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Le Lamento des ombres
Le Lamento des ombres
Le Lamento des ombres
Jusqu’à la fin des temps est un roman qui m’a plu dans sa globalité, mais qui ne m’aura pas non plus émerveillé.
Tout commence avec l’introduction du personnage de Cassandra, une jeune femme solitaire, meurtrie par la vie, qui n’en demeure pas moins gentille et généreuse. C’est un personnage assez touchant par sa sensibilité et son esprit réfléchi, qui n’aspire qu’à une vie meilleure, loin des tumultes de la ville et du monde en général.
J’ai aimé son grand attachement à la nature, à ses racines, appréciant par-dessus tout la vie au grand air.
Céline Guillaume décrit, à travers Cassandra, une nature d’une beauté saisissante, captant les plus beaux instants de celle-ci. Ses descriptions sont très belles et poétiques, mais de ce fait, elles sont aussi parfois un peu longues.
Peu à peu, l’intrigue se met en place. J’ai été assez intrigué par cette ambiance mystérieuse autour des légendes médiévales entourant les lieux, bien que la dite ambiance ne soit pas assez angoissante. Car oui, le roman met en scène « la Dame Blanche », et c’est pour cela que je m’attendais à quelque chose de plus angoissant. La rencontre entre Cassandra et celle-ci est néanmoins amenée avec suffisamment d’adresse pour interpeller. À partir de là, je me demandais sans cesse, tout comme Cassandra, pourquoi elle lui était apparue. Malheureusement, au niveau des émotions mises en avant, j’ai eu du mal à vraiment les ressentir. De fil en aiguille, quelques pistes et révélations sur les légendes seront distillées, ce qui m’a tenu suffisamment en haleine. Mais un événement en particulier viendra tout bouleverser.
Dans la seconde partie, un autre personnage féminin fait son apparition, à savoir Solaya. Si le tout est encore une fois mystérieux, j’ai eu, là encore, du mal à ressentir les émotions, du moins au départ. Malgré ça, le propos se fait plus dur, car il est question de l’époque des Croisades, entres autres. Ainsi, le rythme de l’histoire est plus effréné et l’intrigue un peu plus intense, surtout à partir du milieu. J’ai aimé être plongé dans cette époque que j’apprécie beaucoup. Les quelques références historiques sont bien là, et j’ai vraiment apprécié ce côté mystique à travers le personnage de Solaya, où sorcellerie et astrologie (ou divination) se mêlent avec cohérence. La fin de cette deuxième partie est tragique, mais elle en amène une troisième qui ne manquera pas elle aussi d’interloquer.
Dans la troisième partie donc, Cassandra refait son apparition, et cette fois-ci elle a évoluée. Elle est moins mélancolique, plus enclin à aller de l’avant et à connaitre sa destinée. Quelques autres personnages faisant leur apparition l’y aideront beaucoup.
Le fait que Céline Guillaume ait pris pour pays la Syrie m’a beaucoup plu, car je pense qu’on le voit rarement. Les lieux sont décrits avec beaucoup de précision et de justesse, me faisant ressentir les odeurs bordant les rues. Mais, il s’en dégage aussi une certaine tristesse, car évidemment la situation sociale n’est pas du tout aisée, les pauvres côtoyant les riches, dans l’indifférence la plus totale de ces derniers. La dimension humaine est donc bien exploitée, et Cassandra se révèlera touchante par ses actions et son implication. Je dirais que cette troisième partie est la plus humaine de toute, mais elle est également celle des révélations proprement dites. Je ne m’attendais pas à cette fin, mais celle-ci est compréhensible vu le thème central du livre.
Je parlais des émotions que j’ai eu du mal à ressentir. Même si des événements dans chacune des parties se révèlent assez poignants, je crois que le problème vient de la façon dont tout cela a été amené. Les quelques monologues et dialogues, bien qu’ils coïncident avec l’époque historique, ont parfois manqué de naturel je trouve. L’écriture de Céline Guillaume est belle, très poétique, mais un peu fleur bleue à mon goût, et je crois que c’est cela qui m’a gêné. De même, j’ai trouvé que la plupart des personnages manquaient de profondeur, car les événements s’enchainent un peu trop rapidement pour que la plupart aient le temps d’être creusés, de même que les relations entre chacun. Peut-être que là aussi cela est dû au thème central de l’histoire, mais toujours est-il que cela m’a posé problème.
Cette histoire de Céline Guillaume a quelque chose de personnel, cela se ressent, car il s’en dégage beaucoup de sensibilité, ainsi que des messages pertinents. À travers la légende de La Dame Blanche, il est question du destin, des événements que nous avons l’impression d’avoir vécus auparavant, si tout cela est finalement l’influence d’une force invisible en nous. De même, la folie des hommes par rapport à la religion est également abordée. J’y ai vu aussi l’amour de Céline quant à la nature, cette envie de vivre à son contact, loin des pressions existentielles que l’on peut ressentir ailleurs.
Au final, Jusqu’à la fin des temps est un beau roman, où le fantastique se mêle à l’historique avec pertinence. Il se fait à la fois tendre et rude, poétique et sombre. Mais la rapidité de certains événements, ainsi que ma difficulté à ressentir la plupart des émotions, font qu’il ne m’aura pas non plus transcendé.
Jusqu'à la fin des temps
Par contre, je ne m'attendais pas à cette fin du tout. J'attendais plus de violence probablement, et pas cette façon de fuir, mais cela laisse tellement de possibilité que j'espère à présent une suite. Je suis restée sur ma faim lorsque la fin est venue.
C'est très beau, dérangeant et pourtant si pure. C'est une oeuvre à lire absolument, car ça change vraiment de tout ce qu'on peut trouver actuellement, et ça fait du bien à l'âme. Dans cette Bretagne médiévale, ou se croise piété, sorcellerie, guerres, Céline Guillaume a réussi le miracle de poser un morceau de poésie.
Le ballet des âmes
Des contes plus beaux les uns comme les autres mes
Vassilissa et le Cavalier de l'aube, et l'échine du monde sont mes préférés .
Contes du Monde
Celle ci est la plus longue de toutes les autres histoires qui se trouvent dans ce livre.
Céline nous parle de fantôme, de croyance, de vœu, etc ... toujours avec une incroyable écriture fluide, légère et toute en poésie. C'est un régal de lire ses écrits, j'adore, je suis complètement conquise. Elle a le don de nous transporter, de nous faire rêver dans ces différents lieux, à différentes époques. Pour moi, c'est une merveille.
La perle d'éternité
J'avoue que les moments de réflexion et d'absence d' Erwan m'ont un peu lassé. Cependant, l'intrigue est quand même au rendez vous. Comme Erwan, on se demande qui est Perline, pourquoi elle n'est pas touché comme le reste de sa "famille" par l'étrange maladie dont ils sont affectés...?
C'est simple, rapide à lire. L'histoire est bien menée. Il y a du mystère, de l'amour, et des fantômes!
La Litanie des anges
L'édition existante vaudrait mieux être modifier avec ces infos :
Anthologiste : Cécile Guillot
Auteur(s) : Ambre Dubois, Angélique Ferreira, Bettina Nordet, Cécile Guillot, Céline Guillaume, Marianne Gellon, Stéphane Soutoul, Vanessa Terral
Illustrateur : Azylis
Date de sortie : Septembre 2011
Nombre de pages : 300
ISBN 9791090627000
Mon avis n'a pas changer depuis que je l'ai lu en 2011.
De bons scénarii avec ces nouvelles assez surprenantes.
Très originale, je l'avais dévoré avec sa créativité d'enfer.
Beaucoup de magie par moment.
Je l'ai adoré.
Le Lamento des ombres
Carton épais, format mi-poche, couverture à l'aspect grimoire, belles dorures et police d'écriture, et même un ruban intégré comme marque page. A l'intérieur idem, le design est soigné : des gravures ornent chaque nouveau chapitre, ainsi que tous les bas de pages.
La période ? Le Moyen-Age est fascinant ! Check
La plume ? Une vraie maîtrise de vocabulaire et un phrasé enchanteur. Check
Le contenu dans son ensemble ? Poétique par l'écriture mais malaisant comme l'Ankou, glauque, parfois fumeux...donc pas Check.
Objectivement juste "Whaou" à l'auteure pour tout le soin apporté à son texte. Qu'il s'agisse du contenant ou du contenu, c'est ciselé.
So sorry, je suis passée à côté...trop dérangeant pour moi.
Beaucoup de non sens pour rajouter du sordide supplémentaire malvenu (car il y en a déjà trop...vraiment c'est surenchère sur surenchère).
J'attendais de la Dryade qu'elle protège notre héroïne. Ce n'est aucunement le cas. La malheureuse se réfugie toujours peu de temps dans l'univers magique de la nymphe des forêts. D'ailleurs l'aide reçue de l'arbre à la toute fin m'a choqué.
Idem pour le fantôme (sa mère !) Why ?? Elle n'empêche pas les choses d'arriver.
Et puis le corps version Bernadette Soubirous cerné d'embryons...l'intérêt ?! (Ah oui toujours ce besoin de faire sombrer plus profondément dans l'objectif.)
Donc malgré la beauté de l'ouvrage (rare qu'un packaging soit tant sublimé)...next.
Le ballet des âmes
Pour les points positifs:
- Un style d'écriture qui m'a juste transporté. Magnifique, travaillé, poétique. Mais c'est aussi ce que je vais reprocher à l'auteure (je m'expliquerais un peu plus bas)
- Un bon moment d'évasion, un univers dans lequel on entre facilement, une héroïne attachante
- J'ai aimé redécouvrir la Syrie, sous un autre angle que celui dévasté par Daesh. On redécouvre cet endroit et j'ai beaucoup aimé.
Cependant, quelques points que j'ai moins aimé et qui ne font pas de cette histoire un coup de coeur :
- Les dialogues. Autant le style de l'auteur passe à merveille dans la narration, autant dans les dialogues, ça ne sonne pas naturel. Personne ne s'exprime comme ça dans la vie, ça ne sonnait pas réel.
- Certains personnages secondaires, qui le sont trop. Après c'est sans doute un choix de l'auteur, mais par exemple, le personnage de Lucia n'est pas approfondi...
- La fin. Certains l'aiment, d'autres pas, mais j'ai été déçue, frustrée par là où l'auteur voulait nous emmener.
Bon ça fait pas mal de points négatifs, mais je conseille cette lecture quand même. C'est un roman travaillé, agréable à lire, et les points que j'ai moins aimé sont subjectifs.
Jusqu'à la fin des temps
Le ballet des âmes
De plus, l'histoire en elle-même est incroyable, émouvante et également brutale et cruelle, même si la leçon que l'on en tire est l'inverse, de la douceur et de l'espoir.
Les seuls bémols, si je puis dire, sont les personnages qui sont quelque peu irréalistes, surtout les hommes d'ailleurs. Que ce soit Tristant, Al-Kamil ou Kassem, je ne les trouve pas assez travaillés, on n'arrive pas à s'y attacher ou à les comprendre entièrement. L'autre défaut est dans la syntaxe, il y a énormément d'erreurs de grammaire qui selon moi sont facilement évitables et quelques erreurs dans la forme.
Ce ne sont, évidemment, que des détails à côté de la beauté de ce roman, qui mériterait beaucoup plus de lecteurs !
Jusqu'à la fin des temps
Le ballet des âmes
Réminiscence