Céli'arts

Voilà un récit qui mérite qu'on le découvre.

L'histoire de deux jeunes filles et un objectif : trouver et comprendre le bonheur.

Térébenthine, née albinos, dont les parents sont artiste. Elle se pose des questions sur son albinisme et commence à analyse les émotions et les couleurs, à la recherche de sa place dans ce monde.

Dans cette nouvelle on trouve de la poésie et la réflexion sur la recherche de soi. Entre émotions couleurs et créativité l'auteur nous transporte en douceur dans son histoire.

« Le rose ne devait plus avoir honte d'être en colère. »

Dans cette petite histoire de 100 pages, nous suivons deux jeunes filles que tout oppose. Térébenthine, pâle et effacée, n'est dotée d'aucun talent, d'aucune passion qui l'anime. Élisabeth, au contraire, a une imagination si foisonnante que toutes les créatures qu'elle invente prennent vie autour d'elle. L'une est en quête de couleur, l'autre en quête de sérénité. Tout les destine à se rencontrer...

La richesse de ce texte, c'est la poésie qui se dégage de ses personnages et de ses mots (même si je peux vous garantir que l'auteure écrit encore mieux maintenant !). Il nous invite à réfléchir, à créer, à aimer. Il laisse sa petite empreinte une fois refermé, malgré sa rapidité de lecture. La résolution est très bien pensée, tout s'éclaire et s'équilibre, sans vous en dire trop. Et si je ne me suis pas tant attachée à Térébenthine, Élisabeth en revanche m'a beaucoup plu.

En bref, c'est sublime ! Et n'ayez pas peur des nouvelles, plus c'est court, plus c'est pratique à emporter pour lire n'importe où !

Je n’ai pas été transporté par ce récit court, qui a pris une direction à laquelle je ne m’attendais pas et m’a laissé plutôt perplexe et insatisfait. C’est sans doute très beau et poétique pour celleux qui aime, mais ce n’était pas ce que je recherchais.