Charles Duchaussois

C'est un témoignage poignant que nous dépeint cette autobiographie...

Entre paradis et enfer, la drogue nous est ici expliquée sans tabou, on voit l'attrait que peux produire la drogue mais aussi la déchéance qu'elle amène plus tard.

On voyage aussi beaucoup, entre Marseille et Katmandou, et c'est une autre époque et des paysages étonnants que l'on découvre, donnant envie de voyager.

Une autobiographie grandiose qui laisse le lecteur sans voix.

Tout simplement incontournable.

L'écriture est simple mais efficace, l'important pour l'auteur n'est pas dans le style narratif mais dans le contenu, dans son parcours, sa plongée dans la drogue, suicide à petit feu, irrémédiable. On est étonné de ce que peut endurer le corps humain. Un rescapé du piège des drogues, le témoin d'autres personnages et histoire incroyables qu'on dirait sortis d'un film. Rescapé mais pourtant parti trop tôt. Livre choc et haletant.

Autobiographie poignante de Charles Duchaussois. Je me souviens du sentiment ambivalent dont je fus pris à la fin du livre :

- partir, comme l'a fait l'auteur

- mais sans les drogues, comme ne l'a pas fait l'auteur

Spoiler(cliquez pour révéler)Il ne s'agit pas ici simplement de haschich ou d'herbe et c'est ce qui va amener Charles D. à vivre une véritable descente en enfer...

Une grosse claque !

Cette descente aux enfers m'a marquée à vie.

J'ai suivi le personnage dans tous ces délires (virtuellement, cela va de soi !), j'ai partagé ses expériences et j'ai ressenti une telle empathie !

Dans la même veine que l'Herbe bleue, ou Christiane F, je le conseille à tous nos Booknoder ados.

Superbe !

Livre autobiographique de Charles.

Bien qu au début le côté cool de la drogue soit mis en avant, on assiste petit à petit à la descente aux enfers du personnage.

Livre très prenant et une grosse claque.

Depuis un bout de temps j'ai envie de lire ce livre mais j'hésite sans réellement savoir pourquoi. J'ai finalement sauté le pas et je ne regrette pas ! Le début est un peu longuet mais il sert de base à l'histoire et nous permet à la fin de comparer ce que l'auteur est devenu. Car oui il s'agit d'une autobiographie. Une qui retourne. Qui prend aux tripes. Elle n'est pas édulcorée, on vit les bonnes choses comme les mauvaises. On rit, on pleure. J'ai trouvé que la fin est un modèle d'espoir. On peut sortir de tout et n'importe quoi avec de la volonté. Mais j'aurais aimé aussi savoir comment finissait la vie de l'auteur plutôt que de devoir aller me renseigner de moi-même.

Ce livre m'a laissé une impression très bizarre. Alors que ce récit autobiographique m'a donné des nausées, entre l'évocation des drogues dures et le côté hautain, voyou, crade, méchant et vaniteux de Charles, je l'ai trouvé très addictif en dépit du dégoût qu'il m'a inspiré. Et pour être honnête, j'aurais bien aimé qu'il meurt à la fin, surtout quand on lit sa biographie par la suite, où il apparait encore plus méprisable que dans son bouquin.

Je me demande bien ce qui a pu me tenir en haleine... Sans doute une envie assez sadique de le voir s'enfoncer jusqu'à la folie, la prison ou la mort?

Je ne sais plus quel professeur de français m’a fait étudié le grand voyage de Charles Duchaussois ; mais depuis c’est bien la quatrième foi que je lis et relis ce déroutant voyage. Je ne me suis pourtant jamais essayé à quelques drogues que se soit – sauf l’alcool puisque désormais elle est considérée comme telle ! Je ne fume pas et je suis presque sur de n’avoir jamais crapoté les lianes que les copains s’amusaient à fumer durant les camps scouts. Puis j’ai très vite testé mes limites, pris conscience des dangers et des pièges dans lequel mon côté sombre pouvait facilement m’entraîner à certains excès… Alors, peut-être que la lecture de ce grand voyage reste pour moi le sel de l’interdit sur une vie bien trop sage, une plonger hypnotique dans un mode de vie qui semble merveilleuse, facile et idéalisé par ce qui séparent l’âge d’or hippies à aujourd’hui…

Charles est un anti-héros de l’emblématique année 1969, année de révolution sexuelle, morale, artistiques Flash c’est surtout le voyage ultime de cette liberté excessive et son final à Katmandou ! L’idéaliste dira que c’est le bon côté de cette autobiographie, les fleurs, l’amour libre, la drogue, le voyage, les rencontres. Il fait beau, Charles est heureux, à des projets tout en brûlant sa vie par tous les bouts. Mais très vite, transparer le bad trip de cette vie d’errance et d’insouciance…. Jusqu’à la déchéance, l’attente de la mort dans un ultime dose. Le côté glauque, c’est aussi la pauvreté et la rudesse de la vie Népalaise, la consommation de drogue au sein de cette société

Alors oui, certains passages sont durs à supporter et encore plus du fait du ton très lucide, presque froid qu’à l’auteur de se raconter. Charles ne fait pas dans le romantisme, à peine un mea-culpa de survivant et laisse au final au lecteur le soin de penser si ses « expériences » ont été bonnes ou mauvaises.

Alors que cette vie là soit plus ou moins romancé, peut m’importe ! Flash fut pour moi en tout cas une barrière anti-paradis artificiel très efficace et j’espère que lire ce grand voyage confortera chacun de nous dans ses choix de modération.

Livre que j'ai dévoré lors de mon adolescence, j'ai du mal à me plonger dans une lecture en général, mais celle-ci est une exception. Je recommande à 10000%