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Tous les livres de Cesare Pavese

De l'amour, Pavese ne retient que la sexualité, liée au sang et à la mort. Les femmes jouent avec les hommes qui les aiment ; elles les manipulent, les trompent, les rejettent... Une violence à peine contenue mise en valeur par le style nerveux et l'intensité de l'écriture.

Clelia avait une façon extatique de jouir du soleil, étendue sur les rochers, de se fondre avec ceux-ci et de s'aplatir contre le ciel, répondant à peine d'un chuchotement, d'un soupir ou d'un geste brusque du genou ou du coude aux brèves paroles de la personnes qui était à côté d'elle. Je m'aperçus bientôt que, lorsqu'elle était étendue ainsi, Clélia n'écoutait vraiment rien. Doro, qui le savait, ne lui parlait jamais.

Deux œuvres importantes de Cesare Pavese, très différentes par le ton et la technique, ont été réunies dans ce recueil.

La plage, composé pendant les derniers mois de 1940 (la même année que Le bel été), terminé le 18 janvier 1941, a été publié en 1948. La lune et les feux, composé en 1949, publié en avril 1950, quelques mois avant le suicide de Pavese, fut couronné par le prix Strega, l'un des deux grands prix littéraires italiens. Dans le microcosme social que constitue une plage pendant la saison balnéaire, le narrateur observe jalousement un couple ami.

En attendant, en souhaitant même peut-être obscurément une rupture, il décrit en contrepoint sa solitude sans espoir, telle que fut celle de Pavese. Dans La lune et les feux, un ancien pupille de l'Assistance publique revient, après avoir émigré, au pays qui lui tient lieu de pays natal. Cette recherche d'un passé dans les collines des Langhe, au sud-est de Turin, où est né Pavese, est pour l'auteur un retour aux sources et son testament spirituel.

De la première phrase du recueil : "A cette époque-là c'était toujours fête", aux derniers mots recouvrant d'un calme linceul le corps d'une suicidée, l'écriture fouille le plein jour de l'activité humaine jusqu'à y toucher le néant et la mort. Un peu comme un oeil fasciné passe et repasse sur la blessure d'un beau visage. C'est la fêlure d'angoisse qui accompagne une pâle amoureuse dans tous ses trajets (Le Bel Eté). Puis c'est l'acharnement incertain de trois jeunes gens à suivre autour de la ville les doubles traces ... Lire la suite de viveurs fatigués et de la nature pléthorique (Le Diable sur les collines). C'est enfin la fièvre vaine qui fait s'agiter quelques femmes volées à elle-mêmes et dissipées en paroles de pure perte (Femmes entre elles). L'art de Pavese est de travailler une matière tout en éclats, les éclats douloureux de l'unité mythique à jamais perdue. Mais ce deuil est en suspension dans une lumière tendre. Mais cette poussière d'instants a été pulvérisée par un virtuose de la pudeur. Le désarroi est immergé dans les plaisirs, on s'offre nu au soleil, on se soûle d'odeurs, on travaille a sa vie. La souffrance parle au discours indirect, on dirait que sa voix est assourdie par une fatigue heureuse. Un an après la parution de ce livre, Pavese mettait, comme on dit, fin à ses jours. C'était le 27 août 1950, un bel été.

Chapitre.com

«Un homme seul, dans une baraque, qui mange le gras et la sauce d’une marmite. Certains jours il la racle avec un vieux couteau ; certains autres avec ses ongles ; il y a longtemps la marmite était pleine et bonne, maintenant elle est aigre et, pour en sentir le goût, l'homme ronge ses ongles cassés. Et il continuera demain et après.

Il me ressemble à moi qui cherche du travail dans mon cœur.»

Le métier de vivre, c’est d’abord, pour Cesare Pavese, celui d’écrire. Et c’est pourquoi son «journal intime» fait partie des œuvres majeures du XXe siècle sur la création. Mais le lecteur trouvera dans ces pages d’autres sources d’émotion et de réflexion. Car Pavese se met à nu. Jour après jour, il s’interroge sur le sexe, les femmes, l’amour, l’amitié : la finitude et la mort aussi. Ses mots vibrants et sans concession font écho à nos peurs et à nos combats. À notre métier – celui de vivre.

"Plus connu comme romancier et comme auteur d'un noir et bouleversant journal intime (Le métier de vivre), Pavese s'est voulu d'abord poète.

Le premier livre qu'il publie, en 1936, est un recueil de poèmes : Travailler fatigue. Recueil de poèmes, encore, le dernier texte qu'il laisse sur sa table avant de se tuer, en 1950 : La mort viendra et elle aura tes yeux. Si le reste de son oeuvre est narratif ou critique, le travail poétique occupe les deux pôles extrêmes de son activité littéraire.

Il est dommage que l'éclat du suicide ait illuminé rétrospectivement des œuvres mineures, intéressantes surtout comme témoignages d'une crise sentimentale suivie d'une dépression nerveuse ; et que le vrai travail poétique de Pavese soit resté un peu dans l'ombre.

Travailler fatigue était un des livres auxquels il tenait le plus : à juste titre, car les beautés altières qu'on y découvre à chaque page, le stoïcisme viril qui l'imprègne de bout en bout, la manière si pleine de représenter le vide, l'art si intense des silences et des pauses, assurent à ce recueil une place unique dans la poésie italienne et européenne, à mi-chemin entre l'hermétisme des uns et le populisme des autres : oeuvre suspendue entre le réel et l'irréel, rêve éveillé, mélange de feu et de glace, exemple inimité de stupeur extatique et de hiératisme passionné" Dominique Fernandez.

Le Camarade se déroule à Turin, sous le fascisme. C'est l'itinéraire d'un jeune petit-bourgeois, Pablo, qui, après avoir rencontré Linda, découvre la réalité du travail, de l'amour, de l'activité politique et de la prison. C'est en somme une éducation sentimentale, et aussi le roman de Pavese le plus engagé politiquement.

Dans les collines du Piémont, les hivers sont rudes et les étés brûlants. Les enfants y grandissent librement au milieu de vignes. Ils découvrent l’amitié et l’amour, mais aussi la solitude et la mort.

Dans ces quelques nouvelles lumineuses, Pavese nous guide à travers les paysages de sa jeunesse, lieux et moments magiques qui ont profondément marqué toute son œuvre.

Avant que le coq chante réunit trois nouvelles, presque trois courts romans : Par chez nous, La prison et La maison sur les collines. D'abord, il y a Talino, mécanicien, qui, revenu de prison, trouve un emploi dans une ferme lointaine et commet l'irréparable. Ensuite, Stefano, Italien du Nord, assigné à résidence dans une région méridionale : son inadaptation à ce nouveau milieu l'enferme dans une solitude infinie. Enfin, c'est un professeur isolé pendant les bombardements sur Turin qui n'aspire finalement qu'à retrouver sa maison natale afin de s'y réfugier. Cesare Pavese observe des paysans, des ouvriers, des midinettes, des femmes du monde, des intellectuels, et chacun avec le langage, la mentalité, les vices, les petitesses de son groupe, mais c'est toujours fondamentalement le même personnage : l'individu dans sa subjectivité, dans sa vie intérieure, passionnelle et morale, dans son rapport affectif à l'autre, dans son rapport à la nature. À travers ces trois nouvelles, Cesare Pavese enchante le lecteur grâce à un langage des plus authentique et une prose italienne d'une vie et d'un naturel absolus que le traducteur, Nino Frank, a su retranscrire avec finesse.

Livre surprenant, livre singulier : écrit en 1926, c'est le premier récit en date qu'ait composé Cesare Pavese et qui fut trouvé parmi ses papiers au lendemain de sa mort. On y suit, par récits alternés, les destins de Masino, jeune journaliste à la recherche de lui-même, et de Masin, ancien mécano chez Fiat, qui s'exile dans les Langhe chères à Pavese, pour en revenir mué en mari bientôt homicide. Pourquoi ces vies parallèles, sortes de petits voyages au bout de la nuit, scandés par des poèmes ? À travers Masino comme à travers Masin, Pavese s'avoue et se révèle, dans sa faiblesse et sa candeur, mais aussi s'affirme dans un humour du plus beau noir.

«Elle, impitoyable et adorée, revenait de temps en temps chez moi. Elle me traitait tendrement, inflexible seulement si je lui demandais de m’épouser. Devenu lâche, j’hésitais à lui montrer dans quel état j’étais et à la supplier encore. J’étais atterré à l’idée de ces yeux durs et des mots hostiles : “Si tu m’aimes, comprends-moi.”»

Cesare Pavese, l’un des plus grands écrivains italiens du XXe siècle, évoque dans ces trois nouvelles ses thèmes de prédilection : la fin de l’enfance, l’éducation, le douloureux apprentissage de la maturité et de l’affirmation de soi.

Par chez toi (1941) ; paru en France pour la première fois en 1953 sous le titre Par chez nous dans Avant que le coq chante ; nouvelle traduction intégrale de Mario Fusco pour le volume Oeuvres (2008) regroupant tous les livres publiés du vivant de l'auteur, dans la collection Quarto Gallimard

Cesare Pavese (1908-1950) est l’une des figures les plus importantes de la littérature italienne du XXe siècle. S’il est d’abord connu, notamment en France, pour son œuvre romanesque (Le bel été, La Lune et les Feux) ainsi que son célèbre journal (Le Métier de vivre) son ambition fut d’abord d’être poète. Le premier ouvrage qu’il publia en 1936 fut ainsi un recueil de poésie, Lavorare stanca (Travailler use), que lui-même considéra rétrospectivement comme l’une de ses œuvres les plus abouties. Il conserva, parallèlement à sa production en prose, une activité poétique tout au long de sa vie.

Chantre de l’adolescence, Cesare Pavese a photographié son époque avec un réalisme mélancolique militant, s’imposant dès ses débuts comme l’une des voix majeures du vingtième siècle en Italie. Ses turbulentes lettres de jeunesse, souvent empreintes d’autodérision, dévoilent les frissons et les exubérances d’un artiste en herbe qui cherche « à coups de poing et à coups de pied » sa voie dans le métier d’écrire.

Editions L'Orma

Avec Friedrich Nietzsche et Cesare Pavese, orphelins sous le ciel de Turin

Cinquième édition, revue et largement augmentée, de ce livre devenu introuvable par lequel Frédéric Pajak avait fait connaître en 1999 un genre nouveau : le récit biographique et autobiographique écrit et dessiné. À première vue, Friedrich Nietzsche et Cesare Pavese n’ont rien en commun. Et pourtant : tous deux sont orphelins de père, tous deux ont grandi dans un entourage exclusivement féminin, tous deux n’ont jamais su se faire aimer d’une femme, tous deux ont eu une vie brève, solitaire et émouvante. Et puis, tous deux ont été inspirés par une ville, Turin, et son atmosphère terriblement « psychique ».

C’est à Turin que Nietzsche perd la raison : il a 44 ans. Et c’est à Turin que Pavese se suicide dans une chambre d’hôtel : il a 42 ans. Le philosophe allemand meurt le 25 août 1900, l’écrivain piémontais un demi-siècle plus tard, à un jour près, le 26 août 1950. En cherchant des rapprochements entre ces deux artistes, ces deux « jusqu’au-boutistes de la mélancolie », l’auteur se glisse dans leur drame, dans les blessures inguérissables de leur enfance. Il fait revivre les événements tragiques qui les ont conduits l’un à la folie, l’autre au suicide.

Ce livre est d’abord une rêverie, une suite de détours et de coïncidences. Les murs de Turin y transpirent. Ils parlent. Il fallait au moins trois cent cinquante dessins pour faire entendre leurs voix. « Ce livre n’est pas une biographie, ni deux biographies, et encore moins une autobiographie. Ce n’est pas un livre d’histoire, ni d’histoires, ce n’est pas un livre de géographie, ce n’est pas un roman et ce n’est pas une bande dessinée. » C’est l’un des maîtres-livres de Frédéric Pajak.

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