai beaucoup apprécié le suivre. Hâte de lire la suite et de savoir ce qui va se passer pour lui et pour tous les autres membres de cette aventure. Les autres apportent tous un plus à l’histoire avec leurs caractères et personnalités différentes.

En bref, une histoire prenante qui nous fait voyager dans un univers riche et complexe. Des personnages intéressants, nombreux que j’ai aimé découvrir et que j’espère revoir dans les tomes suivants (même si pour certains ça va être un peu plus compliqué je le sais …).
Par AureRaineke le 26 Juillet 2021 Editer
AureRaineke
Je remercie chaleureusement Cécile Ama Courtois de m’avoir confié son nouveau roman autoédité en échange d’une chronique honnête. C’est le troisième univers de la romancière que je découvre. Si mon avis est mitigé, il m’a tout de même donné l’envie de lire la suite.

Gahavia est une terre située dans l’Ambar Neldëa. En des temps reculés, les mondes communiquaient entre eux via des passerelles. Gahavia étant prospère, elle fut envahie par les armée de Mörk Örn et connut les heures les plus sombres de son histoire : les Eres noires. L’Unique intervint pour bannir le prince des ténèbres en l’envoyant dans un monde parallèle via les terres de Morlaune qui gardent des séquelles de sa noirceur et qui emprisonnent les êtres mauvais encore aujourd’hui. Mille ans plus tard, les peuples de Gahavia font leur possible pour maintenir la paix. Les Elfes dominent les autres races en étant le pilier de cette tranquillité. Tous les dix ans, une délégation de chaque royaume converge vers la capitale elfique pour renforcer les liens lors d’une assemblée. Le livre de la paix est transmis de clan en clan afin qu’il soit protégé et qu’il unisse les pays.

Edoran fait partie des métamorphes et est le prince des loups-garous. Son père le nomme pour rapporter le livre sacré lors du nouveau conseil. Accompagné de son écuyer Boris et de l’hallebardier du roi, il quitte la Lycantie pour rejoindre les autres membres de la délégation des métamorphes. Sylphes, Félides, Aelders, Vipérines, Fées et Lycans vont ainsi chevaucher ensemble pour rallier l’Arcoa Calya. Au cours de leur périple, ils vont expérimenter les joies de l’aventure, de la découverte mais aussi des dangers plus sournois.

La Délégation me fait penser à un gros prologue. Le conte des Sept Chants est sans doute l’univers le plus riche, détaillé et complexe de Cécile Ama Courtois. Ne serait-ce qu’au niveau des clans. Si trois catégories peuvent être dégagées (créature mythique, humain et métamorphe), chaque peuple possède des caractéristiques distinctes et bien documentées. Notamment grâce à l’intervention de l’Étude des peuples de Gahavia par Ruphas Tenderbach.

Le premier tiers du livre se concentre sur la découverte de Métamorphia comme si Edoran et ses compagnons étaient des explorateurs qui observent et apprennent à connaitre les mœurs et les coutumes des autochtones. J’ai presque eu l’impression de lire une balade avec peu de perturbations si ce n’est les frictions entre clans. Par ailleurs, le fameux livre de la paix passe au second plan. Maintes fois, je me suis demandé si quelqu’un allait le dérober ou tenter de le faire en provoquant un esclandre proche de l’incident diplomatique. Mais non. Cette partie est calme et est vraiment basée sur le développement de l’univers. Si les peuples sont tous intéressants, j’ai une petite préférence pour les Sylphes. Ces êtres issus des arbres et qui démontrent l’amour de l’autrice pour les plantes et la nature. Elle m’a confié qu’elle croyait que les arbres avaient une âme et je l’ai ressenti dans ces petits personnages qui sont empreints de sagesse et dont l’apparence est nuancée selon la variété de bois de laquelle ils sont nés. Les Aelders, hommes-oiseaux, m’ont également plu par leur aspect qui mélange les traits humains et aviens.

La seconde partie qui coïncide avec le départ de Faerie est plus palpitante. Surtout avec l’arrivée d’un personnage drôle et cleptomane qui possède un certain charme malgré ses jérémiades. Le rythme s’accélère et l’aventure typique de la fantasy débute réellement. Enfin, les scènes se déroulant au palais des elfes est le moment phare où l’ombre se déploie et le pire surgit.

Pendant tout le tome, j’ai cherché le lien avec le titre de la saga : Le conte des Sept Chants. Le seul élément qui s’y rapporte est le dernier petit chapitre qui fait finalement intervenir le sujet, qui lance le second opus et qui me donne envie de lire la suite.

Ce sont les raisons pour lesquelles, je nomme La Délégation un prologue. L’ensemble décrit l’univers et amène le véritable enjeu à la toute fin.

Outre le détail de son monde, l’écrivaine apporte un soin particulier à ses personnages. Edoran du haut de ses 20 ans, est encore un gamin qui idolâtre son mentor, Malcolm le hallebardier, au point qu’il pique une colère quand celui-ci partage le lit d’une Vipérine qu’il déteste uniquement à cause des histoires de sa nourrice. Edoran a beau avoir une certaine érudition grâce à ses lectures, c’est la première fois qu’il quitte son royaume et qu’il va réellement être confronté aux étrangers et à leurs mœurs. Il débarque chez ses voisins la tête remplie d’images et de préjugés. Comme quoi, lire des livres ne signifie pas être ouvert d’esprit et tolérant. Il faut également se construire un regard critique notamment en rencontrant autrui. Edoran va évoluer vers cette mentalité petit à petit. Par ses actes et ses paroles, il va devenir le roi qu’il désire être. Quelqu’un qui rallie. D’ailleurs, il réussit à obtenir des différents peuples des laissez-passer à vie sur leurs territoires. Cependant, j’ai trouvé par moment que c’était trop facile pour lui d’avoir l’amitié de certaines espèces telles les fiers centaures. Ces unions vont sans doute servir dans les prochains tomes.

La princesse des haut-elfes, Saraë est considérée par ses pairs comme marginale et laide car elle ne sait pas contenir ses émotions comme le protocole des elfes l’instaure. Ses sentiments ne lui confèrent ni la grâce ni la sérénité de cette espèce qui éblouit les autres. Elle a un côté capricieux et ne désire pas monter sur le trône. Pourtant, elle changera vite d’état d’esprit suite à l’urgence de la situation.

Ces deux êtres vont connaitre un coup de foudre. Je n’ai jamais été convaincue par cette notion d’amour au premier regard et La délégation n’a pas changé ma façon de penser. Je sais que ce lien est nécessaire pour la suite de l’histoire (je n’en dirais pas plus pour vous laisser découvrir comment Cécile Ama Courtois utilise cet amour). Néanmoins, j’aurais préféré avoir quelques chapitres pour développer la relation entre Edoran et Saraë et l’intérêt que leur première rencontre aurait suscité plutôt qu’un amour immédiat.

A côté de la tolérance et de l’ouverture d’esprit vis-à-vis d’autrui, les thèmes abordés par l’autrice apportent une dimension surprenante pour de la fantasy qui met plus souvent en avant le côté viril et combattif des hommes que celui des femmes qui affrontent des difficultés qui leur sont propres. Ainsi, elle portraiture plusieurs femmes fortes et notamment l’image de la mère à travers un système biologique chez les Vipérines qui transpose les dangers de l’accouchement d’une manière originale. Là, où les scénarios ne mettent en avant que la douleur de l’enfantement, la romancière rappelle que porter et mettre au monde un corps étranger (car c’est ce qu’est un bébé) peut avoir de graves conséquences pour la maman. D’où le combat et l’exploit. La liberté sexuelle des femmes est aussi l’un des concepts phares exposés par l’appétit des Félides, des Fées et des Vipérines dont les mœurs sont libertines.

La plume de Cécile Ama Courtois est toujours aussi efficace pour entrainer le lecteur dans son monde. C’est pourquoi malgré l’aspect introductif de ce roman, j’ai passé un bon moment. Le narrateur possède un parlé poétique, lyrique et captivant. L’une des particularités de ce livre est que la narration est fortement présente pendant les deux tiers de l’histoire contrairement aux dialogues qui sont sporadiques. Les descriptions sont nombreuses mais loin d’être ennuyeuses. L’amour de l’écrivaine pour les chevaux qui est une de ses passions, transparait énormément. Ça va du nom de la race à ses caractéristiques et à l’union entre l’équidé et son cavalier qui leur permet de combattre et vaincre les ennemis. Ils ont une place de choix dans le récit.

En bref, La Délégation est un premier tome qui pose les bases du Conte des Sept Chants tel un long prologue qui place les pions sur l’échiquier. Si ma lecture fut agréable telle une balade paisible emplie de découvertes, l’épilogue m’a mis l’eau à la bouche pour la suite.
Par Aelynah le 21 Octobre 2020 Editer
Aelynah
Après la découverte de Gahavia et de l'Allorée dans le tome 1 et cette fin qui nous laissait sur notre faim et un peu en désarroi pour nos personnages préférés, voici donc le tome 2 du conte des sept chants.

En bref :
Cette fois, nous partons à bâtons rompus dans l'aventure. De nouveaux personnages vont apporter des éléments d'informations fort utiles pour la suite mais aussi quelques peu déstabilisants.La prophétie va nous être dévoilée, et nous allons découvrir ce que sont les chants et surtout leur rôle primordial dans la sauvegarde et la survie de Gahavia face au Seigneur Noir. Comme toute bonne quête nous allons poursuivre l'aventure avec certains de nos héros du premier tome et en laisser sur place d'autres. Mais chacun reste dans le récit car leurs expériences en commun lors du cheminement de la délégation ont laissé des marques au fond des cœurs et parfois des blessures.

Mon avis proprement dit :
J'aime la plume de Cécile Ama Courtois dans chacun de ses romans. Malgré parfois un délai de lecture entre deux tomes on s'y retrouve très vite et de façon intense.

Ici, l'ambiance est posée dès le départ, en quelques lignes les souvenirs reviennent.

Saraë est devenue Haute-Reine des Elfes. Son bouclier tient en échec les armées démoniaques de Mörk Örn mais elle dépérit face à la puissance qu'elle doit déployer. Elle n'est, ne l'oublions pas, qu'une jeune elfe trop tôt propulsée Haute Reine de son peuple. Et sa magie semble trop puissante encore pour ce jeune corps.
Certains des personnages du premier tome sont restés en Edheldôr pour l'aider autant que possible dans cette situation presque désespérée, d'autres sont partis en guerre contre les Hordes du Seigneur Noir. Et l'auteure nous avait laissé face à des situations dramatiques avec son final sadique.

Un nouveau protagoniste va alors apparaître. Le Belgarath de Garion, le Gandalf de Frodon, celui dont l'âge et la sagesse n'a d'autres buts que de mettre en place la prophétie qui les sauvera tous. Celui qui sera le lanceur de la quête des 7 chants.

Nous allons ainsi nous retrouver dans un périple dangereux mais aussi haut en couleur. Car chaque nouveau participant va apporter sa couleur ou sa note à cette petite assemblée atypique et bigarrée.

Bien entendu Edoran en sera. Il nous avait déjà fait plus que bonne impression dans le tome 1 mais la guerre l'a éprouvé et les pertes de ses amis aussi. Il doit donc faire face à la fois à son destin mais à lui-même. Et il n'est pas le seul qui doit combattre ses doutes.

D'autres compagnons vont aussi les rejoindre et nous replonger dans nos souvenirs du tome 1 de par leurs natures différentes: lycante, elder, nain, mage, elfes,... ils sont de tous horizons.

Et chacun va se dévoiler petit à petit au fil des pages.
Dans mon brouillon de chronique j'étais partie pour vous parler de chacun et de mon ressenti face à eux mais cela gâcherait certains événements car bien entendu comme chaque fois, le lecteur ne peut aimer tout le monde. Parfois à tort, parfois à raison. Et vous donner des indices de la suite aurait été trop frustrant !

On peut cependant noter qu'ils ont pour la plupart un point commun : un manque de confiance en soi et en son potentiel. Mais souvent ce qu'ils considèrent comme des défauts sont ce qui les démarque. Cela les rend plus attachants, plus vrais et humains (même s'ils sont nains, elfes ou autres). C'est aussi ce qui donne à ce groupe atypique toute sa complexité et des relations parfois conflictuelles, parfois pleines d'humour et d'amitié. Comme dans toute série fantasy, la quête est en soi un des personnages principaux et ses quêteurs deviennent des extensions qu'elle va toucher, changer, morceler parfois au gré de la plume de l'auteure. J'ai mes chouchous, ceux dont je me défie, ceux que j'aimerais plus comprendre mais surtout au travers de leur aventure je sens monter la pression et la ferveur de chacun pour sauver le royaume de Gahavia au détriment parfois de ses propres désirs ou besoins. Ce n'est qu'abnégation et courage et j'aime ce genre de personnages.

La quête restera tendue tout du long de ce tome. Des rebondissements vont nous mener aux quatre coins de Gahavia à la rencontre de créatures autant féériques que démoniaques.

Nos héros vont devoir lutter contre l'adversité qu'elle soit ennemie ou parfois amie lorsqu'il s'agit de leurs propres démons personnels. Chacun va ainsi montrer du bon comme du douloureux et évoluer.

Notre connaissance du plan adverse va rendre le lecteur plus impatient mais aussi et surtout beaucoup plus stressé. Car l'auteure nous fait de sacrés coups au cœur dans son roman (cf chapitre 11 entre autres) et semble prendre un malin plaisir à faire morfler ses personnages.
Alors vous ne serez pas surpris si je vous dis que j'attends à la fois avec impatience et frisson le 3e et dernier tome. Cette fois encore nos héros sont séparés et vont devoir affronter chacun de leurs côtés des embûches. Ce dernier tome promet du lourd tant dans le courage, le sombre et je l'espère les sentiments nobles et courageux. Oui, je l'attends de pied ferme c'est sûr !.
Par GabrielleViszs le 5 Octobre 2020 Editer
GabrielleViszs
" — Mesdames, Messieurs, reines et rois, Vipérines, Aelders, loups, fées, lutins et toutes les autres créatures, bienvenue. Nous sommes honorés de votre présence, car nous le savons tous et toutes : des heures sombres sont en pleine action et il va falloir serrer les rangs. Ô bien entendu je ne demande pas à ce que vous combattiez tous au même endroit, je vous demande d'être présent et de croire. Croire en nous, en vous, en la lumière. La délégation est arrivée avec LE LIVRE et avec nous arriverons à repousser les ténèbres...
Un vent violent coupe le monologue de la reine. De longs frissons glacés prennent possession de la plupart des invités. Quelques uns tombent, d'autres luttent. Les diverses races s’entraident.
— Si nous en avons le temps, murmure une petite voix un peu plus loin."

J'ai déjà eu l'occasion de découvrir la plume de Cécile, de lui parler et même de partager un bout de table dans un salon. Elle est généreuse, tout comme ce premier tome, par contre elle a le sourire, celui que nous perdons au fil des pages de cette histoire, enfin surtout dans les dernières pages de l'aventure. Comment dire que j'ai eu du mal à ne pas rager en voyant les mots de fin de ce tome 1. Je vais débuter par le début et non raconter la fin. Du départ nous suivons Edoran, lycan qui traque une proie avec ses amis. Les sensations d'un loup, de la chasse, l'attaque est bien présente. Nous sommes pris au piège lorsque les crocs nous tombent dessus. Et puis nous ouvrons les yeux sur un peuple qui vit sereinement, avec un passé qui tient sur peu de choses et pourtant c'est ce "peu de choses" qui maintient la paix entre plusieurs peuples.

Gahavia est une planète où vivent de nombreux peuples en paix, tout du moins chacun respecte les limites territoriales des autres et savent comment se comporter en fonction de chacun d'entre eux. Les loups, les métamorphes, les puma, les centaures, les goblins, fées et autres créatures qui peuplent la fantasy sont toutes là et bien représentées. Cela fait dix ans que LE LIVRE a été confié aux mains des lycans, il doit revenir à un autre peuple et pour se faire, une délégation sera envoyée. La délégation ? C'est un ensemble des représentants de chaque race qui doivent prendre part à ce voyage. Un véritable périple qui nous montre les caractéristiques de chacun d'entre eux, avec leurs forces, leurs faiblesses, leurs attentes, leurs us et coutumes. La manière dont l'auteure prend le temps d'expliquer chacun de ses races entre les chapitres qui vont les montrer est très intéressant. C'est comme un léger aparté qui nous renvoi directement entre leurs pattes, ou sifflements.

Il y a du bon et du moins bon dans chaque race, chaque parcelle, chaque membre de la délégation. Elle va s'agrandir au fur et à mesure des kilomètres qu'ils vont avaler. C'est à la fois amusant et terrifiant d'imaginer qu'il va leur falloir montrer patte blanche, offrir quelque chose, échanger et même donner de sa personne. Les peuples ont des besoins pour survivre, continuer à exister ou tout simplement procréer. Guerriers, rois, reines, chevaliers, prêtresses, magiciens, etc, les races ont une civilisation propre afin de se défendre, d'attaquer, de créer la vie, la nourriture. Comme dans chaque récit, il y a forcément des méchants, terrifiants guerriers ou mangeurs carnivores, le récit s'accélère à chaque combat. L'auteure n'a pas crée des êtres exceptionnels qui sont capables de survivre à toutes les étapes, même si la plupart d'entre eux peuvent vivre plusieurs siècles. Non, nous allons perdre quelques uns d'entre eux et se bouffer les ongles pour ceux qui restent.

Au-delà de cette délégation, il s'agit également de démontrer que les croyances des uns sur les autres ne sont pas toujours réelles. Les "on-dit" font beaucoup de mal et la preuve en est avec les vipérines et leur passé. Ce n'est pas parce que dans les siècles précédents qu'il y a eu beaucoup de mal, qu'elles le sont toujours. Il est clair qu'elles en jouent un peu voire beaucoup. Nous avons la chance également de découvrir chaque région et il faut bien avouer que le climat de certaines parcelles est vraiment difficile, sans compter les créatures tueuses. Les personnages sont nombreux et même si j'ai des préférés, je n'en dirais pas de trop, surtout que certains ne seront probablement plus dans le second tome (Vilaine auteure, vilaine !) Mais chaque personnage est décrypté, avec ses forces et faiblesses, avec ses pensées. Par contre ce que je peux dire, c'est l'évolution de chacun d'entre eux qui est flagrante. Si au départ nous avons des hommes fougueux, des femmes plus enfants que femmes, des princesses qui ne sont pas prêtes à être reines, des chevaliers qui sont bien seul. Plus les semaines passent et plus chacun prend conscience de sa place dans la délégation, dans ce voyage, dans les étapes. Leurs arrivées ne passent pas inaperçues et ce qui suit n'est pas de tout repos. Seul bémol, c'est un passage où la présentation de chaque délégation devant la reine que les personnages ont trouvé long. Je dois avouer que moi aussi je l'ai senti long et répétitif.

Après ces quelques mots (promis je vais ralentir la cadence) plusieurs sociétés démontrent une place importante pour les femmes et j'ai beaucoup aimé le fait que ce soit elles qui décident : de l'offrande de leur corps, de donner la naissance, d'être en position de force, de se battre. Chaque personnage montre plusieurs facettes de leur personnalité. La noirceur des âmes n'est pas forcément où l'on croit et il y a cette monstruosité qui rôde, traine et décide d'attaquer au moment opportun. J'ai eu l'impression de voir le premier film de la communauté de l'anneau, celui où tous se retrouvent, apprennent à se connaître afin de s'unir pour un seul et unique but. C'est un premier tome que je verrai bien sur un grand écran tellement il est riche aussi bien dans les décors que les personnages.

En conclusion, de nombreux thèmes sont abordés, l'amitié, l'amour, la sexualité, la peur de la différence, la compréhension de l'autre, sans oublier l'acceptation de soi. Les chevaux ont une part importante dans le récit ce qui est rare, car la plupart du temps ils ne servent qu'à être une monture. Je pourrais continuer à chanter les louanges, mais je préfère malgré tout en garder pour plus tard, surtout que je me suis amusée avec un tout petit bonhomme qui a un cœur immense et des mains chapardeuses. J'ai hâte de plonger dans le second tome !

http://chroniqueslivresques.eklablog.com/le-conte-des-sept-chants-tome-1-la-delegation-cecile-ama-courtois-a202568678
Par Letie_Serial_Lectrice le 20 Septembre 2020 Editer
Letie_Serial_Lectrice
Le 1er tome proposait une fin apocalyptique… Saraé et toutes les contrées de Gahavia sont menacées par les hordes de l’ombre ! La Haute-Reine lutte de toutes ses forces et ses proches voient l’avenir s’assombrir d’heure en heure. Mais un illustre inconnu fait son apparition. Porteur d’une prophétie vieille comme « le monde », le mage puissant révèle à la Haute-Reine le dessein de l’unique.
Une longue et incertaine quête prend alors naissance, menant Saraé, son Guide et son chef de la garde royale à travers les terres de Gahavia qu’elles soient enchanteresses ou plus sombres que la nuit !
A l’instar du 1er tome (« La Délégation »), Cécile Ama Courtois nous propose ici une aventure grandiose !
Dès le début de ma lecture, j’ai accroché ! Ce fut un immense plaisir de retrouver cet univers si particulier mais également la plume de l’auteure !
Une plume riche et addictive qui m’a captivé !
Le récit est rythmé et les rebondissements de l’histoire révèlent au fil des chapitres l’urgence de la situation : Gahavia est en danger et seule la réalisation de la prophétie sera en mesure de rétablir la quiétude envolée… Chaque étape présente une épreuve que la Haute-Reine et ses compagnons vont devoir surmonter !
Courage, abnégation, magie comme armes !
Au fil des chapitres, de nouveaux personnages rejoignent ceux que nous connaissons bien ! La Quête nous emmène sur les territoires de Gahavia, certains « traversés » lors du voyage de la délégation, d’autres totalement méconnus !
Et quelles découvertes ! Des paysages à couper le souffle (dans tous les sens du terme !), la plume de Cécile Ama Courtois nous plonge dans cet imaginaire si riche !
En grande fan de l’œuvre de Tolkien, ses mots ont fredonné une douce mélodie qui m’a troublée ! Comme une madeleine de Proust ❤

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